Communiqué conjoint de la FIFA et la CAF
« Ahmad Ahmad, Président de la CAF, a proposé au Comité Exécutif de l’institution, réuni au Caire le 19 juin 2019, de solliciter l’expertise de la FIFA afin d’évaluer la situation actuelle au sein de la confédération et de contribuer à l’accélération du processus de mise en œuvre des réformes en cours, destiné à assurer à la CAF un fonctionnement de manière transparente, efficace et selon les standards de gouvernance les plus élevés. La proposition du Président a été approuvée à l’unanimité par les membres du Comité Exécutif.
Dans le cadre de ce processus, il est prévu qu’un audit général de la CAF soit mené dans les plus brefs délais par la FIFA et la CAF.
A la lumière de ce qui précède, la CAF et la FIFA ont décidé de nommer, d’un commun accord, la Secrétaire Générale de la FIFA, Fatma Samoura, en tant que "Déléguée-Générale de la FIFA pour l’Afrique" pour une période de 06 mois, à compter du 1er août 2019 jusqu’au 31 janvier 2020, renouvelable avec l’accord préalable des deux organisations.
Mme Samoura sera assistée dans l’exercice de ses fonctions, d’un groupe d’experts qui travaillera en étroite collaboration avec le Président Ahmad et son équipe sur un certain nombre de thèmes, dont :
La supervision de la gestion opérationnelle de la CAF, y compris les procédures administratives et de gouvernance
L’organisation efficace et professionnelle de toutes les compétitions de la CAF
La croissance et le développement du football dans tous les pays et régions de la CAF.
Fatma Samoura continuera pendant la durée de son mandat à la CAF à assurer son rôle de Secrétaire Générale de la FIFA, et pourra déléguer ses fonctions au sein de l’administration de la FIFA, en conformité avec les règlements internes pertinents et applicables. Le Bureau du Conseil de la FIFA a approuvé cette mesure temporaire et exceptionnelle.
La FIFA et la CAF sont déterminés à travailler étroitement pour servir au mieux les intérêts des associations membres africaines, afin d’apporter stabilité, sérénité, professionnalisme et développement effectif du football sur le continent africain, dont la passion pour le football n’est plus à démontrer… ».
Nicole Ricci Minyem
Ecobank a été élue Meilleure banque de détail d’Afrique 2019 lors des prestigieux Trophées African Banker. Le jury a été particulièrement impressionné par la souplesse, l’accessibilité 24h/24, 7j/7 et le coût abordable des produits, services, fonctionnalités et innovations de pointe de Ecobank pour répondre aux besoins et attentes de ses clients dans 33 pays africains, et améliorer l’inclusion financière. Ecobank a également été sélectionnée pour le prix de Banque africaine de l’année aux Trophées. La cérémonie des Trophées s’est déroulée à Malabo, en Guinée équatoriale.
Ade Ayeyemi, directeur général du Groupe Ecobank, a déclaré : « C’est un honneur pour nous d’avoir été élus Meilleure banque de détail d’Afrique. Cela témoigne du succès de notre stratégie numérique et de notre présence panafricaine alors que nous continuons de faire progresser l’intégration financière et l’inclusion bancaire, et de jouer un rôle catalyseur dans la transformation de l’Afrique ».
« Nous innovons sans cesse pour répondre aux besoins des Africains, avec notamment notre application mobile Ecobank multi-fonctions qui a révolutionné les services bancaires en Afrique, l’ouverture de compte Xpress simplifiée pour les personnes non bancarisées et sous-bancarisées, et notre application Rapidtransfer App, permettant d’effectuer des transferts d’argent transfrontaliers à un coût minimal, voire sans frais. Nos Points Xpress propose des services bancaires en face à face à des milliers de personnes dans les communautés locales. Le modèle bancaire traditionnel se transforme et Ecobank va continuer de jouer un rôle pionnier dans les services bancaires pour des millions d’Africains. »
Nana Araba Abban, directrice exécutive du groupe par intérim, Banque des particuliers, a souligné : « Ecobank rend les services bancaires accessibles, pratiques et abordables. La banque continue d’élargir sa gamme novatrice d’excellents produits, services et fonctionnalités pour donner une meilleure expérience à nos clients et conserver une longueur d’avance par rapport à leurs besoins et attentes. Avoir remporté le prestigieux Trophée ‘Meilleure banque de détail’ deux années consécutives montre que notre stratégie et notre service satisfont de plus en plus d’Africains à travers notre réseau panafricain ».
