Des équipements d’une valeur de près de 2 milliards de Fcfa et constitués d’éléments de la structure métallique de la couverture du stade, des revêtements du sol, du carrelage et des pièces des constituants électromécaniques.
Un avion-cargo de marque Boieng 747-400 en provenance de Porto au Portugal à atterrir ce dimanche 28 Octobre à 12H 30mn, à l’aéroport international de Garoua transportant près de 80 tonnes de matériel .
Des équipements d’une valeur de près de 2 milliards de Fcfa et constitués d’éléments de la structure métallique de la couverture du stade, des revêtements du sol, du carrelage et des pièces des constituants électromécaniques.
Selon le Country Manager de la société Mota-Engil au Cameroun, Jorge Nelson Rocha « le fait de pouvoir faire atterrir cet avion directement à Garoua, va permettre de gagner au moins 5 à 6 semaines sur le timing initial ; malgré le surcoût lié à cette option ».
Renchérit, le gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i quant-aux mesures prises pour livrer les chantiers dans les délais sur le site de Garoua.
L’acheminement vers les sites a été assuré par le partenaire logistique de Mota-Engil, la société DHL. La société Mota-Engil au Cameroun s’engage donc à livrer les chantiers dans les délais, pour que le Cameroun ait de bonnes infrastructures pour cette Coupe d’Afrique des Nations très attendue par le pays et toit le continent.
A Garoua, Mota Engil Africa qui procède actuellement à la réhabilitation et à l’extension du stade Roumde Adjia, à la construction du stade annexe de mille places couvertes et à la construction d’un hôtel quatre étoiles de soixante-dix chambres se dit certain à cent pour cent d’atteindre ses objectifs.
Et, l’arrivée des équipements par avion participe la stratégie de l’entreprise pour rattraper les éventuels retards qu’on aurait pu noter çà et là.
«C’est la raison pour laquelle on a pris l’option de faire venir un vol directement de Porto (Portugal) en six heures de temps pour ici, au lieu de prendre trois semaines ou un mois par mer. C’est autant d’éléments mis en place par Mota Engil pour rattraper le petit retard qu’on aurait pu noter. Nous sommes confiants, nous serons prêts le jour dit», affirme Raoul Bertrand Mbenjo.
Félix Swaboka.
Elle est composée du Colonel Major Djibrilla Hima, du président de la Fédération nigériane de football M. Hamidou, Christian Emeruwa du Nigéria, Serges Dumortier de la Suisse et le Général Jean Bosco Kazura du Rwanda.
C’est aujourd’hui, 28 octobre 2018, que les quatre membres de la délégation de la Confédération africaine de football (CAF) ont commencé leur travail. Ledit travail a débuté par des audiences chez le Ministre des Sports et de l'Education Physique, qui est par ailleurs le président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) 2019, le Ministre de l'Administration territoriale qui a la casquette de président de la Commission de sécurité du COCAN. Les audiences prévues ce jour vont se poursuivre chez le Délégué général à la Sûreté Nationale (DGSN) qui est aussi le président de la Commission interministérielle de sécurisation de la CAN total Cameroun 2019 et le Ministre Délégué à la présidence chargé de la Défense et bien d'autres.
Comme on peut bien l’imaginer, les quatre membres de la délégation de la CAF conduite par le président de la Fédération nigériane de football M. Hamidou, après les réunions avec le COCAN, vont procéder à la visite des infrastructures sportives, hôtelières, hospitalières et aéroportuaires de la capitale avant blanc réunion de restitution en fin de journée. Il convient de rappeler que le Cameroun qui tient à sa CAN par le biais des autorités a requis les services de Frédérick Giqueaux, expert en matière de sécurité et par ailleurs patron de Maori Group. Ce dernier séjournant au Cameroun a tenu un séminaire d’imprégnation sur les questions de sécurité. Ledit séminaire était fait pour les différents membres du COCAN.
Pour brièvement parler de Frédérick Giqueaux, il faut savoir que Maori Group, est une entreprise internationale de conseil en sûreté, sécurité et management des risques. Présenté comme quelqu’un d’expérimenté, sa société compte à son actif, la gestion du volet sécurité lors des CAN 2012 et 2017. Dans l’optique de faire comprendre à l’opinion les raisons ayant conduit à l’appel fait à cet expert, Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt avait déclaré «afin de s’assurer que tout le dispositif de sécurité exigé par l’accord-cadre se réalise dans les règles prescrites par la CAF, nous avons sollicité l’expertise de Monsieur Frédérick Giqueaux, recommandé par la CAF, qui va encadrer le séminaire d’imprégnation regroupant, le 24 octobre 2018 à Yaoundé, les responsables des Commissions du Comité central d’organisation et des Comités de site concernés à titre principal par des questions de sécurité».
En prenant la parole Frédérick Giqueaux allant dans le même sens que le Ministre des Sports, a souligné que son apport est d’effectivement aider le Cameroun à travers le COCAN à être prêt le jour j, dans son domaine d’expertise. Son travail portera donc sur la sécurité dans les stades, les aéroports, les hôtels et les autres lieux névralgiques. Il faut rappeler que très bientôt le Cameroun va recevoir la troisième et dernière Mission d’inspection de la CAF. Elle est annoncée pour le mois de Novembre. C’est après sa visite qu’on pourra avoir le mot final d’Ahmad Ahmad président de la CAF.
Liliane N.
La procédure judiciaire enclenchée dans cette affaire serait la cause du statu quo.
Six mois déjà et les souscripteurs de la Mission d’Intégration et de Développement pour l’Afrique (MIDA) attendent toujours de passer à la caisse. La Commission de recensement et de remboursement chapeautée par Naseri Paul Bea, le gouverneur de la région du Centre aux dernières nouvelles a reçu les requêtes des souscripteurs. Ces derniers qui ne savent plus à quel saint se vouer affirment, qu’au fur et à mesure que le temps passe, ils perdent espoir d’entrer en possession de leur argent. «Le gouvernement a dit avoir retrouvé 3 milliards. Même si nous savons que c’est faux, ils ont dit qu’ils allaient nous rembourser notre épargne au prorota, ce que nous avons accepté. Ces 3 milliards pouvaient nous désintéresser. Issa Tchiroma et le gouverneur de la région du Centre n’en parlent plus», déclare un séminariste dans les colonnes du N°2798 du quotidien Le Jour.
