Ces 135 soldats et policiers centrafricains doivent aller prêter main forte dans leur pays.
Ils sont quelques 135 soldats et policiers centrafricains qui avaient trouvé refuge dans notre pays au Cameroun en fin d’année dernière. La situation s’étant sensiblement améliorée, ils ont choisi de repartir chez eux en Centrafrique. La cérémonie de leur retour libre et consenti a été coprésidée par le gouverneur de l’Est, Grégoire Mvongo, et le général de division centrafricain, Léopold Bruno Izamo, par ailleurs inspecteur général des Forces armées centrafricaines (FACA), rapporte le confrère Stopblablacam.
«Nous avons jugé que la situation en Centrafrique est en train de se stabiliser et que ce pays frère a besoin de ces éléments de l’armée pour sécuriser son territoire et protéger la population. C’est pour cette raison qu’ils ont été rapatriés», a déclaré le gouverneur de l’Est dans des propos rapportés par l’agence de presse turque Anadolu.
On apprend par ailleurs qu’au cours de la cérémonie présidée par le gouverneur de l’Est, il y a eu la signature des documents. Les signataires desdits documents ont été respectivement Grégoire Mvongo pour le Cameroun, et Léopold Bruno Izamo, l’inspecteur général des Forces Armées Centrafricaines (FACA), conformément aux usages, pour la rétrocession de 70 kalachnikov, des lances roquettes, munitions et autres équipements militaires au gouvernement centrafricain.
La Centrafrique s’est montrée reconnaissante envers le gouvernement pour l’accueil et le refuge octroyé aux soldats de son pays. Il s’est réjoui de leur état de santé et a salué leurs prises en charge durant leur séjour en terre camerounaise.
«Ils ont été hébergés, nourris, protégés, et soignés. Le gouvernement centrafricain remercie les autorités camerounaises pour cette hospitalité. Nous allons continuer à travailler de manière collégiale en matière de sécurité au niveau de nos frontières», a déclaré Léopold Bruno Izamo.
Liliane N.
Ce sujet est l’un des axes majeurs abordé lors de l’interview que le président de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement a accordé au quotidien « Mutations », dans sa parution de ce lundi. Au-delà de ce sujet, l’homme politique a répondu aux questions portant notamment sur la mise en œuvre effective de la Loi promulguée en 1996 portant déclaration des biens ; les qualités que doit avoir un candidat qui aspire à gouverner le Cameroun…
- Le Cameroun a fêté, le 18 janvier dernier, le 25e anniversaire de la Constitution en vigueur. Quelle évaluation faites-vous de la mise en œuvre de cette loi fondamentale promulguée en 1996 ?
Pour que vous ayez une idée d’une telle évaluation, il faudrait un élément de comparaison. Faudrait-il pour ce faire remonter aux Constitutions antérieures à celle de 1996 ? A celle du 4 mars 1960 ou du 20 mai 1972 par exemple ?
Entre celles-ci et la Constitution de 1996, ou depuis cette dernière à nos jours, quelles sont les réussites ou les carences qu’aurait enregistrées notre pays ? Je pourrais alors parcourir au moins trois filières constitutives de la souveraineté nationale. Au plan sécuritaire, en 1960 nous assistions à la fin du maquis, même si le dernier combattant n’avait été exécuté qu’en janvier 1971.
Depuis lors, bon an mal an, le Cameroun a traversé une période de paix et de développement jusqu’en 2016. C’est alors que s’est déclenchée une forme de terrorisme fondée sur des revendications à fond sécessionniste.
Alors que de 1955 à 1960 le maquis se justifiait pour l’accession à l’indépendance, depuis 2016 c’est plutôt une partie de Camerounais devenus « indépendants » qui cherchent à se séparer de l’autre partie de la fratrie.
Comment donc comprendre que ceux-là même qui avaient choisi de se réunir au prix du sang en soient arrivés à se battre entre frères et non plus contre les colons, pour que les uns se séparent des autres.
Voici ce qui me semble être un premier élément paradoxal de comparaison. Le second élément de comparaison tire sa source de la manière de structurer l’Etat dans la répartition des responsabilités entre ses composantes. Jusque-là, cela semble avoir marché.
Mais la Constitution de 1996 a semblé avoir inopportunément oublié les effets historiques de l’évolution politique du Cameroun, en y substituant tout simplement la décentralisation (administrative) qui n’est qu’un mode administratif de gestion alors que le fédéralisme consiste quant- à-lui en la responsabilisation autonome exclusive des citoyens de leur entité territoriale propre.