Créée à Lomé, au Togo, en 1988, Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la maison mère du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire régional indépendant panafricain. Le Groupe est présent dans 36 pays africains, à savoir : Afrique du Sud, Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Congo (Brazzaville), Congo (République démocratique), Côte d'Ivoire, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée -Bissau, Guinée Équatoriale, Kenya, Libéria, Malawi, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, République Centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe. Il emploie 16 386 personnes dans 40 pays différents, dans plus de 888 agences et bureaux. Ecobank est une banque universelle offrant des produits et services de la banque de grande clientèle, banque de détail, banque d’investissement et des services monétiques aux gouvernements, aux institutions financières, aux sociétés multinationales, aux organisations internationales, aux petites, moyennes et micro entreprises ainsi qu’aux particuliers.
Les dirigeants africains ont souligné, mercredi 12 juin, l’urgence d’activer le processus d’intégration régionale pour accélérer la transformation économique du continent.
Cet appel commun a été lancé lors de la cérémonie d’ouverture des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Malabo, en Guinée équatoriale, placées sous le thème de « L’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique ».
« Séparée et divisée, l’Afrique est affaiblie. Rassemblée et unie, l’Afrique est inarrêtable », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque, dans l’auditorium bondé du Centre de conférence de Sipopo.
Il a instamment invité les gouvernements africains à œuvrer à la suppression des barrières non tarifaires. « La suppression de ces barrières suffira, à elle seule, à accroître le commerce intra-africain d’au moins 53%, et potentiellement de le doubler », a-t-il poursuivi.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le chef d’État du pays d’accueil des Assemblées, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Étaient notamment présents le roi Letsie III du Lesotho, le président Félix Antoine Tshisekedi de la République démocratique du Congo et le Premier ministre de l’Eswatini, Ambrose Mandvulo Dlamini.
Dans son allocution d’ouverture, le président Obiang Nguema Mbasogo a rappelé que la Guinée équatoriale, autrefois l’un des pays les plus pauvres du monde, s’était radicalement transformée pour devenir l’un des pays au revenu par habitant les plus élevés du continent.
« Le développement ne relève pas du revenu par habitant, mais plutôt de l’accroissement des opportunités offertes aux personnes pour qu’elles puissent mener une vie plus digne », a tenu à souligner le président équato-guinéen.
« La Guinée équatoriale est prête à faire des affaires. Nous sommes engagés dans la cause de l’intégration régionale au nom de la prospérité partagée. Nous comptons sur la Banque africaine de développement pour nous aider à réaliser notre diversification économique et la consolidation de l’égalité sociale », a-t-il poursuivi.
L’intégration régionale constitue l’une des cinq grandes priorités stratégiques, « High 5 », de la Banque pour accélérer la transformation économique de l’Afrique.
Ces dernières années, la Banque africaine de développement a investi plus de 13 milliards de dollars américains en Afrique centrale. « Et pour chaque dollar que nous y avons investi, la région a généré 36 dollars, un taux de rendement incroyable de 36 ! », s’est félicité Akinwumi Adesina.
Parmi ces investissements figure la réalisation du réseau à fibre optique de la région d’Afrique centrale. Reliant ses populations au moyen d’un accès plus rapide et moins onéreux à l’Internet, ce réseau a donné un coup de fouet à l’activité économique et à l’intégration régionale.
Selon le ministre des Finances de Guinée équatoriale, Cesar Mba Abogo, « le progrès revient à réaliser le rêve de l’utopie. Notre pays est un pays d’utopie en Afrique, jouissant de l’indépendance et de la capacité pour contrôler notre destinée. Cela nous paraissait initialement impossible, au siècle dernier, mais le rêve a été réalisé. Notre utopie est désormais celle de l’intégration régionale ».
