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Pour Morgan Palmer, Président du mouvement politique MP3 (Mouvement Progressiste 3), le niveau de prostitution observé dans les pays africains et singulièrement au Cameroun est fortement déplorable. L’absence de la sécurité sociale et la banalisation de la dignité humaine en vogue chez nous sont les principaux propagateurs de ce vice qui continue de trouer le tissu social.

 

La prostitution est entretenue dans nos pays par l'absence de sécurité sociale, garantissant à tous le minimum vital pour la dignité humaine. A leur corps défendant, il est difficile d'être affamée en étant consciente que 5 minutes de coït vous séparent du pouvoir d'acheter un croissant et des yaourts. La faim est la principale raison pour laquelle ces jeunes filles chez nous se jettent dans la gueule de cette pratique dégradante.

« La prostitution est aussi engendrée par la petitesse morale de certaines de nos élites qui refusent d’élever les femmes qu'ils croisent, en investissant sur elles pour les rendre autonomes, à défaut de les épouser. Ces barons préfèrent les maintenir sous perfusion avec des petites sommes d'argent. Afin de s'assurer de leur disponibilité pour leurs petits jeux récréatifs. Face à l'anorexie de cette rente, les jeunes femmes finissent par s'orienter vers d'autres personnes pour assumer le coût des nouvelles habitudes de vie. », affirme Morgan Palmer.

Certes, le phénomène est vieux comme le monde et très répandu, mais en Afrique et singulièrement au Cameroun ce fléau a atteint des proportions inquiétantes. Elles sont de plus en plus jeunes celles qui se livrent à ces pratiques. 12 ans, 13 – 15 ans, ce sont des mineures qui en principe devaient se retrouver dans les salles de classe pour apprendre les codes de la société.

Les conséquences sur la qualité de notre société dans les années à venir sont graves. Malheureusement, on n’a pas le sentiment que nos pouvoirs publics s’en inquiètent. Et le plus grave, c’est quand ceux-ci encouragent les ambassadrices de ce phénomène, au point de légitimer leurs activités en les hissant comme des modèles dans les amphithéâtres.

Pour Morgan Palmer, au-delà du gouvernement, notre responsabilité collective qui est interpellée. « Notre jeunesse qui se prostitue, c'est d'abord notre échec collectif. Sans pour autant l'encourager, arrêtons de la stigmatiser, de l'insulter.  Applaudissons plutôt les vrais hommes concrets qui épousent nos filles pour les sublimer, au lieu de les maintenir dans le faux deal du : " sexe contre nourriture ". » Un pied de nez fait ici à la récente cérémonie de noce qui a mobilisée toute la toile mettant en scène une de ces femmes qui était sublimée pour l’occasion. Au moins, elle n’aura plus jamais faim.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Société

En effet, le Cameroun n'a pas pu réaliser la 6ème et dernière revue de son programme avec l'institution de Bretton Woods. C'est ce que révèle un rapport du Fonds monétaire international (FMI) rendu public le 9 avril dernier.

 

L’accord de Facilité élargie de crédit (FEC) qui soutenait le programme du FMI avait été signé en juin 2017 pour une durée de 3 ans. Il devait s’achever en fin juin 2020, mais il a été prorogé jusqu’en septembre de la même année. Malgré tout, le Cameroun n’a pas capté tous les financements y relatifs. Ce qui fait ainsi perdre au pays, un financement de l'ordre de 45 milliards de nos francs. Selon le rapport de l'institution financière, « L’accord au titre de la FEC a expiré fin septembre 2020 sans que soit achevée la 6e et dernière revue et sans le décaissement qui devait l’accompagner. En conséquence, le financement au titre de la FEC a été abaissé de 45 milliards de FCFA (20% de la quote-part ou 55,2 millions de DTS) ».

Pour sa part, dans un courrier  adressé le 5 octobre 2020 à Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, le Ministre camerounais des Finances (Minfi), « En raison de l’impact plus fort qu’initialement prévu de l’arrêt des activités de raffinage sur les recettes publiques, de l’urgence à rembourser plus rapidement une partie des arriérés intérieurs, du ralentissement des réformes structurelles pendant la période de la pandémie liée à la Covid-19 et des difficultés techniques à mener la 6e revue dans les délais impartis, nous avons convenu qu’il fallait laisser l’arrangement FEC expirer à la fin du mois de septembre 2020 ».

