La Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) recevra une dotation d’un milliard de francs CFA, issu de l’emprunt obligataire lancé par l’Etat du Cameroun ce 26 octobre 2018.
Si officiellement cet argent servira dans le cadre de la rénovation des équipements de cette entreprise agro-industrielle, il n’est pas exclu que cette manne financière serve plutôt à décrisper le climat social très tendu, qui y sévit. En effet, selon des sources internes à cette entreprise, les personnels réclament entre cinq et six mois d’arriérés de salaire.
A l’origine des tensions de trésorerie auxquelles fait face la Semry, explique-t-on en interne, se trouve le non déblocage jusqu’ici, de la subvention de 600 millions FCFA accordée annuellement à cette entreprise par l’Etat, son unique actionnaire. Au demeurant, en dépit du climat social qui n’est pas des plus sereins au sein de cette unité agro-industrielle, les dirigeants projettent une production rizicole d’environ 80 000 tonnes en 2018, très en dessous de la demande locale qui, elle, culmine officiellement à 300 000 tonnes par an.
L’entreprise compte y parvenir sous l’impulsion de son nouveau directeur général de la SEMRY, monsieur Fissou Kouma, installé officiellement le Jeudi 09 août dernier par le ministre de l’Agriculture du Développement rural (Minader), en présence de Midjiyawa Bakari, président du conseil d’administration de la SEMRY par ailleurs gouverneur de la région de l’Extrême-Nord et d’autres hautes personnalités de l’Etat et élites du Mayo-Danay.
Conquérir le marché sous régional du riz restera donc l’un des plus grands défis du nouveau directeur général. A l’heure où le riz d’origine asiatique envahi le marché national et sous régional avec une qualité souvent impropre à la consommation, la Semry devra se positionner en leader sur le marché. Car la bonne qualité de ses produits n’est plus à douter. Ces défis se résument en l’extension de nouveau périmètre rizicole. La mise en service des nouvelles usines et l’encadrement des paysans seront entre autres ses principales priorités.
Le challenge du nouveau DG devra surtout s’articuler autour d’un esprit d’innovation, de créativité et surtout de travail en instaurant un climat socio-professionnel basé sur le dialogue et la convivialité. Le MINADER a demandé au nouveau directeur général de la SEMRY d’assurer le payement régulier des salaires des salariés, gage de la sérénité au sein de l’entreprise. Ce qui permettra de maximiser les performances de la société.
«La SEMRY peut toujours compter sur l’Etat pour le soutien dont elle a besoin pour jouer le rôle de bras séculier de l’Etat en matière de développement de la filière riz» a renchérit le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Henri EYEBE AYISSI.
La Semry est une société à capital public avec l’Etat comme actionnaire unique. Elle est régie par les lois et règlements en vigueur au Cameroun sur les sociétés anonymes et notamment la loi portant statut général des établissements publics et des entreprises du secteur public et parapublic, les lois, règlements et usages sur les sociétés anonymes en vigueur en République du Cameroun et ses statuts propres.
Elle est dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Le siège social est fixé à Yagoua, boîte postale 46. Il peut être transféré en tout autre lieu, par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire après délibération du Conseil d’Administration. Des Délégations, Bureaux, Agences ou Succursales peuvent être créés au Cameroun par décision du Conseil d’Administration. La SEMRY est placée sous la tutelle technique du Ministère de l’Agriculture et du Développement rural et sous la tutelle financière du Ministère des Finances.
Otric N.
Après Air Algérie et Express Air Cargo, c’est la compagnie aérienne Egypt Air qui a décidé de desservir au Cameroun.
A l’heure actuelle le Cameroun compte une dizaine de compagnies aériennes qui veulent occuper l’espace aérien du pays. Parlons d’abord d’Air Algérie qui a annoncé son arrivée pour le 3 décembre 2018. Cette compagnie se propose de faire trois vols par semaine à savoir le lundi, le mercredi et le vendredi. Le vol inaugural va quitter la ville d’Alger à 20 heures pour arriver à Douala, capitale économique à 1h05, heure locale. Le vol retour, AH5341, partira de Douala à 02h05, mardi, jeudi et samedi pour une arrivée à Alger à 07h05. Il faut savoir également que ces deux lignes seront effectuées en Boeing 737. Air Algérie qui sera donc en concurrence avec Air Cargo, dessert déjà plusieurs capitales africaines à l’instar d’Abidjan, de Bamako, du Caire, de Casablanca, de Dakar, de Niamey, de Nouakchott, d’Ouagadougou et de Tunis. Il le fait avec une flotte de 58 avions. Air Algérie envisage également desservir Addis-Abeba, Banjul, Brazzaville, Conakry, Lomé, N’Djamena.
Express Air la compagnie aérienne tunisienne va desservir la sous-région Afrique centrale depuis le premier semestre de l’année 2018, partant de Douala va relier le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Congo RDC et Brazzaville. Et depuis la Guinée Conakry, Express Air avec sa flotte va couvrir l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest. «Quatre nouveaux appareils seront opérationnels dont le premier assurera une connexion quotidienne avec l’Afrique centrale et de l’Ouest, alors que les trois autres seront basés l’un à Douala au Cameroun et deux à Conakry en Guinée», renseigne Xinhua l’agence de presse chinoise.
