Cette sortie fait suite à l'interpellation des députés camerounais à l’endroit des parlementaires américains. C’est à travers une déclaration faite ce week-end que le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est lancé dans une litanie dont le but principal visait à salir une fois encore, l’image du pays ;
Car, au delà de la sombre description de la gestion de la crise dite anglophone, en plus des autres auxquelles le Cameroun est confronté, le leader du Mrc n’a pas manqué l’occasion de présenter la communauté LGBTQ+, comme une autre victime du Gouvernement, alors que la Constitution sur ce point est limpide
Sa déclaration
« Sur la trahison du peuple par les députés camerounais complice de la guerre dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest
Le 17 février 2021, quarante membres du Congrès américain ont écrit au Président des États-Unis d'Amérique et à son secrétaire à la sécurité intérieure pour demander la mise en œuvre de mesures visant à empêcher le rapatriement au Cameroun de certains de nos compatriotes qui sont actuellement dans une situation irrégulière sur le sol américain.
Les mesures demandées par l'administration américaine seraient activées dans le cadre du Statut temporaire protégé ou du Départ forcé différé, deux instruments ont été mis au point pour assurer la protection des étrangers vivant aux États-Unis « contre les crises civiles, politiques et humanitaires dans leur pays d'origine qui rendent leur retour dangereux » ou « si les conditions dans le pays [ir] rendent le retour dangereux ».
En soutien à leur initiative, les parlementaires américains illustrent la situation au Cameroun comme suit : « [a] crise humanitaire et guerre civile caractérisées par un déplacement massif de l'intérieur, guerre crimes, et pénurie de produits essentiels comme l'eau, la nourriture, les soins de santé et le logement [...] »;
Des civils pris au milieu de conflits armés multiples et complexes entre séparatistes anglophones, le gouvernement et Boko Haram ; « un catalogue extensif et troublant des droits de l'homme exactions contre des civils camerounais, notamment des exécutions extrajudiciaires, des tortures, des détentions arbitraires et des violences ciblées contre des populations vulnérables telles que les enfants et les membres de la communauté LGBTQ+ ».
Dans une correspondance datée du 22 février 2021, certains membres de l'Assemblée Nationale du Cameroun ont estimé qu'ils devaient s'exprimer contre l'octroi à nos compatriotes par le gouvernement des États-Unis des mesures de protection envisagées, au motif que la « description extrêmement négative du Cameroun » fait par quelques parlementaires américains « malavisés » pourraient être faux et déformés.
De l'avis des députés en question, le Cameroun mentionné par les membres du Congrès américain « n'existe pas... [mais] est une illustration des opinions mal informées de certains individus déterminés à provoquer une nouvelle déstabilisation dans l'ensemble Région Centrafricaine ».
Le Mouvement de la Renaissance Camerounaise (CRM) trouve regrettable et irresponsable les opinions exprimées par le groupe des parlementaires camerounais concernés dont la démarche donne la mesure de l'état d'effondrement des bases de valeurs sur lesquelles notre jeune nation voulait se construire.
En effet, que dire des « représentants du peuple » qui, non satisfait de ne rien faire pour arrêter la détérioration continue du niveau de vie de la population et tout en faisant tout son possible pour tuer tout espoir pour la jeunesse, notamment en lançant ce dernier en exil, poussent leur cynisme à la limite en demandant le rapatriement au Cameroun de certains de nos compatriotes, et par conséquent, qu'on leur refuse la protection humanitaire.
Le CRM note qu'une approche concertée de cette nature n'a jamais été initiée par les députés camerounais en question, pour réclamer un débat parlementaire sur la guerre fratricide qui détruit les régions du nord-ouest et du sud-ouest et met en danger le destin de notre pays comme Une nation unie.
Nous n'avons pas vu une telle « solidarité » autour de leur collègue, l'honorable Joseph Wirba, lorsqu'il s'exprimait courageusement sur la question anglophone à la tribune de l'Assemblée nationale il y a quelques années.
Pour les parlementaires camerounais concernés, la guerre civile dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest n'existe pas, sauf si dans l'avis de ces députés, ces régions ne font plus partie du Cameroun. Les centaines de milliers de personnes déplacées à l'intérieur, victimes de cette guerre fratricide ne seraient que l'imagination d'individus désemparés.