Du côté de l’administration, le statu quo aujourd’hui observé dans le processus de remboursement serait causé par le fait qu’il y a une procédure judiciaire qui est en cours. D’ailleurs la prochaine audience des responsables de la MIDA est annoncée pour le 1er novembre prochain. «Il faut d’abord attendre que la procédure judiciaire prenne fin. Si elle n’était pas à ce niveau-là, la hiérarchie pouvait voir ce qu’elle va faire. Mais la justice s’est déjà saisie de l’affaire. C’est vrai que cela prend du temps parce qu’il y a beaucoup de choses qu’il faut résoudre au préalable. Des personnes ont été interpellées. Nous attendons que les prévenus soient fixés sur leur sort pour lancer le paiement», a déclaré au journal Le Jour, le dénommé Brice Bina chef de la cellule de la communication des services du gouverneur.
En attendant que les choses se précisent, les souscripteurs de la MIDA déplorent les conditions dans lesquelles ils vivent aujourd’hui. Une dame affirme qu’elle a failli être répudiée par son époux. Elle a demandé à ce dernier de l’argent pour faire un investissement. La somme qu’elle a reçue de son époux qui est allé contracter un prêt dans une banque, elle l’a placée à la MIDA. Après la fermeture de cette ONG, elle s’est trouvée dans l’obligation de révéler à son partenaire ce qu’elle a fait. D’autres souscripteurs indiquent qu’ils peinent à payer la scolarité de leurs enfants.
Pour rappel, le 4 mai 2018 le collectif des souscripteurs a adressé une correspondance qui avait comme objet «Requête d’intervention», au Président de la République. Ce collectif des séminaristes de la MIDA, énonçait un certain nombre d’actions des autorités qui mettent en mal le quotidien des citoyens en rapport avec leur association. Pour lui ces actions allient de la décision prise par le Préfet du Mfoundi de suspendre les activités de la MIDA au déploiement des forces de maintien de l’ordre au siège de l’association située au quartier Ahala à Yaoundé. Le Préfet du Mfoundi avait indiqué en prenant la décision de suspendre les activités de l’ONG, que celles-ci étaient douteuses, suspectes.
Liliane N.
Ce Syndicat suggère au parti au pouvoir de se mettre ensemble avec les autres formations politiques.
C’est tout un chapelet de mesures à prendre que l’Union générale des travailleurs du Cameroun (UGTC) propose pour le maintien de la paix dans notre pays. Selon ce syndicat pour barrer la voie aux germes de la violence qui d’après lui «sont dans nos murs», il faut que «le gagnant de l’élection présidentielle s’associe avec les partis politiques les plus représentatifs de cette élection pour former un gouvernement d’union nationale et qui aura un mandat de trois ans pour préparer l’alternance au Cameroun ; qu’un comité regroupant tous les représentants de toutes les forces du pays soit créé pour plancher sur l’unification du Cameroun, l’évaluation des deux systèmes anglophone et francophone en vue de l’adoption d’un système de gestion du pays comportant les meilleurs éléments des deux systèmes ; la question de l’Union des populations du Cameroun (UPC), patrimoine national des camerounais ; la relation Etat-Peuple ; la question des chefferies traditionnelles : gardiennes des traditions ou permanence des partis politiques ; la question des élites ; la révision du Code électoral pour préparer les élections futures dans la transparence et l’équité».
Il convient de rappeler qu’avant la tenue du scrutin du 7 octobre 2018 relatif à l’élection du Président de la République, l’UGTC avait produit un communiqué dans lequel il demandait aux neufs candidats de s’accorder sur des conditions d’un report dudit scrutin. La raison du Syndicat étant que la situation actuelle du pays n’est pas favorable à la tenue d’une échéance de ce genre. Pour l’UGTC il fallait d’abord résoudre la crise socio-politique qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis la fin de l’année 2016. Ensuite il fallait travailler pour ramener la paix dans tout le Cameroun.
Aujourd’hui donc au vu des revendications, des protestations portées par certains partis politiques au sujet des résultats de la Présidentielle proclamée par le Conseil constitutionnel, l’UGTC affirme que l’histoire vient de lui donner raison. Les parties prenantes à ce scrutin auraient dû prendre en considération ces propositions. «Le 18 octobre 2018 nous avons fait une déclaration relative à ce scrutin. En substance nous avons dit qu’avant la tenue des élections présidentielles du 7 octobre 2018, l’Union générale des travailleurs du Cameroun a invité les candidats à s’accorder sur le report des élections afin d’engager prioritairement un dialogue national devant aboutir à une paix durable. Les candidats et leurs partis politiques n’ont pas cru devoir entendre cet appel patriotique», déclare Isaac Bissala président de l’UGTC.
Aussi ajoute-t-il «au lendemain du scrutin, il se trouve hélas qu’une majorité de camerounais n’a pas voté. Les plaintes pleuvent : sur les violences observées, des représentants des candidats arrêtés et gardés en cellule, des auto-proclamations de victoire, des journées entières perdues pour le contentieux électoral devant le Conseil constitutionnel etc. Est-ce cela que mérite le peuple camerounais».
Liliane N.
Le sélectionneur de la Seleçao, Adenor Leonardo Bacchi, appelé TITE, vient de rendre public la liste des joueurs qui vont prendre part à la double confrontation face à l'Uruguay et au Cameroun.
La découverte dans cette liste, c'est la convocation de Allan, le brillant sociétaire de Naples. Ça fait quelques temps déjà que les brésiliens réclament la convocation en sélection du prodige du prodige du football brésilien. C'est grâce à sa prestation mercredi dernier face au Paris Saint Germain (PSG) en Champions League Européenne. Allan avait terminer Homme du Match. Allan qui n'était pas en coupe du monde en Russie avec les auriverdes a l'occasion au cours de ce regroupement et des deux rencontres qui vont s'enchainer, il a disions nous l'occasion de gagner le coeur de Tite et de tous les brésiliens.