La dernière des compagnies aériennes qui portent un intérêt au ciel camerounais c’est Egypt Air. Au premier semestre 2019, précisément au mois de février, parmi les deux nouvelles dessertes qu’elle entend mettre sur pied, l’une sera ouverte vers la ville de Douala et l’autre vers Kigali la capitale du Rwanda. L’annonce a été faite la semaine dernière par le ministre égyptien de l’Aviation civile, Younis al-Masry en marge d’une visite d’inspection à l’aéroport international du Caire. Les deux villes seront reliées trois fois par semaine au départ du Caire, la capitale égyptienne. La ligne sera opérée avec la flotte alternée de Boeing B738 et d’Airbus A320s. Il faut savoir qu’Egypt Air Egyptair dessert déjà 15 villes africaines à savoir Alger, Casablanca, Tunis, Asmara, Khartoum, Ndjamena,Accra , Lagos, Abuja et Kano au Nigeria, Entebbe, Nairobi, Dar es Salam, Addis-Abeba et Pretoria en Afrique.
Ces compagnies aériennes étrangères suscitées vont retrouver dans les airs camerounais la Cameroon Airlines Corporation (Camair-co), l’étoile du Cameroun, dont les performances réalisées en 2017 ont été saluées par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Dans un rapport que l’institution financière a publié, elle souligne le rôle joué par Camair-Co dans la croissance du secteur tertiaire en 2017 dans la zone Cemac. En effet, la Beac déclare qu’au cours de l’année 2017, la croissance du «secteur tertiaire a été portée par l’activité des services marchands (+0,3 point, contre +1,0 point en 2016), soutenue par la branche commerce général et transport aérien, notamment au Cameroun avec la montée en puissance de Camair-Co». En difficulté managériale et financière depuis le lancement de ses activités en 2011, Camair-Co a implémenté depuis 2016, un plan de relance proposé par la firme américaine Boeing. Sept régions sur dix sont désormais desservies et la fréquence des vols hebdomadaires est passée de 70 au départ, à 100 aujourd’hui.
Liliane N.
Mis en place au sein du ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales, en partenariat avec la Banque Mondiale afin de renforcer la surveillance ainsi que le contrôle des maladies majeures
Une étude menée par les experts en service au sein de ce département ministériel a permis de constater que la situation zoo sanitaire au Cameroun reste préoccupante. Les efforts consentis par le gouvernement pour réduire l'incidence des pathologies majeures dans le cheptel à travers les campagnes de sensibilisation et de vaccination régulières, semblent ne pas donner les résultats escomptés. Les maladies animales continuent malheureusement de réduire, parfois à néant les sacrifices des éleveurs et les mettent dans des situations économique et sociale très inconfortable.
Les pathologies dominantes peuvent être regroupées en deux catégories selon le type d'agent pathogène responsable : les maladies parasitaires et les maladies infectieuses. Cette liste est loin d’être exhaustive mais, on peut parler de la péripneumonie contagieuse bovine, à la peste des moutons et des chèvres, à la maladie de Newscastle contre la volaille et la peste porcine africaine. Ces dernières entrainent une réduction du cheptel de 30% à 50 % et une réduction de la production de viande et de lait d'au moins 50 % …
Les mesures préconisées par l’Etat camerounais
Au vu des lourdes pertes directes et indirectes dans les cheptels nationaux, le gouvernement a décidé de prendre des mesures afin de changer les données. ET, parmi les projets mis en place en partenariat avec des institutions comme la banque mondiale, est né le projet de développement de l’élevage (PRODEL). Une première en Afrique-Subsaharienne.
Ses missions premières sont notamment l’amélioration énergétique. Une option qui justifie l’importation des noyaux géniteurs exotiques, à potentiel laitier e, adaptable au pays d’accueil. Cette stratégie prévoit aussi des inséminations artificielles, sans pour autant promouvoir la disparition des races locales.
Il accompagne par ailleurs le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales dans la réponse à donner lorsque survient une urgence ou encore un sinistre animal.
Lors de la célébration de la 38ème « édition de la journée mondiale de l’alimentation, que le Cameroun a commémoré ce 25 octobre, le stand du Prodel occupait une place de choix et une visite a permis de découvrir les autres volets de cet organisme.
Le volet pastoral et l’aspect social qui permet le ravitaillement des marchés en bœufs, chèvres, moutons et volaille qui subir quelques améliorations si les zones pastorales y contribuent. Le Prodel apporte les actifs productifs aux populations vulnérables à travers des dons.
Un zeste d’émancipation féminine qui entend appuyer les activités destinées à leurs groupes, avec une priorité accordée aux entreprises agropastorales. Elles doivent améliorer la nutrition et pour cela le Pradel distribue des intrants alimentaires, comme la farine de soja qui prémunit les nourrissons contre la malnutrition.
La réinvention d’un commerce triangulaire bénéfique aux affaires. Selon les responsables du Prodel, chaque triangle est habité à l’instar des organisateurs de producteurs, les institutions financières partenaires mais aussi le projet de développement de l’élevage.
