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Les affrontements se sont déroulés le week end dernier dans cette partie Nord du pays et les Forces de sécurité ont réussi à maîtriser une position de l‘État islamique d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), tuant ainsi de nombreux éléments de ce groupe terroriste dissident de Boko Haram. 

 

L’information a été donnée dans un communiquée rendue publique ce lundi,  par le commodore (capitaine de vaisseau), Ibikunle Daramola, directeur des relations publiques et de l’information au sein de l’armée de l’air nigériane (NAF) cité par l’agence de presse pro-gouvernement NAN.

D'après les informations relayées par la même source,  le raid aérien a été mené au moment où ces éléments de l’ISWAP étaient en plein rassemblement dans leur camp de Kollaram, un de leurs bastions dans l‘État de Borno aux abords du lac Tchad : « L’opération a été exécutée à la suite de rapports de renseignements crédibles indiquant que certains des dirigeants de l’ISWAP s‘étaient réunis pour une réunion dans l’un des deux bâtiments », a indiqué Ibikunle Daramola.

S’il n’a pas immédiatement donné d’autres détails comme le nombre de morts, l’officier a toutefois ajouté que ces bombardements ont gommé ces éléments de l’ISWAP et leurs responsables.

Destinée à appuyer les forces terrestres épaulées par des milices civiles anti-jihadistes, cette opération est intervenue trois jours après qu’une quinzaine de ces miliciens pro-gouvernementaux ont perdu la vie dans une attaque revendiquée par l’ISWAP.

Le nord-est du Nigeria est plongé dans un conflit entre l’armée et les groupes, jihadistes (dont Boko Haram et son dissident ISWAP), qui a fait au moins 35.000 morts depuis 2009 et plus de 2 millions de déplacés.

Les membres de cette secte semblent avoir repris du poil de la bête. Au Nigéria et au Cameroun voisin, ils multiplient des raids, des kidnappings et n’ont eu de cesse, au cours des derniers mois, d’apporter à nouveau la psychose, au sein des populations qui peinaient à peine à panser leurs blessures.

Au Cameroun, les Forces de Défense et de Sécurité veillent au quotidien au niveau d’une frontière poreuse. Les comités de vigilance ont eux aussi redoublé la surveillance dans les villages, afin d’éviter que les « mécréants » ne les prennent pas surprise.

Et, cette nouvelle apparition des terroristes dans les régions du Grand Nord Cameroun est devenue pour certains « politiciens », un prétexte pour appeler le soutien, de plus en plus obscure de la communauté internationale. Ces derniers profitent de l’occasion pour se permettre de donner des leçons de gestion au gouvernement camerounais.

Alors que les populations bien qu’ayant des attentes pas toujours comblées vis-à-vis de ceux qui ont en charge de gérer leur pays, il n’en demeure pas moins qu’elles n’admettent en aucun cas, cette interférence dans les affaires qui ne concernent que le Cameroun et les Camerounais.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in International

Des jihadistes à bord de plusieurs véhicules et motos, ont pris d'assaut Michika dans l'Etat d'Adamawa, près de la frontière avec le Borno, vers 18H30 ce lundi, forçant certains habitants à quitter la ville, tandis que d'autres se terraient chez eux.

 

« Ils ont attaqué un bus traversant la ville et tué trois personnes à l'intérieur. Ils ont maîtrisé quelques soldats et dévalisé une banque avant de l'incendier », selon le témoignage de Saleh Abbare, un habitant de Michika. Il a ajouté que « La banque avait déjà été attaquée par Boko Haram et avait été récemment rénovée ».

Selon un autre résident, Daniel Bature, les jihadistes ont été chassés par l'arrivée de renforts de troupes depuis Gulak, le quartier général du district voisin : « Les terroristes ont été chassés et se sont dirigés vers Lassa et la forêt de Sambisa », dans l'Etat de Borno.

 

Cette action des adeptes du Boko Haram qui s’attaquent aussi bien aux populations civiles qu’aux forces de l’ordre déployées sur le front de la guerre qu’ils ont instauré dans les pays de la sous région, n’est pas nouvelle.  A leur actif, la destruction de plusieurs villages, ainsi que des maisons et autres édifices, le vol des  cheptels de bœufs, le kidnapping et la demande de rançon…Les victimes se recrutent dans de nombreux pays, parmi lesquels, le Cameroun.

 

Le conflit initié par Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria a fait plus de 27.000 morts et 1,8 millions de déplacés. Au Cameroun, les djihadistes seraient entrés depuis la ville nigériane de Gamboru, même s’ils ont été chassés par une offensive aérienne et terrestre lancée par le Nigeria et le Tchad au cours des derniers jours.

 

Les actes de la secte terroriste, se sont pratiquement fait ressentir dans la partie septentrionale du pays, et, ils sont des centaines, qui ont concentré leurs crimes, dans la ville de Fotokol, où ils ont incendié des églises et des mosquées en plus d’abattre les jeunes qui refusaient de joindre leurs rangs pour combattre les forces camerounaises.

 

Les victimes qui continuent de faire couler des larmes amères à cause des pertes subies, n’ont pas oublié, comme l’atteste Myriam, commerçante à Fotokol : « Que ce soit ici à l’extrême nord du pays, aux confins du Tchad et du Nigeria voisins, n’a rien changé à notre train-train quotidien, même si paradoxalement, les images de tous les crimes commis par ces terroristes restent omniprésents dans nos esprits. Certains ont certes déposé les armes, après l’appel du Président de lq République, nous essayons juste de leur faire confiance, mais c’est très dur pour nous qui avons perdu des êtres chers… ».

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01