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Le Chef de l’Etat Paul Biya a nommé le Pr Alice Nga Minkala epse Mouko comme Directeur général de l‘Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication, en remplacement du Pr Laurent-Charles Boyomo Assala.

Les changements que Paul Biya le président de la République a opérés hier 26 mai 2021 ont également touché l’organigramme de l‘Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC). Le Pr Laurent-Charles Boyomo Assala n’est plus le Directeur général (DG) de l’ESSTIC. Il a été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Il cède ainsi le siège de DG ce cette grande d'Ecole d'Etat qui forme entre autres les journalistes, les communicateurs, les documentaristes au Pr Alice Nga Mikala epse Mouko. Elle était jusqu’au décret du Chef d’Etat qui la nomme, Directeur adjoint de l’ESSTIC en charge des études. Il convient de noter que le Pr Laurent-Charles Boyomo Assala a passé 16 années à la tête de l’ESSTIC.

Pour parler des autres nominations du président de la République, il y a aussi le Pr Jean Gatsi qui a été porté à la tête de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Dschang. Sa nomination contrairement à celle du Pr Alice Nga Mikala epse Mouko, fait couler beaucoup d’encre sur la toile. Certains estiment qu’elle est une récompense pour ses sorties contre le Pr Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

«Kamto Maurice mérite la peine de mort par fusillade publique. C’est grâce à la vigilance et le patriotisme de nos forces de défense et de sécurité que le Cameroun a évité le pire depuis le mois de septembre dernier. Le projet insurrectionnel et macabre des barbares de Kamto Maurice et son Mrc de est  plonger le Cameroun dans le Chaos a été stoppé net par une fermeté légendaire des patriotes, voués à la paix et au soutien du vivre ensemble. Le principal auteur du projet insurrectionnel, Kamto Maurice, tente aujourd’hui de faire croire qu’il est républicain », écrivait-il en janvier 2021.et le patriotisme de nos forces de défense et de sécurité que le Cameroun a évité le pire depuis le mois de septembre dernier. Le projet insurrectionnel et macabre des barbares de Kamto Maurice et son Mrc de est  plonger le Cameroun dans le Chaos a été stoppé net par une fermeté légendaire des patriotes, voués à la paix et au soutien du vivre ensemble. Le principal auteur du projet insurrectionnel, Kamto Maurice, tente aujourd’hui de faire croire qu’il est républicain », avait-il écrit en janvier 2021.

Liliane N.

 

 

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L’ancien directeur de l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), universitaire à la retraite a rendu l’âme aux premières de la matinée à Yaoundé. Il s’agit ainsi d’une grosse perte pour les hommes et femmes de média du Cameroun pour qui, le Pr. Marc Joseph Omgba Etoundi fut une source d’inspiration dans la profession de journaliste. 

 

La triste nouvelle est tombée cette matinée du 23 juin 2020 comme un coup de massue. Le Pr. Marc Joseph Omgba vient de tirer sa révérence à l’hôpital central de Yaoundé. Le journaliste de formation est décédé des suites de maladie.

L’universitaire a eu une riche trajectoire professionnelle. Entre 1993 et 2008, il fut directeur de l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), succédant au Pr. Jacques Fame Ndongo qui avait passé 12 années à ce poste. Il a été remplacé à la tête cette école par le Pr Laurent Charles Boyomo Assala. Marc Joseph Omgba Etoundi a servi au paravent, à la Cameroon Radio Television (Crtv) comme directeur de l’Information. Par ailleurs, il a été l’un des premiers journalistes à la rédaction de Cameroon Tribune, le quotidien bilingue national créé en 1974. 

Admis à faire valoir ses droits à la retraite en 2014, le maître de conférences était alors jusqu’à sa mort, conseiller technique auprès du recteur de l’Université de Yaoundé II-Soa. L’homme de médias a au crépuscule de sa carrière fait son entrée en politique. Ainsi, il s’est engagé au sein du parti du flambeau, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Ce qui lui a d’ailleurs permis de diriger l’exécutif communal de son Mbankomo natal dans la région du Centre. 