Au moins, deux cent plans d’affaires sont à financer et, ce projet assume 60% de subvention, soit un placard de 75 millions de fcfa. Les institutions financières partenaires accordent des crédits de 30%.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit des sociétés Pamol, Soweda, Sodecoton et Semry.
Quatre entreprises camerounaises en difficulté vont bénéficier du cinquième emprunt obligataire du Cameroun. Parmi les quatre entreprises, deux exercent dans les régions anglophones en proie aux violences nées de la crise dite anglophone. Il s’agit de la société Pamol l’une des grandes victimes de ladite crise. Elle recevra comme un appui puisé dans ledit emprunt la somme d’un milliard de FCFA. Car cette société logée dans la région du Sud-Ouest, enregistre d’importants dégâts. D’ailleurs dans son récent rapport le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) avait au côté de la Cameroon development corporation, mentionné l’état chaotique de Pamol, fleuron de l’agro-industrie et spécialisé dans la production d’huile de palme. «De nombreuses entreprises fournisseurs des agro-industries tels que Pamol, pâtissent de la détresse de cette dernière. Les créances s’accumulent et aucune commande n’est plus enregistrée. De nombreux stocks de produits courent vers les dates limites de péremption, faute d’autres débouchés», écrit le GICAM.
L’Etat va aussi voler au secours de la Southwest Development Authority (SOWEDA), un organisme public chargé d’impulser le développement dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. D’après notre source, si l’emprunt obligataire est fructueux, cette société va recevoir la somme d’un milliard de FCFA. Ladite somme devra servir pour la rénovation des équipements et appareils de production. Il faut noter que la SOWEDA a eu à distribuer plus de 100 000 tonnes de semences améliorées de maïs, de haricot et d’igname aux producteurs, au cours de l’année 2017. Les producteurs ont eu droit à 70 000 tonnes de semences de maïs, 20 000 tonnes de semences de haricot et 15 000 tonnes de semences d’igname. Ces quantités de semences sont le fruit d’un programme de multiplication de semences améliorées, lancé en 2014 par la SOWEDA, et qui a permis jusqu’ici de créer 24 fermes semencières sur l’ensemble de la région du Sud-Ouest.
La Société de Développement du Coton (SODECOTON) fait également partie des bénéficiaires des appuis de l’Etat. Elle recevra 500 millions de FCFA pour la rénovation de ses équipements et de ses appareils de production. Il convient de rappeler que précisément en 2016 l’équipement de cette société n’affichait plus fière allure. On notait la vétusté du matériel roulant. «Sur un parc de 130 camions, environ 80 sont encore opérationnels», renseignait le journal L’œil du Sahel dans son édition du 16 mai 2016. De façon globale il faut dire que les chiffres de la SODECOTON ces dernières années n’ont pas été très reluisants à cause des problèmes tels que la contrebande. Dans l’optique de procéder à la relance de la société le Ministère de l’Agriculture et du développement rural a fait un don de 2250 tonnes d’engrais aux producteurs de coton.
La Société d’Expansion et de Modernisation de la Riziculture (SEMRY) va pour sa part bénéficier d’une enveloppe d’un milliard de FCFA. Au mois de juillet 2018 ses employés réclamaient entre cinq et six mois d’arriérés de salaire.
Par ailleurs il faut savoir que le 5ème emprunt obligataire du Cameroun a été baptisé ECMR 5,6% net, 2018 à 2023. Le 25 octobre 2018, le Ministre des Finances était face à la presse pour en parler. Il a été dit qu’à partir du lundi 29 octobre 2018 jusqu’au 9 novembre prochain, le Cameroun va rechercher sur le marché financier la somme de 150 milliards de FCFA, répartie en 15 millions de FCFA obligatoire, d’une valeur nominale de 10 000 FCFA.
Liliane N.
Le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), communément appelée la banque des mairies camerounaises, informe qu’elle a redistribué 43,4 milliards de FCFA entre janvier et juin 2018, dans le cadre des opérations de centralisation et de redistribution des centimes additionnels communaux.
Cette enveloppe de 43,4 milliards FCFA, indique le Feicom, a permis à 374 collectivités territoriales décentralisées de mener plusieurs initiatives de développement. Notamment en termes d’infrastructures, d’éducation, le secteur de la gouvernance, les industries et set service, etc.
Les ressources du Feicom redistribuées aux mairies proviennent de l’Etat. Elles sont essentiellement (80%) issues de la fiscalité locale, notamment des centimes additionnels communaux, de la vignette automobile et d’autres impôts locaux. Les communes les plus peuplées reçoivent plus de ressources. Celles qui produisent plus de richesses les partagent avec les moins nanties au nom de la solidarité nationale.
Lors de ces sept dernière années, -de 2011 au 1er trimestre 2018- le Feicom déclare avoir centralisé et reversé aux communes (360) et communautés urbaines (14), au titre des ressources de péréquation, un montant global de 514,6 milliards FCFA. Le fonds note que ces ressources sont restées sur une tendance haussière sur la période. Le taux de croissance annuel moyen de ces ressources est de 4%, supérieur au taux d’accroissement démographique de la population camerounaise, lequel s’établit à 2,6%.