Ainsi, a-t-on détruit un idéal par ici sans en créer un espoir par-là. Toutes ces divergences ont mis sous l’éteignoir les fondements basiques négociés de la réunification du « Cameroun Oriental et du Cameroon Occidental », lesquels étaient à même d’empêcher que l’un ne phagocyte l’autre, ni sur le plan culturel, ou traditionnel, ni sur le plan politique et du vivre ensemble.
- La corruption et les détournements de fonds demeurent des fléaux préoccupants au Cameroun. Comment comprendre la non application de l’article 66 de la Constitution qui consacre la déclaration des biens pour tout gestionnaire au début et à la fin de son mandat, 25 ans après la codification de cette disposition ?
L’initiation de l’article 66 n’est pas partie de néant ; c’est parce que l’on a constaté que la corruption régnait en maître dans ce pays. Il suffit d’aller à Kondengui et de compter les prédateurs présumés qui y sont.
Aussi longtemps que nous n’aurons pas une autre conception du pouvoir que le vol, nous n’irons nulle part. On ne peut pas avoir prévu l’article 66 pour ne pas l’appliquer. Il y a certainement des hics qui empêchent son application.
Comment un fonctionnaire ou un opérateur « économique » peut-il quant à lui, partir de rien pour subitement devenir milliardaire sinon par le vol ou le détournement de biens publics ?
Et si l’application de l’article 66 de la Constitution de 1996 tarde à être effective, c’est qu’il existe dans le système des "Personnalités" bien placées pour en bloquer la réalisation. Rien ne devrait empêcher de créer et de mettre en place des commissions chargées de finaliser cette volonté supposée être politique.
En vérité, la non-application de l’article 66 de la Constitution est une preuve par neuf que notre pays est pourri. C’est une honte, assimilable à un crime contre l’humanité.
- Dans une interview accordée à la BBC avant la présidentielle 2018, vous déclariez : personne n’est plus compétent que moi pour diriger le Cameroun. Votre conviction reste-t-elle intacte ?
Je l’ai bien dit et je le maintiens. Car pour ce qui est de la maîtrise des rouages de l’Etat et de la gestion des affaires aussi bien publiques que privées, personne au Cameroun ne réunit plus d’expériences heureuses que moi. J’ai tenu avec succès de hautes fonctions de direction et d’audit, de secrétaire général de ministère, d’administrateur Directeur général de Banque, de ministre d’un département de souveraineté.
Mes stages à Electricité de France, à la Caisse centrale de coopération économique, etc., à la Banque de Boston en disent long. Je crois avoir convaincu tous mes patrons par ma compétence, mon dévouement et mon intégrité à toute épreuve.
N.R.M
Les premières doses de vaccins anti-covid-19 arriveront au Cameroun dans deux semaines. L’information est contenue dans un tweet du Ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, publiée le 5 mars dernier. Ce seront des produits de la firme britannique AstraZeneca.
Après les diligences rendues possibles par le Président Paul Biya, le Cameroun recevra dans deux semaines, ses premières doses de vaccin britannique AstraZeneca, dans le cadre de la facilité Covax, un plan mondial lancé en 2020 dans le but de garantir l’accès aux vaccins pour les pays du monde considérés comme étant très pauvres. La marque est celle fabriquée par l’institut de sérologie de l’Inde.
L’on apprend que le Cameroun devrait recevoir au total près de 1,76 million de doses de ces vaccins pour la période allant de février à mai 2021. Le Gouvernement compte ainsi rendre ces premiers vaccins gratuits suivant les différents ordres de priorité. Le ministre de la Santé publique fait savoir : « Conformément à l’avis du Conseil scientifique et du NITAG, les cibles prioritaires pour la vaccination contre la Covid sont : les personnels de santé, les personnes de plus de 50 ans avec comorbidités, les personnes vulnérables, les enseignants, les groupes spéciaux et la masse ».
Le Gouvernement devrait s’assurer du suivi des règles d’administration du vaccin tel que suggérées par l’initiative Covax. Ces vaccins ne seront pas obligatoires, indique le membre du Gouvernement. Ainsi, chaque personne décidera en toute liberté, de l’opportunité de se protéger ou non contre la Covid-19, pour éviter des polémiques entre les partisans et opposants au vaccin.
Innocent D H
Dans une lettre ouverte rédigée ce 1er Mars, l’homme politique en évoquant la « Souveraineté du Peuple Camerounais » s’indigne en outre de ce qu’il considère comme « l’épreuve des trahisons » de la classe à laquelle il appartient.
« Au moment où l’Existence du Cameroun comme Etat Souverain fait face à une négation minutieusement planifiée par certaines Puissances et Institutions Internationales, honteusement mise en action par quelques Satellites opérant dans notre Société sous les Camisoles de « leaders politiques, leaders de la société civile », l’UPC a le Devoir Historique de réagir.
