L'établissement financier nigérian Guaranty Trust Bank plc (GTBank) a atteint un record avec sa 9ème nomination comme meilleure banque du Nigeria. Ces récompenses reflètent ainsi le fait que la banque est l’un des établissements financiers les mieux gérés du pays, avec un leadership solide et déterminé qui maintient l’activité dans un état permanent de réinvention et d’innovation.
Le facteur déterminant de l’émergence de GTBank en tant que Meilleure banque d’Afrique et Meilleure banque du Nigéria réside dans son engagement en faveur du numérique et dans la clarté de sa vision qui consiste à réinventer l’avenir des banques et du secteur bancaire. Le Prix attribué par Euromoney souligne également la volonté de GTBank d’orienter l’avenir du secteur bancaire ainsi que sa stratégie cohérente à long terme, dirigée par une équipe de direction qui fuit la complaisance et maintient l’activité dans un état permanent d’innovation.
Segun Agbaje, directeur général de GTBank a déclaré: «Nous sommes ravis et fiers de remporter les Prix Euromoney de la Meilleure banque d’Afrique et de la Meilleure banque du Nigeria. Ces distinctions reflètent les progrès que nous réalisons pour fournir la meilleure expérience bancaire qui inclut tout ce que veulent nos clients dans le monde d’aujourd’hui et de demain. Ces deux Prix témoignent également de notre rôle majeur s’agissant de montrer la voie en matière de normes de gouvernance d’entreprise de classe mondiale, d’excellence dans la qualité du service et de l’innovation dans le secteur bancaire africain.
GTBank a toujours joué un rôle de premier plan dans le secteur bancaire en Afrique. Considérée par les observateurs du secteur comme l'un des établissements financiers les mieux gérés dans tous les pays où elle a des filiales, GTBank sert de modèle au secteur des services financiers en raison de son ferme engagement en faveur de normes de gouvernance d'entreprise de classe mondiale, de l’excellence de ses services et de son innovation.
Fondée il y a 50 ans, Euromoney est la principale publication consacrée à la croissance de la finance internationale. Les Awards for Excellence décernés par Euromoney sont des Prix qui comptent pour les banques et les banquiers qui comptent. Cette année, Euromoney a reçu près de 1 500 candidatures de banques dans le cadre de son programme de Prix qui comprend 20 récompenses mondiales, plus de 50 récompenses régionales et des récompenses nationales de «Meilleure banque» dans une centaine de pays. Les Awards for Excellence du magazine rendent hommage aux meilleures banques à travers le monde en distinguant les établissements qui font preuve de leadership, d’innovation et de dynamisme sur les marchés où ils opèrent. Euromoney sélectionne ses lauréats en combinant des données quantitatives et qualitatives pour honorer les établissements qui ont offert à leurs clients la plus haute qualité en termes de service, d’innovation et d’expertise.
C’est accompagné du président ghanéen Nana Akufo-Addo, qu’Emmanuel Macron s’est adressé, jeudi 11 juillet, aux membres des diasporas africaines, reçues pour l'occasion à l’Élysée. Pour ce « grand débat », quelque 400 personnes ont été invitées. Il s’agissait des africains résidant en France, des binationaux et des Français d’origine africaine, dont quelques célébrités telles l'ex-footballeur Lilian Thuram, le rappeur Abd al Malik, l'animatrice Hapsatou Sy, le créateur de mode Youssouf Fofana et le meilleur sommelier de France, le Franco-Congolais Albert Malongo Ngimbi.
« Cette avant-garde que vous êtes j'en ai besoin pour réussir », a lancé Macron. Le président français a d’emblée affiché son ambition d’établir une nouvelle relation « plus équilibrée avec l’Afrique en s’appuyant sur les diasporas en France, qui sont nos meilleurs ambassadeurs », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, dès son introduction, le président Nana Akufo-Addo a adressé un message clair et direct aux Africains de l’étranger. « Il faut impliquer la diaspora dans le développement du continent, seuls les Africains peuvent y arriver, il n’y a pas de père Noël qui va le faire à notre place. » A déclaré le président Ghanéen. « Il faut créer les conditions chez nous pour l’exploitation. Il n’est pas question de rester assis pendant qu’on nous prend nos ressources, que ce soient la Chine, les États-Unis ou la France. Le président français veut savoir quelle part de cette industrie va revenir à la France, c’est son rôle, mais notre devoir, c’est que ces accords soient profitables pour nous », a-t-il ajouté.