Allan n'est pas le seul dans cette liste qui n'était pas dans l'effectif de la Coupe du Monde Russie 2018. Ils sont cinq (05) qui viennent de rejoindre l'effectif de la 3e plus grande équipe de football du monde. Notamment, Fabinho de Liverpool, Arthur le barcelonais, Walace, Douglas Costa et Allan dont on parlera encore. C'est la preuve de la nouvelle dynamique dans laquelle s'inscrit le banc de touche brésilien. Avoir des joueurs performants, titulaires à leur postes, jeunes et d'un bon esprit d'équipe. Rappelons le, le Coach Tite doit avoir la meilleure équipe possible pour la prochaine Copa America. Il devra à tout prix remporter le trophée finale. Ce d'autant plus que la compétition se tient à la maison du 14 Juin au 07 Avril 2019. Aucune erreur ne lui sera tolérée. Il y jouera la suite de sa carrière. C'est dire la pression sur les épaules du selectionneur. Pas de place à la tergiversation et à l'hésitation.
Pas de Thiago Silva dans le groupe. Le meilleur défenseur de la Seleçao et capitaine pendant la Coupe du Monde n'a plus été appelé depuis la sortie malheureuse en 1/4 de finale de la phase finale en Russie. Acculé par les journalistes qui ne comprennent pas son choix de ne plus convoquer Thiago Silva, Tite n'a daigné se justifier jusqu'ici. Toutefois, l'analyse nous permet de croire que le libero n'entre plus dans ses plans. A 33 ans, il est plus proche de la sortie de sa carrière plus que de toute autre chose. Or le coach est dans une dynamique de préparation de deux compétitions majeures : la Copa America, et la Coupe du Monde du Qatar en 2022. Désormais le patron de la charnière centrale sera Luis Filipe. Il sera entouré de Marcelo du Réal de Madrid, Marquinhos et d'autres choix que pourra opérer Tite pour constituer une arrière garde solide. Après les quatres rencontres jouées à ce jour, la défense brésilienne n'a pris qu'un seul but. Au moment où son attaque en marquait 10. Pas de soucis donc à se faire. Neymar et ses coéquipiers rassurent.
Voici les 23 convoqués:
Alisson Becker, Ederson, Gabriel Brazao,
Danilo, Fabinho, Luis Filipe, Marcelo, Miranda, Marquinhos
Pablo, Dédé, Allan, Arthur, Cassemiro, Paulinho, Coutinho,
Walace, Douglas Costa, Roberto Firmino, Gabriel Jesus,
Neymar J., Richarlison, Willian.
Stéphane Nzesseu
Jeanne d'Arc, Rosa Parks, Marthe Moumié, Winnie Mandela, aussi loin qu'on pourrait aller chercher dans l'histoire, les femmes ne se sont jamais délester des batailles politiques. Quand elles ne jouent pas les premiers rôles, elles sont dans la stratégie ou dans le soutien. La mère de l'humanité s'est toujours preoccupé du devenir de ses enfants.
Maitre Michèle Ndoki est l'héroïne des réseaux sociaux depuis ce samedi. Après avoir bravé les forces de maintien de l'ordre, elle a choisi de marcher comme l'a demandé le leader de son parti pour contester la victoire de Paul Biya à la dernière élection présidentielle. L'avocate et membre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun est arrêté de manière spectaculaire par la police camerounaise. Une attestation qui sera immortalisée et dont les images vont être diffusée sur les réseaux sociaux. Cet état de chose va émouvoir un grand nombre. Elle va etre relachée le soir même. Mais voir une femme se battre autant pour ses idéaux, il y a de quoi en inspirer d'autres.
Et d'autres il y a en eu. L'histoire politique du monde est jonchée de prouesses de ces femmes qui se seront battu jusqu'au sang dans l'espoir d'un avenir meilleur dans leur société. Comme Michèle Ndoki, la figure noire la plus emblématique de ces luttes est l'américaine Rosa Parks. Son combat, la lutte ségrégationniste aux États-Unis.
Elle devient célèbre le 1er décembre 1955. Par un matin ordinaire à Montgomery (Alabama), elle emprunte comme à son habitude l'autobus que conduisait James F. Blake. Alors qu'elle se rendait à son lieu de service, elle va se voir etre prié de laisser sa place à un blanc. Pour la premiere fois, une femme noire va refuser publiquement de se laisser marcher dessus. Elle refusa de céder sa place à ce passager blanc dans l'autobus. Arrêtée par la police, elle se voit infliger une amende de 15 dollars. Quatre jour plus tard, soit le 5 décembre 1955 ; elle fait appel de ce jugement. Ce sera le point tournant de l'histoire de la lutte contre la ségrégation aux États-Unis.
C'est à cette occasion qu'on voit un jeune pasteur noir de 26 ans, Martin Luther King, avec le concours de Ralph Abernathy, lancer une vaste campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus. Une campagne qui reçu toute la participation de la communauté noir américaine. Elle durera 380 jours (soit 1 an et 1 mois). Une année, une longue et rude année de boycott et de bras de fer qui finira par porter ses fruits. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême des États-Unis casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles. Ce fut la victoire partout aux États-Unis. Dans toutes les communautés noires on pouvait enfin croire qu'un lendemain meilleur était possible. Qu'elles pouvaient faire bouger les lignes. C'est ainsi que l'acte posé par une femme devint une référence mondiale de lutte politique.
Elles sont nombreuses celles-là qui auront par leurs actes, fait basculer la balance à leur avantage et changer l'horloge de l'agenda politique dans leurs pays. Si d'aucun ont déjà vu en l'acte posé hier par Michèle Ndoki, une Rosa Parks des temps modernes dont la cause est la transparence électorale, il faut encore attendre l'épilogue pour savoir si l'histoire leur donnera raison.
Stéphane Nzesseu
Apres l’échec de 2012, la communauté urbaine de Garoua nourrit l’espoir de voir circuler des nouveaux bus dans les prochains mois pour le transport urbain.