Du haut de ses 73 ans, de Son Statut Fondamental de Sentinelle de la Souveraineté du Cameroun et de Son Peuple, l’Ame Immortelle du Peuple Camerounais use de son Autorité pour opposer aux girouettes, adeptes des jongleries machiavéliques, aux commerçants de la guerre et à leurs Sous-traitants locaux, les Vertus de la Vérité et rappelle la détermination des Filles et Fils de cette Nation à sauvegarder les acquis de la Réunification et l’Indépendance du Cameroun.
Les faits historiques sont parfois têtus. Au point où, se référer à l’Histoire de son Pays afin de comprendre les Enjeux de l’heure devient fondamental pour dénouer les méandres et éloigner du Cameroun, les nuages et complots qui s’y amoncèlent.
Par conséquent, il importe d’élaguer les postures extrémistes pour faire triompher le Patriotisme Légendaire dont notre Pays a besoin aujourd’hui pour vaincre ses ennemis.
L’UPC tient à partager avec tout le Peuple Camerounais, son immense indignation face à la détermination de certaines grandes Puissances et Institutions Internationales à déstabiliser le Cameroun. Et dans la même perspective, placer notre Pays sous la conduite de leurs satellites réfugiés dans la classe politique camerounaise.
Ce qui indubitablement débouchera à la mise entre parenthèses de la Souveraineté du Peuple Camerounais dans la gestion des Intérêts du Cameroun. Depuis quelques jours, nous écoutons les contenus de leurs Communiqués.
Ces apôtres de la déstabilisation du Cameroun pensent trouver dans l’arrivée d’un nouvel exécutif à la tête des Etats-Unis d’Amérique, une dynamique plus attentive. Ils réapparaissent dans les réseaux sociaux, utilisent tous les arcanes diplomatiques du monde pour demander que le Cameroun, qui devait être leur Patrie, soit placé sous la tutelle des industries de la guerre.
La soif du pouvoir devenant plus aveuglante encore, ils jubilent et sollicitent un accompagnement plus avéré pour déstabiliser les Institutions de notre Pays.
Et, de manière à peine diffuse, un leader d’un parti politique de l’opposition n’a pas hésité de souligner que le « moment venu, il ne manquera pas d’être reconnaissant » des « pays et institutions » étrangères accompagnatrices d’une « mission » au Cameroun.
Les positions de certains représentants d’une Puissance devant les instances de l’organisation des Nations-Unies nous fondent à affirmer sans ambages qu’il y aurait quelque part un acharnement, mieux, une détermination des officines et leurs satellites à semer le chaos au Cameroun.
Les Patriotes jaloux de la Dignité et de la Souveraineté de notre Peuple doivent le savoir et redoubler de vigilance. Le Peuple Camerounais doit démasquer les marionnettes, les sous-traitants et pantins réfugiés dans la Classe Politique Camerounaise et chargés de réaliser certaines missions néfastes pour l’Avenir du Cameroun.
Voilà la Vérité.
Ces derniers jours, les postures et communiqués de certains leaders de l’opposition camerounaise, relèvent d’un plan stratégique des stratèges de certaines officines et puissances étrangères procédant à un véritable lavage de cerveaux à domicile des populations camerounaises, à un moment délicat de notre Histoire.
Face à cet acharnement dont fait l’objet le Cameroun et ses Institutions de la part de ce Collège du Grand Damier Planétaire et ses affidés, l’UPC rappelle à juste titre que :
1- Le Chef de l’Etat S.E Paul BIYA élu démocratiquement lors de l’Election Présidentielle du 07 Octobre 2018, démontre dans sa gouvernance son attachement à la sauvegarde de la Souveraineté du Peuple Camerounais.
Ce qui fonde l’Amour dudit Peuple à son endroit. Dès lors, tous les Vrais Amis de notre Nation doivent lui apporter leurs soutiens dans la gestion des crises que traverse le Cameroun en ce moment.
2- Ceux qui ont mis sur pieds des plans machiavéliques pour nier la capacité du Peuple Camerounais à être Jaloux de sa Liberté et à choisir en toute Souveraineté ses Représentants dans le cadre des élections, sont abasourdis par le sursaut d’orgueil de ce Peuple qui a catégoriquement rejeté les multiples coups d’Etat Institutionnels élaborés dans certaines officines.
3- Dans la Paix et en toute Sérénité, les Camerounaises et les Camerounais tiennent en tout temps et en tous lieux à exprimer librement leur attachement à l’Unité et l’Indivisibilité de notre Nation.
