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Il s’agit d’une promesse faite par le Président de la république en 2011.

Le projet de construction de 3000 forages est réactivé au Ministère de l’Eau et de l’Energie. D’après l’une de nos sources bien introduites, ce projet a été classé comme prioritaire pour l’exercice budgétaire 2019, par ledit département ministériel. «J’ai l’honneur de vous faire tenir ci-joint, le document de projet actualisé, tout en vous réitérant mon besoin particulier de  faire inscrire ce projet sur la liste des grands prioritaires pour l’année budgétaire 2019», a écrit Gaston Eloundou Essomba Ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE) dans une correspondance qui date du 10 octobre 2018, et qui dont le destinataire est Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT). Le MINEE dans cette lettre demande au MINEPAT de lui délivrer un visa de maturité du projet.

Avant la correspondance de Gaston Eloundou Essomba, nous avons appris de nos sources que le 4 juillet 2018, il s’est tenu un atelier relatif audit projet dans la capitale. Au cours dudit atelier, les participants ont fait une relecture de l’ensemble de la documentation du projet de construction de 3 000 forages équipés de pompes à motricité volontaire dans la zone septentrionale du pays. Il a été constaté un certain nombre d’imperfections dans le montage du projet. Il y a entre autres «l’absence d’informations sur l’étude d’impact environnemental et social, le coût unitaire très élevé retenu dans la structuration du projet. On parle de 13 millions de F le forage contre 8 millions de Fcfa».

Toutefois et à titre de rappel, le projet de construction de 3000 forages dans le Grand-nord est en réalité une promesse qu’avait faite le Président Paul Biya candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle de 2011, le 4 octobre de cette année-là. Sept années sont donc passées, et le projet d’ouvrages d’adduction d’eau n’a toujours pas été lancé dans cette partie du pays. Pourtant le 4 octobre 2011, lorsqu’il faisait l’annonce relative à ce projet, le Président avait indiqué qu’il s’agissait d’un programme spécial de réhabilitation et de construction de forages d’eau potable en zone rurale. Sa mise sur pied visait à améliorer afin l’accès des populations à l’eau potable et ainsi mieux combattre les épidémies de choléra et autres maladies hydriques.

Lors de la campagne électorale battue par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale était revenu sur ce sujet. «Toujours à la faveur du même Plan d’urgence triennal, vous avez instruit la construction de 3000 forages dans les trois régions septentrionales, dont les dossiers sont en cours de structuration», avait déclaré le PAN, le 29 septembre 2018 à Maroua au meeting de campagne du RDPC tenu à l’occasion de l’élection présidentielle 2018.

En 2016 le gouvernement a signé un mémorandum d’entente relatif à ce projet avec un consortium d’entreprises formé par la société française Vergnet Hydro, deux sociétés chinoises et une PME locale.

Liliane N.  

Jusqu’où sont-ils prêts à aller ? Ils en sont déjà à profaner des lieux de culte pour les besoins de leur cause. Ni le caractère sacré de l’édifice, ni la quiétude de ceux allés adorer leur Dieu n’ont eu de valeur à leurs yeux. La police une fois arrivée, la liberté, la leur surtout redevenait sacrée.

Ils étaient une dizaine, une petite dizaine de partisans de « Autoprési » à s’être rendus ce dimanche à la cathédrale Notre Dame de Yaoundé hisser leurs pancartes devant faire partir Paul Biya d’Etoudi. Samedi déjà, là-bas à la « Mecque de l’incivisme », ils avaient commencé leur show dans des caniveaux avec une prestation remarquée de celle qui nous est d’ores et déjà enviée par toute l’Afrique, notre  Jeanne d’Arc des tropiques. Selon toute vraisemblance, ces tempêtes dans des capsules de bouteilles de bière n’ont produits aucun effet. Renseignement pris ce jour lundi 29 octobre 2018, c’est le calme plat à Etoudi, Paul Biya y est toujours et aucune secousse n’y a été ressentie. Un zéro pointé sur l’échelle de Richter donc. Les choses semblent plutôt mal engagées pour nos apprentis démagogues car pendant ce temps, se plante lentement mais surement, le somptueux décor pour la très prochaine cérémonie de prestation de serment du candidat élu Paul Biya.

