Le gouverneur du Nord, Jean Abate Edi’i, a rassuré les populations de la mise en branle d’actions audacieuses pour barrer la voie aux menaces asymétriques.
Eu égard au contexte de l’heure, marqué par le climat d’insécurité entretenu par les membres de la secte terroriste Boko Haram, ainsi que les bandits de grands chemins et autres malfrats, les problèmes de sécurité ont constitué le point focal de la conférence de coordination administrative et du maintien de l’ordre au titre du troisième semestre 2018 de la région du Nord.
Assises que la cité de Tcholliré , chef-lieu du département du Mayo Rey , a eu le privilège et l’honneur d’abriter. C’était vendredi 02 Novembre 2018.
Assises, présidées naturellement par le patron de la région du Nord, Jean Abate Edi’i, et qui a vu la participation de tout l’aréopage des responsables des services techniques déconcentrés et des forces de maintien de l’ordre de la région.
L’on a ainsi, durant ces travaux, procédé à une revue exhaustive de l’état de santé de la région du Nord sur les plans humain et sociétal, économique, sécuritaire et culturel. Des échanges et débats soutenus ont d’ailleurs ponctué ces assises.
De ces travaux et aux dires du gouverneur Jean Abate Edi’i, il ressort que la situation de la région tant sur les plans sanitaire, économique, sécuritaire que socio-culturel est satisfaisante, en dépit de quelques difficultés et écueils relevés et débattus d’ailleurs durant ces travaux.
Prenant la parole en premier, le maire de la commune de Tcholliré Ibrahim Djalallaou a, au nom de ses collègues, souhaité la bienvenue au Gouverneur ainsi qu'a sa suite. Il a réaffirmé la disponibilité de la population du Mayo-Rey à apporter toutes sa contribution cette année comme les années antérieures dans la lutte contre "les hors la loi".
Le maire a également saisi cette opportunité pour demander une fois de plus au Gouverneur de transmette au Chef de l'État S.E Paul Biya, les chaleureuses félicitations des populations du Mayo-Reyaprès sa brillante élection à la magistrature suprême de notre pays. En réponse au maire de la commune de Tcholliré, le Gouverneur de la régiondu Nord Abate Edi'i Jean, a promis de transmette fidèlement le message au chef de L'État.
Il a ensuite remercier le maire pour les dispositions prises pour accueillir cette troisième réunion de sécurité à l'effet d'évaluer l'ensemble des problèmes de la région. Le Gouverneur s'est félicité du bon déroulement du scrutin électoral du 07 octobre dernier dans le département du Mayo-Rey.
Il a exprimé toute son appréciation positive au préfet du département du Mayo-Rey Etienne Mballa Samba ainsi qu'à tous ses collaborateurs pour toutes les actions entreprises en vue d'assurer la sécurité et de faire reculer la pauvreté dans le département. Pour le Gouverneur de la région du Nord, ces actions vont mettre le Cameroun résolument dans la trajectoire de l'émergence.
Enfin, le Gouverneur Abate Edi'i Jean, s'est félicité du calme que nous connaissons depuis plusieurs mois dans la Région du Nord. Au terme de ces assises, le patron de la région du Nord a édicté quelques résolutions et recommandations fortes à ses collaborateurs.
Jean Abate Edi’i leur a ainsi prescrit, entre autres, le respect des symboles de la république, à l’instar du drapeau national; du caractère bilingue de la république; la lutte contre le choléra ; l’accentuation de la pression sur la vente illicite des médicaments, drogues et autres stupéfiants ainsi que sur les établissements de santé clandestins; le soutien, en matière agricole, des initiatives tendant à améliorer la productivité; l’arbitrage par les autorités administratives de la gestion foncière.
Le gouverneur Jean Abate Edi’i a édicté des recommandations fortes à ses collaborateurs.
Félix Swaboka.
La recommandation est contenue dans le rapport de la mission d'observation du processus électoral menée par le réseau More Women in Politics dans le cadre de l'élection présidentielle du 07 octobre 2018. Rapport présenté jeudi 1er novembre.
Il s'agit en tout de six recommandations adressées aux différents acteurs du processus électoral camerounais. Tout d'abord, le rapport interpelle la communauté électorale à un atelier national d'évaluation sommative et sans complaisance du processus électoral. L'objectif, tirer les leçons des ratés et des divers manquements, capitaliser les acquis et de poser des bases pour la correction des dysfonctionnements perceptibles au cours du déroulement de l'élection. Une étape nécessaire si l'on veut anticiper sur les échéances futures et consolider notre démocratie. Une tâche qui incombe à Elections Cameroon, l'organe en charge de l'élection au Cameroun.
Une telle évaluation devrait tenir compte de la situation sécuritaire et humanitaire du fait de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest du pays. Question de préparer les élections locales qui s'annoncent plus complexe lorsqu'on considère l'exigence de participation, de représentativité et d'inclusion effective des électeurs dans ce schéma électoral.
La crédibilité d'une élection c'est également le taux de participation des électeurs au scrutin. Les standards en science politique fixent la fourchette entre 60% et 80% de participation pour qu'une élection soit considérée comme ayant exprimée la volonté du peuple. Or au cameroun, le taux de participation était de 53,85% pour la présidentielle du 7 octobre. Bien en deçà des normes en la matière. Il est donc important que des mesures soient prises pour améliorer le niveau de participation des camerounais aux échéances électorales. Pour un potentiel de 10 millions d'électeurs probables, on est encore loin du compte.
More Women in Politics recommande une plus grande implication des partis politiques dans la sensibilisation des citoyens pour les inscriptions sur les listes électorales, ainsi que dans le développement d'une culture politique responsable à travers des cadres de formation des militants.