Le Pr. Marc Joseph Omgba Etoundi fut donc une source d’inspiration pour de nombreux professionnels de médias. Il laisse dans l’émoi, ses anciens collègues, camarades de parti sans oublier ses étudiants en journalisme et en communication qui aujourd’hui exercent dans plusieurs institutions nationales et internationales. 

Il a formé plusieurs générations d'hommes et femmes aux métiers de l'information et de la Communication, aujourd’hui employés dans de nombreux médias aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Ces derniers se souviennent de l’une de ses thèses avec un sujet qui reste encore l’actualité : « La Presse camerounaise dans tous ses états : Esquisse de présentation de la presse écrite camerounaise des origines à nos jours avec un gros plan sur la presse écrite de langue française pour la période de 1992 à 1997, Thèse d’habilitation, Paris II-Panthéon.

Le Pr Marc Joseph Omgba décède alors qu'il a porté en terre sa grande sœur qui l'a élevé, le 06 juin dernier. RIP Grand prof !

 

Innocent D H  

 

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C’est dans le but de faire l’état des lieux de l’influence des médias, de présenter les dangers liés à l’utilisation inappropriée des médias traditionnels et numériques, d’éduquer les masses et de promouvoir l’éducation aux médias et à l’information au Cameroun, que s’est tenu samedi 26 octobre à l’ESSTIC, la 8ème célébration annuelle de la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information (EMI), sur le thème « Citoyens éduqués aux médias et à l’information : Informés, engagés et habiletés ».

 

Le contexte médiatique camerounais est actuellement marqué par la prolifération des discours de haine, la diffusion de fausses informations (fake news) sur les plateformes médiatiques et les dérives de tout genre. C’est ce constat qui a motivé la tenue des échanges entre professionnels, enseignants et acteurs de la société civile dans le cadre de la Semaine mondiale d’éducation aux médias et à l’information chapeauté par l’UNESCO.

A cet effet, la cérémonie a été marquée par le discours du président de l’association camerounaise d’éducation aux média (ÉDUK-MÉDIA), Andzongo Blaise Pascal. Qui, après avoir remercié les panélistes pour avoir accepté de venir exposer, il a également remercié les étudiants et autres invités pour leur présence. Monsieur Andzongo a présenté l’association dont il a la charge en énumérant ses objectifs. Son propos pour la fin s’est articulé sur le thème de la 8ème édition annuelle de la Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information. Par la suite, le modérateur, l’éditeur- journaliste, Simon Pierre Bessala a énuméré les différents thèmes à l’ordre du jour avant de passer la parole aux différents conférenciers.

Conférence-débat

Le Dr Baba Wame,  expert TIC et cyber-journaliste, a été le 1er conférencier à dérouler son expertise sur la désinformation en ligne. Il a définit la désinformation ou fake news ou intox comme le fait d’utiliser des techniques d’informations pour induire en erreur, cacher ou travestir les faits dans le but de produire ou d’en tirer un bénéfice. Poursuivant son propos, il a édifié sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire sur les réseaux sociaux. Et pour terminer, il a présenté ce qu’on peut appeler le « diagramme de Baba Wamé » ou diagramme de « désinfox ».

 

Le 2ème  conférencier, le professeur Ebale  Moneze Chandel, enseignant de psychologie, intervenant sur le thème « les discours de haine en ligne », a décrit les mécanismes cognitifs mis en place dans l'élaboration et la réception des discours de haine de même que leurs conséquences tant sur le plan individuel que sociétal.

 

Par la suite, le Pr Maingari Daouda, intervenant sur le thème « EMI comme champ d’étude », a communiqué sur  la quête à l’information et l’éducation aux médias. Il a indiqué que chacun de nous cherche à exister grâce aux réseaux sociaux. Pour lui il faut favoriser les conflits sociaux politiques pour susciter la recherche. Il est donc important d’éduquer pour former des citoyens habilités.