Plus de 2 000 participants assistent cette semaine à ces Assemblées annuelles, qui offrent à la Banque une occasion unique de faire connaître ses points de vue sur l’état de l’économie africaine. Elles lui permettent également de présenter un état des lieux de ses travaux et constituent une tribune permettant de diffuser ses vues sur les questions émergentes qui sont en train de façonner l’avenir du continent.
Le Premier ministre, le président du Sénat, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique de Guinée équatoriale, ainsi que les gouverneurs et administrateurs de la Banque africaine de développement et d’autres dignitaires, ont assisté à la cérémonie d’ouverture.
« Les opportunités économiques de l’Afrique, qui sont illimitées, suscitent partout un grand enthousiasme. La zone de libre-échange continentale en Afrique (ZLECAF), qui vient d’être ratifiée, fera du continent la plus grande zone de libre-échange dans le monde, avec un PIB combiné de plus de 3 300 milliards de dollars américains », a conclu le président Adesina.
Samedi 25 mai, était célébré la journée de l’Afrique. À cette occasion le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a soutenu, dans un message que le regain d’attention accordé au partenariat stratégique entre l’ONU et l’Union africaine donne déjà des résultats.
« Je suis fier de dire que notre coopération a fait un pas de géant, de l’institutionnalisation des conférences annuelles ONU-Union africaine aux nouveaux cadres conjoints Union africaine-ONU sur la paix et la sécurité et le développement durable, en passant par la Déclaration conjointe relative à la coopération pour les opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine », a déclaré le chef de l’ONU.
« Nous soutenons fermement les initiatives de l’Union africaine dans les domaines de la prévention et de la médiation, notamment l’initiative Faire taire les armes d’ici 2020 et le Réseau des femmes d’influence en Afrique », a-t-il ajouté tout en rappelant que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine s’articulent autour d’une transformation axée sur l’être humain et respectueuse de la planète. « La priorité absolue est l’élimination de la pauvreté. Nous collaborons étroitement pour intégrer la généralisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 dans les plans nationaux de développement, ainsi que pour tirer parti des nouvelles possibilités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine ».
Le secrétaire général de l’ONU, a par ailleurs félicité tout particulièrement l’Union africaine d’avoir choisi le thème « Réfugiés, rapatriés et déplacés : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique » pour l’année 2019. Selon António Guterres, « la manière dont l’Afrique s’est engagée en faveur de la sécurité et de la dignité des réfugiés est un exemple pour le monde entier ». « Ensemble, nous devons faire de la prévention des déplacements forcés et de la réponse à y apporter un élément central du programme de développement durable, non seulement en Afrique mais aussi dans le monde entier », a-t-il ajouté.
Concernant l’action climatique, le SG de l’ONU a souligné la collaboration étroite ONU-UA mais a estimé que le continent africain contribue peu aux changements climatiques et en subit parfois les effets les plus intenses et les plus dévastateurs. « Si nous ne réduisons pas rapidement les émissions de carbone, les changements climatiques auront de graves conséquences qui compromettront à la fois le développement durable et la sécurité de toute l’Afrique », a-t-il indiqué.
Danielle Ngono Efondo
Dans un récent article scientifique, Nicolas Berman, Mathieu Couttenier, Dominic Rohner, et Mathias Thoenig montrent que la présence de firmes étrangères en Afrique augmente la violence des territoires miniers.
Depuis peu, les firmes, ONG et États multiplient les initiatives de transparence. Les auteurs se penchent sur leur impact sur la stabilité dans ces régions. En février 2019, Apple s’est engagé à améliorer la traçabilité de ses matières premières. Dès 2017, la firme avait été saluée par l'ONG Amnesty International pour avoir publié les noms de ses fournisseurs de cobalt afin d’éviter d’alimenter le travail des enfants en République Démocratique du Congo (RDC). La firme est membre de l’initiative Responsible minerals initiative, un organisme visant à faire respecter les droits de l’Homme dans la chaîne d’approvisionnement.