D'autres recommandations fortes sont adressées à Elecam et aux pouvoirs publics. Notamment, l'élaboration d'un manuel de procédure des opérations électorales pour les partis politiques et les agents des bureaux de vote, la mise sur pied d'un guide simplifié de la loi électorale à l'usage des citoyens. Et la plus importante des mesures sera la publication du décret d'application de la loi électorale de 2012. Décret d'application qui mettra fin aux problèmes d'interprétation des dispositions de la loi électorale. Le décret d'application arbitrera par exemple la question de la place des signatures dans un procès verbal d'élection.
La culture politique est l'épine dorsale de toute construction démocratique. Il est donc fondamentale d'inculquer cette culture à toutes les couches de la population et particulièrement à la jeunesse. Elle qui s'intéresse de plus en plus aux joutes politiques. La preuve étant l'attrait pour le contentieux Post-électoral devant le Conseil Constitutionnel. Il est donc question de saisir l'occasion de cette élection pour raviver la flamme de la citoyenneté et de la participation de ces jeunes aux différentes élections. Soit comme électeur, soit comme candidat.
Stéphane Nzesseu
Le thème de célébration choisit cette année est: « Le Volontariat de mission au Cameroun : Enjeux, Défis et Perspectives pour le Développement Local ». Et, le Cameroun, comme pour marquer d’une pierre blanche ce moment, a signé ce jeudi, un document d’appui à la mise en œuvre du Programme de volontariat qui aura un impact sur l’ensemble du triangle national.
Ce programme National est en cohérence avec non seulement la Stratégie Nationale de Volontariat dont il est l’émanation, mais il cadre avec les orientations du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi, sans oublier Le Plan Triennal « Spécial Jeunes ». C’est en fait un outil de référence dont la vision est la promotion, la valorisation ainsi que la reconnaissance d’un volontariat pour le développement de ce pays.
Ce qui implique l’amélioration des conditions de vie des camerounais à travers notamment l’accès équitable à tous aux services sociaux de base dans les domaines de la santé, l’eau, l’électricité, l’éducation...
De manière plus précise, cela implique l’accélération de la mise e place d’une assurance de santé universelle, la multiplication des initiatives et actions en vue de la réduction de la pauvreté, la prise en compte de la croissance démographique dans l’élaboration des politiques publiques ainsi que dans la construction des infrastructures.
Dans son allocution de circonstance lors de la cérémonie officielle marquant la célébration de la 13ème édition de la Journée Africaine de la Jeunesse, Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique est revenu sur les temps forts qui ont marqué les moments importants du partenariat entre le Cameroun et les agences du Système de Nations Unies. Il a entre autres cité :
L’appui à la création de la Plateforme des acteurs œuvrant dans le volontariat au Cameroun en 2012
La constitution d’une base de données des acteurs du volontariat et la mobilisation de plusieurs volontaires dans le cadre du Programme Résilience des Populations aux Effets de Changement Climatiques (2013 – 2017)
L’appui à l’élaboration de la Stratégie Nationale du Volontariat en 2014dont l’une des recommandations majeures était la mise en place d’un dispositif de coordination et de gestion du volontariat
L’accompagnement multiforme à l’organisation des activités de célébration et de formation des volontaires
L’accompagnement à la mise sur pied du Programme National de Volontariat rendu opérationnel depuis février 2017, qui depuis sa création, offre un encadrement en services sociaux de base notamment la Santé, l’Éducation et l’Alphabétisation. On peut adjoindre les secteurs dans l’Agropastoral, l’Economie Numérique, la Décentralisation ou Gouvernance Locale de même que les projets liés au renforcement de l’environnement juridique, spécifique au volontariat.
Le bilan présenté par le membre du gouvernement depuis les premiers appels à candidature démontre que 12 000 candidats sont en activité de volontariat dans domaines ci-dessus mentionnés. Seuls 501 ont été engagés dans les activités de volontariat occasionnel, auprès des structures partenaires tandis que 83 sont actuellement dans un processus de recrutement pour les projets phares, portant sur la Santé, l’Education de Base et l’Agriculture.
A court terme, le gouvernement et ses partenaires envisagent de déployer au moins, un millier de volontaires enseignants pour des cours de soutien au sein de certains établissements situés dans les zones d’éducation prioritaires et d’insécurité. Les volontaires professionnels de santé, seront envoyés en soutien à certaines campagnes sanitaires locales.
Nicole Ricci Minyem
Le Cameroun, en partenariat avec le système des Nations Unies et d’autres partenaires, entend faire des couches vulnérables, des personnes socialement responsables, grâce à un encadrement de l’engagement citoyen.
L’objectif à terme est celui de voir d’ici 2020, les femmes et les jeunes qui bénéficient d’un accès accru et équitable, aux opportunités d’emploi décents et qui sont économiquement plus autonome. Il engendre dès lors, un facteur d’inclusion et constitue un fort potentiel d’engagement de la population dans des actions de développement, à travers la réduction de la pauvreté à un niveau socialement acceptable. Le Cameroun aspire à devenir un pays à revenu intermédiaire ainsi qu’à atteindre le stade de nouveau pays industrialisé. Le programme national de volontariat repose pareillement sur la consolidation de la démocratie, à travers la promotion des idéaux de paix, de liberté, de justice, de progrès social et même de solidarité nationale.
A une échelle plus grande, la gestion des risques de catastrophe va désormais reposer sur la mobilisation de volontaires, chargés de renforcer les capacités des communautés à réagir aux catastrophes ainsi qu’à les prévenir. Le programme va aussi faciliter une transition solide entre les secours d’urgence et la reconstruction d’une vie productive. En outre, le volontariat, grâce aux valeurs qu’il transmet, va jouer un rôle crucial dans la lutte contre le phénomène de radicalisation observé par exemple dans certaines parties du pays.