On peut maintenant comprendre pourquoi la question de cette guerre absurde dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n'a jamais été débattue ni à l'Assemblée nationale ni au Sénat.
Les épisodes insupportables de cette sale guerre, dont Ngarbuh, Menka-Pinyin, Muyuka, Kumba, Mautu et d'autres, ne semblent pas changer l'autisme et la cécité dominants : même les ′′ représentants du peuple ′′ ne voient pas le peuple souffrir.
Nous comprenons aussi mieux le silence complice des parlementaires du régime CPDM et de ses alliés face aux arrestations et détentions arbitraires, à la soumission à des actes de torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants, auxquels les militants CRM sont soumis depuis plusieurs années, d'avoir manifesté pacifiquement (les 26 janvier 1 et 8 juin 2019 et 22 septembre 2020) pour demander la fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Ce faisant, le groupe des parlementaires camerounais concernés donne une nouvelle illustration de son indifférence face à la souffrance des camerounais. En tout cas, elle confirme leur complicité dans les graves violations des droits humains fondamentaux et leur soutien aux actes de barbarie commis par l'appareil de l'État, toutes les institutions réunies, comme indiqué dans le premier rapport CRM sur les droits de l'homme et la gouvernance, qui couvre l’année 2020.
Nos « représentants du peuple » vivent évidemment dans un autre pays, lorsqu'ils sont assez audacieux pour affirmer que « le Cameroun délivre facilement des documents de voyage et des passeports à ses citoyens »! Oui, quand ils ne sont pas privés de passeports, beaucoup de nos compatriotes, surtout de la diaspora, pour qui le retour au Cameroun est devenu dangereux depuis de nombreuses années, car ils sont au dossier des autorités camerounaises à cause de leurs opinions politiques, ou de leurs prétendues opinions politiques.
Le CRM a pour mission de restaurer l'état de droit et de faire en sorte que le Cameroun adopte et respecte une véritable charte nationale des droits de l'homme et de la démocratie. Il favorise et défend les droits fondamentaux de tous les camerounais où qu'ils soient.
Le CRM se félicite de toutes les initiatives qui vont dans ce sens, y compris des pays et institutions qui prennent la mesure de la souffrance et de la détresse du peuple camerounais et viennent à son aide. Notre peuple saura comment reconnaître ses amis ».
N.R.M
L’extrême Nord du Cameroun subit encore des attaques furtives de la secte Islamiste Boko Haram. Malgré les grandes victoires de l’armée camerounaises et de la force multinationale, la menace demeure.
Boko Haram a été considérablement affecté par les multiples actes de riposte des forces armées des pays de la force multinationale qui mènent la guerre contre cette secte islamiste. Même si les ressources de Boko Haram sont très amoindries, il faut reconnaître que la menace est toujours persistante. Les milices de la secte changent chaque jour les stratégies pour conserver une relative capacité de nuisance.
Avant-hier sur le Lac Tchad, Boko haram a expérimenté avec succès une nouvelle méthode d’attaque. Les terroristes ont placé une bombe dans l’eau. Quelques temps après, cette bombe a explosé sous une pirogue à moteur avec à bord des soldats tchadiens. Bilan : 4 morts et 16 blessés.
« Selon les autorités, le mode opératoire, un engin explosif dissimulé dans l’eau, est nouveau. Le groupe armé a adapté son mode opératoire. C’est pour la première fois que les islamistes posent une bombe en milieu aquatique. Une évolution tactique » a expliqué le correspondant de Rfi au Tchad.
Le fait est avéré, Boko Haram n’est pas encore vaincu. Or voici plusieurs années maintenant que les forces armées de tous les pays touchés par la crise (Cameroun, Nigéria et Tchad), continuent de pilonner et de pourchasser les terroristes de la secte djihadiste jusque dans les territoires nigérians. Mais jusqu’ici il faut avouer que les fruits ne sont pas à la hauteur des investissements et des sacrifices consentis par les différents Etats.
