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Dans une interview accordée au journal français Médiapart, l'écrivain et philosophe camerounais s'inscrit au dessus des visions pessimistes sur l'évolution du coronavirus dans le continent africain. Il estime, "le virus peut soulager le continent d'une partie de ses gérontocrates". 

 

Dans son développement argumentatif, Achille Mbembe ne cède pas à des prédictions qui tendent à faire croire qu'une hécatombe se pointe sur le continent africain du fait des conséquences du Covid-19 dans cette partie du globe. Evoquant la situation en Afrique, notamment celle centrale, l'intellectuel parle des "tyrans" qui sont à la tête des Etats depuis plusieurs décennies. Selon lui, dans ces pays, les systèmes de santé se trouvent dans un délabrement total. Cependant, l'enseignant à l'Université de Witwatersrand de Johannesburg en Afrique du Sud écarte le pire arguant que les vieillards peuvent néanmoins beaucoup craindre la maladie. 

Il explique," à cause de prédilection supposée pour les vieillards, le virus peut, à la limite soulager le continent d'une partie de ses gérontocrates. Mais cela m'étonnerait qu'à lui tout seul, il mette fin à la tyrannie". A travers cette posture, Achille Mbembe pense que le coronavirus va permettre le règlement de la question de certains "tyrans" au pouvoir. 

Le philosophe voit également la possibilité pour l'Afrique d'organiser valablement une riposte contre la propagation du Covid-19. Une telle réponse n'est plausible que lorsque "l'Afrique arrête de s'aveugler. Qu'elle apprenne à nouveau à se penser au-delà des mythes et des faux mouvements, qu'elle redevienne elle-même habitable, c'est-à-dire capable de marcher par elle-même, sans avoir besoin des prothèses", suggère-t-il.

Pour cela, il faudrait "qu'à l'anesthésie ambiante, à l'étiolement programmé, elle oppose ses immenses potentialités; qu'elle puisse au plan profond de ses rêves imaginaires et, au lieu de répéter chez-elle ce qui n'a pas marché ailleurs, qu'elle invente des chemins radicalements neufs, pour elle et pour le monde, cela est possible, à condition de réinvestir dans le monde d'après", croit fermement Achille Mbembe. 

Rappelons-le, depuis le début de la pandémie de coronavirus, des voix ont prédit une hécatombe en Afrique. C'est le cas du secrétaire général de l'Onu qui annonçait des milliers de mort en Afrique. 

 

Innocent D H

 

Published in Corona Virus

Les représentants de UBA, Ecobank et Bank of Industry Nigeria ont signé un protocole d’accord avec la Banque africaine de développement et le Fonds africain de garantie pour formaliser leur engagement de travailler ensemble, en vue de combler le déficit de financement à l’égard des femmes en Afrique, a rapporté Agence Ecofin.

 

Selon le représentant de UBA, Babatunde Ajayi, le protocole porte sur un montant de 300 millions de dollars qui permettra aux femmes de lancer des PME dans le domaine de l'agriculture, l'élevage, et autres services. L’objectif à terme est d’atteindre un fonds de 3 milliards de dollars. « Nous serons en mesure d’accorder beaucoup plus de prêts à une clientèle, en particulier féminine. Nous allons leur apporter notre expertise dans le domaine de l’assistance technique, à travers une approche beaucoup plus soucieuse de l’égalité de genre », a-t-il déclaré.

Pour Christine Ngiriye, entrepreneure, peu de choses ont changé depuis près de 30 ans, le problème qui se pose, encore et toujours, est un problème de garantie.

Ainsi, grâce à cet accord entre les banques, il y a une garantie de partage des risques que le partenariat avec la BAD intègre. « Nous partagerons les risques pour pouvoir augmenter les prêts. Nous avons sollicité l'engagement des gouvernements africains pour promouvoir des lois incitatives afin de permettre aux femmes d’avoir accès aux financements », a précisé Babatunde Ajayi.

La femme au cœur du sommet

La Banque africaine de développement a pris les devants, depuis plusieurs années, pour promouvoir l’égalité des sexes. L’institution a lancé ou soutenu de nombreuses initiatives pour combler le déficit de financement qui affecte les femmes en Afrique, à l’instar de l’initiative panafricaine de grande ampleur AFAWA (« Affirmative Finance Action for Women in Africa »).