Le programme des Nations Unies pour le développement dispose d’un mandat global, sur les questions de développement. Dès lors, il dispose d’une approche transversale sur laquelle le dispositif de volontariat doit s’appuyer afin de mieux s’imprégner des problématiques macro de développement et contribuer de manière plus efficace à l’atteinte des objectifs de développement durables au Cameroun.
Le Programme national de volontariat qui milite en faveur du développement, de la cohésion sociale et de l’intégration est une première occasion d’accroître une meilleure synergie entre les acteurs internationaux qui œuvrent en faveur de la population camerounaise.
Continuité Institutionnelle
L’ancrage du dispositif de la mise en œuvre du Programme national de volontariat a pour base, le ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, qui se positionnel comme le leader institutionnel grâce à sa dimension inclusive du volontariat. Il a mis en place, un dispositif qui offre l’opportunité de se porter volontaire, aux personnes diplômées ou non, à celles qui sont marginalisées, bref à toutes les couches afin de proposer les services tant en zone urbaine qu’en zone rurale.
Pérennité financière
Celle-ci va s’appuyer d’une part, sur les ressources nationales et, d’autre part sur la bonne gouvernance de la structure qui se veut porteuse d’espoir. Ces deux dispositions constituent les dispositions sur lesquelles les partenaires financiers du Cameroun vont s’appuyer et rendre plus aisé, la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation des ressources.
Le Cameroun est un pays à fort potentiel pour la promotion et le développement des missions de volontariat. Pays stable dans la sous-région Afrique Centrale, une société civile émergente, une population relativement pauvre malgré l’existence d’un potentiel économique assez important. L’engagement volontaire se fait sur une durée de 6 à 12 mois et vise l’accomplissement d’une mission d’intérêt général.
Nicole Ricci Minyem
Le Cameroun saisit l’opportunité afin d’échanger avec les acteurs urbains locaux sur la mise en œuvre d’un nouveau programme
Les villes camerounaises croulent sous les déchets, les ordures de tout ordre. C’est à peine si l’on peut y voir un soupçon de plan d’urbanisation qui permet aux populations de s’orienter, alors que dans sa grande majorité, elle vit en zone urbaine. L’on est encore à se poser des questions afin de déterminer le rôle réel des urbanistes et professionnels des métiers urbains, notamment les géomètres, les architectes, les ingénieurs, les démographes, les sociologues, les économistes, les environnementalistes, les anthropologues …
Les habitants des principales villes ont oublié à quoi peut ressembler une cité propre, agréable dans laquelle il fait bon vivre. La gérance des ordures ménagères par exemple, relève de la prestidigitation. On a comme l’impression que la forte urbanisation des agglomérations s’accompagne d’une aggravation des déchets. L’on déplore le fait que lorsque le bac est plein, les habitants lancent les ordures à côté de ces derniers. Certains estiment dès lors qu’on a plus à faire aux agglomérations poubelles qu’à de véritables métropoles, au cœur des institutions.
Le retour des pluies est un autre moment de pire cauchemar. Certaines familles mettent leurs détritus dans les rigoles, en espérant que le courant les emporte mais, c’est tout le contraire. Les riverains sont dès lors obligés de vivre avec les ordures qui débordent de partout. Des insectes qui y trouvent un milieu favorable et bruissent à longueur de journée. Les senteurs qui s’y dégagent astreignent les passants à se pincer les narines et à accélérer le pas.
Nonobstant la résolution du gouvernement, en matière d'aménagement des villes, les réalités au Cameroun montrent plutôt une fragilité remarquée de l'économie, une désintégration du territoire et des systèmes productifs. On note que les dirigeants ont d'énormes difficultés à apporter des solutions adaptées aux problèmes causés par l'anarchie urbaine, la non maîtrise du foncier, de la croissance urbaine de même que de la poussée démographique en milieu urbain.
Est-ce que c'est l'aménagement du territoire qui est à l'origine de la croissance urbaine ou bien c'est la croissance urbaine qui incite à l'aménagement du territoire ? En d'autres termes, est-ce que ce sont les politiques publiques en matière d'aménagement du terroir qui impactent la croissance urbaine ou bien c'est la croissance urbaine qui amène les pouvoirs publics à mettre en œuvre ces politiques ? Quelle relation existe-t-il entre l'aménagement du territoire et la croissance urbaine au Cameroun ?
Des réponses à ces questions ont trouvé un début de réponse lors de la célébration mercredi dernier, de la journée mondiale des villes au Cameroun, sous le thème « Construire des villes durables et résilientes ».
De manière plus précise, les discussions entre les spécialistes des questions d’urbanisation ont par exemple porté sur les grandes lignes du nouveau programme pour les villes à la communauté internationale, en insistant sur celles relatives aux villes durables et résilientes. – l’Echange sur les grandes lignes de la politique urbaine nationale ainsi que de la politique de l’habitat – le plan d’action du Cameroun pour la mise en œuvre du nouveau programme pour les villes de même que les objectifs de développement durable urbain notamment le 11
Lors de la cérémonie présidée par le ministre de l’habitat et du développement urbain Jean Claude Mbwentchou, mercredi dernier dans l’un des hôtels huppés de la capitale politique camerounaise, les communications ont porté sur des thèmes tels que :
Le nouveau programme pour les villes lignes directrices pour des citées durables et résilientes
La prise en compte de l’urbanisation dans la politique de développement au Cameroun
La mise en œuvre du nouveau programme pour les villes et de l’objectif de développement 11…
Nicole Ricci Minyem
Des domiciles privés transformés en église la ville de Garoua.