Cette perte induit inéluctablement des conséquences pour le pays qui devrait bénéficier de cette facilité de crédit. Sur près de 400 milliards de FCFA que le Cameroun devrait recevoir dans le cadre de son programme avec le FMI, seulement 342 milliards de FCFA ont été décaissés, indique un rapport de la Caisse autonome d’amortissement (CAA).

Innocent D H

Published in Finances

Les premières doses du vaccin britannique Astrazaneca doivent arriver au Cameroun d’ici le 17 avril 2021.

Visiblement, le Cameroun n’a pas renoncé au vaccin britannique Astrazaneca. Etant donné qu’hier 12 avril 2021, sur les antennes du Poste national précisément à l’édition du journal de 13 heures, un responsable du ministère de la Santé a indiqué que d’ici le 17 avril 2021, le pays va réceptionner 400 000 doses de ce vaccin, qui au tout début de son administration dans certains pays de l’occident comme le Danemark, avait créé la polémique du fait de formation de caillots sanguins observés chez les personnes vaccinées.

Le Cameroun va donc joindre aux 200 000 doses de vaccin Sinopharm qui lui ont été données par la Chine, les 400 000 d’Astrazaneca pour bien mener sa campagne de vaccination qui a débuté hier dans la ville de Yaoundé. Avec donc ces nouvelles doses, la vaccination pourra être élargie à des personnes autres que les cibles arrêtées à savoir le personnel de la santé, les personnes de plus de 50 ans ne présentant pas de comorbidités.    

A titre de rappel, le gouvernement a créé un Centre de veille et d’écoute qui aura la charge d’accompagner les personnes vaccinées en cas de manifestations post vaccinale indésirables (MAPI). Ces personnes peuvent avoir accès au Centre d’écoute et de veille en composant le numéro 1510 ou en visitant le site internet www.dpml.cm.

Dans une note d’information du ministère de la Santé qui a été rendue publique hier, le gouvernement encourage les populations à se faire vacciner. Dans les Délégations régionales et les Districts de santé, les personnes désirant se faire administrer les doses du vaccin anti Covid-19 pourront être bien renseignées.

Liliane N.

 

Published in Corona Virus

La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) poursuit la mise en œuvre du programme d’extension et de renouvellement de ses bâtiments au Cameroun.  Après la direction nationale et l'agence d'Ebolowa, l'institution annonce la construction d’une nouvelle agence à Limbé, dans la région du Sud-Ouest.

 

Selon l'information révélée dans un appel d’offres, la Banque centrale des États de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) vient de lancer le recrutement d'un prestataire pour la réalisation, « des sondages géotechniques et des levés topographiques sur le site devant abriter le nouveau bâtiment de l’agence Beac de Limbé ». 

Il s'agit du 3ème projet immobilier que la Beac engage au Cameroun en l’espace d’un an. La preuve, avant le nouveau bâtiment de Limbé, l'institution a effectué, le 29 septembre 2020, la pose de la première pierre de la toute nouvelle agence d’Ébolowa, la capitale régionale du Sud. En juin de la même année, elle avait recruté le Bureau Veritas pour le contrôle des travaux de construction du nouvel immeuble devant abriter la direction nationale pour le Cameroun.

L'on apprend que ces investissements réalisés par la banque centrale ces dernières années, aussi bien au Cameroun que dans d’autres pays de l’espace Cemac, vont permettre non seulement de rapprocher les services de la Beac des opérateurs économiques, mais aussi d’améliorer le cadre de travail des employés. Au Cameroun, elle poursuit ainsi avec sérénité la mise en œuvre du programme d’extension et de renouvellement de ses bâtiments.

Innocent D H

Published in Finances

Le directeur général de l’Agence de régulation des Télécommunications (ART), vient d’adresser une lettre à ces opérateurs qui opèrent au Cameroun. Le recadrage du régulateur fait suite au constat selon lequel, les opérations d’identification des abonnés à la téléphonie au Cameroun ne semblent pas se dérouler dans les normes.

 

Dans cette lettre de recadrage adressée aux opérateurs d’identification des abonnés à la téléphonie mobile au Cameroun par l’ART, le Directeur général Philémon Zo’o Zame écrit : « Il m’a été donné de constater que certains opérateurs n’utilisent pas le numéro unique réglementaire des cartes nationales d’Identité (CNI) dans le cadre de la procédure d’identification des abonnés ».

Il indique par ailleurs, à titre de précision que le numéro d’identifiant unique est celui à 17 chiffres se trouvant au verso de la CNI, et non celui à 9 chiffres qui, lui, est plutôt le numéro de série de la CNI.