Ces initiatives contrastent avec les pratiques actuelles de la plupart des entreprises. Souvent implantées en Afrique, là où les sous-sols regorgent de matières premières, elles contribuent à alimenter un terrain déjà très conflictuel.
Les auteurs s’appuient sur une étude géo localisée mettant en parallèle la présence des firmes et l’occurrence des conflits miniers. Ils ont quadrillé l’Afrique par zones de 55 sur 55 kilomètres pour analyser l’impact de l’augmentation du prix de 14 minerais. Leurs résultats suggèrent qu’une hausse des prix des matières premières augmente la violence uniquement dans les zones exploitées par des firmes étrangères.
Des pratiques douteuses
Pourquoi une telle différence entre les entreprises domestiques et étrangères ? Une des explications avancées est celle de leur vulnérabilité par rapport aux extorsions rebelles. Alors que les entreprises domestiques disposent généralement de la protection de l’armée ou de l’État, les multinationales étrangères doivent faire sans. Si elles s’implantent dans des zones instables, comme c’est le cas dans beaucoup de territoires miniers, elles doivent composer avec les pratiques des groupes en place. Là où règne le non-droit, elles s’adaptent.
C’est exactement ce qui s’est passé pour la firme chinoise Kun Hou Mining, de 2013 à 2015, selon un rapport de l’Ong Global Winess. Pour extraire l’or de la rivière Ulindi, située au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, elle a su jouer du droit coutumier en place. Elle s’est appuyée sur la corruption des autorités locales et le soutien de milices opérant sur le territoire pour avoir accès aux mines. En échange, elle leur a envoyé des liasses de billets, des armes et des rations alimentaires. Le butin récolté a pris le large vers Dubaï. Résultat : dans la province du Sud-Kivu, l’extraction de l’or n’a officiellement généré aucun revenu fiscal.
Une histoire parmi tant d’autres pour ce pays de la région des Grands Lacs. La richesse de son sous-sol et la faiblesse de ses institutions se conjuguent pour en faire un terrain d’affrontement où les droits de l’Homme sont bafoués. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, la Seconde Guerre du Congo (1998-2003) a été le conflit le plus meurtrier et ses répercussions n’ont pas cessé de secouer le pays.
L’influence des entreprises étrangères sur le sol africain est loin d’être négligeable quand on sait qu’elles représentent 60 % du total des firmes. Si elles ne sont pas tenues de rendre des comptes, elles deviennent des facteurs d’instabilité majeurs pour le continent. Mais toutes n’ont pas le même profil. Pour les firmes implantées dans les ex-colonies, les comportements sont différents.
Qui paye un tribut aux milices sur place ?
Certaines multinationales jouissent de la protection des États africains grâce aux liens historiques qui les unissent. Ici, le passé colonial imprègne encore le tissu économique. De nombreuses recherches scientifiques ont souligné la proximité qui persiste entre les firmes des anciens colons et les gouvernements des anciennes colonies. Les entreprises reçoivent une attention toute particulière de la part de l’État et sont plus facilement protégées par l’armée. Cela leur offre une marge de manœuvre plus importante dans l’exploitation des ressources.
Les quatre économistes rejoignent ce consensus. Leurs estimations suggèrent que ces multinationales n’ont pas d’incidence significative sur l’augmentation de la violence. Toutefois, comme elles ne représentent qu’un cinquième de l’échantillon de firmes étrangères qu’ils étudient, ils invitent à continuer les analyses.
Les entreprises nord-américaines ou chinoises par exemple, doivent généralement faire face à l’insécurité sans bénéficier de protection externe. Pour l’obtenir, elles sont prêtes à payer le prix. Bien souvent, la rançon qu’elles payent alimente les activités rebelles et les trafics illégaux. Cet argent permet aux milices de se maintenir en place et d’étendre leur zone d’influence.
Comment pacifier les conflits ?