La prolifération des églises ou ce qu’on appelle les églises réformées posent cependant de grandes questions de société dans la ville de Garoua.
On se demande si la fin des temps n’est pas encore proche, plus de peur que de mal constitue la une des conversations dans la capitale région du Nord Cameroun.
Il y a quelques années encore, outre les églises catholique et protestante, les populations de la région du Nord ne connaissaient que l’église protestante. Cette dernière a été fondée à Garoua révérend Egil rheindhal et Frouyissou Samuel, charpentier-menuisier de l'état du dernier, qui s’est autoproclamé prophète et révérend.
Il aurait reçu la révélation au cours d’une éclipse solaire. Selon le texte du synode du conseil de ces églises, «le christianisme céleste n’est sorti d’aucune religion mère, ni d’aucune secte quelconque. Il a plu à Dieu, devant les multitudes religions plus ou moins sectaires introduites sur le sol africain, de donner à l’Afrique cette église primitive, teintée du sang des martyrs, cette église sans tâche ni ride, épouse de Jésus-Christ : l’étoile du matin, l’agneau de Dieu, le rocher de notre salut, le grand médecin, le fils unique de Dieu, celui qui peut nous sauver de nos péchés».
A la différence des églises catholique et protestante, l’église du christianisme céleste procède à des guérisons. Chez les chrétiens célestes, il faut entre autres se déchausser pour entrer à l’église et porter une tenue avec ceinture qui ressemble à une tenue d’art martial.
Certaines personnes les appellent, non sans humour, «les marcheurs aux pieds nus» ou «les saints ». Pire encore certains passent le temps à jeuner toute une semaine en étant habillé en blanc comme s'ils étaient tombés du ciel pourtant c'est de l'hypocrisie qui se cache derrière.
L’apparition des églises réformées est récente. Mais la rapidité avec laquelle elles ont proliféré contraste avec la durée de leur existence. Avec à leur tête pour la plupart des pasteurs d’origine nigériane, on compte en leur sein des pasteurs venus généralement de Buea, la partie anglophone figure en bonne place parmi ces hommes de Dieu. Il serait difficile de les dénombrer sans risque de se tromper.
Car elles ont trouvé dans la région du Nord un terrain fertile pour prospérer. Il est rare de passer même dans la ville de Garoua sans rencontrer un hangar, symbole de cette omniprésence. L’exotisme des noms de certaines églises ferait sourire Jésus-Christ lui-même et le dispute aux pratiques qu’on peut observer.
Ici, c’est plutôt le pasteur qui est roi et non le Christ. Pour louer Dieu, on y chante, on y danse à perdre parfois l’haleine quand on y pleure pas.
Pour Dezoumbe Innocent, Homme de Dieu : «Les élèves et la population de la région du Nord n’aiment pas qu’on touche à leur laïcité et à leur religion, mais actuellement on peut dire qu’ils sont bien servis par toute l’avalanche de sectes religieuses qui arrivent dans le pays. C’est quand même un sujet d’interrogation pour notre société», A y regarder de près, dans la région du Nord , les églises dites réformées sont des succursales de véritables multinationales de l’évangélisation dont certaines ont leur siège en Occident.
Et elles utilisent des méthodes du marketing moderne pour appâter leurs adeptes qui sont les élèves et la population. C'est une occasion en or pour les jeunes diplômés en marketing de pouvoir appliquer leurs cours .Costume trois pièces et cravate, attaché-case avec ou sans lunettes, gros véhicule 4 X 4. C’est le profil de l’emploi. La parole de Dieu est devenue un véritable business pour de nombreuses personnes.
A telle enseigne que les nouvelles églises risquent fort de jeter finalement un discrédit sur l’ensemble des églises chrétiennes. Diezebe Daniel , serviteur de Dieu dit: «au nom de Dieu, on a laissé n’importe qui faire n’importe quoi. Je n’ai pas ouï-dire, mais j’ai vu des pasteurs marchander les voix de leurs fidèles à des groupes politiques. Pour moi, c’est vendre des hommes comme du bétail humain.C’est le comble du cynisme».
Félix Swaboka.
L’archevêque métropolitain de Douala appelle les fidèles de tout son diocèse à participer à ce devoir de solidarité.
Dimanche prochain, 4 novembre 2018, sera organisée dans toutes les paroisses du diocèse de Douala, une quête spéciale pour venir en aide au déplacés de la crise anglophone qui ont trouvé refuge à Douala.
«Notre métropole de Douala reçoit en son sein des déplacés internes par milliers, qui ont abandonné leurs villes, leurs villages et leurs biens, dans l'espoir de trouver refuge, survie et secours auprès de nous. On compte par exemple, de multiples familles dans la localité de Bonabéri qui ne cesse de se remplir de ces déplacés», constate Mgr Samuel Kléda.
«Par devoir de solidarité, je décide que soit organisé, le dimanche prochain, dans toutes les paroisses de mon diocèse, après la quête ordinaire, une quête spéciale pour venir en aide à ces nombreuses perseonnes en détresse. Les Curés se chargeront de la reverser aussitôt à la procure diocésaine, pour les besoins de la cause», plaide-t-il.
L’escalade de violence et la multiplication des foyers d’affrontements entre forces de l’ordre et bandes armées dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest ont gravement affecté les populations. Le nombre de personnes ayant quitté leurs localités d’origine pour fuir les conflits est estimé à 160 000, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu (Ocha).
Les besoins les plus urgents recensés par l’Ocha portent sur la construction des abris pour les familles, l’alimentation de base, les soins de santé primaires et la prise en charge d’urgence, l’accès à l’eau potable, l’amélioration de la protection et l’éducation. Jusqu’ici, révèle le Bureau, les seules assistances fournies aux populations proviennent de l’Eglise catholique et de certaines Ong.