Sur un autre aspect, au cours de la période allant du 1er janvier 2011 au 31 mars 2018, le Feicom déclare avoir accordé des financements de 131,6 milliards de FCFA. Ces fonds ont ainsi permis de réaliser 1736 projets dans 366 communes et communautés urbaines au Cameroun.
Selon la répartition sectorielle de ces financements, l’acquisition d’engins s’arroge la plus grande portion de cette enveloppe. D’après les statistiques actualisées de la banque des communes camerounaises, plus de 80 milliards de FCFA ont été consenti pour satisfaire ce besoin d’équipements de BTP. Soit 37% du montant global des interventions du Feicom au cours du septennat finissant du président Paul Biya.
Le Feicom a également contribué à l’enseignement, la formation et la recherche des agents communaux à concurrence de 19 milliards de FCFA. Pour ce qui est du secteur de la coopération décentralisée, le montant global des interventions du Feicom cumule à 6,3 milliards de FCFA. Il s’agit de la plus petite enveloppe suivant la répartition sectorielle. Et pourtant, près de 42% des projets financés par l’organisme dirigé par Camille Akoa, DG du Feicom, rentrent dans le registre de la coopération décentralisée.
L’analyse des rapports du Feicom confirme par ailleurs le caractère apolitique de cet organisme. A titre d’illustration, la région du Nord-Ouest a bénéficié de 11 milliards de FCFA sur l’intervalle 2011 – 2018. De ce montant, 9 milliards de FCFA, sont allés dans les caisses des communes dirigées par des magistrats municipaux issus du Social Democratic Front, principale force politique de l’opposition au Cameroun.
De façon générale, 17% des projets accompagnés par le Feicom ont été en faveur des communes placées sous l’écharpe de l’opposition. Cette catégorie de commune à un poids relatif de 16,6%. Mais « dans certaines régions, le pourcentage de financement accordé aux communes dirigées par un exécutif d’un parti d’opposition, est parfois supérieur à leur poids», explique Camille Akoa.
Le cas de la région du Nord en est un exemple. Alors que 27% des communes sont aux couleurs de l’opposition, ces dernières cumulent 48 % des financements injectés dans cette région par le Feicom.
Otric N.
Maurice Kamto est le seul des huit candidats perdants à ne pas avoir accepté les résultats du scrutin de cette élection présidentielle qui a proclamé Paul Biya vainqueur et réélu pour un 7e mandat.
Le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (M.R.C.) a tout essayé pour contrer ces résultats dans toute la légalité possible mais il ne s'arrêtera pas là.
Maurice Kamto encourage de plus en plus, les marches de protestation contre le président réélu, Paul Biya, et son parti irait même jusqu'à inciter des violences dans les rues, comme la manifestation prévu le 27 octobre 2018 à Douala.
Des questions se posent donc sur les intentions peu pacifiques de Maurice Kamto comme;
1. Pourquoi Maurice Kamto et le M.R.C. voudraient-il inciter des violences?
2. Pourquoi le leadership du M.R.C. voudrait-il empirer les choses, pendant qu'ils restent confortablement assis dans leurs chaises en cuir?
3. Pourquoi le M.R.C. cherchent-ils à déstabiliser le Cameroun et de qui reçoivent-ils de l'aide à l'étranger?
3. Quelles sont les vraies intentions du M.R.C.?
4. Maurice Kamto met-il d'abord sa personne et son ego avant le peuple camerounais, si oui, pourquoi?
Maurice Kamto doit respecter le choix du peuple camerounais car s'il prétend vouloir devenir président d'une démocratie, il doit tout tabors accepter comment fonctionne une démocratie et donc accepter la décision du Conseil Constitutionnel et du peuple camerounais.
Le Cameroun s'est battue pendant des années pour la paix et la prospérité du pays, c'est donc pour cela que l'Agence Cameroun Presse condamne toutes violences causées par le M.R.C. ou par son président, Maurice Kamto
Dès ce vendredi 26 octobre, des stratégies de revendications, à priori non violentes, seront déployées dans les villes de Yaoundé, de Douala et à l'étranger. Kamto en personne au devant de la scène.
" NON AU HOLD-UP". C'est le slogan de cette campagne de revendication de la victoire du champion du MRC à la présidentielle 2018. Articulé autour d'un programme bien détaillé, les stratèges du premier parti d'opposition au Cameroun espèrent drainer le maximum de ses militants dans une lutte silencieuse. L'objectif, dire non au hold-up électoral en cours selon le Président du parti, Maurice Kamto.
Tout démarre ce vendredi. La campagne se déroule en trois phases. La première, le week-end du vendredi 26 au dimanche 28. Durant ces trois jours, Maurice Kamto invite ses partisans à des recueillements dans les lieux de cultes. Il demande d'y tenir des réunions de prière pour LA VERITE ET LA JUSTICE. Cette invitation est accompagnée par la prescription aux fidèles du MRC de faire des approvisionnements dans leurs domiciles. Une prescription bien curieuse. Une prescription qui laisse entendre que la semaine d'après sera difficile. Un point qui laisse croire que le MRC envisage une ville morte pendant un certain temps. Une invitation à se ravitailler qui contraste avec l'esprit pacifiste et non violente qui transpire à priori de la stratégie de revendication.