Des initiatives visant à modifier les pratiques des entreprises se sont peu à peu mises en place. Parmi elles, la section 1502 de la loi Dodd – Franck de 2010 qui visait principalement le commerce avec la République Démocratique du Congo. Bien que menacée par l’administration Trump, elle impose aux entreprises américaines de révéler l’origine des minerais qu’elles utilisent.
De telles mesures de transparence sont-elles efficaces en pratique ? Les auteurs se sont penchés sur les multinationales qui ont signé l’International Council on Mining and Metals, pour promouvoir la responsabilité sociale des entreprises. Pour vérifier l’efficacité de telles mesures, les quatre économistes localisent les entreprises signataires et étudient leur correspondance avec les conflits. Le résultat semble encourageant puisque les signataires n’ont aucun effet sur la violence. Une bonne nouvelle pour ces régions où de nombreuses initiatives fleurissent depuis quelques années. Mais les entreprises ne sont pas les seuls leviers.
Comme le Nigeria, les États africains ont un rôle de premier plan dans la stabilisation de leur territoire. Ils doivent lutter contre la corruption qui gangrène leurs institutions et sert de caution aux activités illégales. Une Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), s’est créée en 2003 avec l’objectif de créer une norme pour respecter la traçabilité en matière de ressources pétrolières, gazières et minérales. Elle s’applique aujourd’hui à 52 pays à travers le monde. Selon l’étude des auteurs, la participation des États africains à cette ITIE a des répercussions positives sur l’incidence des conflits (même si leur adhésion est relativement récente et que les calculs nécessiteraient davantage de données). L’exacerbation de la violence due à une hausse des prix en est amoindrie.
À travers la traçabilité des minerais, les États reprennent aussi la main sur leurs ressources. Le Niger et le Nigeria ont signé le 26 mars 2019 un mémorandum d’entente afin de mutualiser leurs efforts dans le secteur minier et ainsi augmenter sa contribution au PIB. De nouveaux codes miniers ont éclos pour renégocier la position des compagnies étrangères dans l’industrie minière. Le dernier en date est celui de la République Démocratique du Congo qui a imposé de nouvelles taxes en mars 2018.
Le nouveau Président Félix Tshisekedi pourrait désormais aller plus loin, toujours avec le même objectif : permettre au pays de générer plus de revenus grâce à ces ressources. La RDC ne fait que suivre une dynamique entamée par bien d’autres pays depuis déjà une dizaine d’années (l’Afrique du Sud, le Maroc, le Mali, le Sénégal, le Niger, la Guinée ou encore le Burkina Faso par exemple).
L’effet de telles mesures de traçabilité et de transparence est complexe : certaines recherches montrent par exemple que le Dodd-Frank Act, au lieu de réduire l’insécurité, a notamment incité les groupes armés à réorienter leurs actions vers des actes plus violents, comme le pillage des populations locales. Selon le contexte et l’application qui est faite de la mesure, les effets peuvent varier.
Ces mécanismes sont récents et encore peu étudiés, c’est pourquoi les auteurs appellent à de nouvelles analyses. Toutefois, ces premiers résultats encouragent les États à mettre en place des mesures pour contrer ces pratiques illicites. Surtout, ils intiment aux entreprises d’assumer leurs responsabilités lorsqu’elles s’installent dans un territoire minier.
Nicole Ricci Minyem
La journaliste camerounaise a remporté ce prix lancé par L’annonce a été faite par le principal cabinet de conseil en relations presse et le leader de la distribution de communiqués de presse en Afrique et au Moyen-Orient il y a quelques heures. En effet, la journaliste camerounaise Monica Nkodo a remporté l'invitation d'APO Group à participer au EurAfrican Forum 2019 qui se tiendra à Cascais, au Portugal, du 04 au 05 juillet 2019.
Ainsi, APO Group fournira à Monica Nkodo un billet aller-retour et un hébergement à Cascais (Portugal) pour participer au EurAfrican Forum. Notons que, Le EurAfrican Forum est un événement annuel conçu pour encourager une plus grande collaboration entre l'Europe et l'Afrique. L’année dernière, des ministres de gouvernements africains d’Angola, d’Algérie, du Bénin, du Cap Vert, d’Égypte, du Sénégal, du Kenya et de Tunisie ont participé au Forum. Des entrepreneurs, des investisseurs, des ONG, des activistes, des influenceurs sociaux et des médias internationaux étaient également présents et ont partagé leurs points de vue sur la manière dont l'Afrique et l'Europe peuvent travailler ensemble pour la prospérité.