L’on apprend dans la foulée que ce rappel à l’ordre du régulateur pourrait donner lieu à une nouvelle campagne d’identification des abonnés à la téléphonie au Cameroun. En rappel, par exemple au premier trimestre 2019, l’ART avait suspendu 73 000 numéros de téléphone non identifiés chez les opérateurs MTN, Orange, et Nexttel.

Innocent D H

 

Published in Entreprises

C’est l’une des propositions du vice-président de Huawei pour l’Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest, chargé des relations publiques au Directeur général (DG) de l’Agence de régulations des télécommunications (ART). Loïs Tamalgo conduisait une délégation du fournisseur de solutions technologiques de cette entreprise reçue en audience.   

 

Le principal sujet au menu de l’entretien entre le DG de l’ART et la délégation du fournisseur des solutions technologiques de Huawei, le développement de l’économie numérique. C’est en droite ligne de cet objectif que l’entreprise propose au Cameroun son expertise pour optimiser la gestion des fréquences radioélectriques qui sont à la base de la qualité du service de télécommunication.

Ainsi, l’ART renseigne, « Après avoir fait le constat notamment de la faible utilisation du spectre des fréquences radioélectriques qui impacte la qualité de service et les recettes de l’Etat y afférentes, monsieur Tamalgo a présenté au DG/ART, une panoplie de propositions visant à rattraper le gap technologique et financier existant entre le Cameroun et certains pays africains d’égal potentiel numérique. Il a poursuivi en indiquant qu’il était venu au Cameroun pour lancer une réflexion tenant compte de la politique sectorielle de l’Etat, dont un large pan de la mise en œuvre incombe à l’Agence ».

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Côté camerounais, l’on apprend que le Directeur général de l’Agence de régulations des télécommunications, Philémon Zo’o Zame a marqué sa satisfaction après ces échanges et son accord pour que certains de ses collaborateurs prennent part à cette réflexion pour laquelle il souhaite au préalable requérir l’onction de la tutelle technique de l’ART à savoir le Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel).

Il faut savoir toutefois que si le partenariat avec Huawei se matérialise, l’ART devrait mieux assurer le contrôle de l’utilisation des fréquences afin de réduire le phénomène de l’utilisation des spectres non-autorisés. Résultat, les camerounais pourraient jouir d’une communication plus fluide et de meilleure qualité.

Cependant en 2015, le régulateur s’est doté du matériel technique permettant de mieux évaluer la qualité des services de télécommunication offerts par les opérateurs du secteur. Le DG de l’ART déclarait alors, « Cela permettra aussi d’assurer l’autorité de l’ART sur le contrôle des opérateurs de téléphonie mobile, qui remettaient souvent en cause nos résultats du fait du matériel peu adapté. Ce qui nous amenait souvent à réviser des sanctions prononcées à leur encontre ».

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Innocent D H

 

 

Published in Entreprises

Selon l’Organisation non gouvernementale Amnesty International, les séparatistes qui sévissent dans les régions anglophones et la secte terroriste Boko Haram ont commis des dizaines de cas de violence sur des civils.

Du fait de leur violence, leur recrudescence, les Organisations non gouvernementales (ONG) à l‘instar d’Amnesty International ont fini par être contraints de reconnaître que les groupes armés présents au Cameroun et qui s’infiltrent violent gravement les droits de l’homme. En dressant le rapport portant sur la situation des droits de l’homme en 2020, Amnesty International parlant spécifiquement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ont indiqué que les séparatistes ont commis d’horribles crimes. Ces crimes ont autant ému la communauté nationale qu’internationale.

«Un jeune homme a été tué et son père blessé le 15 janvier près de Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, alors qu’ils tentaient d’éviter un poste de contrôle tenu par des séparatistes armés. Le 30 janvier, quatre personnes employées par une organisation humanitaire ont été enlevées par un groupe armé séparatiste, qui les accusait de travailler pour le gouvernement. Elles ont été libérées le lendemain. Selon l’organisation pour laquelle elles travaillaient, trois d’entre elles ont été frappées et soumises à des tortures

Le 7 août, un travailleur humanitaire a été enlevé à son domicile, dans la commune de Batibo, par des assaillants non identifiés; il a ensuite été tué. Trois jours plus tard, des hommes armés ont tué un enseignant dans le quartier de Nkwen, à Bamenda, et ont jeté son corps dans un cours d’eau. Le 11 août, le cadavre d’une femme de 35 ans, Confort Tumassang, a été découvert sur une route de Muyuka, commune de la région du Sud-Ouest. Elle avait été décapitée par ses agresseurs, probablement des séparatistes. Ceux-ci ont diffusé une vidéo de son exécution sur les réseaux sociaux, dans laquelle ils l’accusaient de complicité avec les forces de sécurité.