Le clou des activités du week-end, c'est la matinée du samedi 27 octobre. Le plan de contestation de la victoire de Paul Biya prévoit la traversée à pied et à main nue du premier pont sur le wouri. Simultanément à Paris, les contestataires feront un meeting suivie d'une marche au Trocadéro. Ce sera la première marche annoncée officiellement par un parti d'opposition ayant pris part à la dernière élection. Ce qui démontre s'il le fallait encore que ces acteurs politiques ont résolument choisi l'affrontement pour revendiquer leur victoire. Il est évident qu'aucun sous-préfet ne donnera d'autorisation pour ces marches au Cameroun. Conséquence, les forces de maintien de l'ordre se déploiera pour empêcher toute marche. On sera vraisemblablement au bord de ce que nous voulons éviter pour notre pays. A condition que cette marche ne soit pas suivie, ou alors qu'elle soit étouffée dans l'œuf comme l'ont été les précédentes.
La suite c'est le lundi 29. Entre 7h et 7h05, la stratégie prévoit de faire du bruit à grande échelle en tapant sur tout support qui peut faire résonance. Klaxon, sifflets, casseroles, tam-tam et autres. Après ces 5 minutes, il sera observé 10 minutes de silence et d'inactivité.
Dès le mardi 30 et ce jusqu'à la veille de la prestation de serment dont la date n'est pas encore connue, les supporters de Maurice Kamto sont invités faire des impressions sur tout support possible, de la mention "NON AU HOLD-UP". A la veille du jour annoncé pour la prestation de serment, les militants sont conviés à se vêtir tout de blanc. L'apothéose, c'est le jour de le prestation proprement dite. Maurice Kamto annonce un grand meeting à l'esplanade du stade omnisports de Yaoundé. Un meeting au cours duquel il fera un discours retransmis dans tous les points de rassemblement organisés, pour ce jour uniquement, sur l'ensemble du territoire. Une stratégie populaire qui contraste avec l'annonce faite par le Président du MRC, le soir de la proclamation de serment, de n'utiliser que les moyens de droit pour revendiquer sa victoire.
Stéphane Nzesseu
Les Chefs d’Etat des pays membres de la Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se sont réunis ce jeudi 25 octobre à N’Djamena, en session extraordinaire consacrée à la situation économique dans l’espace sous régionale.
Y ont pris part les présidents équato-guinéen, Theodoro Guema Obiang, congolais, Denis Sassou Nguesso et tchadien, Idriss Déby Itno. La Centrafrique, le Gabon et le Cameroun étaient représentés par leurs premiers ministres respectifs. Ils ont donc de nouveau tiré la sonnette d'alarme et ont pris de nouveaux engagements pour accélérer la sortie de crise. D'autant que le FMI commence à s'impatienter sur les faibles résultats enregistrés.
A l’ouverture, le président en exercice de la CEMAC, le président tchadien, Idriss Deby Itno, a précisé que la rencontre se tient à un moment où la sous-région peine à sortir d’une conjoncture économique particulièrement éprouvante. Il a précisé que l’évaluation de la stratégie commune de sortie de crise affiche un bilan contrasté quand bien même des avancées significatives ont été enregistrées sur la voie du redressement économique et financier.
Le président tchadien Idriss Déby Itno avait déjà en effet déjà reçu le tableau peu reluisant de la situation économique, la veille du sommet. En plus de sa rencontre, en début de semaine avec le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, les ministres de l'Economie et des finances de l'organisation se sont également penchés sur l'évolution du contexte économique ainsi que les perspectives pour les prochaines années.
En la matière et malgré quelques signes encourageants, la situation n'a guère évolué, ce qui risque de compromettre les objectifs inclus dans le plan de sortie de crise commun adopté en décembre 2016. Il y a donc urgence, comme l'a plaidé le président tchadien, à accélérer le rythme de mise en œuvre des réformes structurelles convenues notamment avec le FMI et c'est par un appel à la mobilisation de tous les pays, que s'est achevé le sommet de N'Djamena.
Les dirigeants des pays d'Afrique centrale se sont donc à nouveau engagés à poursuivre les efforts de réformes afin de relancer la machine économique régionale et ainsi de permettre à la sous-région de sortir véritablement de la conjoncture.
Ci-dessous, les recommandations issues des travaux:
Otric N.
La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a fait savoir jeudi qu’elle a reversé à l’Etat 2016,65 milliards FCFA issus de la vente du pétrole camerounais, au cours de la période 2013-2017.
Dans le détail, l’on note que les montants transférés par la SNH à l’Etat évoluent en dents-de-scie. En effet, ces recettes sont de l’ordre de 553,047 milliards FCFA en 2013. Il y a une baisse en 2014, à 444,738 milliards. En 2015, l’on enregistre encore une autre baisse à 378,537 milliards. En 2016, c’est un montant 291,244 milliards FCFA. Depuis 2017, il y a une progression à 349,084 milliards FCFA.