Monica Nkodo est âgée de 31 ans. Elle est née et a grandi au Cameroun. Elle a fait ses études de journalisme à l'Ecole supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication (Esstic) de l'Université de Yaoundé II, au Cameroun. En 2010, elle a obtenu son diplôme professionnel de troisième cycle en communication. Le 1er février 2019, Monica a célébré sa dixième année au sein de Cameroun Tribune, le quotidien national bilingue, où elle a écrit des articles pour plusieurs services - société, culture, sports, politique et économie notamment.
Monica s'intéresse particulièrement à l'agriculture et aux nouvelles technologies. En 2011, elle a remporté le prix du meilleur journaliste de presse écrite grâce à une enquête sur des enfants atteints de diabète. Monica Nkodo est également l'un des contributeurs africains de Contemporary And, un magazine en ligne consacré à l'art contemporain. Grande activiste, elle milite pour le respect de la liberté de la presse au Cameroun qui est un atout pour elle.
À propos d'APO Group
Fondée en 2007, APO Group est la société de conseil en relations presse et le service de diffusion de communiqués de presse de premier plan en Afrique et au Moyen-Orient. Nous aidons les entreprises publiques et privées à améliorer leur réputation et leur image de marque dans les pays cibles. Notre rôle de partenaire de confiance est de tirer parti de la puissance des médias et d'élaborer des stratégies sur mesure permettant aux entreprises d'avoir un impact réel et mesurable en Afrique et au Moyen-Orient, et hors des frontières régionales.
APO Group propose aux entreprises une gamme de services de conseil, en plus de ses solutions de distribution de communiqués de presse et de surveillance des médias. Chaque année, APO Group offre aux journalistes la possibilité d'assister à des événements majeurs dans le cadre de son engagement à soutenir le journalisme en Afrique. Il sponsorise également le prix APO Energy Media Award et le prix APO Media Award qui permettent à un journaliste de gagner 500 dollars par mois pendant un an, un ordinateur portable et un billet d'avion intercontinental pour la destination de son choix et un an d’accès à plus de 600 salons VIP dans les aéroports.
Ainsi, jusqu'au 13 mai, les journalistes africains peuvent également gagner une invitation à participer aux Assemblées annuelles 2019 de la Banque Africaine de Développement qui se dérouleront à Malabo, en Guinée équatoriale, du 11 au 14 juin 2019.
Sont attendus pour prendre part à ces assises, les bureaux de douane, les ministères du commerce, le secteur privé, les Communautés économiques régionales et les organisations internationales.
L’annonce a été faite ce mardi lors d’une conférence de presse donnée par le président de l’Alliance Africaine du Commerce Electronique Isidore Biyiha, qui occupe par ailleurs le poste de Directeur général du guichet unique des opérations du commerce extérieur.
Les objectifs généraux de cette conférence
La Conférence Internationale sur les Guichets Uniques, est une initiative africaine destinée à servir de plate-forme de partage des connaissances, pour promouvoir les échanges et les conversations sur le concept du guichet unique et la facilitation du commerce en général.
Au cours des assises qui se déroulent annuellement et, qui peuvent se tenir dans tous les pays du monde, les opérateurs du guichet unique ont la possibilité de délibérer sur des questions clés de politique, de réglementation et de facilitation du commerce afin de promouvoir le commerce international. Ils peuvent également créer un environnement commercial compétitif dans leurs pays respectifs.
Il s’agit en plus d’un rassemblement commercial qui au fil des ans, a pu se faire un nom et, qui offre aux autres membres d'Alliance Africaine pour le Commerce Électronique « AACE », la possibilité de partager leurs expériences spécifiques sur la mise en œuvre de Guichet Unique dans leurs pays respectifs.
