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Désormais, les habitants sont libres de circuler entre 6 h et 21h. C’est le 25 novembre dernier que le gouverneur a pris cette décision, quelques heures après l’attaque d’un groupe d’individus armés, qui ont réussi à couper la route entre Bamenda – Bafoussam à Mille 7.

La décision de l’autorité administrative ne se limite pas à ce niveau. La circulation a été rétablie dans certaines villes ou localités et, les agences de voyages et les boutiques ont reçu l’autorisation de rester plus longtemps ouverts, ce qui va permettre, selon Adolphe Lele Lafrique, de réduire l’impact négatif que les précédents couvre -feu ont occasionné pour l’économie dans ces deux régions. Une décision fortement appréciée au sein de la population.

« C’est vrai que depuis l’année dernière, on ne savait vraiment plus quoi faire. Parfois, lorsqu’on trouvait la marchandise, elle se gâtait dans la boutique que vous voyez là, les clients étaient introuvables, chacun a peur et même comme c’est toujours le cas maintenant, nous pensons qu’avec la décision prise par le gouverneur, les gens n’auront plus trop peur… », Témoignage de Joan, commerçante dans la ville de Buea.

Pour Omar Salif, commerçant nigérien, c’est une mesure qui va permettre à ses frères de revenir vers Bamenda : « Moi, je pense qu’il faut dire merci à monsieur le gouverneur. Regardez autour de vous, tous mes frères sont partis, ils ont fui. Ils sont partis au Nigéria, à Douala, à Yaoundé et, même vers la Guinée Equatoriale… Même comme l’armée est dans les rues, nous, on ne se sent pas beaucoup en sécurité. Moi, je suis resté parce que je n’ai plus personne dans ma famille. J’habite ici depuis vingt ans et, je veux dire merci à l’armée camerounaise, ils ne viennent pas voler dans les boutiques, comme les autres, on a même plutôt envie de leur faire des cadeaux, pour le travail qu’ils font… ». 

Ils ne sont pas les seuls, Nelson Njie a décidé de revenir au Cameroun, après quelques mois passés dans un autre pays : « J’ai décidé de revenir chez moi. C’est mon pays ici, c’est ma maison ici, c’est ma famille ici. J’ai fui en 2017, j’ai fui et je suis partie au Nigéria, je ne peux pas vous dire comment on souffre là-bas. Les ambazoniens sont entrés dans notre groupe et, ils nous menacent tout le temps, en promettant de tout nous reprendre, même le peu que nous avons emporté, si on ne leur donne pas nous même. Ils droguent les enfants et, les obligent même à entrer dans leurs choses. J’ai donc décidé de revenir mourir chez moi, parce que nous avons fui pour ne plus avoir à faire avec eux… ».

L’escalade des violences dans les deux régions anglophones du Cameroun est la cause de l’instauration d’un couvre-feu, en 2017. L’on avait alors assisté à la fermeture des bars, des snack-bars, des discothèques et autres sites sur lesquels les habitants avaient pris l’habitude de se retrouver. Et, puisque les amba boys, du nom des terroristes avaient pris l’habitude d’utiliser les motos, pour commettre leurs forfaits, les gouverneurs ont interdit leur circulation jusqu’à une certaine heure. Seules les autorités administratives et policières, les ambulances et les personnes en possession d’une autorisation de circulation, en étaient épargnées.

Nicole Ricci Minyem 

Organisée par la Commission diocésaine des universités et grandes écoles, la messe solennelle de rentrée du 1er décembre 2018 concerne les étudiants, enseignants, personnels administratifs, personnels d’appui et tous les autres acteurs de la communauté universitaire.

Cette eucharistie qui débutera à 10h précises,sera présidée par l’archevêque de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga, précise le journal Essingan. Pour l’aumônier principal de la Commission diocésaine des universités et grandes écoles, l’Abbé Janvier Nama, cet office est un moment de partage. Raison pour laquelle, sont attendus tous les acteurs des universités et grandes écoles. Y compris ceux qui ne sont pas de confession catholique romaine.