De toute évidence, la secte, du fait de sa forte intrusion au sein de la population civile, peut revêtir n’importe quel visage et se déplacer avec une certaine aisance sur le terrain. On se souvient qu’à plusieurs reprises, Boko Haram a utilisé des femmes, des enfants pour mener leurs exactions. Des stratégies qui continuent à être usitées encore aujourd’hui.
Seulement, les actions militaires à l’endroit des citoyens de ces contrées créent un véritable climat de confiance entre les armées et les populations. Et celles-ci réussissent à se transformer elles aussi en agents de renseignement de premier choix pour les militaires. Maintenant que Boko Haram évolue dans ses stratégies, il devient urgent pour les forces de défense d’adapter les techniques de lutte. C’est aussi ça la réalité et la complexité des guerres asymétriques.
Stéphane NZESSEU
La présidente des femmes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun est inculpée de : « Complicité de révolution et de rébellion, des faits prévus et réprimés par les articles 74, 97, 114 et 157 du Code Pénal. Pour ces faits, Awassum Mispa Fri est mise en détention provisoire pour une durée de six mois, renouvelable.
Prêtes à des pratiques, même les plus infâmes pour combler la soif de pouvoir d’un groupe d’individus
C’est le sentiment général que semble partager la quasi majorité des Camerounais, qui ne parviennent pas à comprendre que des femmes, mères de l’humanité, protectrices de la dignité de l’Homme, mamelles nourricière d’un Peuple, éducatrices, dépositaires de la noblesse de la gente Féminine, soient en mesure de se dévêtir, parce qu’elles veulent exercer ce que le Professeur Eric Mathias Owona Nguini a appelé : « Politique de l’ombre de la tontine mysto – politique et porno – politique maldictoires… ».
L’universitaire va plus loin dans ses explications
« Au-delà de son caractère de comportement outrageant et outrancier, la marche dénudée des matrones exhibant leurs corps touchés par la flèche du temps, est aussi une procession politico – maléfique. Elle veut utiliser la nudité de ces femmes d’âge mur comme un vrai sortilège contre le pouvoir, son Chef et la République…
Ces corps sont exploités comme des projectiles destinés à susciter le malheur et la désolation. Il s’agit d’user du pouvoir de malédiction lié à une exposition malfaisante de la nudité de la femme ; Exposition dans laquelle le sanctuaire de la féminité devient un terrible temple d’où l’on peut accabler le monde entier, car cette matrice est la porte d’une cave dans laquelle ce groupent politique prépare une politique malveillante et malfaisante car, elle croit pouvoir tirer profit de l’affliction qui frapperait le Cameroun…
Ce n’est pas un simple acte de contestation politico – civique. C’est aussi un acte mystico – politique destiné à créer une brèche dans la citadelle imprenable de la ville – capitale…
Ces femmes aux allures de milfs ne sont pas d’ordinaires activistes, apparaissant comme des commandos d’une guerre de l’invisible. Aux matrones à la poitrine déchue transformée en miliciennes de l’invisible. Je dis sans être dans le même état esprit que le tartuffe de Molière : Couvrez ce sein que je ne saurai voir ».
La marche, même en semi dénudée aurait eu un sens ailleurs
Notamment, lorsque les enfants ont violemment été assassinées à Kumba, étant donné que la guerre au Nord et au Sud Ouest fait partie de leur chapelet de revendications ;
Elles auraient pu se dénuder, pour interpeller ceux qui cotisent pour l’achat des armes dont se servent les terroristes qui égorgent des Femmes et des enfants, ainsi que d’autres compatriotes dans les zones en crise ;
Elles auraient pu se lever pour soutenir les Camerounais qui sont au quotidien attaqués par boko haram et venir en aide à ces Populations parfois privées de tout ;
Elles auraient pu se lever, pour soutenir ces Dames qui sont engagées au front, partout où le Cameroun est attaqué, afin de leur montrer de la reconnaissance pour les sacrifices consentis, elles qui portent les armes, afin de défendre, au détriment de leur vie, l’intégrité territoriale, ainsi que les concitoyens, alors qu’elles sont elles aussi Maman, épouse, fille, sœur, amie, confidente…
Nicole Ricci Minyem
Dans un message porté adressé aux six préfets de la région, Midjiyawa Bakari lance l’alerte sur un projet d’attentats kamikazes sur le territoire camerounais. Il demande à ces autorités administratives de prendre en urgence des mesures nécessaires pour faire échec à ce projet macabre.