Le représentant de l’UNESCO, qui a tenu son propos sur « les enjeux de l’EMI pour la promotion du dialogue interculturel, de la paix et du vivre ensemble », a communiqué sur comment évaluer de manière critique l’information en ligne. Et a terminé son propos, en interpellant le conseil national de la communication enfin qu’il mette sur pieds une police pour contrôler tout ce qui est diffusé sur les réseaux sociaux.  

Le dernier conférencier, monsieur Kenmogne Rigobert, expert en droits numériques intervenant sur le thème « Sécurité et droit numérique », a apporté des leçons pratiques sur la sécurité en ligne.

La phase des questions et réponses a permis aux différents exposants de répondre aux questions des invités. La conférence débat organisée par l'association camerounaise d'éducation aux médias ÉDUK-MÉDIA a donc connu un véritable succès. La présence d’un membre de l' UNESCO et des conférenciers de très haute facture a permis de donner au public des notions en éducation aux médias et à l'information.

A propos d’ÉDUK-MÉDIA

ÉDUK-MÉDIA est une association qui est déterminée à offrir aux jeunes, parents et professionnels, les outils nécessaires pour développer leur esprit critique et leur donner des compétences en tant que lecteurs, producteurs et diffuseurs d’informations médiatiques. Elle a pour objectif de : sensibiliser les jeunes à propos des médias, guider les jeunes dans le monde numérique, former à l’entreprenariat numérique, former jeunes et professionnels à l’analyse critique des informations médiatiques, prendre en charge les cyberdépendant  et apporter du soutien aux jeunes, familles en difficultés.

Selon le vice-président d’ÉDUK-MÉDIA, Simon Pierre Bessala, qui a voulu nous en dire plus, cette édition est la toute première au Cameroun. Il espère cependant que les prochaines seront davantage meilleures. « On a saisi l’occasion en tant que jeune association pour sensibiliser l’opinion publique et c’est la raison pour laquelle nous sommes allés vers l’UNESCO et je crois que pour un premier coup d’essai nous ressortons satisfait. J’espère que pour les prochaines occasions nous pourrons saisir les mêmes opportunités pour mieux faire. »

A propos de la semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information 2019

Lancée en 2012, la Semaine mondiale EMI est organisée tous les ans par l’UNESCO en coopération avec l’Alliance mondiale pour les partenariats sur l’éducation aux médias et à l’information, l’Alliance des civilisations de l’ONU (UNAOC) et le Réseau universitaire international de l’éducation aux médias et à l’information et du dialogue interculturel. Elle réunit divers acteurs engagés dans la promotion de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) pour favoriser l’intégration sociale et le dialogue interculturel.

La huitième célébration annuelle de l’EMI est célébrée cette année du 24 au 31 octobre 2019. Les événements marquants de cette célébration comprennent la neuvième Conférence de l’éducation aux médias et à l’information, le dialogue interculturel et le Forum de l'agenda des jeunes, qui s’est tenu à Göteborg (Suède), du 24 au 26 septembre 2019.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La journaliste camerounaise a remporté ce prix lancé par L’annonce a été faite par le principal cabinet de conseil en relations presse et le leader de la distribution de communiqués de presse en Afrique et au Moyen-Orient il y a quelques heures. En effet, la journaliste camerounaise Monica Nkodo a remporté l'invitation d'APO Group à participer au EurAfrican Forum 2019 qui se tiendra à Cascais, au Portugal, du 04 au 05 juillet 2019.

 

Ainsi, APO Group fournira à Monica Nkodo un billet aller-retour et un hébergement à Cascais (Portugal) pour participer au EurAfrican Forum. Notons que, Le EurAfrican Forum est un événement annuel conçu pour encourager une plus grande collaboration entre l'Europe et l'Afrique. L’année dernière, des ministres de gouvernements africains d’Angola, d’Algérie, du Bénin, du Cap Vert, d’Égypte, du Sénégal, du Kenya et de Tunisie ont participé au Forum. Des entrepreneurs, des investisseurs, des ONG, des activistes, des influenceurs sociaux et des médias internationaux étaient également présents et ont partagé leurs points de vue sur la manière dont l'Afrique et l'Europe peuvent travailler ensemble pour la prospérité.