Sur les conditions de vie actuelles des populations déplacées, l’on apprend que des hommes, femmes et enfants ont abandonné leurs maisons ainsi que l’essentiel de leur mobilier afin de protéger leurs vies. 80% de ces personnes se sont réfugiées dans des zones forestières et sont logées dans des abris de fortune, à la merci du soleil et de la pluie.
La mise en œuvre du Plan d’assistance humanitaire d’urgence en direction des populations des régions du Nord-ouest et Sud-ouest, lancé par le gouvernement, a démarré le 13 juillet 2018. Les actions à mener en urgence dans les trois premiers mois pour couvrir les besoins en abris, équipements et nutrition des réfugiés et déplacés internes ont été évaluées à dix milliards de FCFA.
Dans le détail, l’Etat envisage de réhabiliter les centres de santé des deux régions, d’initier des campagnes de sensibilisation sur les mesures d’hygiène et de salubrité, d’apporter un appui en entrants et cheptels pour l’autonomisation financière de ces populations. Le gouvernement veut également réhabiliter les écoles et prendre des mesures pour protéger les enseignants et les élèves ; distribuer aux personnes les centaines de tentes déjà disponibles à la Direction de la protection civile tout en œuvrant à la reconstruction de 10 000 logements.
Le plan humanitaire d’urgence prévoit également une assistance psychosociale aux victimes et la reconstitution des documents d’état civil et des titres identitaires perdus ou détruits. Ce plan prévoit des visites de réconfort et de soutien aux 21 291 réfugiées au Nigeria, sans donner de détails sur la nature de l’aide qui leur sera fournie.
Otric N.
C’est dans le cadre d’un sommet organisé par Africa Early Stage Investor Summit les 11 et 12 novembre prochain.
Rendu à sa 5ème édition, cette rencontre regroupe pendant quarante-huit heures, les investisseurs venus du monde entier, sous le thème : « La manière africaine d’investir ».
Un thème qui permet de faire le diagnostic, à travers les échanges sur les meilleurs pratiques à implémenter, dans un esprit de partages d’idées et d’expérience. Les discussions seront principalement portées sur l’Ecosystème.
Les promoteurs, accompagnés des investisseurs, venus du continent africain créent sur des marchés en évolution rapide afin de convertir leur continent. Au cours de ces assises, e capital risque ils entendent accroître les accès tout en libérant les opportunités afin d’attirer ceux qui entendent investir dans ce continent. Les participants auront à faire face à de nombreuses interrogations, notamment :
Qu’est ce que la manière africaine d’investir ?
Comment peu t -on adapter le modèle de capital pour soutenir l’innovation dans ce continent ?
Comment sont structurés les fonds et maîtriser les coûts dans les marchés avec des liquidités limitées tout en scrutant les pistes de sortie ?
Quelles sont les politiques d’incitation mises sur pied ou alors envisagées afin d’attirer beaucoup plus les investisseurs locaux ?
Qu’est ce qui est fait pour susciter l’intérêt des africains de la diaspora ?
Ces questions constituent entre autres, l’ensemble des discussions qui vont animer ces deux jours de travaux, dans le cadre des ateliers, des masters class pour les investisseurs ayant un background important sur la problématique des réseautages. Il va également présenter les opportunités de co-investissements Exclusives auxquels tous sont conviés. Il y’aura aussi des tables rondes sans toutefois oublier les perspectives dans les domaines de la recherche et des industries. Le dernier jour, ils vont prendre part à une excursion de l’innovation au Cap ainsi qu’à Stellebosch.
Des intervenants de renommée internationale sont attendus à ce rendez-vous, à l’instar de Peter Cowley, président fraîchement élu de l’European Business Angel Network, Ido Sum de Tl Com Capital, khaled Ismaîl de HIMangel, Wale Ayeni de l’IFC, Sam Paddock de Getmarter, Keet Van Zijl de Knife Capital, Quinton Soper de Proparco, Manuel Koser de Silvertree Internet Holdings, Marieme Diop d’Orange Digital Ventures, Amee Pharboo d’Accion, Jocelyn Cheng du Global Innovation Fund, Amr El Abd d’Egypt Ventures, Lauren Cochran de Blue Haven Initiative et, Llew Claasen de Newtown Partners.
Au cours de ce sommet, les pays africains envisagent lancer la « Global Entrepreneurship ou encore la semaine mondiale de l’entrepreneur en Afrique du Sud…
Le sommet va impliquer le « VC4A Venture Showcase – Série A » qui entend introduire huit sociétés technologiques en phase de croissance, choisies et agréées par des investisseurs en capital – risque africains de premier plan. Ce sont des structures qui représentent une nouvelle catégorie d’opportunités de financements qui émergent sur tout le continent africain. Ces projets génèrent un important chiffre d’affaires, occupent une place de choix propice à une expansion régionale et internationale, tout en témoignant d’importantes innovations pour la révolution industrielle, dans les secteurs de l’agriculture, les soins de santé, le logement, les transports et la finance.
Nicole Ricci Minyem
D’après Emmanuel Eveti le coordonnateur de l’Agence italienne pour la coopération et le développement, ce don vise à renforcer la dignité et les conditions de vie des prisonniers.