Mais au juste, quel pays veulent-ils que le Cameroun soit ? Ce pays-là où chacun est libre de transgresser les lois comme bon lui semble sans craindre d’en subir le courroux ? N’est-ce pas eux qui écument le monde entier ? Où ont-ils vu pareil pays sur cette planète ? Ô Seigneur, que t’avons-nous fait ? Que t’a fait le peuple camerounais pour mériter d’avoir une opposition aussi lamentable ? Voilà des gens, qui au lieu d’apprendre aux citoyens à respecter les lois qui régissent le fonctionnement de notre pays, sont plutôt prompts à les encourager à la désobéissance, à la provocation et à la confrontation. Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Sur quelle planète ont-ils fait leur école de politique ? Imaginons qu’on leur cède un instant le pouvoir qu’ils cherchent obstinément. Comment gèreraient-ils cette population qu’ils contribuent à rendre indisciplinée, ne respectant rien ni personne ?

Entendons-nous bien, il ne s’agit pas ici de donner un blanc-seing aux autorités qui sont parfois assez rigoureuses mais pour autant, peut-on dire qu’est muselée au Cameroun la liberté d’expression ? Ce pays où il existe tout un organe de presse consacré à insulter le Président de la République 7 jours sur 7 sans que personne n’y soit inquiété d’une quelconque manière ? Manifester est un droit qui nous est reconnu par la loi et qui y est bien encadré aussi. Si pour une raison ou une autre les autorités interdisent une manifestation, n’existe-t-il pas d’autres canaux pour faire entendre vos voix ? Tenez, les réseaux sociaux que vous utilisez promptement pour insulter, ternir l’image du pays… ne peuvent-ils pas vous servir au contraire pour communiquer « positivement » ? Là je vais parler comme au quartier : Ouèèè ! Votre part d’utilisation de Facebook, c’est seulement pour publier les films chinois que vous tournez dans les rigoles ?????????? Pourquoi toujours opter pour la bravade pour ensuite vous plaindre d’être brimés et pire encore d’y déceler en cela un signe de fébrilité du régime, incitant par là quelques naïfs à être tentés de vous suivre dans votre folie ? Je dis hein, le peuple camerounais vous doit quoi ? Le quotidien de beaucoup est difficile, les gens n’aspirent qu’à vivre en paix et continuer d’espérer en des lendemains meilleurs qui viendront certainement j’en suis persuadé. S’il vous plait ayez pitié des pauvres gens. Vous les amenez à se polariser négativement et ça ne les aide pas, ça ne nous aide pas. Avez-vous déjà été en compagnie d’une personne négative ? Êtes-vous parvenus à la supporter longtemps ?

Chers acteurs, c’est sur le terrain des propositions que nous vous attendons. Pourquoi voulez-vous que nous vous accordions nos suffrages ? Qu’allez-vous faire en mieux ? Cessez de pointer du doigt les pseudos insuffisances des autres, parlez-nous de vous. Pendant que vous gesticulez ici et là, certains sont déjà en campagne. J’aimerai aussi me réveiller chaque matin et lire sur mon Facebook ou Twitter par exemple : Proposition N°… du parti des mangeurs de soya (PMS) pour la commune de … : nous allons faire XYZ en nous appuyant sur ABC… simple, précis, concis.

En vérité en vérité je vous le dis, la stratégie pour laquelle vous optez n’est pas la bonne. Je vous promets, si vous continuez comme ça, la razzia du RDPC aux prochaines échéances électorales sera sans pareille.

 

Ferdin

Les travaux de cette Commission ont débuté le vendredi 26 octobre 2018 dans la salle de Conférences du Ministère de la Communication.

Pour le compte de cette année, le gouvernement a débloqué la somme de 240 millions de FCFA à partager entre les médias du secteur privé qui seront jugés éligibles, pour bénéficier de cet appui. C’est Issa Tchiroma Bakary le Ministre de la Communication (MINCOM) qui a rendu public l’annonce le 20 février 2018. C’était au cours de la 16ème session de la Commission nationale d’examen des demandes d’accès au bénéfice de l’aide publique à la communication privée, pour le compte de l'exercice 2017.

Le montant alloué à l’aide à la presse privée qui est de 240 millions de FCFA ne réjouit guère les patrons des médias. Ils le jugent «maigre». Le MINCOM a expliqué vendredi dernier, que ledit montant tient du contexte sécuritaire qui prévaut actuellement. «Il y a eu des évènements qui sont venus paralyser notre budget. C’est ce qui fait que le gouvernement a mis à la disposition de la presse ce montant. La responsabilité du gouvernement consistant à faire l’échelle courte à la presse pour qu’elle parte des organes de presse pour devenir des entreprises de presse…Nous sommes encore en guerre contre Boko Haram dans la partie septentrionale de notre pays. Les forces de sécurité sont également déployées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Leur présence a un coup phénoménal», a déclaré le Ministre qui est par ailleurs le président de la Commission nationale d’examen.  