Au moins huit élèves ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’une attaque contre une école le 24 octobre dans la ville de Kumba, dans le département de la Mémé (région du Sud-Ouest)», rapporte Amnesty International.

Boko Haram

Pour ce qui est de la secte terroriste Boko Haram qui dérange les populations de l’Extrême-Nord du Cameroun, Amnesty International dénonce de graves atteintes aux droits humains, dont certaines constituaient des crimes de guerre.

«Selon les données collectées auprès des organismes de l’ONU, des médias et d’autres organisations, au moins 312 civils, dont des enfants de seulement 10 ans, ont été tués dans au moins 412 attaques entre janvier et décembre. Des personnes déplacées à l’intérieur du pays ont été prises pour cible. En août, au moins 18 d’entre elles ont été tuées et 11 blessées par un engin explosif lancé par des assaillants dans le camp de fortune où elles dormaient, près du village de Nguetchéwé. Environ 800 personnes déplacées avaient trouvé refuge dans cette zone.

En septembre, selon le HCR, un attentat-suicide à l’explosif a fait sept morts et 14 blessés à Koyapé, un village qui accueillait des personnes déplacées. Toujours dans la région de l’Extrême-Nord, entre janvier et décembre, au moins124 personnes, principalement des femmes et des enfants, avaient été enlevées par des groupes armés liés à Boko Haram», rapporte l’ONG.

Liliane N.

 

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Le Cameroun est désormais mis au ban des pays qui mettent en œuvre l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (Itie). Depuis 1er avril dernier, le pays est “ suspendu ” de cette “ norme mondiale pour la bonne gestion des ressources pétrolières, gazières et minières ”. En cause, la non production du Rapport Itie 2018, au plus tard le 31 mars dernier, délai de rigueur.

 

A l'échelle mondiale, sur le site de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, le statut du Cameroun est désormais représenté en “ Orange ”. Jusque-là, le pays était représenté en “ Vert-citron ” plus tôt pour dire que le pays a réalisé des “ progrès significatifs ” mais pas “ satisfaisants ”. Le Cameroun est ainsi le deuxième membre de l’Itie, après Sao-Tomé et Principé, à être suspendu pour n’avoir pas été capable de produire son Rapport à temps.

Quatre autres des 55 membres de l’Itie à travers le monde sont actuellement suspendus du processus. Il s'agit entre autres du Guatemala et du Honduras (progrès inadéquats), tandis que de la République Centrafricaine (RCA) et du Myanmar (ex Birmanie). Ces derniers sont aussi mis hors-jeu en raison de l’instabilité politique qui y règne.

Il convient néanmoins mentionner que les instances internationales de l’Itie ont été indulgentes à l’égard du Cameroun. En effet, dans une correspondance du 18 février 2021, la présidente du Conseil d’administration de l’Itie, Helen Clark, avait prévenu le ministre des Finances (Minfi), par ailleurs président du Comité Itie-Cameroun, Louis-Paul Motaze. Elle écrit, “ Le Conseil d’administration de l’Itie a accordé une prorogation de 3 mois de l’échéance de déclaration pour la publication du rapport 2018, suite à la demande du groupe multipartite de l’Itie du Cameroun ”. Après avoir examiné les circonstances entourant la demande et considérant l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la mise en œuvre de l’Itie, “ les membres du Conseil d’administration conviennent que : le Cameroun est admissible à une prorogation de la date d’échéance de déclaration pour l’exercice 1er janvier 2018 – 31 décembre 2018. Le délai de publication du rapport en souffrance est prorogé jusqu’au 31 mars 2021”, ajoute la présidente du Conseil d'administration dans sa correspondance au Minfi.

Malheureusement, même le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, Vice-président du Comité Itie-Cameroun et le Secrétaire permanent du Comité Itie-Cameroun, Agnès Solange Ondigui Owona à qui une copie de la correspondance a été adressée n’ont rien fait pour mettre ce délai supplémentaire à contribution, apprend-on.

Comme l’annonçait déjà Helen Clark, “ si le Rapport Itie en souffrance n’est pas publié d’ici le 31 mars 2021, le Cameroun sera temporairement suspendu ”. Et c'est sans doute cette sanction qui est désormais en vigueur. Ce n’est pas tout puisque le pire pourrait advenir à l'avenir. Dans la correspondance sus évoquée, une sanction plus lourde est clairement précisée. “ La suspension ne sera pas levée tant [que] le rapport en souffrance ne sera pas publié. Si la suspension est en vigueur pendant plus d’un an, le Conseil d’administration procédera à la radiation du Cameroun ”, peut-on découvrir.