«Nous attendons beaucoup de la jeunesse camerounaise qui en ce moment se trouve à la croisée des chemins. Face aux dérives en tout genre, nous nous devons de rappeler le message de l’Evangile qui seul peut racheter. Livrée à la drogue, aux mondanités en tout genre, aux faiblesses du système mondialisé dont la surenchère et la démesure vendent des chimères sous toutes les coutures à notre époque, il est important de rappeler à la jeunesse de savoir faire le tri. Et puis, l’archevêque métropolitain de Yaoundé, à côté du message qu’il va délivrer en direction de la communauté universitaire, va prier en communion avec l’assistance pour confier cette année académique au Seigneur, lui qui est la Vie», a expliqué l’Abbé Janvier Nama.

Dans un contexte social, économique, politique et culturel qui interpelle, l’université est le cadre par excellence du développement de la pensée au service de la maison commune qu’est le Cameroun. C’est pour cela qu’au niveau de l’archidiocèse de Yaoundé, Mgr l’archevêque a pris la décision d’ouvrir la paroisse d’Olézoa aux étudiants, enseignants, personnels des universités et grandes écoles.

«Nous voulons profiter de votre tribune pour dire à toute la communauté universitaire que la paroisse d’Olézoa lui est ouverte. Nous leur donnons rendez-vous pour tous leurs besoins au plan spirituel. Nous voulons aussi et surtout établir à travers cette paroisse une relation des plus solides avec le milieu estudiantin. Tel est le sens de la décision de Mgr l’archevêque métropolitain de Yaoundé», situe l’aumônier principal.

La jeunesse considérée comme le Cameroun de demain, se doit d’être édifié comme de véritables citoyens pétris d’une formation complète: parfaitement instruits, solidement riches de culture générale, fortement adossés sur les us et coutumes, et complètement investis du message de Jésus Christ. Tel est le message que l’Eglise qui dispense une formation humaine, entend faire passer en ce début de la période d’attente de la naissance du Christ Rédempteur. La messe pontificale solennelle de rentrée des universités et grandes écoles se tient une semaine après la fête du Christ-Roi célébré hier, 25 novembre 2018.

La fête du Christ Roi est une fête chrétienne, instituée par le pape Pie XI, en 1925, par l'encyclique Quas Primas, afin de mettre en lumière l'idée que les nations devraient obéir aux lois du Christ. À l'origine, elle était célébrée le dernier dimanche d'octobre (c'est-à-dire le dimanche qui précédait la Toussaint); c'est toujours le cas pour ceux qui sont attachés à la forme tridentine du rite romain.

Depuis la réforme liturgique de 1969, les catholiques la célèbrent le dernier dimanche du calendrier liturgique, vers la fin du mois de novembre (le dimanche qui précède le premier dimanche de l'Avent, lequel est le début de l'année liturgique). Par ailleurs, l'orientation et le nom même de la fête ont été changés: devenue la fête du «Christ Roi de l'univers», elle met l'accent sur l'idée que dans le Christ toute la création est récapitulée.

Otric N.

Le samedi 24 novembre 2018, seuls les piétons ou les usagers des vélos avaient droit de circuler lors de cette journée spéciale baptisée «Journée sans voiture: la rue pour tous».

Une initiative de la Communauté urbaine de Douala (CUD) dans le cadre de «Mobilise your city», un programme de coopération décentralisée internationale avec la ville de Bordeaux et la Communauté urbaine de Bordeaux (Bordeaux Métropole), précise le journal Repères.

«Mobilise your city» est une initiative lancée en décembre 2015 à Paris en France, à l'occasion de la Cop 21, initiative chapeautée par le concept «Global Climate Action», dont le principal objectif est de créer un partenariat global et inclusif d'accompagnement des gouvernements nationaux et locaux des pays en développement dans l'élaboration de politiques nationales pour la mobilité urbaine (Pnmu) ainsi que dans l'implémentation des Plans de mobilité urbaine soutenable (Pmus). La ville de Douala s'inscrit désormais dans cette mouvance de conjonction opérationnelle entre la mobilité, le transport et le développement durable.

«Dans trois mois au plus tard, Douala aura son Plan de mobilité urbain. Ce plan inclut toutes les formes de moyens de transports même par voie fluviale, de voie de circulation, toute la signalétique horizontale et verticale et privilégie une circulation naturelle par la marche», promet déjà Fritz Ntone Ntone, le délégué du gouvernement auprès de la CUD.