Habitué à aller d’une destination à une autre en moto, les habitants de la ville de Garoua devront désormais s’habituer à un autre mode de transport, celui parbus.la communauté urbaine de Garoua réfléchit sur l’achat des nouveaux bus depuis quelques mois.
Des bus qui viendraient pour une seconde expérience dans le chef lieu de la région du Nord, après l’expérience d’échec d’il ya sept à huit ans.
La question que l’on se pose après cette nouvelle c’est celle de savoir les chances de réussite de ce type de transport quand on pense au tarif prévu 1000 Fcfa par personne quelque soit les distances. par rapport à la moto, le moyen de transport devenu par excellence compte tenu de son cout réduit ou le moto taximan peut porte deux ou trois personnes à bord de son engin moyennent parfois que la modique somme de 150 ou 200 ; quelque soit la distance.
Les supputations qui vont de manière générale à positiver la moto au profit des bus annoncées en pompe ne découragent en rien la communauté urbaine de Garoua qui n’attend plus que les bus restants près de cinq pour lancer les activités de la régie autonome de transport de la ville de Garoua.
Ces ambitions , ses auteurs veulent à tout prix les voir pendre corps.Ils devraient s’il veulent réussir penser à l’échec spectaculaire de la régie municipale de transport urbain de Garoua qui n’a pas pu survivre du fait de l’impréparation de sa mise sur pied ou l’on a noté à peine lancée la vétusté de ses bus et la mauvais traitement du personnel en charge de la gestion.
A Garoua c’est plus qu’une chanson, les critiques sur ce nouveau projet abondent de partout pour dénoncer ce projet au vue de sa cherté du tarif retenu où les responsables disent s’inspirer de Yaoundé sans toute fois chercher à faire la différence entre les deux villes où les réalités quotidiennes, les mentalités des habitants des deux villes sont diamétralement opposés .
Selon une enquête menée par un syndicat de défense des intérêts des moto taxis à Garoua, moins de 40 pourcent des habitants de cette ville font recours à un autre moyen à part la marche à pied sollicitent un moyen de transport pour aller d’une destination à une autre et ce taux est d’après la même enquête en baisse pendant la période de vacance où les mototaximens notent la baisse du nombre des personnes sollicitant une moto pour se rendre d’un endroit à un autre.
Les raisons touchent la pauvreté ambiante et le fait que la ville de Garoua a moins d’industrie créant s’il en existaient des mouvements liés au besoin .toute fois les défenseurs du projet qui en plus des grands conseillers se recrutent dans les rangs de quelques bureaucrates, l’ arrivée des bus annoncés est un plus dans la mesure où la limite des motos pendant la saison des pluies ne ralentissaient pas non seulement les activités économiques mais aussi les empêcher de rejoindre à temps leur lieux de service à l’heure de peur d’être mouillé .
L’insécurité des usagers de la route tant routière liée aux accidents et des agressions des bandits dont sont souvent les complices sont un plus pour la réussite du bus malgré cette contestation.
Félix Swaboka.
Après une certaine accalmie constatée depuis quelques temps à l’extrême-nord, la spéculation foncière reprend de plus belle.
La vente illicite de terrains, l’occupation anarchique de certains sites d’exploitation, l’opposition au bornage de parcelle du domaine national, résurgence du conflit domanial.
Comment comprendre cette attitude des autorités de la communauté urbaine, du préfet et du lamido contre les intérêts de la jeunesse ? Pourtant, des promesses ont été faites, on les entend souvent déclarer qu’ils sont là pour le bonheur de la jeunesse. Des propos du genre : « Il ne peut y avoir de développement d’un pays sans une jeunesse forte et saine. Et le développement d’une jeunesse passe par celui de la promotion de l’éducation ».
Pourtant, ces autorités administratives et traditionnelles ne pouvaient ignorer que cet espace qui devait servir de centre de loisir et pour la construction d’un CES était salvateur. Mais hélas, ce qui semble compter pour eux, ce sont plutôt les ristournes générées par cette vente.
La parcelle du domaine privée de l’Etat, aménagée comme foret urbaine, située entre la clôture de l’usine Sodecoton et l’institut Camerounais de l’enfance à été vendu illicitement. Selon certaines sources, la commune de Maroua 1er souhaitait y aménager un centre de loisirs et y construire un collège d’Enseignement secondaire, conciliant ainsi la préservation de cette zone boisée en région sahélienne, et le bien être des populations de la ville.
Comme pour signifier que le souci de l’épanouissement de la jeunesse n’est point le leur. Que dire alors du domaine privée de l’Etat, sis au quartier Missingleo, lieu dit FROLINAT entre la délégation régionale de l’élevage et de l’industrie animale et le secteur de douanes de l’Extrême- nord qui devrait selon des sources recueillies recevoir une laiterie financée par l’union Européenne et la construction de la maison de l’élevage : terrain qui est entièrement vendu aux particuliers.
Le terrain devant accueillir les infrastructures de l’université de Maroua à ZOKOK LADDEO n’a pas échappé à la vente illicite. C’est un chapelet de sites stratégiques devant abriter des infrastructures pour l’éducation et l’épanouissement de la jeunesse de l’extrême-nord qui sont désorientées.
Une série de ventes illicites et de spéculation…
C’est une liste non exhaustive des terrains en vente illicite qui en disent long. Dans les trois arrondissements de Maroua, selon nos enquêtes des terrains sont vendus. A Maroua 1er, le domaine privée de l’Etat, ancien aéroport situé à l’entrée de la ville de Maroua est loti et vendu.
Le cimetière de Domayo est sous des emprises, la profanation des tombes est au rendez vous. Un tour dans ce cimetière, on se rend compte que malgré la présence des tombes le cimetière les délimitations matérialisant la vente sont visibles. Des chantiers poussent comme des champignons synonymes du non respect des morts. On assiste quelquefois à des conflits domaniaux derrière le stade municipal.
Récemment, il ya eu un accrochage entre la propriétaire d’un terrain acheté illicitement au cimetière et les éleveurs qui ont mis sur pied leur enclos à bétail. Le domaine privé de l’Etat, sis derrière la sous préfecture de Maroua 3, est un terrain en cours de lotissement et de vente.