Serge Espoir Matomba refuse toute ingérence américaine dans les affaires internes du Cameroun
Le Parti Historique, l’UPC, invite la Communauté Internationale à se rendre à l’évidence que ceux dont le programme politique réel se ramenait à l’utilisation des Elections au Cameroun, comme un prétexte pour créer des conditions propices à un soulèvement populaire et à la prise du pouvoir par la rue, ignorant au passage l’Orgueil, le Patriotisme et la Maturité Politique du Peuple Camerounais, ont été pris dans leur propre piège.
Voilà pourquoi, du haut de ses 73 ans de combat pour la Sauvegarde de la Souveraineté du Peuple Camerounais, l’UPC exhorte une certaine opposition camerounaise à tourner définitivement la page de la logique insurrectionnelle et à inscrire son action sous les prismes de la modernité et du respect scrupuleux des Institutions Républicaines et ceux qui les incarnent.
Il est temps pour les leaders de cette classe politique de comprendre qu’il est possible de diriger le Cameroun grâce à l’expression de la Souveraineté de son Peuple que représente le décret des Urnes.
Vouloir tournez le dos à cette caractéristique de notre Nation pour se transformer en un simple mercenaire, laudateur voire serviteur invétéré de la déstabilisation du Cameroun, c’est véritablement choisir sa place dans les marécages du déshonneur et de la trahison du Peuple Camerounais.
Vaillant Peuple Camerounais Souverain, C’est le lieu pour l’Union des Populations du Cameroun de saluer et de féliciter les Patriotes Camerounais qui ont toujours su rappeler à toute notre classe politique que dans un pays démocratique comme le Cameroun, seules les élections fondent l’accès au Pouvoir d’Etat.
Dans le cas d’espèce, les faits sont têtus et ne sauraient être violés. Par conséquent, tous les mercenaires de l’opposition camerounaise, demandeurs de soutien et visa auprès de certaines puissances et officines étrangères pour semer le chaos au Cameroun, doivent mettre fin à cette aventure désastreuse pour leur avenir politique.
L’UPC appelle le Peuple Camerounais à la Vigilance, à la retenue et au calme. Notre Peuple doit faire confiance aux Institutions de la République et tourner le dos aux plans de déstabilisation conçus dans certaines officines pour s’accaparer des richesses du Cameroun.
Ensemble, unis dans l’Amour de notre Nation, nous allons trouver des solutions aux crises que connait notre Pays.
Nous reconnaissons que notre Peuple est assez avisé pour vaincre les multiples stratégies des ennemis de notre Nation.
Voilà pourquoi, face aux multiples stratégies et campagnes de manipulation de nos populations orchestrées par certains réseaux et lobbies qui cherchent par tous les moyens à mettre entre parenthèses notre Souveraineté, pour acter leur logique de déstabilisation du Cameroun, nous voulons compter sur vous.
Ces réseaux adeptes de la logique insurrectionnelle, veulent par tous les moyens utiliser et susciter les affrontements entre les Camerounais.
Très attachée à l’Unité, l’Indivisibilité, la Souveraineté et la Sauvegarde de l’Intégrité de notre Territoire, l’Union des Populations du Cameroun apporte son total soutien aux Institutions de la République pour faire respecter la Volonté du Peuple Camerounais quant à la gestion des Défis et Enjeux qui interpellent le Cameroun.
René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication parle d’une augmentation de 9 976 nouveaux cas de coronavirus en l’espace de deux mois et deux jours.
La situation épidémiologique du Cameroun est telle que les autorités ont décidé de s’activer davantage dans la communication autour de la pandémie. En conférence de presse donnée hier 1er mars 2021, René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication par ailleurs porte-parole du gouvernement a indiqué d’après les données du Ministère de la Santé, qu’il y a une recrudescence des cas de contamination au Coronavirus sur toute l’étendue de notre pays. Il y a aussi de plus en plus de morts dues à cette pandémie.
«…A la date du 25 février 2021, le Cameroun compte officiellement : 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19; 32 mille 594 personnes guéries, 551 personnes décédées, 2672 cas actifs, dont 228 sous traitement dans les unités de prise en charge et 53 compatriotes sous assistance respiratoire. A l’analyse le Cameroun est passé de 25 mille738 cas positifs à la date du 23 décembre 2020, à 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19, au 25 février 2021, soit une augmentation de neuf mille neuf cent soixante-seize nouveaux cas positifs dans notre pays, en l’espace de deux mois et deux jours. Par ailleurs, comme nous l’avons indiqué en son temps, à la date du 23 décembre 2020, le Cameroun enregistrait un total de quatre cent quarante-six décès, contre cinq cent cinquante et un décès, enregistrés lors de la dernière évaluation hebdomadaire, le 25 février 2021. Soit cent cinq cas de décès déplorés dans notre pays, au cours de la même période, c’est-à-dire ces deux derniers mois», a déclaré le Ministre de la Communication René Emmanuel Sadi.