« 05 filles kamikazes dont les âges varieraient entre 14 et 16 ans, seraient en cours de conditionnement dans les bases Boko Haram de Mina et Teredji au Nigeria, dans le cadre d’un projet d’attentats que ce groupe terroriste envisagerait de mener sur le territoire camerounais », alerte le Gouerneur de la région de l’Extrême-Nord dans sa correspondance. Dans son message porté datée du 06 novembre 2020, Midjiyawa Bakari demande aux préfets : « de prendre, dans l’urgence, des mesures appropriées dans l’optique de faire échec à ce projet monstrueux et satanique de déstabilisation de notre territoire ».
Le numéro 1 de l’Extrême-Nord prescrit, la redynamisation sans délai des comités de vigilance de leurs circonscriptions administratives respectives autour des lieux de grands rassemblements à savoir les marchés, mosquées, églises et autres lieux de loisirs. Le Gouverneur commande également le renforcement systématique en collaboration avec les responsables des forces de l’ordre et de sécurité, des contrôles routiers, avec un accent particulier dans les zones frontalières.
Les départements du Mayo-Sava, du Mayo-Tsanaga et du Logone et Chari sont plus exposés aux incursions et attaques de Boko Haram du fait de leur proximité avec le Nigeria voisin, à en croire les informations fournies par le journal régional l’œil du Sahel. De nombreuses attaques des combattants de Boko Haram ont été enregistrées cette année dans la région de l’Extrême-Nord. La guerre contre ces insurgés a fait 2700 morts depuis 2013, apprend-on des sources non officielles.
Innocent D H
Cette nouvelle enveloppe de l’Allemagne met à 26,2 milliards de F, sa contribution financière pour la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, dans le Bassin du Lac Tchad.
Avec le Nigéria, le Tchad et le Niger, le Cameroun va bénéficier d’une enveloppe de 15 millions d’euros soit 9,8 milliards de FCFA de l’Allemagne. L’argent qui va être décaissé pour la lutte contre la secte Boko Haram, sera déposé dans les caisses du Fonds pour la stabilisation de la région du Lac Tchad.
Le Cameroun et les autres pays suscités devront s’en servir de façon précise pour le financement des projets susceptibles d’améliorer la sécurité, de restaurer les infrastructures essentielles endommagées et de fournir des moyens de subsistance aux communautés touchées par les exactions de Boko Haram dans la zone du lac Tchad.
Il convient d’indiquer que pour ce qui est du Cameroun et de l’Extrême-Nord en particulier, le programme de stabilisation opère dans deux communautés qui sont Amchidé et Limani, avec des plans d’extension dans le Mayo Moskota, Fotokol et Blangoua. Le confrère Stopblablacam rapporte que les activités sont implémentées de façon conjointe par les autorités administratives, les forces de sécurité et des organismes de la société civile.
« À Amchidé, par exemple, ils travaillent tous en étroite collaboration pour établir des partenariats en vue d’une paix et d’une stabilité durables, et nous espérons que cela aboutira à l’ouverture du poste-frontière Amchidé-Banki et à la relance du commerce régional. Cela ouvrirait de nombreuses possibilités d’emploi dans la région, contribuerait à stabiliser la région et réduirait le recrutement de jeunes chômeurs par Boko Haram », déclare Dr. Corinna Fricke, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun, cité par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Liliane N.
Les militaires, en service à la 42ème Brigade d’Infanterie Motorisée ont été tués lors d’une attaque perpétrée par ces terroristes dans la nuit du 28 au 29 Septembre.
L’information est rapportée par nos confrères de « Journal du Cameroun ». C’est en plein milieu de la nuit, (1h du matin), que les assaillants ont envahi le poste établi par l’Armée Camerounaise, dans la zone de Zelevet – Région de l’Extrême Nord.
Un autre soldat a été grièvement blessé pendant l’assaut et, l’on parle du vol de quatre armes, dont deux M21 en plus de nombreuses munitions. La violence de l’attaque a conduit à la destruction totale dudit poste.