Parmi les projets du président ghanéen figure en bonne place la monnaie unique pour la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont il souhaite l’arrivée progressive dès 2020.
Prenant à nouveau la parole, Emmanuel Macron a expliqué de son côté vouloir soutenir cette politique volontariste, estimant qu’il est nécessaire de discuter « sans tabou » de la question du franc CFA, utilisé par huit pays sur quinze dans cette zone. Tout en affirmant que « le succès du continent viendrait des Africains et de leurs dirigeants ».
Au sortit de cette rencontre, quelques participants ont donné leurs impressions. « C'est la première fois que la diaspora est à l'Elysée. On a apprécié le geste », a salué Moussa Soumbounou, directeur général franco-malien de Universal Music Afrique. « Au quotidien, on n'est pas vraiment Français en France, ni vraiment Africain en Afrique. Ce signe de reconnaissance, d'appartenance à la France, c'est une bonne surprise ». A-t-il ajouté.
Maguette Diakhaté, présidente de l'Association de coopération des femmes africaines (Acofa), se dit, elle, « un peu frustrée » malgré des échanges très intéressants. « La plupart des participants étaient de très haut niveau, déconnectés de la base », a-t-elle estimé et de conclure : « Il faudrait aussi faire venir des petites entreprises, des associations ».
Danielle Ngono Efondo
La croissance sans précédent de ce sport s'est poursuivie en 2018 avec près de 9,6 millions d'hommes, de femmes et d'enfants qui pratiquent aujourd'hui le rugby dans le monde entier. Cela comprend 2,7 millions de femmes, soit une hausse de 10% par rapport à l'année précédente, ce qui correspond à plus d'un quart de la population globale des joueurs. Rien qu'en Afrique, le nombre de joueurs licenciés a dépassé le million (1 004 674 exactement), soit une hausse de 26% par rapport à 2017 alors que le rugby continue de gagner des parts de marché sur le continent.
Cette croissance est le fruit du programme de développement de World Rugby Get Into Rugby qui permet aux jeunes d’essayer, de jouer et de rester durablement au rugby, est à la base de la croissance du rugby masculin et féminin. Pour la deuxième année consécutive, plus de deux millions de filles et de garçons (2 280 200 avec une participation féminine à 40%) ont aimé ce sport et tout ce qu'il a à offrir. Plus de 4 000 activités « Get Into Rugby » se sont déroulées de Katmandou au Népal à Kitwe en Zambie, organisées par 159 fédérations inscrites et élargissant ainsi la portée mondiale du sport.
En Afrique, 460 000 enfants ont participé aux activités de Get Into Rugby, dont 42% de filles. L'Afrique du Sud a été le pays le plus pourvoyeur de participants. L'Afrique du Sud a également rencontré le succès via son programme de développement de l'arbitrage qui a permis à 261 jeunes arbitres âgés de 13 et 14 ans – dont 45% étaient des filles – de prendre part à l'initiative « I also play referee », qui a joué une grande part dans cette croissance par rapport à 2017.
En Asie, la popularité de Get Into Rugby a permis au programme d'héritage de World Rugby Impact Beyond d'atteindre son objectif d'un million de nouveaux participants neuf mois avant que le Japon accueille la Coupe du Monde de Rugby 2019, établissant ainsi un cadre solide pour un tournoi qui va marquer les esprits. Le projet Asia 1 Million est un pilier central de la mission de World Rugby qui est de faire grandir le rugby localement et de s'assurer que Japan 2019 – la toute première Coupe du Monde de Rugby organisée en Asie – soit celle qui aura le plus d'impact sur l'avenir. La Namibie et l'Afrique du Sud seront les représentants du continent africain au Japon.
Le nombre de femmes licenciées a augmenté de plus de 28% pour atteindre les 581 000 sur l'ensemble des fédérations membres de World Rugby. Cette donnée intervient au terme de la première année pleine depuis le lancement de l'ambitieux plan de développement du rugby féminin 2017-2025 qui a pour objectif d'accompagner la croissance et le développement des femmes dans le rugby et de promouvoir la parité.