C’est la même action pour le domaine situé derrière la commune de Maroua 2 jusqu’au flanc de montagne. Il ressort de nos investigations que le fruit de ces ventes n’est reversé ni au trésor public, ni à la recette municipale, laissant transparaitre un enrichissement personnel illicite.
Chaque jour, on y voit sur les différents sites des personnes brandir leur titre foncier. Ces ventes illicites qui freinent les activités lucratives de la jeunesse. Plus grave, le cimetière subit la menace des populations qui ont titrés et commencé à y élever les constructions.
Des titres fonciers sont établis sur le domaine national sur la base des faux procès-verbaux dressés au bureau sans qu’aucune commission consultative ne se réunisse, ni ne descende sur le terrain.
Les autorités saisies
Vu l’évidence de la vente illicites des terrains et espace, certains élites ont voulu connaître les motifs et intentions réels des acteurs dans cette vente.
C’est ainsi que deux lettres de dénonciation ont été envoyés par les magistrats municipaux, parlementaires, et élites du département du Diamaré au gouverneur de l’extrême-nord Midjiyawa Bakary, avec ampliation au ministre des domaines et des affaires foncières et le ministre de l’administration territoriale.
Sollicitant l’annulation pure et simple de ces transactions foncières et des titres fonciers y afférents, afin que la lumière soit faite sur cette affaire préjudicie et compromettant à la fois la vison de l’Etat s’orientant vers un développement local et l’épanouissement des populations qui en subissent les conséquences.
Une lettre à ces ministres qui n’auront jamais de suite ; puisqu’elles resteront dans les tiroirs sans suite. Encourageant ainsi la continuité de la vente illicite des terrains au trio mis sur pied avec la complicité des délégués départementaux et régionaux du domaine et cadastre.
Félix Swaboka
Ils sont passés outre les injonctions de l’autorité administrative et ont décidé de battre le macadam pour revendiquer la victoire de leur leader
Certains, comme Me Michèle Ndocki ont pu regagner leur domicile très tard ce 27 octobre, après des heures passées dans un commissariat au quartier Bonanjo à Douala. L’avocate qui avait émerveillé plus d’un, lors du contentieux électoral à la cour constitutionnelle et qui avait plaidé pour dénoncer des « fraudes massives et systématiques a été interpellée avec d’autres militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, alors qu’ils marchaient, disent-ils, pour revendiquer la victoire de Maurice Kamto, qu’ils considèrent comme le vainqueur de l’élection présidentielle. Vendredi soir, des tracts non signés avaient circulé sur les réseaux sociaux appelant à la résistance nationale face au hold-up électoral et invitant à une marche samedi à Douala.
Le regroupement massif de ce jour a permis de comprendre que l’appel a été entendu. Tous ces gens ont semblé défier l’autorité du ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji qui, quelques heures auparavant avait mis en garde Maurice Kamto et Cabral Libî Li Ngué, en précisant que « toutes les tentatives de troubles à l’ordre publique seraient traitées avec la plus grande fermeté ».
Le membre du gouvernement a continué en ces termes : « L’administration a jusqu’à lors fait preuve de retenue. Il est toutefois de mon devoir de prévenir que désormais nous n’allons tolérer aucun désordre » - « Avec la proclamation des résultats le processus est terminé … Les manifestations publiques doivent désormais se dérouler dans les conditions prévues par la loi ».
Une sortie qui n’a pas semblé émoussé la volonté des militants de l’opposition qui affirment qu’ils veulent encore croire qu’ils sont dans un pays de Droit et, qu’ils sont parfaitement libres d’organiser les manifestations. Certains vont jusqu’à prétendre qu’il ne leur sert à rien de demander une quelconque autorisation, parce que pour eux, tout comme pour les membres de la société civile, l’unique réponse qu’ils obtiennent ce sont les interdictions.
Pour les militants de cette formation politique, les marches pacifiques vont se tenir jusqu’à la prestation de serment de celui qui a été annoncé comme le vainqueur de ce scrutin, le candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, M Paul Biya. Une détermination plus accrue, depuis que Le siège du MRC à Douala a été saccagé, selon Kingue Paul Eric, ancien directeur de campagne de Maurice Kamto. Des propos confirmés par Bibou-Nissack, son communicateur.
Ils ont gagné à leur cause, les leaders de quelques autres formations politiques dites de l’opposition. A côté de Me Michèle Ndocki, l’on a remarqué la présence de Edith Kah Walla. L’Union Démocratique du Cameroun a, à travers un communiqué condamné ces restrictions administratives. Selon Laziz Nchare, chargé de la communication au sein de ce parti politique, il ne s’agit ni plus, ni moins que d’une violation des droits de l’Homme.
Selon les témoignages recueillis auprès des militants qui préfèrent garder l’anonymat, Me Ndoki aurait refusé d’obtempérer quand on le lui a demandé en criant « La patrie ou la mort ». Elle n’a subi aucune violence, au contraire lorsqu’elle s’est couchée dans le caniveau, les éléments des forces de maintien de l’ordre ont voulu l’aider. Ils ont respecté l’ordre qui leur a été donné de ne point brutaliser les militants qui ne cherchaient qu’à manipuler la communauté internationale, ainsi que l’opinion publique nationale.
Maurice Kamto est arrivé deuxième à la présidentielle avec 14,23 % des suffrages. Un pourcentage qu’il conteste.
Nicole Ricci Minyem
Le Burkina Faso, l'un des pays les plus pauvres du monde, est un pays d’Afrique de l'Ouest sans accès à la mer. Malgré la croissance économique en 2016, environ 40,1% des citoyens du pays vivent en dessous du seuil de pauvreté et près de la moitié de la population n’a pas accès à de l’eau potable.
L’une des raisons pour lesquelles l’eau est potable en quantité limitée réside dans les problèmes environnementaux. Les sécheresses nationales au Burkina Faso rendent la disponibilité de l'eau potable rare. Cela oblige de nombreuses personnes qui habitent dans les zones rurales à migrer vers des zones urbaines malgré la mauvaise qualité de l’eau et de l’assainissement.