Attaque en meutes
Conscients de leur impuissance, les éléments de cette nébuleuse sont incapables de mener une attaque frontale et se sentent toujours obligés de mener leurs raids dans la nuit profonde, comptant sur l’effet de surprise.
L’ultime sacrifice
Alors que le Cameroun est attaqué de toutes parts, aussi bien par des bandits de grands chemins que par des politiciens véreux avec des soutiens extérieurs, nombreux sont les Jeunes de ce pays, qui acceptent de porter l’uniforme, afin de défendre cette terre qui les a vues naître, malgré la conscience qu’ils peuvent y laisser leur vie.
A peine sortis de l’adolescence, ils démontrent au quotidien leur volonté de répondre à une question simple : « Qu’as-tu fait pour ton pays ?
Un engagement qu’ils prennent le plus souvent contre la volonté de leurs parents, qui par amour, ne veulent pas perdre leur progéniture. Prêts qu’ils sont, à garder indéfiniment auprès d’eux, le fruit de leurs entrailles, même si pour cela, ils doivent faire face aux quolibets des « bien pensants ».
Seulement en face, ces enfants leur répondent « Qu’on accouche un enfant, mais pas son cœur ». Une manière de dire à ces pères et mères inquiets que leur Amour pour le Cameroun raisonne plus fort que les liens de parenté.
Faire bravement face aux critiques
Mais aussi aux insultes et autres propos discourtois de ces milices ayant à leur tête, des politiciens malhonnêtes qui, alors qu’ils n’ont jamais rien fait pour ce pays, au-delà de brailler dans les espaces à leur portée, font largement profiter à leurs enfants sous d’autres cieux, des avantages et facilités que le Cameroun leur a offert.
Hommage permanent
Comment ne pas courber l’échine et saluer la mémoire de tous ces Soldats Camerounais qui, nuits et jours, s’adonnent entièrement, afin que leurs concitoyens dorment en paix, après avoir tranquillement vaqués à leurs occupations ?
Comment ne pas ressentir beaucoup de peine dans son cœur, lorsqu’on apprend qu’un autre soldat est tombé les armes à la main, assassiné par des terroristes ?
Tous, autant qu’ils sont, méritent une reconnaissance permanente, un hommage continu, en lieu et place des invectives et des accusations dont certains les abreuvent au quotidien.
Sincères condoléances aux familles durement éprouvées.
Nicole Ricci Minyem
En réponse à l’invitation du leader du Mrc, le président fondateur de « Justice Plus » dit : « Mr Kamto nous a en termes sensibles invité à une mobilisation pour l’intérêt supérieur de la partie ! Vu la situation et l’âge de P. Biya, le temps me semble indiqué pour une alternative crédible de changement au sommet de l’état. Nous travaillerons donc ensemble » ! Les grandes lignes de l’invitation de Maurice Kamto, notamment :
Son discours à ses militants et sympathisants le 24 Août 2020
Le message principal de mon adresse était la mise en garde ferme de M. Paul Biya et de son régime sur l’organisation de toute nouvelle élection dans notre pays sans satisfaire aux deux exigences suivantes : - Négociation et mise en place d’un cessez – le – feu dans le cadre du conflit armé dans le Nord – Ouest et le Sud – Ouest ouvrant la voie à un véritable Dialogue Nationale Inclusif – Réforme consensuelle du système électoral…
L’Echec du Grand Dialogue National
Dans l’optique de convaincre son vis-à-vis, le président du Mrc estime que « Le régime a une fois de plus, abusé de la confiance de ceux qui, comme vous, avez cru qu’il entendait mettre un terme aux tueries et créer les conditions du retour à la paix dans le Nord Ouest et le Sud Ouest de notre pays…
Depuis la fin de ce Grand Dialogue National, la situation sécuritaire n’a cessé de se dégrader. Lors du double scrutin municipal et législatif du 09 Février 2020 que M. Biya a tenu, contre toute logique politique et donc simplement par bravade, les Camerounais et plus spécifiquement les populations du Nord Ouest et du Sud Ouest, ne se sont pas senties concernées...