Ce succès s'est illustré sur le terrain par des niveaux d'engagement sans précédent de fans féminins, avec une hausse de 38% du nombre de vidéos vues par des femmes, ainsi qu'une augmentation de près de 30% d'une audience féminine sur les comptes twitter de World Rugby et de Rugby World Cup. Ce succès s'est également traduit par une diversité accrue au plus haut niveau dans une année où World Rugby a invité 17 nouvelles femmes membres à siéger à son Conseil et a accordé les droits d'accueil de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2021 à la Nouvelle-Zélande.
World Rugby a également été heureux d'accueillir le Burkina Faso, où le rugby est désormais intégré dans les programmes scolaires, comme un de ses nouveaux membres associés en 2018. Parmi les autres temps forts de l'année 2018 figure le tournoi de rugby à 7 des Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires, remporté par l'Argentine chez les garçons et par la Nouvelle-Zélande chez les filles. Par ailleurs, la Coupe du Monde de Rugby à VII à San Francisco a rassemblé 100 000 fans sur trois jours, suscitant une ambiance incroyable à l'AT&T Park, avec un audimat de plus de neuf millions de personnes qui ont suivi le tournoi à la télévision, dont une bonne part qui regardaient du rugby pour la première fois. Tout cela a aidé à susciter un intérêt grandissant envers le rugby qui est désormais partagé par une base de 800 millions de personnes dans le monde entier, notamment par un public jeune friand de contenus digitaux relatifs au sevens dans des marchés émergents tels que les USA, la Chine, l'Inde et le Brésil.
Le BWB Afrique 2019 rassemblera les meilleurs joueuses et joueurs de 17 ans et moins originaires d’Afrique, qui auront l’occasion d’apprendre directement d’anciens et actuels joueurs du NBA. Le Sénégal organisera cette édition en collaboration avec la National Basketball Association (NBA), la Fédération Internationale de Basket-Ball Amateur (FIBA) et la Federation Senegalaise de Basket-ball.
La 17ème édition du Basketball without Borders Afrique se déroulera à la NBA Académie Afrique de Saly, et à la Dakar Arena de Dakar. Le BWB Afrique 2019 rassemblera les meilleurs joueuses et joueurs de 17 ans et moins originaires d’Afrique, qui auront l’occasion d’apprendre directement d’anciens et actuels joueurs NBA et FIBA, mais aussi de coachs et de légendes, ainsi que d’affronter les meilleurs jeunes joueurs du continent. Le BWB Afrique inclura également des programmes de sensibilisation NBA Cares, en partenariat avec des organisations caritatives locales.
« Le retour du BWB Afrique au Sénégal est la reconnaissance de la profonde culture du basket-ball dans le pays », a déclaré le Directeur Général de la NBA Afrique et Président de la Basketball Africa League, Amadou Gallo Fall. « Le camp de cet été sera un tremplin pour les jeunes stars les plus brillantes du continent, afin qu’ils se développent en tant que joueurs et apprennent les compétences essentielles qu’ils garderont en eux tout au long de leur vie. »
« La FIBA et la NBA ont travaillé ensemble depuis des années pour organiser des activités afin d’encourager le développement du basket-ball pour la jeunesse en Afrique. Ces initiatives sont très importantes pour le continent », a déclaré le Directeur Exécutif de la FIBA Afrique, Alphonse Bilé. « J’espère que certains participants du camp BWB joueront un jour dans la toute récente Basketball Africa League, et bénéficieront de cette fantastique opportunité pour démontrer leur talent au sein de cette ligue continentale. »
« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de recevoir l’édition du Basketball Without Border Afrique de cette année, et d’accueillir à nouveau la FIBA et la NBA au Sénégal, » nous raconte le Président de la Fédération Sénégalaise de Basketball, Babacar Ndiaye. « Nous attendons avec impatience le début de cette belle semaine du basketball, afin aussi de pouvoir présenter notre ville et la Dakar Arena, notre salle dernier cri ».
Le BWB Afrique a déjà été organisé en Afrique du Sud (2003-2009 ; 2011-2015 ; 2017-2018), au Sénégal (2010) et en Angola (2016). Plus de 1100 joueurs de plus de 30 pays africains ont participé aux programmes mondiaux de développement du basket-ball menés par la NBA et la FIBA, avec 10 anciens participants au BWB Afrique ayant été draftés en NBA, dont le champion NBA 2019 Pascal Siakam (Toronto Raptors ; Cameroun ; BWB Afrique 2012), le joueur deux fois All-Star, Joel Embiid (Philadelphia 76ers ; Cameroun ; BWB Afrique 2011), Luc Mbah a Moute (anciennement aux LA Clippers ; Cameroun ; BWB Afrique 2003), et Gorgui Dieng (Minnesota Timberwolves ; Sénégal ; BWB Afrique 2009).