En juin 2018, la Banque mondiale a encore renforcé son soutien au Burkina Faso en approuvant un financement d’une ampleur sans précédent pour le pays : le programme d’amélioration des services d’eau et d’assainissement, qui relève d’un financement axé sur les résultats, est doté de 300 millions de dollars alloués par l’IDA (l'Association internationale de développement).
Cette opération, qui selon la Banque mondiale s’appuie sur les systèmes de gestion environnementale et sociale du pays, permettra de fournir un meilleur accès à l’eau à plus de 1,1 million d’habitants et d’offrir des services d’assainissement améliorés à 1,3 million de personnes. Elle s’attachera par ailleurs à améliorer les connaissances sur les ressources en eau pour en optimiser la gestion et à renforcer le capital humain pour la fourniture des services. Cela passera notamment par des partenariats entre les organismes publics, les collectivités locales et les centres de recherches et une offre de formation professionnelle, en particulier pour les femmes, afin de leur donner davantage voix au chapitre et de favoriser leur participation.
«Grâce à son concept innovant, ce programme va mobiliser des financements privés en direction du secteur de l’eau et de l’assainissement en recourant à des incitations destinées à améliorer et pérenniser les services, y compris sur le plan opérationnel et de l’entretien des infrastructures, de la récupération des coûts et du renforcement du capital humain», souligne Cheick Kanté, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso.
Le programme va favoriser l’inclusion sociale et économique en fournissant des services d’eau et d’assainissement dans des zones urbaines et rurales particulièrement mal équipées. En effet, malgré les progrès déjà réalisés, seule une personne sur cinq dans tout le pays a accès à des installations sanitaires correctes et trois personnes sur quatre font leurs besoins en plein air. À l’école, dans les dispensaires ou sur les marchés, les latrines publiques sont rares ou, quand elles existent, mal entretenues et souvent laissées à l’abandon.
En outre, plus d’un tiers de la population rurale n’a pas accès à une source d’eau saine et protégée contre les risques de contamination, en particulier par des matières fécales. Sur ce plan, les zones urbaines sont mieux loties (avec un taux d’accès de plus de 90 %), mais le rythme soutenu de l’urbanisation constitue un défi de taille pour assurer ces services.
La réalisation de l’accès universel à des services améliorés d’approvisionnement en eau et d’assainissement est une priorité nationale pour soutenir la croissance de l’économie du Burkina Faso (5,5 % du PIB par an en moyenne) et celle de sa population, qui devrait atteindre 29 millions de personnes en 2030 contre 18 millions actuellement.
Otric N.
Vous avez pris part, il y’a peu à la cérémonie de la signature d’un accord entre le Cameroun et la France, mais, avant de revenir sur ce sujet, nous vous invitons à vous présenter
Merci madame, de me donner l’opportunité de parler du lancement du programme PCP – AFOP et de la signature de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de l’enseignement et de la formation agropastorale et rurale. Je suis le Dr Amadou Lahamidi – vétérinaire – directeur d’un centre de formation de formation dans le Nord.
Certains départements ministériels notamment le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales ont signé avec l’ambassade de France, d’un accord cadre visant à encadrer et à accompagner les jeunes. Vous êtes l’un de ces encadreurs, quel est le sentiment qui vous anime ?
C’est un partenariat que nous attendons depuis longtemps. Depuis 2008, l’Agence Française de Développement accompagne les jeunes dans le cadre des C2D pour leur formation et leur insertion socio professionnelle. Mais les deux premières phases de cet accompagnement ne reposaient sur aucune base légale même comme nous pouvons nous réjouir des acquis et des résultats déjà obtenus. Néanmoins, il nous faut consolider et pérenniser ces acquis pour être certains d’être opérationnels sur le long terme. Aujourd’hui, seul l’Etat et puisque nous allons vers une décentralisation plus active, les communes et les chefs de village. Ce sont les bases de ce transfert qui soutiennent la signature de cet accord cadre entre le Cameroun et la France.
Vous parlez du programme AFOP. De quoi s’agit-il concrètement ?
Le programme AFOP est un programme qui forme les jeunes. Des jeunes Post primaire - ceux de l’enseignement secondaire dans les métiers agropastoraux et halieutiques tels que Exploitant Agricole – Maître Pêcheur – Moniteur de Centre de Formation Agropastorale rurale et halieutique – Entrepreneur Agropastoral – Conseiller Agropastoral – Technicien Supérieur en Gestion d’Entreprises Coopératives – Technicien Supérieur en Gestion de l’Eau – Technicien Supérieur en Infrastructures, Equipements Ruraux et Gestion de l’Eau - Technicien d’Agriculture – Technicien d’Elevage
Plus de 30 milliards mis à la disposition des jeunes. Quels sont vos attentes ?
Nous entendons continuer avec l’insertion mais, nous voulons beaucoup plus voir l’implication des acteurs de la décentralisation parce qu’ils sont plus proches des populations et, nous sommes certains de voir des résultats plus concrets. Ces acteurs du terrain, ce sont les maires, les institutions de micro finance, les chefs traditionnels et les autorités religieuses
Le programme a été initié il y’a des années déjà mais, pensez vous ces acteurs de terrain sont véritablement imprégnés de ce projet ?
Ils sont parfaitement informés parce qu’ils ont bénéficié des formations, parce que nous attendions ce moment. Nous savions que ce moment allait arriver et ces derniers se sont préparés en mettant en place, le plan B. Ce dernier qui consiste à construire les dortoirs et l’internat, les hangars pour accueillir les apprenants même si ces infrastructures sont en matériau provisoires. Ils sont donc aptes à hériter du programme AFOP.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confrontés jusqu’à ce jour ?
Les difficultés sont d’ordre infrastructurelles. Il y’a aussi les difficultés liées à l’accès des financements pour les jeunes. Jusqu’ici, l’apport de AFOP est certes considérable mais, c’est encore insuffisant. Cela n’arrive pas à satisfaire leur besoin. Nous avons plus que jamais besoin de l’apport des instituts de micro finance pour accompagner à l’implémentation des projets des jeunes. Il faut par ailleurs que l’Etat, à travers un autre mécanisme, intervienne dans l’acquisition des terrains. Vous savez que le foncier, d’une manière ou d’une autre est un vrai casse-tête dans notre pays
Quels sont les modules qui entrent dans les formations que vous dispensez à vos jeunes apprenants ?