Monica Nkodo est âgée de 31 ans. Elle est née et a grandi au Cameroun. Elle a fait ses études de journalisme à l'Ecole supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication (Esstic) de l'Université de Yaoundé II, au Cameroun. En 2010, elle a obtenu son diplôme professionnel de troisième cycle en communication. Le 1er février 2019, Monica a célébré sa dixième année au sein de Cameroun Tribune, le quotidien national bilingue, où elle a écrit des articles pour plusieurs services - société, culture, sports, politique et économie notamment.

Monica s'intéresse particulièrement à l'agriculture et aux nouvelles technologies. En 2011, elle a remporté le prix du meilleur journaliste de presse écrite grâce à une enquête sur des enfants atteints de diabète. Monica Nkodo est également l'un des contributeurs africains de Contemporary And, un magazine en ligne consacré à l'art contemporain. Grande activiste, elle milite pour le respect de la liberté de la presse au Cameroun qui est un atout pour elle.

 

À propos d'APO Group

Fondée en 2007, APO Group est la société de conseil en relations presse et le service de diffusion de communiqués de presse de premier plan en Afrique et au Moyen-Orient. Nous aidons les entreprises publiques et privées à améliorer leur réputation et leur image de marque dans les pays cibles. Notre rôle de partenaire de confiance est de tirer parti de la puissance des médias et d'élaborer des stratégies sur mesure permettant aux entreprises d'avoir un impact réel et mesurable en Afrique et au Moyen-Orient, et hors des frontières régionales.

 

APO Group propose aux entreprises une gamme de services de conseil, en plus de ses solutions de distribution de communiqués de presse et de surveillance des médias. Chaque année, APO Group offre aux journalistes la possibilité d'assister à des événements majeurs dans le cadre de son engagement à soutenir le journalisme en Afrique. Il sponsorise également le prix APO Energy Media Award et le prix APO Media Award qui permettent à un journaliste de gagner 500 dollars par mois pendant un an, un ordinateur portable et un billet d'avion intercontinental pour la destination de son choix et un an d’accès à plus de 600 salons VIP dans les aéroports.

Ainsi, jusqu'au 13 mai, les journalistes africains peuvent également gagner une invitation à participer aux Assemblées annuelles 2019 de la Banque Africaine de Développement qui se dérouleront à Malabo, en Guinée équatoriale, du 11 au 14 juin 2019.

Published in Société

C’est dans le cadre d’une conférence organisée ce jour, à l’amphithéâtre Hervé Bourges sous le thème : « Les Médias pour la Démocratie : Journalisme et Elections en temps de désinformation ».

 

Sur le plan mondial, la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la Presse se déroule dans un contexte marqué par des crises de tout ordre. Le Cameroun n’est pas en reste. Conscients des enjeux que revêt cette profession, notamment au Cameroun où le concept de Démocratie est appréhendé de diverses manières, le Bureau Régional et Multisectoriel de l’Unesco a convié des acteurs clés de cette noble profession : le professeur Laurent-Charles Boyomo, Directeur de l’Esstic – Daniel Anicet Noah Mbede, Expert International en Stratégies de Communication – Kinsley Nguangue, chef de département Journalisme et Communication à l’Université de Bué et, un homme de lois Me Claude Assira.

Dans des thématiques diverses, chaque panéliste a, devant les étudiants et quelques médias présents, développé des concepts qui ont permis de mieux comprendre les notions qui rentrent dans le thème de célébration de cette année.

Pour Me Claude Assira, « le Cameroun passe par des moments de grandes souffrances. Cela ne relève pas uniquement de la volonté ou encore, de la responsabilité sociétale du seul Journaliste ».  