Le président de la BAD, Akinwumi A. Adesina, a rappelé qu’en Afrique, 70 % des femmes sont victimes d’exclusion financière. Et pourtant, ces femmes, qui représentent la majorité des exploitants agricoles en Afrique, font encore face à un déficit de financement de près de 16 milliards de dollars.

Lors de la session intitulée « Libérer l’accès des femmes au financement en Afrique », Salimata Diop Dieng, ministre de la Famille et du genre du Sénégal, a déclaré « qu'Il est important que les établissements financiers soutiennent les initiatives venant des femmes. Elles disposent de périmètres maraîchers, de produits agricoles à transformer. Elles créent des start-ups dans les domaines de l’innovation. Cependant, elles manquent de ressources, de garantie et les procédures pour accéder aux prêts sont compliquées ».

Le Sommet mondial sur le genre 2019, qui se tient à Kigali, pays pilote en Afrique en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, est Co-organisé par le Rwanda et la Banque africaine de développement. Elle se tient du 25 au 27 novembre avec plus de 200 délégations présentent dans la capitale rwandaise pour stimuler l’égalité des sexes autour du thème, « éliminer les obstacles à l’égalité des sexes ». C’est un événement qui vise à partager les meilleures pratiques et stimuler l’innovation afin d’accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes. C’est la première fois que l’Afrique accueille ce sommet.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société
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Lors d’une interview accordée jeudi dernier à la chaîne française « Tv5 Monde »,  le chanteur et homme d’affaire sénégalo-américain, Akon, a jugé « injustes » les relations entre la France et le continent africain.

 

« Je pense que les relations entre la France et l’Afrique doivent être justes. Je ne pense pas que la France a été juste dans les échanges commerciaux avec l’Afrique. La France profite des ressources d’Afrique sans lui en faire bénéficier en retour. Je pense qu’on peut faire davantage en matière d’échange entre la France et l’Afrique », a déclaré le chanteur et producteur de RnB, Américano-sénégalais, Akon.

Abordant la question du Franc CFA, le concepteur de la devise digitale baptisée « Akoin » se veut clair : le continent africain doit avoir sa propre devise « La monnaie africaine est battue en France. Cela n’a pas de sens. L’Afrique devrait avoir sa propre devise. Et pour affronter l’avenir, la crypto-monnaie, c’est le salut », pense le chanteur qui a félicité les luttes anti-FCFA.

Notons que, « Akoin » est l’une des nouvelles crypto-monnaies du monde reposant sur une technologie innovante de block Chain. L’objectif principal de cette crypto-monnaie est de créer un écosystème qui créera des opportunités pour les jeunes entrepreneurs non seulement au Sénégal mais aussi dans le monde entier.

Akon (né Alioune Badara Thiam) est un chanteur de R'n'B américain-sénégalais, né en 1973 à Saint-Louis, au Sénégal. Il grandit au Sénégal puis vers l'âge de sept ans, part s'installer aux États-Unis, à Jersey City (New Jersey). Akon parle anglais et wolof mais peu le français.

Akon ne fait pas parler de lui que pour la musique. Il est aussi un businessman avisé qui a plusieurs affaires à son actif. Il possède une mine de diamants en Afrique du Sud, deux marques de vêtements (Konvict clothing et Alioune), il a son propre Label sur lequel sont signés les artistes à succès T-Pain et la sulfureuse Lady Gaga.

Il a sa propre fondation « la Konfidence fondation »qui vient en aide aux africains à accéder aux soins de santé et à l’éducation. Depuis 2008, l’association vient aussi en aide aux enfants dans le besoin aux Etats-Unis.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Facebook annonce avoir démantelé une opération de désinformation russe en Afrique. Toutes ces informations étaient à destination de certains pays africains : la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Cameroun.

 

C’est une opération de désinformation d’ampleur menée à partir de la Russie et dans plusieurs pays d’Afrique que le premier réseau social au monde annonce avoir démantelée, mercredi 30 octobre. En effet, les comptes, pages et groupes concernés, présents sur Facebook mais aussi sur Instagram, étaient liés « à des entités associées » à un proche de Vladimir Poutine, Evgueni Prighozine, déjà accusé d’avoir animé la campagne anti-Clinton et pro-Trump aux Etats-Unis en 2016 depuis l’Internet Research Agency, basée à Saint-Pétersbourg.