À cet égard, le Forum a eu le privilège de transmettre certaines de ses vues et suggestions à Son Excellence Paul Biya Président de la République du Cameroun.
PRETORIA, Afrique du Sud, 7 juillet 2019/
L'une des principales missions du Forum africain (« le Forum ») (www.AfricaForum.org) qui regroupe d'anciens chefs d'État et de gouvernement africains et d'autres personnalités africaines de premier plan, est de soutenir l’action de l'Union Africaine dans le cadre des initiatives qu’elle met en œuvre sur notre continent pour atteindre les objectifs définis dans son Acte Constitutif.
Dans ce contexte, le Forum s’est efforce de suivre au plus près l’évolution préoccupante de la situation en République du Cameroun.
À cet égard, le Forum a eu le privilège de transmettre certaines de ses vues et suggestions à Son Excellence Paul Biya Président de la République du Cameroun. Le Forum attend avec intérêt la poursuite de ces contacts.
Entre-temps, le Forum estime important de prendre toutes les mesures nécessaires pour s’informer de la manière la plus complète possible sur la situation en République du Cameroun.
Pour atteindre cet objectif, le Forum estime nécessaire la tenue d’un colloque sur le Cameroun qui se tiendra à Addis-Abeba, en Éthiopie ou éventuellement dans tout autre pays africain avec l’accord du Forum.
Dans cette perspective, et sans plus tarder le Forum se propose de contacter un large éventail de citoyens camerounais qu’il invitera à participer à cette rencontre qui doit être le lieu d’un dialogue inclusif et ouvert.
Le Forum est convaincu que ce colloque contribuera grandement à lui donner les moyens de pouvoir mieux accompagner le gouvernement et le peuple camerounais à relever les défis auxquels ce pays frère africain est confronté.
Distribué par APO Group pour Africa Forum
Pour la Chambre africaine de l'énergie, le fait d’avoir reconduit le nigérian Mohammed Barkindo au poste de Secrétaire général (Sg) de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), est favorable aux marchés mondiaux du pétrole. Cela va permettre une stabilité des marchés mondiaux du pétrole. Il est à noter que l’Opep vient de faire face à une période très instable et à une crise profonde des prix du baril. L’action de Barkindo durant ce climat délétère ont été salutaires pour cette organisation. Il a usé de son leadership et sa diplomatie pour rétablir la stabilité du marché et sceller avec succès des accords historiques comme celui de la Déclaration de coopération entre l'Opep et les pays non membres de l'Opep.
En outre, le nigérian Mohammed Barkindo pour une action en faveur du continent, a accepté ses deux plus récents membres africains. Ces Etats membres sont la Guinée équatoriale en 2017 et la République du Congo en 2018. Le Sg de l’Opep a reçu en 2018, le prix d’« Africa Oil Man of the Year ». Un prix qui lui a été décerné par Africa Oil. & Power. Cette récompense, il la doit au fait qu’il a donné la priorité à la coopération en période de turbulences. Aussi au fait qu’il a réussi à stabiliser les marchés pétroliers et à faire entendre la voix de l'Afrique sur la scène énergétique mondiale.
En sa qualité de président exécutif de la Chambre et Directeur général du cabinet juridique et de conseil de Centurion NJ Ayuk, déclare «l'extension du mandat de S.E. Mohammed Barkindo en tant que Secrétaire général pour trois années supplémentaires est une excellente nouvelle. C'est bien mérité et le résultat de la confiance qu'il a gagnée de l'ensemble de la communauté énergétique mondiale». Ce dernier ajoute «le Secrétaire Barkindo a maintenu la confiance en l’avenir de l’industrie pétrolière et gazière, il choisit les bonnes batailles et les combat avec courage. Alors que la course à la stabilité se poursuit, son sens du travail en équipe continuera de construire les ponts dont notre industrie a besoin pour atteindre une plus grande prospérité».
Il convient de noter que Mohammed Barkindo occupe le poste de Sg de l’Opep depuis le 1er août 2016.
Liliane N.