Le  nombre d’organes de presse et de structures de communication à capitaux privés dont les dossiers sont actuellement examinés, s’élève à 150. Dans le détail, on a 65 dossiers pour la presse écrite, 11 pour les radios commerciales, six pour la télévision, trois pour l’imprimerie, 11 pour la presse en ligne, trois pour les producteurs, un pour la communication globale, huit pour les organisations professionnelles et 42 pour les radios communautaires. En plus de ce budget qui ne convient pas aux médias du secteur privé, les sites d’information en ligne demandent aussi à être davantage considérés dans la répartition de l’aide. Un point de vue partagé par Leonard Fandja, Directeur de publication et membre de la Commission nationale d’examen. «Nous estimons que la presse en ligne doit être davantage prise en compte parce que nous dépensons beaucoup d’argent en terme d’internet sans compter d’autres charges directes et indirectes», a-t-il expliqué.

S’il faut sortir du pays et comparer la subvention de l’Etat camerounais au bénéfice du secteur de la communication, à ce qui est dans d’autres Etats africains, il conviendrait de dire qu’elle ne fait pas pâlir d’envie. Dans les pays voisins comme le Gabon, l’enveloppe de la subvention à la presse privée est passée en 2015, de 500 millions à 2 milliards FCFA. Du fait donc du budget jugé «maigre», plusieurs médias camerounais ont décidé de ne pas postuler à cette «aide» de l’Etat. La preuve est que, sur 600 titres dans la presse écrite, à peine 65 médias ont déposé un dossier de demande de subvention.

Liliane N.

 
«Basique», «naguère», «assassinat»... Nous croyons en connaître le sens exact et pourtant, les employons à tort dans nos conversations du quotidien. Nous vous proposons de revenir sur ces termes qui ne signifient pas vraiment ce que vous pensiez.
 
Chers lecteurs, en ce dimanche, la rédaction vous propose de sonder les nuances de la langue française. Celles qui nous induisent en erreur, nous poussent à employer des mots à la place d'autres ou pis, à confondre des termes que nous croyions synonymes. Quelle différence faites-vous entre «récalcitrant» et «réticent»? Entre «Ivre» et «soûl»? Aucune? Et pourtant, croyez donc que leur sens diffère fondamentalement. Le Figaro vous propose un tour d'horizon de ces mots que vous utilisez mal sans le savoir.
 
● Basique ou fondamental?
 
Dans nos conversations du quotidien, nous utilisons ce terme pour décrire ce qui est «fondamental», «élémentaire», «primitif». Jusqu'à avoir recours à l'anglicisme «basiquement», le mot anglais étant basically. Mais comme le rappelle l'Académie française dans sa rubrique Dire/ ne pas dire, cet adjectif «appartient au vocabulaire de la chimie et qualifie une substance qui a les propriétés d'une base; en minéralogie, il sert à caractériser une roche contenant au moins cinquante-cinq pour cent de silice.»
 
● Postuler à ou postuler pour?
 
Le verbe «postuler» est utilisé de manière intransitive dans un contexte juridique. En l'occurrence, on parle de «postuler devant une cour d'appel». Mais si le verbe «postuler» est au transitif, il signifie «tenir pour acquis». Les sages donnent cet exemple: «Les Anciens postulaient que la terre était plate».
 
Mais si vous cherchez un emploi, vous ne postulez ni «à quelque chose» ni «pour» (ici, le verbe est transitif), mais «je postule un métier». C'est étrange, mais c'est ainsi.
 
● Opportunité ou occasion?
 
Nous faisons l'erreur dans nos lettres de motivation. «Un stage au sein de votre entreprise me donnerait l'opportunité de...» En anglais, opportunity désigne bien «occasion» ou encore, «chance». Mais en français, ce mot définit le «caractère de ce qui est opportun». Ce qui est à propos. «Occasion», du latin occasiun, «raison, motif» est une «circonstance favorable». Préférons ainsi cette formulation: «Un stage au sein de votre entreprise serait une occasion de...»
 
● Récalcitrant ou réticent?
 