La formation dans nos centres ne se déroulent pas comme dans les autres écoles. Nous accueillons des jeunes qui ont des projets et, nous les aidons à les mettre en place. Pendant deux années, nous leur donnons des outils nécessaires pour qu’ils s’auto emploient mais, aussi pour qu’ils puissent employés d’autres jeunes.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem
Une cinquantaine de militants du parti de l'opposant Maurice Kamto, qui conteste les résultats officiels de la présidentielle camerounaise du 7 octobre, ont été arrêtés samedi à Douala, selon le porte-parole du candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). L'arrestation a eu lieu lors d'une marche non autorisée.
"Ce jour, arrestations massives des militants (Me Michèle Ndoki et une cinquantaine d'autres) et sympathisants manifestant pacifiquement", a posté sur Facebook Olivier Bibou-Nissack, porte-parole du candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
L'opposant Kamto est arrivé deuxième à la présidentielle avec 14,23% des suffrages, derrière Paul Biya, réélu pour un septième mandat.
Les opposants au régime de Paul Biya, au premier rang desquels les militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), sont sortis en nombre pour une manifestation relative à la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. A l’issue de ce scrutin, le Conseil constitutionnel a proclamé le 22 octobre dernier, Paul Biya, Chef de l’État sortant vainqueur avec 71, 28% loin devant le deuxième, Maurice Kamto, le président national du MRC.
En réaction, policiers et gendarmes sont tombés à bras raccourcis sur les contestataires, embarquant d’autres pour les cellules de la Police judiciaire et du Groupement mobile d’intervention au quartier Bonanjo. Maitre Michèle Ndoki, dirigeante du MRC dans la Région du Littoral et le journaliste reporter Mathias Mouende Ngamo sont parmi les personnes arrêtées.
La veille, le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji, avait donné un point de presse à Yaoundé pour mettre en garde, sur un ton ferme, tous ceux qui organiseront des manifestations publiques sans autorisation des autorités administratives. Sans citer Maurice Kamto, il a cependant mis ce dernier en garde contre toute manifestation.
«Il y a toutefois lieu de regretter qu’avant l’élection présidentielle et après celle-ci, un candidat ait cru devoir faire des déclarations s’inscrivant dans une démarche illégale et anticonstitutionnelle, notamment en s’autoproclamant vainqueur de l’élection avant même que le Conseil constitutionnel, autorité compétente ne se soit prononcée. Bien que ce candidat se soit par la suite ravisé en revenant dans le jeu institutionnel par la saisine du Conseil constitutionnel devant lequel il a librement fait valoir ses arguments, il a ensuite de nouveau décidé de se mettre en marge de la légalité en contestant le verdict du Conseil constitutionnel», a déclaré le ministre.
«Ledit candidat et son entourage n’ont cessé de multiplier les provocations et poser des actes dangereux pour la paix sociale en essayant notamment d’organiser un mouvement insurrectionnel. Plusieurs de ses actes et déclarations tombent sous le coup des lois en vigueur dans notre pays notamment des dispositions du Code pénal et de la loi contre le terrorisme réprimant les atteintes à la sûreté nationale et l’incitation à la rébellion», a-t-il ajouté.
A titre de rappel, le MRC après la proclamation des résultats a lancé une campagne de revendication de la victoire de Maurice Kamto, qui devait débuter le vendredi 26 octobre 2018. Ladite campagne doit se tenir jusqu’au dimanche 28 octobre prochain. Elle est baptisée «NON AU HOLD-UP». La campagne prévue du 26 octobre 2018 au jour de la prestation de serment du président déclaré élu Paul Biya.
Otric N.
Selon des sources officielles, l’actuel président gabonais a été pris d’un malaise alors qu’il séjournait en Arabie Saoudite pour le Future Investment Initiative (FII), surnommé le « Davos du désert ». Une hospitalisation qui dure déjà deux jours et a obligé Ali Bongo à se faire représenter au sommet de la CEMAC d’hier par son ministre des Affaires étrangères.
Ali Bongo va très mal. Le président gabonais a été victime d’un important malaise qui a contraint à son hospitalisation dans la capitale de l’Arabie Saoudite. Ali Bongo y était venu pour prendre part à un sommet arabe. Interné mercredi à l’hôpital du Roi Fayçal de Ryad, Ali Bongo n’a plus été revu publiquement depuis, laissant planer les doutes les plus fous sur son état de santé.
Selon la presse officielle du royaume d’Arabie Saoudite, le prince Mohamed bin Salman bin Abdulaziz informé de l’état de santé précaire d’Ali Bongo, lui aurait rendu visite mercredi soir. Selon plusieurs sources, Ali Bongo aurait été victime d’un « épuisement » suite certainement à l’actualité politique pesante du Gabon et aux nombreux tracas politiques dont il est victime depuis la présidentielle d’août 2016.
En attendant, Ali Bongo qui devait prendre part au sommet de la CEMAC jeudi à Ndjamena au Tchad, a fait partie des grands absents de ce sommet extraordinaire. Il a été remplacé à ces assises par son ministre des Affaires étrangères, Régis Immongault. Un malaise qui n’a pas laissé de marbre la toile gabonaise et les opposants du régime d’Ali Bongo qui en vont chacun de leurs commentaires.
Rappelons que seule la mort avait eu raison du pouvoir de son père, Omar Bongo, qui a dirigé de mains de fer le pays durant 42 ans sans perdre la moindre élection. Ali Bongo qui a hérité du pouvoir et du parti présidentiel de son père à sa mort en juin 2009, est déjà « vainqueur » controversé de deux présidentielles. Pourrait-il lui aussi être éloigné du pouvoir que par la grande faucheuse ? Réponse dans les prochains jours... semaines ou mois !