La SNH explique que cette évolution des recettes est la résultante de la variation du cours du Brent. En 2013, le brut camerounais s’est vendu à 107,13 dollars alors que le prix sur le marché international était de 108,66 dollars. En 2014, le Cameroun a vendu son pétrole à 97,01 dollars contre 98,95 dollars sur le marché.
En 2015, le baril a été écoulé à 49,70 dollars contre 52,39 dollars à l’international. En 2016, l’année la plus mauvaise pour le Cameroun, le pays a vendu son brut à 39,38 dollars alors que le prix sur le marché était de 43,73 dollars. En 2017 enfin, le brut camerounais s’est vendu à 53,27 dollars au moment même où le prix était fixé à 54,19 dollars.
Ces dernier mois, la SNH a poursuivi la mise en œuvre de son plan d’actions dans cet environnement, avec des résultats globalement positifs. Ainsi, un nouveau champ pétrolier, Tiko, a été mis en production dans le bassin du Rio del Rey, avec un débit initial de 1500 barils par jour. La production nationale cumulée de pétrole brut est de 8,22 millions de barils au 30 avril. Elle est en baisse de 15,61 % par rapport à la même période de l’exercice précédent.
Quant à la production nationale de gaz naturel, elle s’élève à 8 259,93 millions de pieds cubes (233,90 millions de m3) sur les quatre premiers mois de l’année. Cette production est en hausse de 90,25 %, grâce au lancement des opérations de liquéfaction du gaz naturel sur le Hilli Episeyo.
Les premières molécules de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) ont été produites le 13 mars, dans le cadre des tests de cette usine flottante. Au 30 avril, la production de GNL est de 99 455 m3. La première cargaison de 40 000 m3 de GNL, destinée à l’export, a été enlevée à cette date.
Parallèlement, l’approvisionnement du marché local en Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL, communément appelé gaz domestique), à partir du dépôt de la SNH à Bipaga, a démarré le 09 avril, par le chargement d’un camion-citerne de 20 tonnes métriques (TM). Au 30 avril, 1 281,257 TM ont été chargées pour l’approvisionnement de la ville de Yaoundé et de ses environs.
Par ailleurs, la SNH a livré à la Centrale Thermique de Kribi 3 754,30 millions de pieds cubes (106,31 millions de m3) de gaz naturel. La consommation moyenne journalière de la Centrale est de 31,29 millions de pieds cubes à fin avril, supérieure à l’obligation minimale contractuelle d’enlever de 28 millions de pieds cubes par jour. Ce niveau de consommation correspond à une production d’électricité de 147 MW, pour une capacité installée de 216 MW.
S’agissant du pétrole brut, les quantités vendues pour le compte de l’État se sont élevées à 4,056 millions de barils au 30 avril, en diminution de 29,62 %. Au titre des transferts au Trésor Public, après déduction des charges de production, la contribution de la SNH au budget de l’État s’élève à 122,61 milliards de FCFA au 30 avril, en augmentation de 13,05 %.
Par ailleurs, le Pipeline Tchad/Cameroun a généré un droit de transit de 8,38 milliards de FCFA sur les quatre premiers mois de l’année.
Otric N.
Ils souhaitent qu’à la place de ladite mesure, des assises soient initiées pour voir de plus près, ce qu’il y a lieu de faire.
Les acteurs du secteur des Transports routiers se sont réunis le 24 octobre 2018 à Yaoundé, en présence du représentant du Ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Ils ont profité de la cérémonie pour présenter leur doléance au Président de la république Paul Biya réélu pour un autre mandat de 7 années. Ils ont souhaité n’avoir plus à voir leurs agences fermées à cause de la survenue d’un accident de circulation. Leur argument étant que personne ne peut investir pour aller tuer les gens en route. De ce fait ils suggèrent qu’en lieu et place de la fermeture de leurs agences, que des assises soient plutôt organisées. Et qu’ils soient conviés à ces assises qui auront pour but d’étudier le problème, d’identifier ses causes et de trouver ensemble avec tous les acteurs du secteur des Transports des solutions pouvant remédier à la situation.
A titre de rappel, l’agence de voyage General Express avait écopé d’une sanction de trois mois de cessation d’activités, suite à un accident qui s’est produit le 23 octobre 2017 sur la route Yaoundé-Douala. Ledit accident avait causé le décès de 15 personnes et de plusieurs blessés. Il avait été reproché au chauffeur de cette agence de voyage d’avoir entrepris un dépassement en 3ème position avant d’entrer en collision à la fois avec un grumier et un camion semi-remorque. De ce fait l’agence de voyage était donc suspendue pour «insuffisances des mesures de sécurité ayant contribué à la cause de l’accident mortel». Le conducteur du bus s’était vu retirer son permis de conduire pour une période de 12 mois. Mécontent de cette décision à l’époque prise par Edgar Alain Mebe Ngo’o, le syndicat des transports routiers des voyageurs du Cameroun, avait menacé d’observer un arrêt de travail. Il trouvait la décision du Ministre arbitraire.