Géraldine di Matteo, la directrice du transport de Bordeaux métropole avoue toutefois que la mise en œuvre de ce concept a été laborieuse en France. L'info claire et nette. Confronté à une farouche réticence de certains élus. Finalement, la quasi-totalité des grandes, moyennes et petites villes hexagonales disposent de leur plan de mobilité dont le volet circulation reste prépondérant.

«Bordeaux respecte chaque mois, un dimanche traditionnellement, la journée sans voiture décidée par les autorités municipales», dit l'expert. Qui le souhaite pour la ville de Douala confrontée à une circulation anarchique, une répartition disparate de l'espace urbain de mobilité, des moyens de transport désuets ou une pollution grandissante et des émissions de gaz à effet de serre.

La Communauté urbaine de Douala effectue des travaux en partenariat avec le groupement international Systra-Bj Group-Visuastat sur l'élaboration de son plan de mobilité et de mise en œuvre du module 4 portant sur l'approche et le processus participatif. Ce plan sera opposable à tous lorsqu'il sera prêt», ajoute Fritz Ntone Ntone, accompagné du représentant du gouverneur de la Région du Littoral.

La première édition de la «Journée sans voiture» de Douala était marquée, en plénière et en atelier, par des thématiques de travail portant notamment sur «la mobilité douce, le marketing et la communication des mobilités, et la gouvernance des mobilités». Journée également riche en activités techniques, sportives, commerciales, sanitaires, artistiques et sécuritaires. Le portail de la diaspora camerounaise de Belgique.

Présence remarquée de Manfred Missimikim, le président national de Securoute. Un calendrier provisoire d'activités a été arrêté : il s'agit de la promotion de la mobilité douce et du transport public, la diminution des émissions de gaz à effet de serre, la réduction de la congestion et l'amélioration de la santé urbaine.

Otric N.

Des syndicats et associations en Tunisie ont appelé à manifester lundi contre la venue du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, attendu mardi à Tunis dans le cadre de sa première tournée à l'étranger depuis le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

Jamal Khashoggi, éditorialiste saoudien critique du pouvoir, a été tué et démembré le 2 octobre au consulat de son pays à Istanbul, un meurtre qui a terni l'image de l'Arabie saoudite, notamment celle du prince héritier accusé par la presse et des responsables turcs d'avoir donné l'ordre de le tuer.

Mohammed ben Salmane, qui s'est rendu aux Emirats arabes unis puis à Bahreïn, est attendu pour quelques heures mardi à Tunis, selon la présidence tunisienne. Selon l’AFP, sa visite sera la première d'un membre de la famille royale depuis la révolution de 2011 en Tunisie, qui a chassé du pouvoir l'ex-dictateur Zine el Abidine Ben Ali, réfugié depuis en Arabie saoudite.

«Non à la profanation de la Tunisie, pays de la révolution», pouvait-on lire sur une affiche géante placardée sur le local du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), montrant un Saoudien de dos, une tronçonneuse à la main. «La Tunisie ne s'honore pas en recevant une personne impliquée dans un crime odieux contre un journaliste, qui mène une guerre contre le Yémen et qui n'a aucun respect pour les droits de l'Homme», a déclaré Soukaina Abdessamad, la secrétaire générale du SNJT, lors d'une conférence de presse.

Le SNJT et une dizaine d'organisations, dont la Ligue des droits de l'Homme ou l'Association des femmes démocrates (ATFD), ont appelé à manifester lundi à 17H00 locales (16H00 GMT) et mardi à 12H00 locales (11H00 GMT) à Tunis. Des organisations étudiantes ont aussi appelé à manifester mardi à Tunis et Sfax.

Dans une lettre ouverte à la présidence tunisienne, le SNJT a dénoncé cette visite comme une «violation flagrante des principes de notre révolution». La Fédération internationale des journalistes a soutenu «la position courageuse» du SNJT, dans une lettre adressée à ce syndicat.

Sur les réseaux sociaux en Tunisie, nombre d'internautes ont réagi à la visite avec le hashtag «La Ahla bika fi Tounès» en arabe, qui signifie «Tu n'es pas le bienvenu en Tunisie». Les autorités tunisiennes entretiennent de bonnes relations avec Ryad. Le ministre des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui, tout en condamnant l'assassinat de Jamal Khashoggi, avait souligné que cela «ne doit pas être (...) une raison pour s'attaquer à la stabilité du royaume».