Selon Facebook, outre la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo, Madagascar, le Mozambique, la République centrafricaine, le Cameroun, le Soudan et la Libye étaient également visés. Au total, le groupe a éliminé 35 comptes sur son réseau, 53 pages, sept groupes et cinq comptes Instagram. Les responsables de la manipulation ont utilisé une combinaison de faux comptes et de comptes authentiques appartenant à des habitants de Madagascar et du Mozambique. Quelques 475 000 utilisateurs suivaient les comptes incriminés. Apprend-on.

Les contenus

Les contenus se concentraient sur des informations internationales et locales, y compris des thèmes comme la politique de Moscou sur le continent africain, mais aussi les élections à Madagascar et au Mozambique, ou encore des critiques de la politique des Etats-Unis et de la France dans la région, a précisé Facebook.

En Centrafrique, un réseau de pages Facebook opérées de Madagascar saluait la présence russe dans le pays que ce soit en termes d’aide militaire ou d’événements culturels, sur un ton laissant entendre que cette présence était soutenue par une large partie de la population locale.

En Libye, le soutien allait à deux personnalités : le maréchal Khalifa Haftar et l’un des fils de Mouammar Kadhafi. 

À Madagascar, les pages Facebook ont été créées depuis 2018, mais sont devenues actives seulement après l’entrée en fonction du nouveau président Andry Rajoelina en février 2019 pour apporter leur soutien au gouvernement. Un soutien au pouvoir en place que l’on retrouve au Soudan.

Au Mozambique, l’opération colle aussi au calendrier électoral et critique l’opposition alors qu’en RDC, le ton des publications n’était pas clairement aligné avec la stratégie publique de Moscou, note le centre de Stanford.

Les opérateurs ont dépensé 77 000 dollars en publicités sur Facebook (payées en dollar), entre avril 2018 et octobre 2019. Précise encore Facebook

Notons que, l’annonce de la suppression de ces comptes liés au pouvoir de Moscou vient quelques jours seulement après un sommet Russie-Afrique organisé à Sotchi, qui a confirmé les ambitions grandissantes de Vladimir Poutine dans un continent où Chinois et Occidentaux courtisent les dirigeants de longue date.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Télécommunication

Avec pour objectif, d’améliorer la vie des enfants en Afrique, le joueur de tennis suisse Roger Federer a fait un don de 12 millions d’euros, à un projet de renforcement de l’éducation au Malawi, dans le cadre des actions menées par sa fondation dans ce pays africain.

 

Rendu dans le sud-est de l’Afrique pour constater par lui-même les résultats de l’initiative que sa fondation «Roger Federer » mène en matière d’éducation de la petite enfance, l’ancien numéro un mondial et vainqueur de 17 titres du Grand Chelem, a fait un don de 12 millions d’euros, à un projet de renforcement de l’éducation au Malawi.

L’argent donné sera investi dans la construction d’écoles en Afrique (un nombre estimé à 81 écoles) et dans l’entretien des écoles existantes, rapporte le média Clarín. Il convient de noter que le montant du don est l’équivalent des prix qu’il a gagnés dans ses 19 participations à Wimbledon, où il a remporté sept titres et a été finaliste à trois autres occasions, selon le portail Tennis World.

Toujours selon les mêmes sources, Roger Federer a commencé à travailler sur ce projet il y a plus de 10 ans en coopérant avec le Crédit Suisse et « Action Aid Malawi » pour atteindre plus de 30.000 enfants et les aider à obtenir une éducation et à améliorer leurs perspectives de vie.

La fondation de Roger se concentre ainsi sur l’accès à une éducation de qualité, pour les jeunes enfants, car c’est la base de tout apprentissage. Dans les pays à faible revenu, plus de 80 % des enfants n’ont pas accès à l’éducation en maternelle. Par conséquent, sa mission est d’aider les enfants à prendre le meilleur départ possible dans leur parcours éducatif tout au long de leur vie en établissant et en développant de façon durable les services d’éducation maternelle existants.

« Sa fondation soutient des projets éducatifs situés dans la région de l’Afrique australe ainsi qu’en Suisse. Les programmes sur le continent africain se concentrent sur l’amélioration de la qualité de l’éducation préscolaire et de l’éducation de base, tandis qu’en Suisse, ils se concentrent sur la promotion des activités extrascolaires pour les enfants touchés par la pauvreté », a déclaré la Fondation Roger Federer.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in International

Le premier sommet Russie-Afrique se tiendra le 24 octobre 2019 dans le Sirius Park of Science and Art sous la coprésidence de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, et d’Abdelfattah al-Sissi, président de la République arabe d’Égypte et président de l’Union africaine. Et pour cette grande occasion très attendue, le journaliste Xavier Messe et le ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey sont annoncés comme panélistes de cet événement.