Lors de la 6ème édition à Accra qui avait pour thème: «Accord de facilitation du commerce et développement du commerce électronique - Le rôle du Guichet Unique en tant que catalyseur», les personnalités invitées aux assises étaient revenues sur l’importance pour les pays africains d’adopter les Guichets Uniques.
David Luke, Coordinateur du Centre africain pour la politique commerciale (CAPC) à la Commission économique pour l’Afrique, avait par exemple indiqué que « L’importance de l’utilisation de guichets uniques, la facilitation du commerce et du commerce électronique pour stimuler le commerce intra-africain est opportun, car la recherche entreprise à la CEA a démontré que le commerce intra-africain est particulièrement capital pour l’industrialisation du continent ».
Jamie MacLeod, membre de la politique commerciale de l'ATPC, avait quant à elle mis l'accent, sur la montée en puissance du commerce électronique, les défis et les opportunités que cela apporte, ainsi que la recommandation que ces questions soient traitées dans le cadre d'une industrialisation numérique africaine Stratégie.
Cela envisagerait de manière stratégique, que le commerce électronique puisse être nourri pour atteindre les objectifs de développement de l’Afrique, notamment en tirant parti de la deuxième phase des négociations de la Zone de libre-échange continentale. Ce qui va permettre d’explorer les accords commerciaux en vue d’établir une compatibilité et une interopérabilité du commerce électronique en Afrique.
Les participants avaient en outre plaidé afin qu’une aide substantielle soit accordée aux micros, petites et moyennes entreprises africaines ; ce qui va leur permettre d’accéder aux plates-formes internationales du commerce électronique et d’élaborer une stratégie africaine pour le commerce électronique.
Nicole Ricci Minyem
Des mouvements anti-CFA ont vu le jour et des manifestations ont été organisées dans plusieurs pays pour dénoncer le franc CFA comme un instrument d’aliénation. D’aucuns pensent que cette monnaie est un gage de stabilité et de contrôle de l’inflation tandis que d’autres y voient un instrument de sous-développement et de pauvreté.
Quel a été l’impact du franc CFA sur le développement des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) et de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC)? Faut-il maintenir cette monnaie ou non? Si elle doit être maintenue, faudra-t-il un taux de change fixe par rapport à l’euro ou un taux de change flexible?
Dans le site Sputniknews.com, le député nigérien Oumarou Abdourahamane affirme que le franc CFA est «un manque de respect» de Paris envers l’Afrique
Comme en réponse aux interrogations relevées plus haut, le parlementaire estime que « Le développement et l’avenir de l’État passent nécessairement par le retrait du franc CFA ». Une déclaration qu’il a faite en marge du Forum économique international de Yalta. Il a confié que le Niger se tournait vers la Russie pour « développer une coopération gagnant-gagnant ».
« Une monnaie qui est imprimée en France, qui est garantie par la France, mais qui ne peut être utilisée et même échangée à l'étranger. Donc, vous voyez un peu, il y a un manque de respect. Le nom aussi qui tire sa source de la colonisation», a-t-il ajouté, insistant sur le fait que le développement et l'avenir de l'État passent nécessairement par le retrait du franc CFA ».
L'homme politique nigérien a également déploré le fait que les pays africains soient « très-très-très riches et les populations très-très-très pauvres » car ils n'ont pas accès à leur argent : «Si les richesses étaient distribuées normalement, si les investissements se faisaient normalement, il y aurait du travail pour tous les jeunes et personne ne voudrait quitter son pays pour aller ailleurs».
L’élu de la nation est revenu de manière particulière sur les enjeux de la coopération avec la Russie, de même que sur les problèmes que rencontre actuellement le Niger. Selon lui, « les pays africains doivent diversifier leurs partenaires », notamment la Russie qui elle aussi pourrait apporter beaucoup au développement du continent africain : « Nous sommes obligés de nous tourner vers des gens sérieux, vers des États sérieux qui pourront nous aider à développer une coopération gagnant-gagnant. Là où la Russie pourra gagner et le Niger aussi pourra gagner et, je suis certains que même les autres pays africains », a-t-il poursuivi.