La nuance est subtile mais fondamentale. En effet, quelle différence faire entre quelqu'un qui est «récalcitrant» et quelqu'un de «réticent»? Tout est question de degré. Emprunté au latin recalcitrare, dérivé du verbe calcitrare, «ruer», on parle par exemple d'un cheval qui «résiste en ruant, en se cabrant». Ainsi, comme le dénote Le Trésor de la langue française, une personne «récalcitrante» est celle qui «résiste avec opiniâtreté».
 
La réticence, elle, désigne une «réserve mêlée de désapprobation; qui fait preuve de peu de zèle». Du latin reticentia, «fait de taire quelque chose, silence», une personne réticente paraît moins colérique, moins têtue.
 
● Ivre ou soûl?
 
L'un relève d'un état de trouble, l'autre, de l'indécence. Comme le relève Jean-Loup Chiflet dans son ouvrage Les nuances de la langue française (Le Figaro), «soûl» vient du latin satur qui signifie rassasié. «Celui qui est soûl ne fait pas dans le détail, et quand il boit ‘‘du brutal'', il a mal aux cheveux, il a la bouche pâteuse.» Quand on est ivre, en revanche, «on ne sera jamais bourré, c'est trop vulgaire. Juste un peu éméché».
 
● Naguère ou jadis?
 
Certes, le terme est vieillot mais il n'empêche que nous le confondons systématiquement avec un autre marqueur temporel, à savoir «jadis». Selon Le Trésor de la langue française, le premier est la contraction de la locution il n'y a guère (de temps), «guère» signifiant «pas très». Ainsi, «il n'y a guère» est une formule qui appartient au passé proche.
 
«Jadis», issu de ja a dis «il y a des jours», est un adverbe qui désigne «un passé plus ou moins lointain; il y a longtemps». Subtil, direz-vous? Pas selon Verlaine qui, en 1884, a écrit un recueil de poèmes intitulé Jadis et Naguère.
 
● Meurtre ou assassinat?
 
Un assassinat est «une action qui se prémédite». En 1560, un assassin est «un individu gagé pour un meurtre». Le meurtrier, lui, «est un apprenti dans le domaine du crime, l'assassin est un artiste, un pro», relève Jean-Loup Chiflet. Meurtre» est construit sur le mot latin murdre qui signifie simplement «homicide».
 
Otric N. avec Le Figaro

Le politologue a indiqué entre autres raisons, que la réélection du Président de la république Paul Biya à la magistrature suprême, tient du fait, entre autres que d’après les électeurs, il est apparu comme le meilleur risque parmi les candidats à la Présidentielle de 2018.

Le 28 octobre 2018 le Pr Mathias Owona Nguini faisait partie du panel convié au programme Club d’élites diffusé tous les dimanches, sur la chaîne de télévision Vision 4. Appelé à réagir sur la réélection du candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Owona Nguni a présenté les raisons qui justifient les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, qui donnent Paul Biya vainqueur de l’élection du 7 octobre dernier avec 71,28%.

«Première chose c’est une élection à un tour. Dans une élection à un tour le Président sortant a un avantage. Parce que symboliquement, il est connu dans tout le pays. Deuxième chose, l’ancrage organisationnel de sa formation, l’ancrage logistique, la puissance logistique et l’habitude de la compétition ce qu’ils ont appelé dans leur rhétorique la force de l’expérience. Troisième chose la dispersion des candidatures de l’opposition et le fait que parmi ces candidatures de l’opposition il y a des néophytes qui étaient à leur première élection présidentielle, quelle que soit leur qualité individuelle. Tous ces éléments concouraient à faire que l’avantage du sortant soit confirmé», a-t-il déclaré.  

L’économiste Dieudonné Essomba invité aussi du programme, a tenu à indiquer que Paul Biya a réellement remporté cette élection. Et il n’y a rien de surprenant aux résultats rendus publics le 22 octobre dernier. Toutefois l’économiste pense que le problème de cette victoire se pose pour la transition qui aura lieu un de ces quatre. «Est-ce que ce n’est même pas le fait que le Chef de l’Etat ait réellement gagné et réellement gagné de manière aussi décisive n’est pas plutôt un risque. Parce que quelles sont les raisons pertinentes pour lesquelles on l’a choisi. Lorsqu’on regarde, normalement un candidat est élu pour son programme ou alors pour son bilan. Est-ce qu’on peut objectivement dire que ce sont ces facteurs-là, c’est-à-dire le programme et le bilan qui ont conduit à choisir le Chef de l’Etat. Moi je pense qu’en réalité, le Chef de l’Etat a réellement gagné. Mais c’est parce que précisément nous n’avons pas joué un jeu politique», s’est-il interrogé.