 

Selon des sources concordantes, Alamine Ousmane Mey devrait intervenir sur la question du logement en Afrique. Il devrait notamment indiquer comment mettre en place un cadre qui permet à des investisseurs étrangers d’apporter leurs soutiens. Il partagera le panel avec d’autres membres du gouvernement de pays africains responsables des problématiques de logement et d’aménagement du territoire.

Le journaliste Xavier Messe quant à lui interviendra, sur le rôle des médias dans les relations entre la Russie et l’Afrique. Il devrait partager son panel avec des responsables de la diplomatie et de la communication russes, mais aussi des confrères du Ghana.

Notons ici que, le sommet Russie-Afrique est la première rencontre de ce niveau dans l’histoire des relations russo-africaines, y sont invités tous les chefs d’État de l’ensemble du continent africain ainsi que les dirigeants des plus grandes organisations et associations de la région.

Au cours des sessions plénières du sommet sera abordé un large éventail de questions relatives à l’actualité internationale dans le but de s’entendre sur les problèmes qui présentent un intérêt majeur pour la Russie et les pays africains.

Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à l’état et aux perspectives des relations entre la Russie et les pays du continent africain, au développement des échanges dans les domaines politique, économique, humanitaire, culturel et autres avec un accent mis sur la recherche de solutions pour un développement accéléré et cohérent de l’ensemble de la coopération russo-africaine.

Un échange de vues approfondi est prévu en matière de coordination des mesures de lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et les autres défis et menaces qui se présentent pour la sécurité régionale et mondiale.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Diplomatie

Le Collège de France, à Paris, aura désormais une chaire permanente entièrement consacrée à l'étude du continent africain. Baptisée « Histoire et archéologie des mondes africains », elle est confiée à l’historien et archéologue François-Xavier Fauvelle, qui prononce ce jeudi 3 octobre au soir sa leçon inaugurale.

 

Cette fois-ci, l’Afrique sera à l’honneur. En effet, François-Xavier Fauvelle fait entrer l'histoire ancienne de l'Afrique au Collège de France en inaugurant une nouvelle chaire ce jeudi 03 octobre. Ses cours sur l'Afrique médiévale, ouverts à tous, commenceront à la fin du mois, à raison d'une heure par semaine.

Et c'est un événement, tout un symbole, pour le professeur Fauvelle. « Cela veut dire que quelque chose bouge dans nos perceptions, que nous ne soyons plus à une époque où l'on peut encore penser et dire qu’il n’y a pas d’Histoire sur le continent africain, ou qu’elle ne serait pas faisable », se réjouit-il, « au contraire, c’est un domaine de connaissance érudite, et la responsabilité de tous les historiens, c’est de diffuser ces savoirs détenus aujourd’hui par quelques dizaines de chercheurs ».

Pour François-Xavier Fauvelle, le continent africain est sous-recherché en termes d'archéologie. « Il y a un très gros potentiel de découvertes. Il y a un manque d'histoire de l'Afrique. (...) Dans les manuels scolaires en France, elle est peu présente. (...) Parfois, elle est absente voire niée. » Assure le chercheur sur TV5MONDE.

Parce que ces savoirs n’ont pas été suffisamment exposés, explique encore François Xavier Fauvelle, « le vide relatif s’est meublé d’affirmations péremptoires comme quoi il n’y a pas d’histoire de l’Afrique. Il s’est meublé aussi d’idéologies, de discours faciles, identitaires, comme l’afrocentrisme, qui voit une parenté unique entre toutes les sociétés africaines et l’Égypte antique ».

Ainsi, c’est pour mettre fin aux clichés dont souffre l’histoire du continent africain, que, François Xavier Fauvelle a publié en 2013, son ouvrage consacré à l’histoire du Moyen Age africain, « le Rhinocéros d’or », qui connaît un succès foudroyant.

« Des gens venaient me voir en me demandant : Vous êtes sûr que ce puissant royaume a vraiment existé au XIIe siècle ? Etre historien de l’Afrique, c’est toujours se bagarrer contre cet air dubitatif. Contre la « méconnaissance », lâche-t-il.