Les détenus des prisons de Maroua et de Mokolo ont reçu des dons constitués entres autres de lits, de matelas, de frigidaires, de brouettes, de bidons de 5 litres, de tables-bancs, de ventilateurs, de chaussures, de vêtements, d’ordinateurs. L’action de l’Agence italienne pour la coopération et le développement fait suite à un appel lancé par les responsables de ces établissements pénitenciers. Joseph Simon Pierre Ayissi Biyegue le Délégué régional de l’Administration pénitentiaire de la région de l’Extrême-Nord déclaré que «cette initiative est louable et salutaire». Son homologue Emile Yepngang a déclaré pour sa part que «la prison n’est pas une fin en soi, c’est un milieu où nous sommes appelés à construire une société meilleurs avec des hommes qui respectent des lois du Cameroun».
Le don va sûrement apporter une bouffée d’air à ces établissements pénitenciers notamment à la prison centrale de Maroua, qui a connu une mutinerie en mars 2016 ayant débouché au décès de cinq personnes. A cette période-là les détenus se plaignaient de mauvaises conditions de détention. La prison centrale de Maroua a été construite avec une capacité d’accueil de 500 personnes. Mais à la date du 20 mars 2017, il y avait 1890 pensionnaires. Dans une de ses éditions en mars 2017 le journal L’œil du sahel rapportait qu’en fait deux mutineries ont eu lieu à la prison de Maroua. Elles ont eu lieu le 12 mars 2013 et le 15 mars 2016. Des efforts avaient été faits pour remédier aux problèmes relatifs aux conditions de détention des prisonniers. Cependant le journal indiquait dans cette même édition qu’avec l’étroitesse, la vétusté de l’infrastructure et les conditions de vie des détenus pouvaient favoriser d’autres tentatives de soulèvement.
Après la mutinerie de 2016, les autorités avaient procédé au remplacement du régisseur. «Le nouveau régisseur a continué dans la lancée de l’ancien. Il faut bien préciser que l’ancien faisait de nombreux efforts pour éviter des problèmes au sein de la prison. Même s’il faut reconnaître qu’il n’avait pas une bonne perception globale du problème. Le nouveau depuis qu’il est là, a fait quelque chose de miraculeux. Avant les prisonniers n’avaient droit qu’à un seul repas offert aux environs de 15h et devaient séjourner dans la cour tous les jours entre 9h et 16h avant de rentrer dans les cellules. Aujourd’hui ils ont droit à 2 repas et peuvent séjourner dans la cour tous les jours de 8h à 18h», expliquait un gardien de la prison de Maroua dans les colonnes de notre confrère.
Liliane N.
L’année dernière le pays avait gagné trois places par rapport en 2016. Il était alors à la 163ème place, contre 166e sur 190 économies.
Dans le rapport de Doing Business comptant pour l’année 2019, publié le 31 octobre 2018, le Cameroun fait un recul de trois places avec une note de 47,78 sur 100 points possibles. Il faut noter que ledit rapport a été dressé sur la base de dix indicateurs qui sont, la création d’entreprises, l’obtention d’un permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité. Le Cameroun occupe donc 186e place sur 190 pour ce qui est du commerce transfrontalier. Pour le paiement des taxes et impôts, il est à la 182e position, et sur le transfert de propriété il est à la 176e place. L’obtention du permis de bâtir reste encore problématique car, le pays est classé 132e. L’accès à l’électricité lui vaut un rang de 129e. L’enregistrement de la propriété : 176e. La protection des investisseurs minoritaires: 140e. Le paiement des taxes: 182e. La résolution de l’insolvabilité : 127e.
Toutefois les moins mauvaises performances du pays sont dans l’obtention des prêts: 73e place et 92e pour la création des entreprises. Le rapport de la Banque mondiale, révèle que le Cameroun a quand même implémenté deux réformes. La première a trait à la facilité de création d’entreprise. «Le Cameroun a facilité la création d'une entreprise en publiant en ligne les avis de constitution de société via le guichet unique», explique la Banque mondiale. En matière d’exécution des contrats (166e), le rapport Doing Business relève que, «le Cameroun a facilité l'exécution des contrats en adoptant une loi réglementant tous les aspects de la médiation en tant que mécanisme alternatif de résolution des conflits».
Cependant avec ce recul, le Cameroun s’est rapproché des pays africains tels que le Gabon 169e, la Guinée équatoriale 177e, la République démocratique du congo 180e. De façon générale, les dix économies qui arrivent en tête du classement annuel du Groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires sont: la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Danemark, qui conservent leur premier, deuxième et troisième rang pour la deuxième année consécutive, suivis de Hong Kong, de la République de Corée, de la Géorgie, de la Norvège, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’ex-République yougoslave de Macédoine. La Somalie est dernière dans ce classement.
Le premier rapport Doing Busines a été publié en 2003. Il portait sur cinq ensembles d’indicateurs dans 133 pays. Et depuis ce temps-là, plus de 3 500 réformes de l’environnement des affaires ont été engagées dans 186 des 190 économies prises en compte dans le rapport Doing Business.
Liliane N.
Le 31 octobre 2018, ils ont reçu des mains de Jalel Snoussi l’Ambassadeur tunisien, leurs visas.
C’est une nouvelle vague d’étudiants camerounais qui iront s’instruire dans les Universités tunisiennes. Ils sont tous inscrits au premier cycle des études universitaires. Accompagnés de leurs parents, ils ont reçu leurs visas au cours d’une cérémonie présidée par le Diplomate Jalel Snoussi. Celui-ci les a demandé d’être des modèles durant les trois années que va durer leur formation. Aussitôt ladite cérémonie achevée, ils ont pris le vol pour ce pays ami et partenaire de bonne date du Cameroun. Ils seront inscrits dans les filières mathématiques, génie civil, santé et tourisme.