Mohammed Ben Salmane prévoit également de visiter l’Algérie début décembre dans le cadre de sa tournée mondiale. Une visite qui déplaît à un grand nombre d’acteurs politiques algériens, surtout les islamistes.

Le président du parti islamiste algérien, Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri a réagi à la visite programmée de prince héritier de l’Arabie Saoudite Mohammed Ben Salmane en Algérie. Pour l’islamiste, la venue de MBS dans la conjoncture actuelle porterait «atteinte à la réputation de l’Algérie au niveau du monde arabe et international». Pour motiver sa position, Mokri a avancé des arguments économiques : «Mohammed Ben Salmane a répondu aux injonctions de Donald Trump, en baissant les prix du baril, tout en sachant que cela nuit aux intérêts de l’Algérie».

Makri a évoqué l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans l’ambassade de son pays à Istanbul. «A cela s’ajoute tous les crimes commis par l’armée saoudienne au Yémen et les abus quotidiens dont sont victimes les opposants en Arabie Saoudite», a martelé le président du premier parti islamiste algérien.

Otric N.

L’ambassadeur des États-Unis à Yaoundé, Peter Henry Barlerin, a affirmé que les échanges commerciaux entre son pays et le Cameroun ont atteint 280 millions de dollars en 2017. C’était lors d’une rencontre en fin de semaine dernière avec les étudiants de l’université de Ngaoundéré (Adamaoua). Il a indiqué à ces dernier qu’il y avait «un grand intérêt à renforcer cette relation, mais uniquement, dans un environnement de transparence et de concurrence loyale».

Alors que ces chiffres présagent une bonne relation commerciale entre le Cameroun et le pays de l’oncle SAM, l’on note cependant une nette décrue des échanges commerciaux entre les deux pays qui, en 2015, se situaient à 487,7 millions de dollars.

En exemple d’une coopération fructueuse, le diplomate a cité l’achat récent, par le Cameroun, de plusieurs locomotives à hauteur de 35 millions de dollars auprès de la société américaine General Electric, qui permettra à la Cameroon Railway de disposer d’une flotte moderne en vue de desservir la future liaison entre Ngaoundéré et la capitale tchadienne, N’Djamena.

Ce projet de chemin de fer Ngaoundéré-N’Djamena, évoqué pour la première fois en février 2013 pour une longueur de 800 kilomètres nécessitant un investissement de 5000 milliards FCFA, est encore au stade de l’étude de faisabilité financée par un prêt/don du Fonds africain de développement (FAD, Banque africaine de développement, BAD).

Il consiste, pour l’instant, à établir la viabilité socio-économique de la ligne, et à déterminer la meilleure solution sur les points de vue technique et économique, tout en prenant en compte les conditions institutionnelles, sociales et environnementales.

Globalement, les échanges entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne ont progressé de 5,8% entre 2015 et 2017, a indiqué le Bureau du représentant américain au commerce (USTR) dans un rapport présenté au Congrès américain, le 29 juin dernier.

Selon le document, le volume total des échanges commerciaux entre les USA et les pays d’Afrique subsaharienne est passé de 36,9 milliards $ en 2015 à 39 milliards $ en 2017. Le rapport indique que sur la même période, les exportations américaines ont baissé tandis que celles des pays de l’Afrique subsaharienne vers le pays de l’oncle Sam ont connu une nette progression.

Ainsi, en 2017, les Etats-Unis ont exporté pour 14,1 milliards $ de marchandises vers les pays d’Afrique, contre un volume de 18,8 milliards $ en 2015. Selon les auteurs du rapport, cette baisse de 21,6% serait principalement due à celle des ventes d'aéronefs américains envers ces pays.

D’un autre côté, les exportations des pays africains vers les USA ont connu une progression de 32,4%. Ainsi, le volume des marchandises exportés par les pays africains envers les Etats-Unis sont passés de 18,8 milliards $ en 2015 à 24,9 milliards $ en 2017, principalement grâce à une remontée des prix des matières premières.

Les auteurs du rapport ont également indiqué que le volume des exportations des pays de l’Afrique subsaharienne envers les USA, dans le cadre de l’AGOA, s’est établi à 13,8 milliards $, contre 9,3 milliards en 2015.

