De Cabral Libii à Denis Emilien Atangana, sans oublier le Pr Messanga Nyamding et André Luther Meka, tous ces hommes politiques saluent la mémoire de Germaine Ahdijo décédée ce 20 avril 2021 à l’âge de 89 ans.
Depuis l’annonce du décès survenu ce matin, de Germaine Ahidjo, les hommes politiques de toutes les chapelles politiques ne cessent de publier des messages hommages à celle qui fut la toute première Dame du Cameroun. Cabral Libii le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) via son compte Twitter, a présenté ses condoléances à toute la famille Ahidjo. Denis Emilien Atangana du Front des démocrates camerounais dit garder de l’ancienne première Dame, le souvenir d’une personne dotée d’une grandeur d’âme, et généreuse.
« Ses encouragements pour mon engagement politique et ses conseils resteront gravés dans mon coeur. J’adresse en mon nom propre et au nom du Front des Démocrates Camerounais (FDC) mes condoléances émues au Président de la République, au peuple camerounais et sa famille. J'invite le gouvernement à prendre des dispositions pour le retour de ses restes et de ceux de son mari,le Président Amadou Ahidjo tout premier Président du Cameroun . Le Président Ahidjo et son épouse méritent que leurs âmes se reposent sur la terre du Cameroun qu’ils ont tant aimée et servie afin qu'elle leur soit légère », a écrit Denis Emilien Atangana.
Pour le Pr Messanga Nyamding du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Germaine Ahidjo était une femme d’engagement.
« C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris la disparition de MADAME AHIDJO, épouse de l'ancien président bâtisseur de L'État Camerounais AMADOU AHIDJO, ancienne Première Dame du CAMEROUN et véritable femme d'engagement à l'âge de 89 ans. J'adresse mes sincères condoléances à sa famille, proches et sympathisants et garderai précieusement en mémoire nos divers échanges », a écrit le biyayiste.
Liliane N.
L’ancien chef de département de l'Intégration et de la Coopération, à l'Institut des relations internationales du Cameroun subit des quolibets depuis qu’il a été notifié de son affectation comme Enseignant à l’annexe de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de N’Gaoundéré située à Garoua, chef-lieu de la Région du Nord. Un tollé général qui a pris de l’ampleur, donnant l’impression que les Camerounais qui résident de ce côté n’ont pas droit à une instruction de qualité.
Les précisions données par le Professeur Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement Supérieur, alors invité sur le plateau de l’émission Actualité Hebdo vont peut être faire taire cette inutile polémique.
« Garoua ne se trouve pas en Papouasie ou en Nouvelle Zélande. Garoua se trouve au Cameroun. C’est une belle ville camerounaise. C’est une ville mythique du Nord, où le camarade Messanga Nyamding a été affecté. Comme le fut le 07 mai 1993, 32 enseignants avaient été affectés, qui à Buea, qui à Bamenda, qui à Dschang… d’ailleurs l’une de ces personnes qui avaient été affectées est actuellement recteur de l’université de Bamenda …
Il garde ses indemnités. Vous savez que grâce au président Paul Biya, les professeurs titulaires ont une prime de recherche qui est de 1 million 60 mille FCFA par trimestre.
Le professeur Messanga garde tout cela. Il a ses primes, il a son salaire, il n'a pas été rétrogradé, il n’a pas été révoqué, il n’a pas été humilié comme d’aucuns le croit…
Je ne sache pas qu’un fonctionnaire qui est affecté à Garoua ait subi une humiliation ou alors une injustice… On parle même d’acharnement… On ne lui a pas arraché la chaire. Il est toujours professeur. Et j’ai cru entendre qu’il est attendu là-bas en héros ».
Aucune moquerie pour les Populations du Nord
Tout simplement parce que le ministre de l’Enseignement Supérieur, à travers cette sortie vient battre en brèche les assertions de Me Christian Ntimbane Bomo qui a entre autres affirmé que :
« Affectation de Messanga Nyamding à Garoua ou la preuve que le régime Rdpc se moque des populations du Grand-Nord. Il est une tradition française de la première guerre mondiale, léguée aux administrations africaines francophones, qui consistait à affecter les officiers généraux incompétents, insoumis dans une ville sous-développé, un coin reculé, perdu, appelé Limoges. D'où l'expression limoger. C'est à dire affecter disciplinairement à Limoges ».
Nicole Ricci Minyem
Intervenant par téléphone sur les ondes de la radio Equinoxe, ce membre du Comité central du Rdpc pense que le Président Paul Biya traverse une phase difficile.
Juriste et politologue, le Pr. Messanga Nyamding observe un retard dans la mise en œuvre des résolutions issues du Grand dialogue national tenu du 30 septembre au 04 octobre 2019 à Yaoundé. Un retard qui traduit selon lui, une difficulté du Chef de l’Etat. Il soutient de ce fait : « le Président est en difficulté actuellement, avec une opposition interne qui a des ramifications externes ».
A propos de l’AGOA
Dans son intervention, Messanga Nyamding est revenu sur la suspension du Cameroun de l’AGOA par les Etats-Unis. L’enseignant à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), soupçonne dans cette suspension, un agenda caché des Américains. Le Pr. précise que les Etats-Unis sont entrain d’envoyer un message fort en prenant la décision de sortir le Cameroun de l’AGOA dès janvier 2020. Il étaye son propos en disant : « je prends très au sérieux la menace des Américains qui doivent avoir un agenda caché (…). Quand les USA prennent une telle décision, c’est simplement parce que le Cameroun a échoué dans le management international ».
Messanga Nyamding met également en cause la responsabilité de la diplomatie camerounaise dans cette décision. Il la considère d’ailleurs comme un échec. A en croire ses conclusions, « quand les USA prennent une telle décision, c’est simplement parce que le Cameroun a échoué dans le management international ».
Innocent D H