Autant cette idée de François-Xavier d’enseigner l’histoire de l’Afrique dans un collège en France est rejetée par certains, elle ravie d’autres. « Il a inventé un truc génial : offrir au grand public des miettes d’Afrique, des fragments. En assumant qu’on ne sait pas tout, mais que l’enquête elle-même est passionnante, fait partie du récit. Il a changé la façon de raconter l’histoire. Au Collège de France, il va continuer à secouer les idées reçues », assure un africaniste, ami de «François-Xavier ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Education

Invité d’honneur de la sixième édition de l’association Yathi Breizh dirigé par l’ancien international de Basket, Kabir Pene, l’ancien sélectionneur de l’équipe algérienne Christian Gourcuff n’a pas tari d’éloges à la sélection sénégalaise, vice-championne d’Afrique de la CAN 2019.

 

Selon le site internet Wiwsport, le technicien français, ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Christian Gourcuff invité d’honneur de la sixième édition de l’association Yathi Breizh dirigé par l’ancien international de Basket, Kabir Pene, a loué les qualités de l’équipe d’Aliou Cissé. Il estime que le football Sénégalais se porte bien et qu’il ne faut pas dramatiser la défaite du Sénégal contre l’Algérie en finale de la Can (1-0).

 

« Déjà ce n’est pas mal. Je pense qu’il faut se détacher d’une défaite. Ce n’est pas parce on n’est battu contre la cour du jeu en finale de la Can que c’est un drame, le plus important c’est qu’il y a une dynamique il y a la qualité. J’ai joué un match avec l’équipe nationale de l’Algérie contre le Sénégal lors de la Can 2015. J’ai eu la chance de gagner mais je savais que le Sénégal dispose d’un groupe de qualité, de belle génération. » A déclaré le français au micro de Wiwsport.

 

Pour l’ancien entraîneur du club qatari d’Al Gharrafa, le Sénégal fait partie du lot restreint des meilleures équipes d’Afrique voire la meilleure. « Je pense que le Sénégal est peut-être la meilleure équipe d’Afrique car il y a un réel potentiel et un entraîneur sénégalais qui est compétent. Tous les éléments sont réunis », a rappelé Christian Gourcuff. « Après, c’est le développement du football qui permet de faire durer les résultats et surtout à la base », a-t-il ajouté. On comprend ainsi pourquoi l’équipe du Sénégal conserve la première place selon le  dernier classement de la Fédération internationale du ballon rond (FIFA).

 

En effet, selon les derniers calculs de la Fédération internationale du ballon rond (FIFA), suite aux récentes confrontations de la Coupe d'Afrique des Nations 2019, il y a plusieurs réaménagements dans le premier classement mensuel des nations post-CAN, déterminant les meilleures équipes nationales des mois de juin et juillet 2019. Ainsi, la sélection algérienne, sacrée championne d'Afrique à la CAN, s'est faite remarquer par son grand bon vers le haut. Elle grimpe de 28 places pour se retrouver au 40ème rang mondial. Mais, d’après les statistiques de la FIFA, malgré la défaite en finale des poulains d’Alioum Cissé, la sélection nationale du Sénégal continuera de trôner sur l’Afrique.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Sport

Jeudi 25 juillet 2019, L’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a averti que, la saison estivale de reproduction des criquets pèlerins, amplifiée par de fortes pluies, pourrait présenter une grave menace pour les zones de production agricole au Yémen, au Soudan, en Érythrée et dans certaines parties de l'Éthiopie et du nord de la Somalie lors des trois prochains mois.

 

Cette année, des opérations de contrôle intensives sur le terrain et par voie aérienne ont été effectuées en Iran, en Arabie saoudite et au Soudan et ont permis de réduire la présence de criquets pèlerins. Selon le site officiel de l’ONU.

 

Néanmoins, ces opérations n'ont pas réussi à empêcher complètement la formation d'essaims et le déplacement de ces derniers vers les zones traditionnelles de reproduction estivales au Yémen, au Soudan, dans la Corne de l'Afrique et le long de la frontière indo-pakistanaise. Si cette situation s’aggrave dans ces régions, la formation d’essaims pourrait menacer la production agricole d'ici la fin de l'été. Il serait suivi par des augmentations d'essaims le long de la mer Rouge, au cours de la prochaine saison hivernale débutant en novembre. Indique le FAO.

 

Après être devenus aériens, des essaims regroupant plus de dix millions de criquets peuvent parcourir jusqu'à 150 kilomètres par jour, le vent aidant. Les criquets pèlerins ont une durée de vie d'environ trois mois et un criquet pèlerin femelle peut pondre jusqu'à 300 œufs. Un criquet pèlerin adulte consomme une quantité de nourriture fraîche équivalente à son propre poids chaque jour - soit près de deux grammes par jour. Un tout petit essaim consomme la même quantité de nourriture en une journée que près de 35 000 personnes.