Pour Dieudonné Essomba le Chef de l’Etat a été choisi sur des bases purement ethno communautaires, soit grâce à l’action des élites. «Et donc il n’y a pas eu un débat véritablement politique. Et ça c’est peut-être bien pour le Chef de l’Etat, mais ça pose un grand problème pour les perspectives politiques à vivre. Parce que quand il ne sera plus là, est-ce que la personne qui sera après lui aura la même marge de manœuvre», a-t-il ajouté. Emmanuel Ntonga le président du social democratic front pour le Centre qui prenait aussi part à l’émission, a souligné que la victoire du Chef de l’Etat est surprenante.

Ces raisons étant, a-t-il déclaré «71% pour un Cameroun qui a voté à moitié, pour un Cameroun où on n’a même pas, je ne sais pas si on a dépassé les 2 millions d’électeurs. C’est quand même un résultat qui ne correspond pas vraiment à ce que le peuple camerounais attend. Vous savez on est plus de 24 millions aujourd’hui, et voire 2 millions de personnes qui vont à l’élection. Voire dans certaines régions comme dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest voire 5% seulement de la population. Donc c’est vraiment un résultat qui ne reflète pas le Cameroun que nous avons honoré».

Hervé Emmanuel Kom militant du RDPC a salué le travail de son parti politique qui d’après lui a conduit à la réélection du Président Paul Biya. «Celui que nous avons le Président élu est jusqu’à présent imbattable. Vous savez que le Brésil vote aujourd’hui. Au Brésil le vote est obligatoire. Au Cameroun le vote n’est pas obligatoire comme dans la plupart des démocraties. Alors si M. Ntonga estime que l’élection n’est bien que lorsque tout le monde a voté, il n’a qu’à proposer la réforme de la loi pour rendre le vote obligatoire. Le vote n’étant donc pas obligatoire, notre victoire n’est pas une maladie honteuse, nous sommes effectivement fiers de cette victoire. Il dit que les gens sont surpris. Non pas du tout…Nous on est content, on a travaillé et c’est la récompense du contraire du travail sur la paresse. La récompense de la vérité sur le mensonge. Nous n’avons pas une victoire arrogante mais c’est une élection qui est finalement la plus disputée au sens de l’histoire au Cameroun, la plus compétitive parce que elle a été très transparente», a-t-il déclaré.  

Liliane N.

 

Le chef de l'Etat algérien, diminué par les séquelles d'un accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en 2013, a été choisi par son parti en vue d'un 5e mandat.

Au pouvoir depuis 1999, le président algérien apparait de moins en moins en public. Chef de l'Etat depuis 1999 et détenteur du record de longévité à la tête de l'Algérie, Bouteflika ne fait plus que de rares apparitions, sur un fauteuil roulant, et ne s'exprime plus en public depuis son AVC.

«Cette candidature est une revendication de tous les cadres et militants du FLN sur l’ensemble du territoire national», a affirmé dimanche 28 octobre Djamel Ould Abbes, à la tête du FLN, cité par l’agence de presse d’Etat APS. Le comité central du FLN, l’instance dirigeante du parti, se réunira prochainement pour officialiser cette candidature.

En avril 2014, Bouteflika avait été réélu pour un 4e mandat, un an presque jour pour jour après l'AVC pour lequel il avait été hospitalisé durant trois mois à Paris. Il avait mis fin aux interminables sur sa candidature uniquement deux mois avant le scrutin et une dizaine de jours avant la clôture de dépôt des dossiers. De nombreux observateurs, algériens et étrangers, sont persuadés que sera de nouveau candidat en 2019.

Engagé à 19 ans dans l'Armée de libération nationale (ALN), pendant la guerre d'Algérie, il se lie avec Houari Boumédiène, sous l'égide duquel il progresse rapidement dans l'appareil administratif de l'« armée des frontières ».

Abdelaziz Bouteflika représente tout un symbole en Algérie. Élu député de Tlemcen en 1962, il est ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme dans le premier gouvernement Ahmed Ben Bella, de 1962 à 1963. Il occupe ensuite les fonctions de ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1979, dans les trois gouvernements Ahmed Ben Bella et les quatre gouvernements Houari Boumédiène; à ce titre, il exerce en 1974 la fonction de président de l'Assemblée générale des Nations unies. De 1979 à 1980, il est ministre conseiller du président de la République, dans le gouvernement Abdelghani.

Candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika remporte au premier tour l'élection présidentielle de 1999 avec 73,8 % des suffrages. Il est réélu au premier tour des élections présidentielles de 2004 (85 % des voix), de 2009 (90,2 %) et de 2014 (81,5 %). Lors de ces deux dernières élections, il est le candidat du Front de libération nationale (FLN), dont il est le président d'honneur depuis 2005. Il est aussi ministre de la Défense depuis 2003.

Après avoir été victime en 2013 d'un grave accident vasculaire cérébral, il limite ses apparitions publiques et son aptitude à gouverner le pays est régulièrement remise en question.

Otric N.

Dieudonné Happi a finalement mis à la porte son Secrétaire Général, Martins Etongué. Une décision très attendue au regard du climat qui prévalait entre les deux hommes. Il porte son choix sur Benjamin Didier Balog.


On le voyait venir. Comme nous vous le disions dans un précédent article sur le sujet, la décision de mettre sur la touche Martins Etongué etait déjà prise par le Président du Comité de Normalisation de la fecafoot. Il l'a donc fait ce dimanche. Dieudonné Happi limoge Martins Etongué pour incompétence et pour déloyauté manifeste à l'endroit du Président du Comité de Normalisation. Pour ce qui est des questions d'incompétences, la goutte d'eau aura été le retard accusé par les lionnes indomptables puis les lions dans leur différents déplacements à l'occasion de leurs dernières sorties. Avant lui, Dikoume a payer le prix de ces ratés accumulés.

Le nouveau Secrétaire Général de la fédération camerounaise de football est un parfait inconnu du milieu du football camerounais. Aucun fait d'armes à don actif. Tout ce qu'on sait jusqu'ici de Benjamin Didier Balog c'est qu'il encadre une équipe de jeunes footballeurs dans la banlieue de Paris. Sera-t-il à la hauteur des défis et des intrigues de la FECAFOOT?

Benjamin Balog est celui qui aura la lourde responsabilité de travailler à une bonne transition vers le Bureau Exécutif tant attendu. Il arrive au milieu des discussions relancés sur la qualité des statuts récemment adoptés par l'Assemblée Générale de la fédération. Benjamin Balog devra accompagner Dieudonné Happi dans ce nouveau combat qui se profile à l'horizon contre le camp Abdouraman Hamadou. Abdouraman compte trainer une fois de plus la fédération devant les tribunaux en vue de l'annulation desdits statuts. Un retour à la case départ. Et l'on peut comprendre pourquoi Happi met un accent importante sur la loyauté en pareille circonstance.

Benjamin Balog devra progessionaliser au mieux l'administration de la FECAFOOT. Et son premier test, c'est la convocation dans les tous prochains jours des lions indomptables fanions qui vont affronter le Brésil à Londres le 20 Novembre. Avant ça, les lionnes devront prendre part à la phase finale de la coupe d'Afrique des Nations de football féminin à Accra au Ghana. Sans parler des catégories inférieures en stage. A l'instar des U23 du coach Rigobert Song. Pas de quartier pour le nouveau Secrétaire Général.

Le plus important challenge de Benjamin Balog est, comme celui de la normalisation, l'organisation d'élections transparente avec le loin de contentieux possible à la fédération. C'est le 15 décembre en principe que Maitre Dieudonné Happi devra serrer la main du nouveau patron de la fecafoot alors élu.

Pourquoi maintenant ? Pourrait on se demander. Alors que le Comité de Normalisation tire à sa fin. Difficile d'avoir une claire lisibilité de l'agenda de Me Happi. Toujours est il qu'il veut que la dernière touche de son passage à la fédération soit un sans faute. Il choisi de ne ménager aucun sacrifice pour atteindre les objectifs à lui assignés par la FIFA.

 

Stéphane Nzesseu

Ils étaient près d'une cinquantaine de militants ce dimanche matin à poser cet acte politique fort dans la cour avant de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé. Pancarte en main, ils ont dit non au hold-up électoral en réclamant la victoire de Maurice Kamto.

Le plan de résistance populaire lancé par le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun fait des émules. Des actions spontanées sont initiées de part et d'autre dans le pays pour revendiquer la victoire de leur candidat. La stratégie est savamment huilée.

Il est 6h, et comme de tradition, la Cathédrale à cet heure donne une première Messe en langue locale. Le service est lancé. Mais parmi les fidèles du jour, des croyants tout a fait particulier. Ils semblent ne pas être véritablement concernés par la prêche en cours. Leur désintérêt va attirer l'attention du service d'ordre. Seulement, il pourrai s'agir de nouveau converti qui ont besoin de rédemption pour leurs âmes. Très clairement, leurs âmes étaient en peine. Et comme on le saura plus tard, ce n'est pas de leurs péchés qu'ils voulaient se décharger, mais de leur colère.