En outre donc de décrier cette mesure qui met en mal leur secteur d’activité, les transporteurs routiers ont parlé d’autres problèmes. Ces problèmes étant liés à leur secteur d’activité, qui selon eux est en proie à une concurrence déloyale et qui va mal. Ils ont fait mention de la convention collective des transports routiers mis sur pied mais qui n’est pas appliquée. Ce qui affirment-ils, est à l’origine, de leur problème. Ils ont souhaité que les administrateurs et les transporteurs se retrouvent autour d’une même table. «Nous transporteurs nous voulons supplier le Chef de l’Etat qu’au cours de ce septennat que nous soyons pris en compte», a déclaré l’un d’entre eux. Aussi ils ont tenu à saluer la réélection du Président Paul Biya à la tête de l’Etat.
Liliane N.
Comment faire pour lui dire « bien fait pour ta gueule » sans réellement le penser ? L’on m’a appris à ne pas rire du malheur des autres mais toute fois, dans ce cas, force est de reconnaitre qu’il l’a bien cherché, celui sur qui il s’abat. Il y’a qu’à se rendre sur sa page Facebook pour vous faire une idée précise du comment lui-même, comme grand, a préparé les éléments causes de sa ruine d’aujourd’hui. Néanmoins, bénéficiant encore de la présomption d’innocence et jusqu’à ce que la charge retenue contre lui, “l’apologie du terrorisme” soit établie, nous nous garderons bien de le juger n’ayant qui plus est ni la compétence, ni la qualité. Ceci étant, en date du 5 mars 2018 dans un autre cadre, je le prenais lui et un autre de ses collègues vertement à partie, suffoqué par la gravité de ses publications dans lesquelles l’aversion, palpable et suintante qu’il avait de certains l’amenait peu à peu sur une pente abrupte que je savais, allait le perdre un jour et nous y sommes. En substance, je leur demandais de savoir raison gardée et de choisir comment ils voulaient rentrer dans la l’histoire.
Nous ne pouvons publier cet extrait ici, son contenu étant d’une rare violence. Ceci dit, je vous invite à parcourir quelques-uns de ses chefs d’œuvres à travers les captures d’écrans qui suivent.
Donnant la parole à un « anglophone » traitant « les camerounais francophones de lâches …»
s’en prenant à un Ministre de la République qu’il traite d’homme « de la » pègre
Faisant des affirmations qui je l’espère il saura prouver
.
Se faisant porte-parole des leaders indépendantistes
Ce « massacre a-t-il eu lieu ?
Nous préférons nous en tenir à ces quelques extraits. L’occasion lui est donc donnée de dire ce qu’il sait et de confondre ceux qui l’accuse. Puisse la suite de cette affaire lui être favorable et qu’il nous revienne plus mesuré, plus tempéré.
Le Cameroun célèbre la 73ème édition sous le thème « L’Energie comme moteur des Objectifs de Développement Durable au Cameroun : Cap sur l’Avenir »
Il s’agit d’un thème évocateur, selon les responsables du ministère des relations extérieures, qui permet de relever l’importance de l’énergie dans la réalisation des Objectifs de développement durable. De par son caractère transversal, l’énergie est un vecteur commun à plusieurs autres objectifs de l’agenda 2030, tant il est avéré que l’amélioration de l’offre énergétique permet de booster significativement d’autres secteurs comme l’industrie, les transports et l’agriculture, la santé, l’éducation, le développement des infrastructures de manière générale. La modernisation et l’expansion de l’offre énergétique sont les deux éléments essentiels sur lesquels se basent les politiques pour moderniser et apporter l’expansion dont le Cameroun a besoin.
Le premier est relatif à l’exploitation durable du riche potentiel dont le Cameroun est doté en matière de sources d’énergies renouvelables, il suppose également l’abandon progressif e sources d’énergies fossiles plus nocives à l’environnement. En célébrant cette journée, de concert avec les autres pays, le Cameroun entend, entre autres marquer un temps d’arrêt et de réflexion sur les relations Cameroun ; d’autant plus que depuis son adoption en 2015, il a fait de l’implémentation des 17 objectifs du développement durable, une priorité nationale.
Cette année, le gouvernement a décidé de se consacrer à l’énergie au regard de son importance dans le processus d’émergence. Il entend par ailleurs marquer un temps d’arrêt et de réflexion sur les relations Cameroun – ONU et leur envisager de nouvelles perspectives – donner une impulsion politique et stratégique à toute coopération technique sectorielle (politique – environnementale – économique, sociale, humanitaire, sécuritaire …) en apportant des réponses systémiques aux difficultés rencontrées de part et d’autre.
La célébration de cette 73ème édition a donné lieu à toute une semaine d’activités, à l’instar d’une marche sportive organisée au campus de l’institut des Relations Internationale du Cameroun, un vernissage en l’honneur de Koffi Annan, des rencontres de football.
L’on a aussi accordé une place majeure à l’aspect pédagogique, avec l’organisation des conférences débats sous les thématiques diverses :
Développement énergétique et défis environnementaux au Cameroun : Le cas des projets structurants
Enjeux des nouveaux moteurs de développement durable : Le cas des énergies renouvelables
Mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au Cameroun : Etats des lieux et leçons apprises
Prise en compte des groupes vulnérables dans l’agenda de développement des énergies renouvelables
Le Cameroun et l’ONU
La coopération entre le Cameroun et les Nations Unies peut être perçue sur un triple plan historique, technique et politique.