A ces données, le Ministre René Emmanuel Sadi ajoute qu’il y a également une augmentation du nombre de patients sous assistance respiratoire et de façon générale du nombre de cas d’hospitalisation de plus en plus élevé. Rapportant les observations des experts et des analystes, le membre du gouvernement indique que la recrudescence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays est due au relâchement des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Aussi, il rappelle que le port du masque dans les espaces publics restera obligatoire jusqu’à nouvel ordre. Et chaque camerounais doit faire preuve de responsabilité et apporter sa contribution au combat contre la propagation de ce virus.
Liliane N.
La journée mondiale de la protection civile se célèbre ce lundi, 1er mars 2021. Cette journée, commémore le jour où la constitution de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) est entrée en vigueur en tant qu’organisation intergouvernementale. Il s’agit d’attirer l’attention de l’opinion publique sur l’importance de prévenir les catastrophes. Au Cameroun, il est récurrent que l’on enregistre des cas de catastrophes notamment les inondations et les mouvements de terrain dont les conséquences sont très souvent aggravées à cause des actions humaines.
A l’échelle mondiale, environ un millier de grandes catastrophes « naturelles » sont annuellement recensées par le Bureau des Nations unis pour la réduction des risques de catastrophe. Ces catastrophes sont en majeure partie provoquées par les crues, évènements naturels les plus fréquents et les plus destructeurs. L’origine de ces crues est météorologique à savoir : les moussons, les cyclones tropicaux, et tempêtes. Leurs effets sont les inondations et les mouvements de terrain notamment les destructions d’ouvrages comme les barrages, les ponts, les immeubles entre autres.
Au Cameroun, les cas de catastrophes les plus connus sont les inondations, éboulement de terrain et les tremblements de terre. Précisément dans le registre des inondations, l’on se rappelle encore de la forte pluviométrie enregistrée en 2012 dans la partie septentrionale du Cameroun. A l’origine, la furie en furie qui avaient causé d’importantes pertes aux populations. Pour ce qui de l’éboulement de terrain, l’impact de la catastrophe de Ngouaché en octobre 2019 dans la région de l’Ouest est aussi jusque-là frais dans les mémoires.
La responsabilité humaine
Outre les causes naturelles de ces catastrophes, leurs effets sont très souvent aggravés par l’activité de l’homme. Aux rangs des facteurs humains : les réductions voire suppressions des zones inondables, forestières, agricoles ; extensions des zones d’aménagement, de construction ; ouvrages inadaptés ; non-respect des règles de prévention etc. Et dans ce chapitre, comment ne pas déplorer le fait qu’au Cameroun certaines populations continuent d’occuper des zones à risques (pieds de montagnes, les abords du fleuve Bénoué en l’occurrence dans le Nord par exemple).
Notons également que les actions humaines provoquent régulièrement d’autres formes de catastrophes. Il s’agit surtout des incendies et des accidents. A ce niveau, il n’est pas rare de de constater que des personnes s’installent non loin ou pire encore sous des pilonnes, des poteaux électriques de haute tension. Résultat de course, des cas d’électrocution et d’incendies sont légion. Pour les accidents de la circulation, ils adviennent le plus souvent à cause de la négligence de l’homme dans l’entretien des routes.
Face à cette situation, pour minimiser les risques liés à la survenance des catastrophes sur l’ensemble du Cameroun, les populations sont donc appelées à être plus responsables dans l’exercice de leurs activités quotidiennes.
Innocent D H
Une mise au point attribuée à cette entreprise circule sur les réseaux sociaux depuis quelques heures, visant, comme on peut le lire à mettre un point final à la « campagne de désinformation et de dénigrement ayant pour but de discréditer et de remettre en cause, l’ensemble des travaux effectués et livrés par ses soins sur le site de construction » du Complexe sportif d’Olembe au Cameroun « Stade Paul Biya…
Gruppo Piccini a officiellement été félicité par les autorités camerounaises pour l’excellent travail réalisé au Complexe Sportif d’Olembe tant pour le temps de réalisation record, que pour la qualité de l’œuvre réalisé avec les plus hauts standards internationaux.