Les Gabonais votaient samedi pour le 2nd tour des élections législatives dans 59 des 143 circonscriptions du pays, la majorité des sièges ayant été remportée par le parti au pouvoir dès le premier tour, début octobre. Ces législatives, reportées plusieurs fois, sont le premier scrutin d'importance au Gabon depuis la présidentielle de 2016, remportée par Ali Bongo Ondimba mais marquée par la violence et la contestation.
L'opposition entendait faire de ces élections un plébiscite contre le pouvoir en place et placer ses pions au Parlement mais les résultats du 1er tour ont brisé ses espoirs: sur 83 sièges attribués, 74 ont été remportés par le PDG.
Seulement quatre sièges ont été gagnés au premier tour par des partis d'opposition. Les postes restants gagnés au premier tour l'ont été par des candidats indépendants (2) ou divers petits partis locaux ou affiliés au PDG (3). Dans une circonscription du nord du pays, l'élection a été reportée; là, le premier tour se déroule samedi et le second tour le 10 novembre.
Otric N.
Dans sa chronique de ce samedi 27 octobre 2018 sur RFI Jean Baptiste Placca s’est penché sur la situation post-électorale au Cameroun pour s’étonner de l’attitude des camerounais face à cette situation.
Selon lui, plusieurs candidats de l’opposition crient à la fraude lors de la présidentielle du 7 octobre 2018, «mais aucun ne cite ni n’apporte les preuves de fraudes massives, systématiques, suffisamment, en tout cas, pour léser un ou plusieurs des prétendants, au point que l’on puisse en déduire que la victoire a été volée à l’un ou l’autre d’entre eux».
Selon lui, la vraisemblance de la victoire (ou de cette non-défaite) de Paul Biya tient au fait que «le territoire camerounais est, de manière quasiment scientifique, quadrillé par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le RDPC, parti du chef de l’Etat, émanation de l’Union nationale camerounaise, l’UNC, ex-parti unique, fondé en 1966, par les mêmes dirigeants en charge du Cameroun depuis l’indépendance, en 1960».
Ci-dessous, la chronique de Jean Baptiste Placca
Alors qu'ils sont de toutes les révolutions, ailleurs en Afrique, les Camerounais sont étonnamment moins virulents lorsque leur propre pays est concerné…
71,28 % des électeurs camerounais ont accordé leurs voix à Paul Biya, pour diriger pendant les sept prochaines années, leur patrie. Un tel score, pour un chef d’Etat en place depuis trente-six ans, pourrait surprendre plus d’un. Pourquoi donc ne vous paraît-il pas si invraisemblable que cela ?
Vous aurez noté qu’à l’exception d’un seul candidat, tous les autres ont donné l’impression de ne pas être surpris outre mesure par les résultats. Certains en ont pris acte, d’autres en ont implicitement admis la vraisemblance. Seul l’un d’entre eux les a contestés vivement et s’est proclamé vainqueur au plus mauvais moment, il faut en convenir, au point que certains de ses camarades l’ont ouvertement accusé de maladresse. S’ils concèdent aussi facilement leur défaite face au président sortant, ce n’est certainement pas parce que le camp Biya les aurait achetés ou corrompus de quelque manière. Nombre d’entre eux conviennent, en privé, qu’il y a eu, certes, de nombreuses anomalies, et même, ici et là, quelques cas de fraudes plus ou moins conséquentes. Mais aucun ne cite ni n’apporte les preuves de fraudes massives, systématiques, suffisamment, en tout cas, pour léser un ou plusieurs des prétendants, au point que l’on puisse en déduire que la victoire a été volée à l’un ou l’autre d’entre eux.
Entendons-nous bien : cet état de fait n’est nullement le signe d’un amour débordant pour Paul Biya, qui gère le pays depuis, vous l’avez dit, trente-six ans, après en avoir été le Premier ministre pendant les neuf années précédentes. La vraisemblance de cette victoire (ou de cette non-défaite) tient au fait que le territoire camerounais est, de manière quasiment scientifique, quadrillé par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le RDPC, parti du chef de l’Etat, émanation de l’Union nationale camerounaise, l’UNC, ex-parti unique, fondé en 1966, par les mêmes dirigeants en charge du Cameroun depuis l’indépendance, en 1960. De toutes les anciennes colonies ou pays sous tutelle française, le Cameroun est, avec le Gabon, l’un des deux seuls pays où la même formation politique tient les rênes du pouvoir depuis l’indépendance. C’est donc une redoutable machine électorale, avec les moyens d’Etat qui vont avec, et il n’y a aucune honte à perdre face à elle.
Il n’empêche que le candidat Maurice Kamto a fait sensation et aurait pu l’emporter.
Pour être honnête, même si l’on a pu sentir un frémissement en faveur du candidat Maurice Kamto, cela n’a aucune commune mesure avec la ferveur populaire qui a, par exemple, porté Ni John Fru Ndi, en 1992. L’on peut penser que le « Chairman » avait, cette année-là, peut-être remporté l’élection. Probablement même, de l’avis de nombre d’observateurs présents dans les bureaux de vote à travers le pays. Même si nous édulcorons parfois l’Histoire, à nos risques et périls, il se trouvera, un jour, un témoin de l’intérieur du système, pour révéler quel a véritablement été le choix du peuple camerounais lors de cette présidentielle de 1992.
Pour le reste, les Camerounais sont un mystère, sur ce continent. Ils sont de tous les combats, ailleurs en Afrique. D’une virulence absolue, lorsqu’il s’agit du sort de Laurent Gbagbo ou de Charles Blé Goudé, en Côte d’Ivoire, par exemple. Ou encore, et ils n’ont pas tort, contre la liquidation du colonel Kadhafi, que les Africains regrettent encore énormément, aujourd’hui. De toutes les révolutions, panafricaines ou panafricanistes, les Camerounais, lorsqu’il s’agit de leur pays, deviennent subitement… conservateurs. Allez donc sur les réseaux sociaux, ou dans les archives d’Appels sur l’actualité, sur le site de RFI, et vous constaterez que Paul Biya n’est pas le dirigeant africain le plus décrié ou le plus acculé par ses concitoyens. Comme si tous ces révolutionnaires irréductibles, une fois chez eux, dans leur propre pays, préféraient la quiétude du statu quo au moindre changement.
Otric N.