De l’avis des experts, le Centre national des opérations des urgences sanitaires situé dans la ville de Yaoundé, région du Centre au Cameroun, passe pour être le plus grand en la matière sur le continent africain. Le Centre déjà opérationnel, a été rétrocédé vendredi dernier au Ministère de la Santé (Minsanté). Ayant bénéficié de l’équipement des américains, selon Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, il pourra être connecté aux autres centres d’urgence internationaux.
« Lorsqu’il y a épidémie, c’est le monde entier qui a les yeux rivés sur le pays touché pour voir comment il réagit pour gérer la situation. Au Cameroun, cette réaction se fera désormais à travers le Centre national des urgences des opérations sanitaires, qui constitue d’ailleurs le plus grand en la matière dans le continent africain », a déclaré le Dr Georges Alain Etoundi Mballa le Directeur de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé. Ce dernier prenait part à la cérémonie susmentionnée.
Le Centre national des opérations des urgences sanitaires est présenté comme étant l’un des fruits de la coopération Cameroun-Etats-Unis. D’ailleurs, c’est Peter Henry Balerin qui a procédé à la rétrocession de la structure. Il convient de souligner que l’apport des américains s’est fait par le biais de l’Agence de réduction des menaces qui appartient à leur pays. Ladite Agence a contribué à hauteur de 2 milliards de FCFA dans la construction de la structure. Les Etats-Unis ont équipé le Centre. Pour la suite, ils vont appuyer le Cameroun dans le fonctionnement et la formation des ressources humaines. Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a salué et remercié les Etats-Unis pour leur accompagnement dans la mise en place de cette structure. Elle
A titre de rappel, le Centre a été inauguré le 3 décembre 2018 par Philemon Yang qui était alors le Premier Ministre de l’époque. Ce Centre est attendu dans la gestion des catastrophes naturelles et des accidents. Il est doté des systèmes logistiques et de communication, qui permettent d’analyser en urgence les drames et disposer d’informations fiables. Ce qui permettra, s’il y a risque de santé publique au Cameroun, que la situation soit détectée à temps et mieux gérée.
Liliane N.
La nouvelle route de l’eldorado c’est l’océan Atlantique. De plus en plus de migrants subsahariens choisissent la traversée de l’Atlantique pour gagner les Etats Unis d’Amérique via l’Amérique latine. Provenant pour la plupart de la République démocratique du Congo, de l’Angola, du Cameroun, du Nigeria, du Rwanda, entre autres. Selon la police américaine aux frontières, la hausse du nombre de migrants africains à la frontière avec le Mexique est "dramatique". L’Agence américaine de protection des frontières et des douanes (CBP) a affirmé avoir mis la main sur plus de 500 personnes provenant du continent africain depuis le 30 mai 2019. Toutes tentant d’atteindre les Etats Unis par la marche à pied, après avoir traversé pendant 35 jours (soit 3 000 km environ) l’océan Atlantique sur des embarcations de fortune.
Leur périple commence souvent au Brésil, où "ils arrivent par avion", raconte à France 24 Bernardo Laferté, coordinateur général du Comité brésilien national pour les réfugiés (Conare), organe du ministère brésilien de la Justice. "Certains arrivent aussi par des bateaux de toutes sortes, surtout commerciaux", poursuit-il. "Les demandeurs d’asile subsahariens dans ce cas ont souvent plus de moyens et paient plus souvent des passeurs", explique Luisa Feline Freier. "Souvent, ce ne sont pas des villageois pauvres, comme les Centraméricains, mais des gens qui ont une certaine aisance et qui ont poursuivi des études."
Profitant du manque de contrôle dans la région amazonienne, ils n’hésitent pas à continuer leur périple vers les États-Unis. "Ils le font surtout par des endroits où il n’y a pas de poste-frontière", continue Bernardo Laferté. "On ne sait pas exactement combien ils sont."
Passant par l’Amazonie, ils gagnent le Pérou, puis l’Équateur et la Colombie – par bus, voiture ou souvent à pied –, "un voyage qui peut durer jusqu’à six mois", décrit Hannah De Angelis. "Les pays d’Amérique latine deviennent juste une étape pour certains, mais d’autres finissent par y rester et profitent de leurs lois souples en matière d’immigration", analyse Luisa Feline Freier de l'université du Pacifique. Selon les spécialistes, le Brésil est le premier pays concerné.
En 2018, 152 600 demandes d’asile y étaient étudiées, 26 207 d’entre elles concernaient des personnes d’Afrique subsaharienne. "Le monde n’est pas une mer de roses", comme dit un proverbe brésilien : une fois sur place, les migrants doivent faire face "au racisme, qui est très fort".