 

Il est donc nécessaire d'agir de manière urgente afin de prévenir la propagation des criquets et de sauver les cultures. Des opérations de contrôle urgentes des Criquets pèlerins sont indispensables afin de protéger les cultures et d'atténuer les risques d'invasions au Yémen et d'empêcher les essaims de criquets d'envahir les pays voisins.

 

Notons qu’au nord-est de la Somalie, des essaims matures de criquets ont été signalés à divers endroits ces dernières semaines. Les criquets ont provoqué des dégâts majeurs sur les cultures. Quant au Soudan, nombreuses sont les populations adultes de criquets à être présentes dans la Vallée du Nil, tandis que des populations adultes sont apparues récemment et de manière dispersée sur la côte de la mer Rouge et au Nord du Kordofan, là où les reproductions estivales ont lieu.Au Yémen, les opérations de contrôle sont freinées par l'insécurité qui prévaut dans les zones de reproduction des criquets et par le manque d'équipements et de fonds opérationnels.

 

Mais, afin de remédier partiellement à la situation, la FAO a pu mobiliser 100 000 dollars grâce au soutien de la Belgique à travers le Fonds spécial pour les activités d'urgence et le relèvement (SFERA) et 200 000 dollars issus de ses propres ressources afin de mettre en œuvre une campagne anti-criquets. La FAO travaille déjà à mettre en place des mesures urgentes afin de renforcer les opérations de surveillance et de contrôle dans les zones de reproduction et appelle tous les pays à surveiller leurs champs en organisant régulièrement des inspections sur le terrain et en prenant les mesures de contrôle nécessaires lorsque des invasions importantes de criquets sont détectées.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le récent rapport de  la FAO sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, relève que  plus  de  820 millions de personnes dans le monde, dont 256,1 millions  en Afrique  ont souffert  de la faim en 2018.

 

Depuis près de trois années déjà, la faim ne diminue pas dans le monde. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), estime  dans son dernier rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde publié le 15 juillet 2019, que 820 millions de personnes n’ont pas eu assez à manger en 2018, contre 811 millions l’année précédente.  Une augmentation constatée pour la troisième année consécutive et qui souligne selon cette organisation, l’immense défi qui reste à relever pour atteindre l’Objectif de développement durable visant la Faim zéro à l’horizon 2030.

 

La situation est particulièrement préoccupante en Afrique, selon cette étude, parce que la région enregistre les taux les plus élevés en matière de la faim dans le monde et ces taux continuent d’augmenter dans presque toutes les sous-régions, quoique lentement. Globalement en 2018, près de 256,1 millions de personnes ont été exposées à la sous-alimentation sur ce continent. Près de 26,6% de cette population se trouve dans la sous région Afrique-Centrale en particulier, contre 26,4% en 2017. En Afrique de l’Est, près d’un tiers de la population, soit 30,8%, souffre de la sous-alimentation. Outre le climat et les conflits, les ralentissements et fléchissements de l’activité économique sont à l’origine de la hausse. En effet, depuis 2011, près de la moitié des pays où la faim a augmenté en raison d’un ralentissement ou d’une stagnation de l’économie se trouvent en Afrique.

 

Cependant, on note que la plupart des personnes sous-alimentées, plus de 500 millions vivent en Asie, principalement dans les pays du sud de l’Asie. L’Afrique et l’Asie portent à elles seules la plus grande charge de toutes les formes de malnutrition, car elles comptent plus de neuf enfants sur dix présentant un retard de croissance et plus de neuf enfants sur dix souffrant de l’émaciation dans le monde. En Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, un enfant sur trois présente un retard de croissance. « Nous devons encourager une transformation structurelle favorable aux pauvres et inclusive, qui soit axée sur les personnes et qui place les communautés au centre des préoccupations, pour réduire les vulnérabilités économiques et être en mesure de poursuivre comme prévu notre objectif: éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition sous toutes ses formes », ont déclaré les dirigeants des Nations Unies sur le site de la Fao. Cette année, le rapport a examiné un nouvel indicateur aux fins de la mesure de l’insécurité alimentaire à différents niveaux de gravité et du suivi des progrès en matière de l’ODD 2.

 

Marie MGUE

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01