Une fois la Messe terminée, le groupe de jeune camerounais participe à la procession de sortie comme toute l'assistance. Progressivement, ils se regroupent sur les marches de la façade avant de la Cathédrale. A la surprise générale, ils sortent par devers eux des feuilles en guise de pancarte avec dessus inscrit comme seul message, NON AU HOLD-UP ELECTORAL. KAMTO PRÉSIDENT.

Pendant de longues minutes, ils vont brandir les messages de leurs revendications. Suscitant tout autour d'eux curiosité, stupéfaction, et même colère chez certains. Des fidèles traditionnels se demandaient si c'est le lieu indiqué pour faire une protestation politique. Les forces de l'ordre seront appelés. Ils vont interpellés près de 11 militants du MRC. Alors que l'affluence grandissait autour de ce lieu, des badeaux et autres curieux étaient dispersés pour que l'ordre revienne à la Cathédrale. La journée va se poursuivre, et l'archevêque métropolitain, Monseigneur Jean Mbarga, à 9h dirigera la Messe de rentree scolaire pour les établissements de l'archidiocèse.

Pourquoi le choix de la Cathédrale ?

Le choix de ce lieu peut se justifier par l'effet surprise qu'il a créé. En effet, il était difficile voir impossible de croire que des acteurs politiques iraient dans un lieu de culte poser leur revendication. L'on se serait attendu à ce sue ce soit à l'esplanade de la poste centrale juste en face. Comme on peut le constater, la forte militarisation de la poste centrale de Yaoundé ne permet aucune manifestation du genre en ce lieu. Le MRC aurait-il mis un "zôlô" aux forces de l'ordre?

Le choix de la Cathédrale peut se comprendre également à l'aune des dernières interventions ambivalentes des prélats de l'église Catholique du Cameroun. D'un côté, l'archevêque de Douala, Mgr Samuel Kleda pour qui l'élection présidentielle du 07 octobre n'a pas du tout été transparente, donc c'est un hold-up qui est en cours. Et de l'autre côté, l'archevêque de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga qui reconnait l'élection transparente de Paul Biya. Jean Mbarga, après l'acte posé par le MRC dans sa cours a fait une sortie pour qualifier cet action de "profanation". Il est évident que cette phase Post-électorale nous s réserve encore des surprises. Que va-t-il se passer demain ?

 

Stéphane Nzesseu

Les sauveteurs sont à la recherche des restes de l'appareil de la compagnie à bas coût Lion Air qui s’est écrasé très tôt ce lundi

C’est quelques instants après le décollage de ce vol intérieur à bas coût que l’incident est survenu, selon les informations données par l’agence indonésienne chargée des recherches. Yusuf Latif, le porte-parole des sauveteurs a dit au micro de nos confrères de RFI que « L’avion s’est écrasé dans l’eau. Nous sommes toujours en train de chercher les restes de l’appareil », a-t-il ajouté en précisant que le Boeing était dans une zone d'une profondeur de 30 à 40 mètres.

Sindu Rahayu, directeur général de l'aviation civile au ministère des Transports, a apporté d’autres précisions, notamment par rapport aux passagers. Dans un autre communiqué, il précise que cet avion avait 178 passagers adultes, un enfant et deux bébés ainsi que deux pilotes et cinq personnels de cabine.

Dans le même communiqué, il est précisé que le contrôle aérien a perdu le contact avec l’appareil juste après 6h30 (0h30 dimanche, heure française), une dizaine de minutes après son décollage à destination de Pangkal Pinang, une ville de l’île de Bangka, au large de Sumatra.

Le site de suivi des vols Flightradar montre sur une carte la trajectoire de l’appareil, un Boeing 737 Max 8, qui après son décollage sur une trajectoire sud-ouest vire au sud puis au nord-est avant de s’interrompre soudainement au-dessus de la mer de Java, non loin de la côte.

Lion Air, compagnie aérienne déjà impliquée dans plusieurs accidents

En août 2017, un Boeing de la compagnie avait heurté peu après son atterrissage à l'aéroport international de Kualanamu, à Medan, troisième ville du pays dans le nord de l'île de Sumatra, une aile d'un ATR-72 de la compagnie Wings Air, elle aussi indonésienne, qui attendait son décollage. La collision n'avait fait aucun blessé.

