La Journée de l’Afrique est célébrée chaque année le 25 mai. Cette année, à cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a plaidé pour une coopération plus efficace, plus dynamique et plus complémentaire entre les Nations Unies et l’Union africaine.
Samedi 25 mai, était célébré la journée de l’Afrique. À cette occasion le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a soutenu, dans un message que le regain d’attention accordé au partenariat stratégique entre l’ONU et l’Union africaine donne déjà des résultats.
« Je suis fier de dire que notre coopération a fait un pas de géant, de l’institutionnalisation des conférences annuelles ONU-Union africaine aux nouveaux cadres conjoints Union africaine-ONU sur la paix et la sécurité et le développement durable, en passant par la Déclaration conjointe relative à la coopération pour les opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine », a déclaré le chef de l’ONU.
« Nous soutenons fermement les initiatives de l’Union africaine dans les domaines de la prévention et de la médiation, notamment l’initiative Faire taire les armes d’ici 2020 et le Réseau des femmes d’influence en Afrique », a-t-il ajouté tout en rappelant que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine s’articulent autour d’une transformation axée sur l’être humain et respectueuse de la planète. « La priorité absolue est l’élimination de la pauvreté. Nous collaborons étroitement pour intégrer la généralisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 dans les plans nationaux de développement, ainsi que pour tirer parti des nouvelles possibilités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine ».
Le secrétaire général de l’ONU, a par ailleurs félicité tout particulièrement l’Union africaine d’avoir choisi le thème « Réfugiés, rapatriés et déplacés : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique » pour l’année 2019. Selon António Guterres, « la manière dont l’Afrique s’est engagée en faveur de la sécurité et de la dignité des réfugiés est un exemple pour le monde entier ». « Ensemble, nous devons faire de la prévention des déplacements forcés et de la réponse à y apporter un élément central du programme de développement durable, non seulement en Afrique mais aussi dans le monde entier », a-t-il ajouté.
Concernant l’action climatique, le SG de l’ONU a souligné la collaboration étroite ONU-UA mais a estimé que le continent africain contribue peu aux changements climatiques et en subit parfois les effets les plus intenses et les plus dévastateurs. « Si nous ne réduisons pas rapidement les émissions de carbone, les changements climatiques auront de graves conséquences qui compromettront à la fois le développement durable et la sécurité de toute l’Afrique », a-t-il indiqué.
Danielle Ngono Efondo