Stéphane NZESSEU
Dans le cadre des efforts de valorisation des traditions africaines, la première édition de la journée des Rois et Chefs traditionnels d'Afrique va avoir lieu au Cameroun le 30 juillet 2019. C'est ce qu'a rapporté le 26 juin, Le quotidien La Nouvelle Expression. Pour mieux préparer cet événement, Sa majesté Emmanuel Ndoumbe, président du comité d'organisation, ainsi que d'autres membres de l'organisation, se sont retrouvés à Douala le week-end dernier pour opérer le choix de la thématique qui va sous-tendre la journée du 30 juillet attendue, mais aussi les sujets sur lesquels les différents invités vont débattre.
"La reviviscence des royautés et des chefferies traditionnelles en Afrique : menace ou opportunités pour l'émergence de l'Afrique". C'est le principal thème retenu pour cette première édition de la journée des Rois et Chefs traditionnels d'Afrique.
Les participants vont échanger autour des questions sur, "la gouvernance traditionnelle dans une Afrique en mutations : enjeux et perspectives ; La consolidation de la paix en Afrique : quel rôle pour les chefferies traditionnelles ? Organisation administrative et organisation traditionnelle : quelle collaboration pour un développement paisible ? Émancipation des chefferies traditionnelles à l'heure de la mondialisation : enjeux, tradition et Droits de l'Homme en Afrique : le regard des monarques ; La place de la femme dans la royauté en Afrique : enjeux ; Le développement de nos cultures : enjeux".
L'idée d'institution d'une journée dédiée aux Rois et Chefs traditionnels d'Afrique, est née lors du second sommet sur l'acculturation, qui a eu lieu du 28 au 05 août 2018 aux États-Unis.
Innocent D H
Pour la deuxième fois, l’Afrique va abriter ce rendez-vous d’affaires jugé «hors norme». Le Maroc recevra l’évènement le 22 octobre 2019, puis les 24 et 25 du même mois, ce sera au tour du Sénégal.
D’après les organisateurs de cet événement, l’édition N°4 des Rencontres Africa en plus de mettre une emphase sur la performance économique, axera la réflexion sur la valorisation des stratégies de co-développement inclusif entre la France et l’Afrique. Parmi les participants, en plus des 30 pays africains qui sont attendus, des dirigeants d’entreprises françaises en particulier et européennes seront de la partie. Une occasion idoine pour développer les relations commerciales et nouer des partenariats.
Le programme des Rencontres Africa 4e édition prévoit des conférences/ateliers, des rendez-vous B to B et des rencontres sectorielles « enrichies après 3 éditions à succès qui ont réuni plus de 9000 décideurs français, européens et africains », précisent les organisateurs de l’évènement. Pour ce qui est des innovations, ces rencontres, conférences, ateliers et rendez-vous B to B se feront autour d’une approche sectorielle. Pour plus de précision 10 conférences et 25 colloques auront lieu.
Les six secteurs qui seront plus à l’honneur sont Btp/Infrastructures, Agriculture/agro-industrie, Santé, Industrie Sous-traitance, Energie et Digital – Ntic. Pour mettre en avant ces secteurs, il est prévu la mise en place des villages sectoriels (Santé, Agri-Agro...) qui permettront aux exposants de chaque domaine de nouer les relations d’affaires. Rendu à ce jour, plus de 200 exposants sont inscrits. 4500 rendez-vous B to B seront organisés.
« Par ailleurs, une approche networking sera lors de cette édition plus marquée avec la mise en place de séquences de 2h réservées à 49 personnes d’un même secteur, l’assurance d’entrer plus facilement en contact et de rencontrer des dizaines de dirigeants et décideurs stratégiques », peut-on lire dans le communiqué de presse de l’évènement.
Les attentes
L’évènement qui se veut une convention d’affaires hors normes plébiscitée par des centaines de dirigeants français et européens, apprend-on, prévoit de recevoir plus de 5000 personnes dont 4000 décideurs africains et 600 des dirigeants français sélectionnés afin de rencontrer des professionnels de leurs secteurs, saisir les meilleures opportunités et développer des collaborations fructueuses.
Pour les organisateurs, les Rencontres Africa démontrent qu’il reste possible que l’Afrique se retrouve avec la France pour des évènements à coloration économique.
Liliane N.