Il convient de rappeler qu’en date du 30 décembre 2015, le contrat signé entre Gruppo Piccini et l’Etat du Cameroun pour un montant global de 163 Milliards de Francs CFA soit 248 Millions d’Euros avait pour objet la conception et la réalisation d’un complexe sportif à Olembe dans la ville de Yaoundé.
Ledit complexe comprenait la conception et la réalisation des infrastructures suivantes selon les plus hauts standards FIFA :
Un (01) stade couvert de 60.000 places avec une (01) piste d’athlétisme ;
Un (01) complexe de trois (03) salles de cinéma,
Un (01) hôtel 5 étoiles de soixante (70) chambres avec trois (03) salles de conférences de deux cent cinquante (250) places chacune,
Un (01) centre commercial ;
Un (01) musée pour le sport,
Un (01) palais omnisport de mille (1000) spectateurs avec terrain de basketball, handball, volleyball ;
Une (01) piscine olympique de deux mille (2000) places et deux (02) terrains d’entrainement de mille (1000) places couvertes chacun ;
Six (06) terrains de tennis et un (01) Club House ; quatre (04) terrains extérieurs de basketball et de volleyball et un (01) parking extérieur.
Bien plus, le coût arrêté pour la conception et la réalisation du Complexe sportif d’Olembe, d’un montant de 163 Milliards de Francs CFA soit 248 Millions d’Euros reste inférieur aux structures semblables dans le monde.
En effet, la société de engineering après évaluation et diligence auprès des Institutions financières, estimait que le minimum acceptable pour un tel projet était de 268 Millions d’Euros.
Quant au remboursement du prêt accordé par les institutions italiennes, d’accord partie, ce dernier devait se faire par l’exploitation commerciale des infrastructures mis à la disposition du peuple camerounais. Le délai d’exécution et de livraison des travaux a été arrêté à trente (30) mois à compter du 30 décembre 2015.
Pour différentes raisons administratives indépendantes du GRUPPO PICCINI, les travaux n’ont démarré que courant mars 2017 soit 15 mois après la signature du Contrat.
Afin récupérer les 15 mois perdus, nous avons été contraint à la demande du Maître d’Ouvrage, en accord avec le Gouvernement Camerounais de préfabriqué en Italie l’ensemble du matériel en béton armé nécessaire à la construction du complexe sportif d’Olembe et ensuite acheminer le tout au Cameroun par bateau.
Du point de vue logistique, cette opération de transport de préfabriqués a été considérée comme la plus importante de l’histoire contemporaine.
Avec l’accord express du Maitre d’ouvrage, cette opération exceptionnelle a entièrement été préfinancée par GRUPPO PICCINI.
Dans ce contexte, tous les coûts y compris les équipements additionnels ont été assurés par notre Société (équipement, logistique de transport, camions et bateaux) C’est ainsi que dans un temps record soit huit (08) mois de travail nuit et jour, notre équipe a construit entièrement le Stade d’Olembe afin de permettre à l’Etat du Cameroun d’organiser la compétition programmée du 15 juin au 13 juillet 2019, conformément aux engagements pris auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF).
En effet, GRUPPO PICCINI avait tout mis en œuvre pour terminer les travaux en mars 2019 soit 3 mois avant le début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Mais contre toute attente, en date du 30 novembre 2018, le Comité exécutif de la CAF a officiellement décidé de retirer l’organisation de la coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun, estimant que le Cameroun accusait du retard en matière d’infrastructure et de sécurité.
Par la suite la CAN sera finalement octroyé par ledit Comité au Cameroun en janvier 2021 ; Quant à la résiliation de notre contrat en date du 29 novembre 2019, le taux d’exécution des travaux de construction du stade était alors de 90% avec un pic de personnel de 1429 personnes en activité sur le site.
C’est pourquoi, fort de notre réputation et de notre professionnalisme depuis plus de 70 ans en la matière, nous réitérons notre volonté d’accompagner l’Etat du Cameron à achever ce complexe Sportif conformément au projet initial.
Dans cette optique, nous sommes disposés à trouver une solution amiable et urgente pour collaborer avec le Gouvernement du Cameroun afin que les travaux soient terminés dans les règles de l’art. Le projet d’Olembe, cher au peuple Camerounais et aux générations à venir, reste le fruit d’une solide coopération entre l’Italie et le Cameroun ».
Nicole Ricci Minyem
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale apporte son soutien aux députés qui ont écrit au gouvernement américain pour s’opposer à une ingérence dans les affaires internes du Cameroun.