Sur le premier plan, on peut évoquer le fait que notre pays est une pupille des Nations Unies et avant elle, une ancienne pupille de la Société des Nations. Techniquement, il participe aux organes des Nations Unies ainsi qu’à ses programmes en s’impliquant activement aux délibérations et même à l’adoption des recommandations, résolutions et autres instruments juridiques en leur sein, de même qu’à leur implémentation dans sons dispositif interne.
L’appui multiforme de l’ONU au Cameroun, n’est plus à démontrer. Notre pays est une plateforme de plaidoyer pour porter sa voix sur diverses questions d’intérêt national ou global. Il recourt aussi aux organes et mécanismes de l’ONU, en tant que de besoin. L’on pourrait évoquer, comme exemple la saisine de la Cour Internationale de Justice dans le cadre du conflit frontalier entre le Nigéria et le Cameroun, au sujet de la presqu’ile de Bakassi.
La coopération avec l’organe onusien s’est élargie dans d’autres domaines notamment pour faire face aux grandes crises sécuritaires auxquelles il est confronté, pour la gestion des questions comme celles des réfugiés et des migrants qui en résulte.
Au ministère des Relations Extérieures, autour du ministre délégué chargé du monde islamique et de la représentante du système des Nations Unies, l’on a remarqué celle des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Le Secrétaire Général de la FECAFOOT ne serait pas innocent des frasques de certains de ses collaborateurs au sein de l'instance faîtière du football camerounais. Malversations financières, amateurisme et incompétence, Martin Etongué est sur la voie pour prendre la porte de la maison de Tsinga.
Ce ne sera pas la première fois que Martin Etongué est démissionné à la FECAFOOT. Déjà à l'époque du ministre Michel Zoah, il occupait le poste de Tram Manager de l'équipe nationale fanion. Après la débâcle de la coupe du monde 2010, Michel Zoah avait fait la demande expresse du Tram Manager. Selon Michel Zoah, ce dernier avait joué d'une part active au climat deletaire au sein des lions indomptables.
Quelques années plus tard, alors que la chasse contre Samuel Eto'o est ouverte à la fédération camerounaise de football, Martin Etongué sera accusé d'être une taupe en faveur du "pititi". Des accusations qui ne seront jamais prouvées par les pourfendeurs de l'actuel Secrétaire Général de la fédération camerounaise de football. Pour ces derniers c'est donc pour service bien rendu qu'il est aujourd'hui récompensé par le clan Samuel Eto'o actuellement aux manettes de la fédération. Mais ce n'est pas tout celà qui lui vaut son limogeage plausible.
Martin Etongué est lui aussi concerné par le " grenoblegate". De cette rencontre amicale foireuse des lionnes indomptables contre les francaises, le 09 octobre 2018. Pour avoir de déposé les demandes de visas de l'équipe nationale peu de jours avant le match amical, ce n'est que le jour du match que le gros du contingent partant de Yaoundé a pu rejoindre Grenoble.
Mais il faut dire que la coupe de miséricorde de Dieudonné Happi était pleine bien avant ces derniers événements. De source bien introduite, la note de suspension du secrétaire général est sur la table de Happi depuis le mois d'Août dernier. D'après cette source, si il n'en tenait qu'au Président du Comité de Normalisation, Martin Etongué serait à la porte depuis un certains temps. Mais il est freiné dans cette velléité par le ministre des sports qui estime que virer Etongué en ce moment est une mauvaise publicité qu'il est préférable d'éviter.
Mais depuis le renouvellement du mandat du Comité de Normalisation en septembre 2018, Dieudonné Happi est décidé à se défaire de ce cailloux dans sa chaussure. Et le Grenoblegate est une belle occasion pour livrer son SG à la vindicte populaire en l'inscrivant au nombre des responsables de cette rencontre amicale foireuse en France.
De toute évidence, ce n'est pas la grande sécurité à Tsinga. La fédération a mal à son personnel. Personnel pourtant recruter par Dieudonné Happi. Pris dans le piège de l'incompétence de ses collaborateurs, Dieudonné Happi tient à tout prix à sauver son passage à la tête de la normalisation. Entré dans la dernière ligne droite de ce que lui a prescrit la FIFA, avec la récente adoption des statuts et le démarrage imminent des joutes électorales, Maitre Happi semble être devant un dilemme. Mette de côté Martin Etongué comme il vient de le faire avec Nicolas Dikoumé, ou tout simplement terminer son mandat en supportant pour quelques temps encore les frasques de ses collaborateurs. Seule la suite nous le dira.
Stéphane Nzesseu
Un incendie s’est déclenché dans la halle A située en contre-bas du Palais des Congrès jeudi matin. Le bâtiment a partiellement brûlé, malgré l’intervention des éléments des sapeurs-pompiers intervenus promptement.
Cet incendie serait d’origine accidentelle due à un court-circuit, selon les responsables du Palais des Congrès. Selon un premier bilan de ceux-ci, les flammes ont causé des «dégâts matériels importants mais pas de pertes en vies humaines. Le bâtiment principal est intact».