En mai 2016, deux avions du groupe Lion Air étaient entrés en collision sur le tarmac de l'aéroport de Soekarno-Hatta, à la périphérie de Jakarta. En avril 2013, un des Boeing de la compagnie avait manqué la piste d'atterrissage à l'aéroport international de Denpasar, sur l'île indonésienne de Bali, s'abîmant dans la mer toute proche. Les 108 personnes à bord, dont 101 passagers, avaient survécu mais une quarantaine d'entre elles avaient été blessées, dont une femme grièvement.

En décembre 2016, 13 personnes avaient péri dans l’accident d’un avion militaire près de Timika, autre région montagneuse de Papouasie. En août 2015, un ATR 42-300 de la compagnie indonésienne Trigana Air, qui transportait 44 passagers adultes, cinq enfants et cinq membres d’équipage, tous Indonésiens, s’était écrasé par mauvais temps dans les montagnes Bintang. Aucun survivant n’avait été retrouvé.

L’Indonésie est un archipel d’Asie du Sud-Est constitué de 17.000 îles et îlots. Il est très dépendant des liaisons aériennes et, les accidents sont malheureusement fréquents. Un adolescent de 12 ans avait survécu en août à l’accident d’un avion qui avait fait huit morts dans une zone montagneuse de la province très reculée de Papouasie.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les représentants de l’administration ont été sommé samedi dernier, de quitter les villes du pays concédées aux ex rebelles de la séléka. Ils ont reçu un délai de 48 heures, au lendemain de la destitution de Karim Meckassaoua. Sur les ondes de Radio France Internationale, Abdoulaye Hisseine, leader de ce groupuscule et actuel président du conseil national de défense et de sécurité, une formation militaire qui compte les anciens rebelles a affirmé que « Les représentants de l’État en poste dans les zones occupées par les groupes armés de l’ex-Séléka ont 48 heures pour partir de ces zones ».

Il a poursuivi en ces termes « La destitution de Karim Meckassoua est illégale. Il n’a commis aucune faute grave qui justifie qu’il soit destitué par ses pairs… »

Une source proche du parlement quant à elle, précise que ses agitations ne sont pas fondées. Ils sont entrain d’en faire une affaire chrétienne – musulman alors que cela relève uniquement de l’intérêt politique.

Ange-Maxime Kazagui, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement en République Centrafricaine précise que « Ceux qui ont entamé la procédure de destitution ont évoqué des problèmes de gestion. À aucun moment la question confessionnelle n’a été évoquée. La démocratie a joué son rôle à l’Assemblée, nous déplorons que certains saisissent cette opportunité pour remettre en cause le dialogue et la cohésion sociale ».

Depuis 2013, le gouvernement centrafricain ne contrôle presque plus rien. Ce pays de 4,5 millions d’habitants, classé parmi les plus pauvres au monde, malgré son diamant, son or et son uranium est dirigé par des groupements armés. L’élection de Karim Meckassoua, comme président de l’assemblée nationale en 2016, était apparu comme une volonté de conciliation entre rebelles de la coalition Séléka à dominante musulmane et groupes antibalaka prétendant défendre les chrétiens du Sud. Un arrangement qui a semblé plaire à tout le gratin politique, d’autant plus que la présidence du pays avait été accordée à Faustin-Archange Touadéra. Malheureusement, les deux personnalités n’ont jamais pu s’accorder sur la meilleure façon de diriger leur pays. Les tensions entre eux, étaient palpables. Ce que certains ont déploré à cause du parfum de communautarisme qui semble prévaloir dans ce pays en lieu et place d’une réelle fondation politique.

Au courant de la semaine qui s’est écoulée, des centaines de manifestants avaient manifesté devant les portes du quartier général de la mission de l’Organisation des Nations Unies dans ce pays pour protester contre la décision des élus du peuple. Des tirs sporadiques avaient été entendus vendredi dans la soirée à Bria et Bambari, deux villes où sont présents des groupes armés liés au CNDS, selon l’ONU, sans qu’un lien clair puisse être établi avec la destitution de Karim Meckassoua.

Des sources sécuritaires ont également parlé des tirs contre un check-point de la Minusca situé sur l’axe Bambari-Alindao, fort heureusement, l’on n’a jusqu’ici, déploré aucune victime.

Karim Meckassoua est le député du troisième arrondissement de la capitale, Bangui, qui comprend le PK5, le quartier abritant la majorité des musulmans de Bangui.

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01