Serge Espoir Matomba a plutôt une position opposée à celle de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour ce qui est de la correspondance adressée au gouvernement américain par certains députés à l’instar de l’honorable Joshua Osih. En gros, cette correspondance vise à montrer l’opposition des parlementaires à une intervention étrangère pour des affaires internes au Cameroun à l’instar de la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Si le leader du MRC a trouvé que cette correspondance sus mentionnée est une trahison des parlementaires envers le peuple, Serge Espoir Matomba pense tout le contraire. Apportant son soutien aux parlementaires signataires de cette lettre, le premier Secrétaire du peuple uni pour la rénovation sociale affirme qu’il n’accepte pas d’ingérence dans les affaires de son pays.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Serge Espoir Matomba
NI INGERENCE, NI EXTRADITION !
J’apporte mon soutien à la démarche des élus de la nation qui ont écrit au Sénat des Etats-Unis d’Amérique afin de demander que cesse toute ingérence Américaine dans les affaires intérieures du Cameroun.
Le peuple Camerounais est majeur et responsable, apte à résoudre le douloureux conflit qui agite nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans intervention extérieure surtout si elle consiste à jeter de l’huile sur le feu plutôt que d’apaiser la situation.
Rappelons que la conception musclée de la médiation « made in USA » passe souvent par une ingérence militaire. Les forces politiques camerounaises, au premier rang desquelles les PURS ont formulé des propositions concrètes qui peuvent enclencher une désescalade et conduire à un retour à une situation normale, dépassant la situation de crise actuelle qui freine la croissance économique et instaure un climat d’insécurité croissante.
Si tout le pays souffre de cette situation, c’est pour nos compatriotes des deux régions concernées que les conséquences sont les plus lourdes. Le PURS, par ma voix, a eu l’occasion de dénoncer les manipulations extérieures dans le conflit du NOSO du fait d’une petite minorité agissante de la diaspora depuis les USA.
Nous demandons donc formellement aux autorités américaines que non seulement elles n’interfèrent plus dans nos affaires intérieures, mais,qu’elles prennent aussi toute mesure afin d’empêcher que les irresponsables qui encouragent la rébellion et les massacres qui en découlent, ne soufflent sur les braises en toute impunité.
Le PURS par contre, ne saurait joindre sa voix, à celle de ceux qui demandent que soient extradés nos compatriotes de la Diaspora, sauf naturellement s’il était avéré que tel ou tel individu a commis des crimes de sang sur notre sol, puis s’est enfui à l’étranger. Ni ingérence, ni extradition mais une solution intérieure construite par le peuple d’un pays mature, le Cameroun.
C’est dans une pétition, signée par soixante deux élus du peuple, tous membres de l’opposition Camerounaise que les sénateurs américains ont été invités à ne plus intervenir dans la gestion politico – sécuritaire de la crise qui sévit dans le Nord et le Sud Ouest du pays…
Quelques points saillants de leur déclaration
« Le Cameroun auquel vous faites allusion n’existe pas. Nous en avons assez des mensonges, de l’opinion déformée que vous véhiculez du Cameroun…
Nous relevons que les remarques qui sont faites de cette Afrique en miniature sont des plus hostiles, désobligeantes et de nature à ternir l’image d’un pays qui fait un point d »honneur à respecter les Droits de tous…
Vous contribuez, de part votre position au sombre projet que nourrissent certains groupes, défendant les droits des immigrés aux Etats Unis, pour justifier l’obtention des demandeurs d’asile de ceux qui les ont sollicité…
Par ailleurs, nous regrettons le fait que quelques parlementaires égarés se permettent de décrire le Cameroun de la manière la plus horrible, dans un effort de prendre en considération, mais également de succomber à la pression provenant de leurs différentes juridictions, de même que des organisations de défense des droits de l’homme aux Etats – Unis et autres groupes de pression…
Et pourtant au Cameroun, l’on fournit facilement les documents de voyage à tous ceux qui en font la demande pour leur permettre de se rendre partout dans le monde… ».
Cela a clairement été énoncé
« Nous ne nourrissons aucune envie de nous interférer dans le système législatif américain, encore moins dans le processus d’élaboration des Lois du système d’application de l’immigration, pour faire face à ses défis…
Nous regrettons toutefois les opinions des membres du congrès américain sur la situation qui prévaut au Cameroun et invitons instamment les Etats – Unis à extrader tous les leaders sécessionnistes ainsi que ceux qui financent la crise sécuritaire qui a cours dans les Régions du Nord et du Sud Ouest…
Ils doivent répondre de leurs actes devant la Justice Camerounaise… ».
Obtenir à tous les prix le statut de réfugiés
Alors qu’ils étaient menacés par l’extradition, des individus qui n’ont pas d’autres moyens de subsistance que les insultes à leur pays d’origine, ont une fois de plus, utilisé comme prétexte, la crise qui sévit dans les Régions dites anglophones.