En réalité, les étudiants qui devaient bénéficier des bourses tunisiennes pour le compte de l’année 2018-2019, devaient être au nombre de 26. C’est le nombre de places que ce pays partenaire avait mis à la disposition des apprenants camerounais. Mais juste 20 dossiers ont été déposés au Ministère de l’Enseignement supérieur (MINESUP). Les postulants devaient avoir eu une note égale ou supérieure à 14 sur 20. Sur les 20 dossiers que le MINESUP a reçus, 17 ont été retenus. Du nombre admis à aller poursuivre leurs études en Tunisie, 12 ont souhaité s’y rendre en ce moment. Les autres restent attendus à l’Ambassade pour les modalités d’usage.
Pour ce qui est du fait que le Ministère n’ait pas pu présenter le nombre d’apprenants voulus par la Tunisie, les responsables indiquent que les postulants n’avaient pas tous la note égale ou supérieure à 14 sur 20. Durant la cérémonie suscitée, Thérèse Ndoko Epse Wanah Titumbe Directeur de l’assistance des œuvres universitaires a plaidé pour que la moyenne requise pour bénéficier de la bourse soit revue à 13 sur 20.
A titre de rappel l’année dernière, 11 étudiants camerounais avaient bénéficié de la bourse tunisienne. A la cérémonie de remise de leurs visas, l’Ambassadeur de Tunisie au Cameroun avait indiqué que pour avoir la possibilité d’aller se former dans son pays, il faut impérativement avoir passé l’examen du baccalauréat avec une moyenne de 14/20. Comme pour cette année, 26 apprenants n’ont pas pu répondre positivement au critère relatif à la note. Sur les 26 places disponibles, le Ministère de l’Enseignement supérieur n’a proposé que 14 noms et sur la base de la liste proposée par ce département ministériel, juste onze bacheliers ont été retenus.
C’est depuis 1970 que la Tunisie offre des bourses d’étude aux étudiants des pays francophones. Pour les cinq dernières années plus de 50 étudiants camerounais ont profité du précieux sésame. Lesdites bourses offertes s’inscrivent dans le renforcement de la coopération Sud-Sud.
Liliane N.
Arrivés en terre camerounaise depuis le weekend dernier, les experts de l’instance faîtière du football africain font des descentes sur les différents sites qui vont abriter les matches de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.
A ne pas confondre avec la troisième mission d’inspection de la Confédération africaine de football (CAF), la Commission de sécurité de l’instance mène son travail aux côtés des autorités camerounaises, notamment le Ministre des Sports et de l’Education physique. Avant la visite de ce 1er novembre 2018 qu’elle effectue en ce moment dans la ville de Douala, elle était d’abord à Bafoussam dans la région de l’Ouest, précisément au stade Omnisport éponyme qui abritera les matches de la poule D de la compétition.
La délégation composée de quatre membres, a pu voir les 63 caméras haute définition qui permettent depuis la salle de contrôle d’avoir une vue générale dudit stade. Il y a des voies sécuritaires, une centaine de points fixes et un poste de sécurité, tous équipés qui permettent aux forces de maintien de l’ordre disposées à ces endroits d’intervenir rapidement pour maîtriser tout acte de d’insécurité. Il y a également un dispositif d’alerte qui permet de déclencher automatiquement le mécanisme devant éteindre promptement un début d’incendie. A Bafoussam la délégation a regardé le dispositif sécuritaire dans les stades d’entrainement et les hôtels.
Le 28 octobre 2018, les quatre membres de la Commission de sécurité de la CAF, se sont rendus au chantier de construction du stade d’Olembe, à Yaoundé. Au préalable ils ont été reçus en audience par Bidoung Kpwatt le Ministre des Sports, par Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale, par Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la Sûreté Nationale qui est aussi le président de la Commission interministérielle de sécurisation de la CAN total Cameroun 2019 et le Ministre Délégué à la présidence chargé de la Défense.
Pour rappel la délégation des experts de la CAF qui est présentement à Douala, est composée du Colonel Major Djibrilla Hima, du président de la Fédération nigériane de football M. Hamidou, Christian Emeruwa du Nigéria, Serges Dumortier de la Suisse et le Général Jean Bosco Kazura du Rwanda.
PROGRAMME ET ITINÉRAIRE DE LA COMMISSION DE SECURITE DE LA CAF À DOUALA
Départ: HÔTEL STARLAND -carrefour marché ndogpassi- carrefour yassa-COMPLEXE SPORTIF DE JAPOMA-Tradex yassa- marché ndogpassi -Tunnel aéroport - camwater - vallée de besseke-Boulevard Le clerc - marché sandaga-Safel bonantone - Trois boutiques- Feu Rouge Bessengue - Avant carrefour Agip- STADE DE LA RÉUNIFICATION- ET ANNEXE- Camtel Bependa - Ecole publique Deido - Prolongement Boulevard de la République- Rond point Maetur - Marché Bonamoussadi -STADE DE BONAMOUSSADI -Rond point Maetur-PAUSE HYGIÉNIQUE ( Peninsula Plaza)- Terminus Bonamouang-Carrefour Deido plage- Rue Kotto -Safel Bonantone-Rond point 4 ème - HÔTEL AKWA PALACE - Carrefour Soudanaise-HOTEL RESIDENCE LA FALAISE- STADE MBAPPE LEPPE-Pont Joss - Poste de Bonanjo - Services du Gouverneur-HOTEL PULLMAN - HÔTEL SAWA-Carrefour EMI - I migration - Residence du Gouverneur - carrefour marché des Fleurs-AEROPORT INTERNATIINAL DE DOUALA.
Liliane N.
Il est aussi attendu une création de 110 emplois dans les unités de transformation des dérivés de ce fruit.