C’était déjà le cas dans ces deux régions lors du scrutin du 7 Octobre 2018. Les « Elus » des deux régions et leurs familles sont aujourd’hui, pour la plupart, des déplacés internes voire réfugiés au Nigéria, car ils ne se sentent pas ils ne se sentent pas concernés sur leurs régions, même avec la protection de l’armée…
Complicité entre le « régime Biya et la Communauté Internationale » pour maintenir les Camerounais dans la misère
Et à ce niveau, Maurice Kamto fait une permanente allusion à la crise sécuritaire que traverse le Cameroun
Nos compatriotes des régions anglophones et ceux des victimes de la lutte contre boko haram vivent l’enfer dans une sorte d’indifférence du régime et la Communauté Internationale…
Sollicitation dite humble
Je viens très humblement vous exprimer mon souhait de voir votre organisation travailler avec les forces progressistes à changer le régime en place faisant partir M. Biya du pouvoir, s’il se hasarde à engager de nouvelles élections sans satisfaire les deux exigences rappelées ci – dessus…
Le peuple Camerounais, épuisé par la gouvernance irresponsable de M. Biya depuis près de 40 ans, est en demande de cette action. Il ne comprend pas l’intérêt de multiplier les participations dans un pays fragilisé au plan sécuritaire, en ruine économique et sociale et où les résultats des scrutins sont connus d’avance…
L’heure est grave ! « Justice Plus », le Mrc et toutes les forces progressistes doivent s’unir pour délivrer notre peuple de près de 40 ans d’un régime dictatorial, incompétent et irresponsable… ».
Nicole Ricci Minyem
Selon les informations parvenues à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, cette horde est soupçonnée d’appartenir à la secte terroriste boko haram qui sévit depuis longtemps, dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord – Cameroun.
On les suspecte d’être les auteurs des kidnappings avec extorsion perpétrés dans le département de la Benoué, au cours des derniers mois ainsi que de nombreux autres crimes commis au sein de la population.
Les mêmes sources indiquent que c’est jeudi dernier qu’ils sont tombés dans le filet tendu par les éléments de la gendarmerie nationale, après avoir reçu les plaintes déposées par les proches des victimes.
Un véritable ouf de soulagement pour les habitants de cette unité administrative, qui n’ont qu’un souhait, celui de voir mis hors d’état de nuire, tous les gangs de malfrats qui pullulent en leur sein, créant une psychose permanente.
Mais en attendant, les trente trois (33) sbires méditent sur leur sort dans les locaux de la gendarmerie nationale, les « pandores » espèrent recueillir toutes les informations qui vont leur permettre de libérer dans les plus brefs délais, les otages dont la vie pourrait être en danger.
Prise d’otages et demandes de rançons
Au cours des derniers mois, c’est à cette lugubre activité que s’attellent les membres de la secte terroriste. Ils pénètrent dans les villages durant la nuit, après avoir ciblé les domiciles de leurs victimes. Celles – ci, surprise dans leur sommeil, sont tenues en échec et ne peuvent qu’obtempérer, sous la menace des armes et autres chantages.
Quelquefois, les négociations aboutissent et de fortes rançons sont versées et les personnes enlevées regagnent leurs domiciles.
D’autre fois, d’après le témoignage d’Abdel Oumarou - responsable d’une structure de fabrication de sandales et de sacs à main à Garoua 1er « Ils viennent aussi prendre des jeunes gens, filles comme garçons qu’ils enrôlent de force dans leur rang. Ce sont ces derniers qui sont utilisés comme éclaireurs. Ma nièce a été enlevée en Avril 2020 et depuis là, nous n’avons plus eu aucune nouvelle. On ne sait même pas si elle est encore en vie ou alors, si elle a été prise comme l’une des femmes de boko haram… ».
Une sécurité accrue
Elle est rendue possible grâce à l’action conjointe des autorités traditionnelle et religieuse qui « ont ordonné à leur population de remonter tous les faits qui leur paraissent suspects aux forces de maintien de l’ordre mais aussi à l’autorité administrative », selon Abdel Oumarou.
Nicole Ricci Minyem
Parmi les 109 ex-membres de la secte terroriste Boko Haram, il y a 41 combattants armés dont trois de nationalité camerounaise.