L’homme de loi, affirme que « tous les acteurs de la société ont le devoir de faire chacun son métier. On ne saurait demander, aux journalistes plus qu’on ne demande aux autres acteurs de la vie en société. Proches du pouvoir ou non, la seule et unique responsabilité du journaliste est de respecter les canons qui régissent cette profession… Il est plus que jamais, important de les inviter à une éducation à la responsabilité sociale. C’est ce qui fait défaut à la plupart des journalistes. Le Cameroun a de très belles lois mais, beaucoup de choses restent à améliorer. Il est urgent de changer de manière collective, les mentalités… ».

Daniel Anicet Noah Mbede, Expert International en Stratégies de Communication pense quant à lui que : « le journalisme est un métier. Le journaliste réel doit se distinguer, par rapport au panorama à l’ensemble de désinformation, par sa responsabilité. La responsabilité n’est pas l’auto censure, la responsabilité n’est pas une inquiétude intellectuelle, c’est la conscience de l’objectif pour lequel on donne une information, de ce à quoi on voudrait aboutir… ».

Alors que le Cameroun se prépare à organiser les élections régionales, municipales et législatives, le rôle du journaliste est très clair, selon l’Expert International en Stratégies de Communication : « Il y’a une logique morale qui est que le recoupement de l’information, le fait d’équilibrer l’information, ce sont des choses qui, de toutes les façons, lorsque le journaliste ne prend pas de responsabilité, il entre dans ce qu’on appelle les logiques fatales. On ne peut pas faire un métier au long cours, en étant un journaliste irresponsable, ou en se réclamant ou en se réclamant d’une sorte de délinquance inconséquente. Le journaliste donne l’information pour provoquer la discussion publique. Il s’agit pour le journaliste de ne pas se faire coincer en étant partisan… ».   

 

Etat de lieu

Les statistiques sont effroyables. Selon l’Unesco, « près de 100 journalistes ont été assassinés en 2018, alors qu’ils exerçaient leur métier. Des centaines se retrouvent derrière les barreaux… ». Dans son message, le Secrétaire Général de l’Onu relève que : Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société toute entière qui en pâtit… ».

Les gouvernements et tous ceux qui font les lois, doivent dès lors comprendre que : « la Liberté de la Presse est une condition sine qua non de la Paix, de la Justice, du Développement Durable et des Droits de la personne… ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Un meeting de remerciement a été organisé ce 27 avril dans l'arrondissement de Diang, département du Lom-et-Djerem dans la région de l'Est au Cameroun. Objectif, célébrer la nomination de son fils au prestigieux poste de ministre délégué à la présidence de la république, chargé des relations avec les Assemblées.

 

Le professeur François Bolvine Wakata est originaire de l'arrondissement de Diang dans le département du Lom et Djerem, région de l'Est. Tête bien faite,  son ardeur au travail ainsi que sa discipline ont milité en faveur de son entrée au premier gouvernement Joseph Dion Ngute comme ministre Délégué à la présidence de la république chargé des relations avec les Assemblées.

C'est une ascension fulgurante. Cet ancien chargé de mission dans les services du Premier Ministre, fait son entrée au gouvernement en remplaçant un Ministre d'État, au poste de Ministre Délégué à la présidence de la république chargé des relations avec les Assemblées. Un portefeuille de souveraineté qui a souvent été occupé par des poids lourds de la république, à l'instar d'Amadou Ali et Grégoire Owona. La nomination de ce natif de Diang au poste de Ministre Délégué à la présidence de la république chargé des relations avec les Assemblées peut donc être analysée comme une récompense. Car, pour ceux qui le connaissent, l'homme se distingue par sa discipline et son ardeur au travail. Dans le traitement des dossiers, il brille par sa rigueur et son professionnalisme.