Innocent D H

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Selon l’annonce faite par le Ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngallé Bibéhé, au terme d’une opération d’assainissement du fichier des auto-écoles du Cameroun, ses services ont débusqué 250 établissements de formation à la conduite présentant encore des irrégularités. 

 

Le Gouvernement camerounais décidé à mettre de l’ordre dans le sous-secteur des auto-écoles qui connait très souvent la présence des structures qui foulent aux pieds les lois et règlements en la matière. En effet, 250 auto-écoles fonctionnant en marge des textes en vigueur viennent d’être exclus du fichier des établissements de formation à la conduite dans le pays.

A en croire un communiqué signé le 1er avril dernier, par le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena, ces contrevenants ont un mois pour procéder à la régularisation de leur situation respective auprès des services déconcentrés du Mintransports, « sous peine de suspension de leur agrément pour les catégories défaillantes ».  

Pour les opérateurs de ce sous-secteur des transports, l’assainissement du fichier des auto-écoles initié par le Ministère des Transports devrait permettre de remettre un peu d’ordre dans cette activité. Une activité dans laquelle règne une certaine anarchie depuis de nombreuses années. Et les conséquences du désordre décrié sont notoires dans la mesure où il entraine la dégradation progressive de la qualité de la formation en conduite dans ce pays. Une chose aussi est claire, si la qualité de la formation dans les auto-écoles est approximative, on assistera à des situations où des conducteurs de véhicules ne maîtrisent rien du code de la route et constitueront sans doute des dangers sur la voie publique.

Innocent D H

 

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C’était son dernier projet, sa dernière volonté majeure pour le Cameroun. Christian TUMI s’en va sans avoir vu la paix revenir dans ses terres natales. Il est parti alors que les fils et les filles du pas pour lequel il s’est consacré continuent de se tirer dessus. Le médiateur international qu’il a été n’a pas pu jouer de toute son influence pour faire asseoir les belligérants autour de la table de discussion.

 

Le Cardinal Monseigneur Christian TUMI n’est plus. La dernière bataille de sa vie, le retour de la paix dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, n’a connu de succès. Il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que ces assises se tiennent de son vivant. Pendant des mois, malgré son état de santé fragile, il a fait le tour des villages du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour rencontrer les plus radicaux, les chefs de guerre, question de leur tendre la main aux fins de leur donner de bien vouloir accepter de s’asseoir autour d’une table de discussion pour trouver des pistes de solutions pour la sortie de crise.

Monseigneur Christian TUMI s’est battu et a voulu peser de tout son poids pastoral pour qu’il y ait un véritable dialogue qui se mette en place. Ce dialogue qui devait être le véritable début de sortie définitive de la crise. Mais le pouvoir politique a à plusieurs reprises mis des bâtons dans les roues de l’Archevêque Emérite de Douala.

 

Le « All Anglophone General Conference » plusieurs fois reporté

 

A plus de trois reprises, programmée puis reportée, la conférence générale anglophone n’a jamais pu se tenir jusqu’à ce jour. Et pourtant, le Cardinal Christian TUMI avait déjà tout mis en musique.

Les assises étaient placées sous la coordination de l’Imam de la mosquée centrale de Bamenda, de son collègue de la mosquée centrale de Buea, et le rapporteur devait être le Président de l’Assemblée Presbytérienne du Cameroun. Le Cardinal, à plusieurs reprises a fait des demandes d’autorisation de manifestation publique pour ouvrir les travaux. Tout était prévu. Les travaux devaient se tenir au sein de la Cathédrale de Bamenda. Toutes les forces vives des 13 départements que comptent les deux régions étaient mobilisées. Il ne restait plus que l’autorisation et la présence du gouvernement pour que les travaux commencent. Il était simplement question de mobiliser et d’écouter les différents protagonistes. Au sortir de là, les résolutions devaient être envoyées au Chef de l’Etat avec des mécanismes de mise en œuvre efficaces. Mais, c’est plutôt une fin de non-recevoir qui a été flanqué au nez du Cardinal Christian TUMI.

 

Qui sait, certainement le meilleur hommage que l’Etat pourrait rendre à cette éminence, ce serait peut-être de faire tenir cette conférence dans les conditions souhaitées par Monseigneur Christian TUMI.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01