Nicole Ricci Minyem
En effet, le club allemand va signer avec la Fédération éthiopienne EFF un contrat qui prévoit des échanges d’entraîneurs de jeunes et de formateurs d’entraîneurs. C'est donc dans cette logique que des liens ont été établis avec le Bayern de Munich.
Selon la Fédération éthiopienne de football, un projet similaire avait été un temps évoqué avec Arsenal, mais sans se concrétiser. Selon Gizateh Alemu, un ancien arbitre international et instructeur FIFA, désormais entraîneur d'arbitres en Éthiopie, c’est une bonne idée, car le football éthiopien a besoin de grandir. « Ce qui nous manque ici en Éthiopie, c’est la discipline tactique. Nos joueurs au niveau national n'ont pas eu d'entraînement du genre dès le plus jeune âge. Ils se sont juste entraînés tous seuls, dans leur région d'origine, sans personne pour leur montrer comment jouer, comment suivre une tactique d'équipe. » A-t-il déclaré au micro de RFI.
Il voit donc d'un bon œil l'arrivée du Bayern sur la scène éthiopienne. « Il y a tellement de supporters du Bayern Munich ici surtout pendant la Ligue des champions. Donc, c'est une très belle idée. »
Le projet du Bayern prévoit la venue régulière de techniciens allemands pour former les entraîneurs et encadrants du ballon rond éthiopien.
Les formateurs du Bayern pourront apprendre les bases tactiques aux jeunes footballeurs éthiopiens. Mais l'école apportera aussi de la technologie, espère le directeur technique de la Fédération éthiopienne de football, Mekonnen Kuru.« Le pays n'est pas si pauvre, il peut acheter des ballons et des maillots. Nos problèmes sont la technologie, les concepts et le savoir footballistiques, tout ça doit être introduit dans le football éthiopien. Par exemple, l'analyse des matches est l'un des meilleurs outils au monde en ce moment et nous ne l'avons pas. Mais nous devrions. »
Les autorités éthiopiennes du ballon rond se gardent bien d'avancer un calendrier pour l'ouverture effective de l'école du Bayern. Pour le club allemand l’objectif affiché est de se « rapprocher de ses fans africains. L'enjeu de développement financier est important.
Source RFI
Si le Cameroun organise le Championnat d’Afrique des Nations, les enjeux sont certainement doubles ; réussir une organisation sans reproche et remporter le trophée comme le Maroc en 2018.
Le vainqueur de la 5ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui s’est déroulée au Maroc du 13 Janvier au 4 Février 2018, était le pays organisateur lui-même. Le match de la finale l’opposait alors au Nigéria et s’est bouclé sur un score de 4 à 0.
Les défis que le Cameroun doit relever avec l’organisation de cette compétition sont multiples, tant au niveau de l’organisation que des rencontres sportives. Il s’agit en effet d’une occasion pour se préparer en vue de l’organisation d’une compétition de plus grande envergure, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2021. Ce sera aussi une occasion de faire un bilan des infrastructures en place afin de noter les manquements et de les améliorer voir perfectionner pour la CAN.
L'idée du CHAN est née en septembre 2007 à Johannesburg en Afrique du Sud au cours d'une première réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football, et est confirmée en janvier 2008, avant la CAN 2008. Très prisé, l'objectif de la CAF est de créer une belle vitrine pour les footballeurs des championnats africains et donner aux joueurs locaux une chance de s'exprimer au niveau international.
Le Comité exécutif décide, pour la deuxième édition du CHAN et les éditions suivantes, de porter le nombre d'équipes qualifiées de 8 à 16 pour la phase finale.
En juillet 2016, Total a annoncé avoir passé un accord de sponsoring avec la Confédération Africaine de Football. Total est désormais le sponsor officiel des compétitions organisées par la CAF. L’accord vaut pour les huit prochaines années et concernera les dix principales compétitions organisées par la CAF, dont le Championnat d'Afrique des Nations, qui est désormais baptisée « Championnat d’Afrique des Nations Total ». L’édition de 2018 est organisée au Maroc.