Et pour lui, cette nouvelle fonction sonne comme un nouveau défi. Il se dit Volontaire et affirme pouvoir compter « sur une équipe rompue à la tâche ». Et ce n'est pas l'expérience qui manque à ce Maître des conférences de l'université de Yaoundé 2. Ses états de services parlent pour lui sur le plan professionnel et politique. Le nouveau ministre était jusqu'à sa nomination chargé de mission dans les services du Premier Ministre. Il est aussi, depuis mars 2010, coordinateur de l'unité technique opérationnelle du Cameroun Digital Télévision Projet (CAM-DTV). Il a par ailleurs été sous-directeur de la communication gouvernementale au Ministère de la communication de 2003 à 2005, Chef de département relations publiques publicité, Communication des organisations de l'Ecole supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication (ESSTIC). Établissement dans lequel il aura également été Secrétaire Général de 1999 à 2005, tout en participant à la formation de plusieurs jeunes camerounais, entre autres. Et, partout où il est passé, des proches affirment qu'il s'est toujours distingué par la discipline au travail et la rigueur dans le traitement des dossiers.

Au plan politique, François Bolvine Wakata fait partie des plus actifs. Membre suppléant du comité central du Rdpc, vice-président de la commission communale de coordination de la campagne présidentielle 2018 à Diang, il a aussi été, à plusieurs reprises, président de la commission communale et chargé de mission.

Tout ceci est l'aboutissement d'un cursus universitaire couronné entre autres, par un doctorat en sciences de l'information et de la communication, obtenu en février 1996 à l'Université Stendhal de Grenoble 3 en France; d'un diplôme de formation professionnelle en gestion publique et management obtenu à Paris ou d'un D.E.A en sciences politiques, obtenu à Lyon en France. 

 

Bossis Ebo'o
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La presse camerounaise est en deuil.  Mélanie Betebe, journaliste en service à la Cameroon Radio Television (CRTV), est décédée ce 13 mars 2019, aux premières heures de la matinée à Paris.

 
Souffrante depuis un moment, Mélanie Betebe était dans la capitale française pour effectuer des soins médicaux après avoir subit une opération des reins le 12 mars.

Formée à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), Mme Mélanie Betebe, épouse Atangana Essomba, s’était spécialisée dans le domaine de l’économie. Elle fait partie des journalistes qui assuraient la présentation du programme dominicale phare de la CRTV, «Scènes de Presse».

Femme entreprenante, elle a lancé son propre projet éditorial en 2016. Il s’agit de Baromètre Communautaire, un hebdomadaire spécialisé dans l’information de la sous-région Afrique centrale. « En situation concurrentielle, on se doit d’être innovant et pertinent. C’est vers ces destinations que je conduis mon équipe », déclarait-elle dans une interview au quotidien Cameroon Tribune le 2 février 2017.

De mémoire, Betebe Mélanie Félicité est née le 10 septembre 1971 à Mfida, l’un des plus grands villages de l’arrondissement d’Akono, département de la Mefou et Akono, région du centre Cameroun. Après ses études primaires à l’école de la Gendarmerie nationale du Camp Yeyap à Yaoundé, elle entre au collège François Xavier Vogt en 1983. Elle y reste jusqu’en classe de terminale. Titulaire d’un Baccalauréat série D, la suite de son cursus scolaire est riche de 3 années de psychologie à l’Université de Yaoundé I et d’un Diplôme en Sciences et Technique de l’Information et de la Communication obtenu à l’ESSTIC en 1999.

Présentatrice des journaux télévisés depuis 2004, Mélanie présente et produit également des magazines notamment : « Femme à la une », le magazine de promotion de la femme sur la CRTV et « Impulsion », un autre magazine de promotion de l’auto emploi et des PME toujours sur la CRTV. À son actif aussi plusieurs documentaires sur des sujets divers.

Sa disparition est une grosse perte pour la presse camerounaise. Nos sincères condoléances aux confrères de la CRTV, aux employés du quotidien Baromètre communautaire, ainsi qu’à la famille de la disparue.

 

 

 

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01