A partir de leurs lamentations, ils ont réussi à convaincre une vingtaine de sénateurs. Ce sont ces derniers qui n’ont rien trouvé de mieux à faire que de reparler du Cameroun, dans les locaux du Congrès américain, exigeant au passage que ceux qui ont demandé l’asile bénéficient des mesures de protection temporaire sans trop de difficulté.
Nicole Ricci Minyem
Selon de sources officielles, ce sont 25 sociétés qui exercent au Cameroun leurs activités privées de gardiennage en toute légalité. Un travail important dans la mesure où à travers leurs agents, elles assurent le maintien de la sécurité dans les entreprises, ainsi que dans certains domiciles privés. Seul bémol, pour plusieurs agents de gardiennage, leur profession n’est pas un long fleuve tranquille.
« Mon cas et celui de mes collègues est difficile à raconter. Présentement, Ça fait déjà deux mois que nous travaillons sans salaires. Par le passé, on a même eu à faire cinq mois sans un sou. Avec cette situation, nous sommes des pères de famille, mettez-vous à notre place, nous faisons comment pour vivre ? Nous avons des loyers à payer, la nutrition, la santé et bien d’autres charges familiales ». Ce témoignage aux allures d’une plainte, est celui d’un agent de gardiennage travaillant dans une entreprise privée logée en plein cœur de la ville de Garoua, région du Nord Cameroun.
Sous anonymat, il égrène ainsi, les difficultés auxquelles ses pairs et lui font face dans l’exercice quotidien de leur métier. « Comme si cela ne suffisait, quand le contrôle arrive, nous sommes indexés pour des cas de vols. Par malchance, on se retrouve facilement en cellule. Dans ce cas, on est contraint de restituer l’objet volé dont la valeur est évaluée en argent. Dans ma société de gardiennage, nous ne sommes pas bien payés. Nous gagnons 36 000 FCFA le mois, alors que chez certains confrères dans d’autres sociétés similaires, ils ont un salaire mensuel qui atteint 50 000 francs CFA, voire plus », confie-t-il une fois de plus.
Aux antipodes de cet agent de sécurité privée qui exprime son ras-le-bol, Michel Doumguigue quant à lui est un employé qui peut s’estimer épanoui. Il exerce pour le compte d’une société de gardiennage où l’ensemble de ses droits en tant que travailleur ne souffre d’aucun abus selon lui. « Je fais le gardiennage depuis 2012. J’ai travaillé pendant 7 ans à Yaoundé, je n’ai jamais eu de problème. Je viens d’être affecté à Garoua, tout se passe bien depuis quelques mois. Pour le salaire, on n’a pas de soucis, tout est réglé à temps. J’ai beaucoup gagné dans le gardiennage. Grâce aux retombées, j’ai pu me marier et actuellement, je suis en train de construire ma maison », se réjouit cet agent.
Efforts des employeurs
Il faut relever que pour assurer un meilleur quotidien, mais surtout garantir des lendemains qui chantent à leurs employés, les sociétés de gardiennage fournissent plusieurs efforts. « Quand on recrute des personnes, il y a d’abord les garanties que nous prenons en compte pour respecter la loi. Nous affilions nos employés à la CNPS, nous payons l’impôt, nous prévoyons aussi leur couverture santé à hauteur de 75% en signant des contrats avec des centres de Santé. Chez-moi, mes gars sont payés à 50 000 francs par mois », déclare André Djorkaï, promoteur d’une société de gardiennage dans la cité capitale du Nord.
Des efforts qui se heurtent malheureusement parfois à plusieurs écueils en croire les responsables en charge de ces structures. « C’est un service compliqué de gardiennage, c’est pourquoi certains promoteurs ne payent pas leurs agents et les vigiles ont des problèmes. En tant que responsable d’une société de gardiennage, tu dois payer l’impôt, verser la part de la CNPS. Pour ce qui est des arriérés de salaires, très souvent c’est la faute de nos clients. Très souvent ceux-ci utilisent nos agents, arriver à la fin du mois, ils vous disent qu’ils n’ont pas d’argent. De fois, on est obligé de travailler en collaboration avec ces vigiles tout en leur expliquant à tel moment vous aurez votre salaire, et dès que l’argent est là, on régularise leur situation », ajoute André Djorkaï.
Rappelons que le Président de la République, Paul Biya a signé le 04 février dernier, un décret portant octroie des agréments à une dizaine de sociétés privées de gardiennage. Ce qui porte ainsi à 25, le nombre de ces sociétés légalement reconnues sur l’ensemble du triangle national.
Innocent D H