D’après les experts, la filière de production de l’anacarde encore appelé noix de cajou, est porteuse. Si le Cameroun met en place des mécanismes permettant le développement de ladite filière, il pourrait en tirer des gains impressionnants. Fort de ces observations, en date du 17 octobre 2018, au cours d’un atelier organisé à Yaoundé, la stratégie nationale du développement de cette filière a été validée. Et aujourd’hui on retient dudit atelier que, le pays prévoit d’ici 2023 de vendre sur le marché international au moins 8000 tonnes de noix de cajou par an. Il bénéficie de l’accompagnement de son partenaire la GIZ Cameroun à travers son Programme d’appui au développement rural (PADER). Il faut préciser que la GIZ est un organisme en charge de la coopération allemande. Aussi le projet est piloté par le Ministère camerounais en charge de l’Agriculture et du développement rural.
Pour ce qui est des projections de vente des dérivés de l’anacarde comme les amendes blanches et les amendes grillées de cajou sur la même période, elles se chiffrent au minimum de 200 tonnes chacun par an. La production de 10 000 tonnes d’anacarde par an à l’échéance 2023 pourra générer un chiffre d’affaires annuel d’au moins 5,5 milliards de F au niveau du segment de production. Partant du fait qu’il pourrait avoir une hausse du prix moyen réel qui actuellement avoisine 850 FCFA, le kilogramme de noix de cajou, ce chiffre d’affaires pourrait à moyen et long termes être multiplié par cinq pour passer à 27,5 milliards de FCFA, si toutefois les tendances sur le marché international restent les mêmes.
Pour ce qui est des projections en termes d’emplois, avec la stratégie nationale de développement de cette filière, on s’attend à la création de 151 650 emplois pour la valorisation de 150 000 hectares de plantations. Dans les unités de transformation de noix de cajou, on pourra avoir au moins 110 000 emplois supplémentaires. Il faut noter qu’une unité de transformation d’anacarde d’une capacité de 1 000 tonnes a un besoin de personnel estimé à 275 ouvriers. Et celles qui ont une capacité de 50 tonnes nécessitent environ 20 employés.
Il faut savoir que la culture de la noix de cajou au Cameroun est favorable dans trois régions à savoir l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. Le fruit peut également être cultivé dans certaines localités à micro climat logées au Centre et à l’Est. Le PADER révèle que la production annuelle de ce fruit tourne autour de 108 tonnes. Pourtant les espaces s’estiment à des millions d’hectares. Ayant décidé de développer la filière, l’institut de recherche agricole pour le développement met en œuvre un programme de production de 10 millions de plants d’anacardiers dans les régions du septentrion et à l’Est.
Liliane N.
Les malheurs de celui qui était jusque là le numéro 2 du football africain, commencent avec la découverte de son implication dans des affaires de corruption.
L’ancien président de la Fédération ghanéenne de football (GFA), Kwesi Nyantakyi, suspendu en juin dernier pour 90 jours pour avoir été l'acteur majeur dans une affaire de corruption, est désormais banni à vie de toutes les activités liées au football. La Fédération Internationale de Football Association l'a fait savoir à la travers un communiqué en debut de semaine.
‘’La chambre de jugement de la commission d’éthique indépendante de la Fifa a banni à vie M. Kwesi Nyantakyi, ancien président de la Fédération ghanéenne de football, de toutes les activités liées au football (administratives, sportives, etc.), aux niveaux national et international’’, affirme l’organe chargé de la gestion du football mondial, dans un communiqué.
En juin dernier, Kwesi Nyantakyi avait démissionné de ses mandats à la GFA et à la Confédération africaine de football, dont il était le premier vice-président. Il s’était retiré de ces instances après avoir été suspendu par la Fifa pour une durée de 90 jours.
Dans une enquête journalistique diffusée à l’époque, à Accra, il apparaissait dans une vidéo ‘’en train de proposer de juteux contrats à des investisseurs’’. Il ne s’agissait pas d’investisseurs à proprement parler, mais de journalistes déguisés comme tels. Dans cette enquête, Nyantakyi évoquait ‘’l’idée de monter une société écran qu’il piloterait dans l’ombre pour obtenir les faveurs des sponsors du championnat ghanéen’’.
D’autres membres du comité exécutif de la Fédération ghanéenne de football et des arbitres seraient également impliqués dans cette affaire de corruption.
La chambre de jugement de la commission d’éthique indépendante de la Fifa a déclaré ‘’M. Nyantakyi coupable d’avoir enfreint les articles’’ 19 (conflits d’intérêts) et 21 (corruption) du Code d’éthique de la Fifa. ‘’En conséquence, M. Nyantakyi est banni à vie de toutes les activités liées au football (administratives, sportives, etc.), aux niveaux national et international.
En outre, une amende de 500.000 francs suisses (environ 287,6 millions de francs CFA) a été infligée à M. Nyantakyi’’, ajoute le même communiqué de la Fifa. La décision, qui lui a été notifiée mardi, entre immédiatement en vigueur, selon la Fifa.
Avec la collaboration du gouvernement du Ghana, qui avait dissous la GFA, la Fifa avait mis en place un comité de normalisation chargé de gérer les affaires courantes avant l’élection d’un nouveau comité exécutif. Il va donc sans dire que ce n'est pas pour demain l'accalmie au sein du football ghanéen.
La corruption gangrène le football africain. C'est la raison principale de l'échec des politiques sportives dirigées vers le continent. Une situation déplorable, qu'il faut encore creuser en profondeur pour débusquer ces administrateurs du football qui n'ont cure des intérêts des joueurs. Ceux là même qui se tuent au travail, sous la pluie et le soleil, et dont le talent produit ces sommes pharamineuses d'argent qui sont par la suite détournées sans que le footballeur puisse en profiter. D'autres sanctions sont attendues.
Stéphane Nzesseu