C’est une information qui a été rendue publique par la chaîne à capitaux publics, la Crtv. 109 combattants de la secte Boko Haram ont décidé de déposer les armes à Mora, dans la région de l’Extrême-Nord. Ils ont rejoint le centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) de Meri pour leur réinsertion. Les autorités précisent que ces désormais ex-combattants de la nation sont revenus à de bons sentiments au cours d’une récente opération de ratissage de la Force Mixte Multinationale à la frontière nigériane.
Les 109 ex-combattants ont donc ainsi rejoint les 155 autres qui sont déjà dans le Centre de Mora. Ceux-ci sont formés aux petites activités génératrices de revenus. En sa qualité de Coordonnateur régional du Cnddr, Oumar Bichaïr, indique que ces démobilisés sont pour la plupart des agriculteurs et éleveurs. Il rajoute que plusieurs autres métiers tels que la menuiserie, la maçonnerie et le petit commerce ont été identifiés et les 109 nouveaux pensionnaires du centre seront formés dans les prochains jours auxdits métiers.
A titre de rappel, en fin d’année 2019, Francis Faï Yengo le Coordonnateur du Comité national du du Ddr a indiqué que l’ensemble des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration abritaient 252 ex-combattants de la Nation. Rendu à ce jour, les autorités camerounaises, rapportent qu’avec ces nouvelles redditions, le nombre est porté à 264.
« La première chose qu’on donne à ces enfants dans les centres Ddr (Désarmement, de démobilisation et de réintégration Ndlr) c’est la sécurité. Parce qu’il faut dire que ces enfants ne viennent pas massivement parce qu’ils ont peur, aussi bien de leurs amis restés en brousse que des forces de sécurité avec qui ils ont eu des accrochages pendant plusieurs mois, et même de leurs familles parce qu’ils y ont créé beaucoup de problèmes. Mais il s’agit ici de l’Etat, les Forces de défense leur assurent la sécurité dans les centres. La deuxième chose qu’on leur offre c’est les petites activités génératrices de revenus. Dans les centres Ddr, ils pratiquent l’agriculture, l’élevage et bien d’autres petits métiers. Parce que, quand les conditions sécuritaires seront à nouveau réunies, ils n’auront pas à recommencer à zéro », expliquait Francis Faï Yengo.
Liliane N.
L’ambassade des Etats-Unis au Cameroun vient de rendre public un communiqué de presse. Dans ce document, la représentation diplomatique américaine condamne avec fermeté l’attaque qui a fait une quinzaine de morts dans la région de l’Extrême-Nord, et qui suscitent l’inquiétude du pays de Donald Trump.
Après avoir la triste nouvelle sur l’attaque terroriste à Nguetchewe dans l’Extrême-Nord du Cameroun qui a fait 19 morts et 16 blessés selon un décompte du Gouvernement du Cameroun, l’ambassade des Etats-Unis à Yaoundé monte au créneau. Dans un communiqué publié ce mercredi, elle « condamne l’horrible attaque du 02 août qui aurait été menée par des insurgés de Boko Haram dans le village de Nguetchewe ».
Outre la condamnation de ces actes criminels, les Etats-Unis adressent leurs « plus sincères condoléances aux familles endeuillées ». Dans le même temps, le pays de Donald Trump déplore « l’horrible attaque » non sans exprimer son inquiétude. « Nous exprimons notre inquiétude que ces meurtres insensés, dans une localité où des personnes déplacées avaient cherché refuge, ne mettent plus en danger ceux qui dépendent de l’aide humanitaire pour survivre », regrette-il.
L’attaque terroriste doublée d’attentats-kamikazes n’a pas jusqu’ici été revendiquée, cependant des sources concordantes indiquent qu’il porte la forme des assaillants de la secte terroriste Boko Haram, venus du Nigéria voisin qui mène depuis 2013 des incursions en territoire camerounais.
Les Etats-Unis soutiennent le Cameroun dans la lutte contre le terrorisme, à travers notamment, la formation du personnel militaire, la fourniture en matériels de guerre et dans le renseignement.
Indiquons que mardi dernier, le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés a condamné cette attaque. « Le HCR condamne fermement une attaque brutale contre un site hébergeant 800 personnes déplacés à l’intérieur du pays, dans le village Nguetchewe, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun », a écrit l’agence humanitaire dans un communiqué.
Innocent D H