Selon les experts, cette performance serait due à l’impulsion d’un programme de diversification des produits d’exportations, par les pays africains dans le cadre de l’accord. Notons que cinq pays d’Afrique subsaharienne ont été les principaux moteurs de cette performance en 2017. Il s’agit du Nigéria avec des exportations estimées à 6,1 milliards $, de l’Afrique du Sud avec 2,9 milliards $, de l’Angola avec 2,3 milliards $. Le Tchad et le Nigeria complètent ce classement avec respectivement 590 millions $ et 408 millions $ de produits exportés vers les USA.

Otric N.

Ils sont par ailleurs identifiés comme ceux qui ont ouvert le feu sur l’Abbé Félix Désiré Amougou et agressé Ernest Obama.

Au moment où les obsèques de l’artiste musicien et auteur compositeur, Avenir Ava, se préparent à Yaoundé, deux de ses agresseurs présumés ont été interpellés par les limiers de la police. Parmi eux, le chef de gang dont le nom n’a pas été dévoilé à la presse. Toujours est-il que de sources policières, et d’après les premiers éléments d’enquête et sur la foi des déclarations du présumé chef de gang, ils opéraient avec une arme de poing.

Un pistolet automatique, une arme de guerre donc. De sources policières, il est celui qui a tiré sur Avenir Ava et l’Abbé Félix Désiré Amougou. Il aurait également reconnu avoir agressé Ernest Obama dont ils ont pillé les avoirs financiers aussi bien à Orange Money qu’au niveau de la banque. En tout cas, Le journaliste aurait lui aussi identifié son principal agresseur, le même qui a ouvert mortellement le feu sur Avenir Ava et blessé l’Abbé Amougou, commente le journal Essingan.

Toujours dans la proximité de l’enquête, les présumés chefs de ce groupe de criminels ont reconnu au moment de leur arrestation qu’il leur restait 40 munitions et qu’ils habiteraient le quartier Nlongkack à Yaoundé. Décédé le dimanche 18 novembre 2018 au Centre des urgences de Yaoundé (Cury), l’artiste musicien et auteur compositeur Avenir Ava a été agressé à l’arme dans la nuit du 15 novembre 2018 à sa résidence de Nkoabang dans la banlieue de Yaoundé aux environs d’une heure du matin.

D’après des témoignages notamment de ses proches, des «bandits» armés ont tiré sur le père de «Abié», le blessant grièvement dans le cou et une partie de la tête. Jugé depuis lors entre la vie et la mort, après avoir passé trois nuits en soins intensifs, et alors que la communauté des mélomanes le croyait hors de danger, la nouvelle de sa mort s’est propagée dimanche, 18 novembre comme une trainée de poudre.

L’avant-veille, apprend-on, dans la soirée du vendredi 17 novembre 2018, l’Abbé Félix Désiré Amougou, curé de la paroisse Ste Trinité et porte-parole de l’archidiocèse de Yaoundé, dont les jours ne sont plus en danger, a reçu deux balles en pleine poitrine à la résidence du confrère François Mballa Mekongo au quartier Odza à Yaoundé. Ce confrère et prêtre a été opéré avec succès au Centre des urgences de Yaoundé (Cury) où il a été transporté tard dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 novembre 2018. Les balles ont été extraites. Une seconde intervention également avec succès a eu lieu le lundi 19.

D’après ses médecins, proches et confrères, le pitre est évité. Le curé de Ste pire de Nsam respire convenablement et s’exprime distinctement. L’on assiste à une vague d’agressions armées depuis la fin du processus électoral à Yaoundé. Parmi les principales figures ayant été ciblées le journal Essingan cite le directeur de la chaine de télévision Vision4, Ernest Obama, Avenir Ava malheureusement décédé, l’universitaire Claude Abe, l’Abbé Amougou, etc.

Hors des frontières, de nombreux artistes ayant accompagné les meetings du candidat, Paul Biya, ont fait l’objet d’agressions verbales, physiques et dans les réseaux sociaux. Parmi eux, K-Tino, Coco Argentée, Kaiyiti, Jp Mélodie. Victimes de la «brigade antisardinard» en Europe, l’on a vécu ahuri aux menaces de jet d’acide sur son visage au sortir d’un concert de musique, proférées notamment contre Coco Argentée.

Otric N.

 
Jeudi dernier, le prêtre kenyan Cosmas Omboto Ondari est tombé sous les balles des terroristes ambazoniens d'après le gouvernement camerounais. Abattu à bout portant. 
 
Seulement, cet avis n'est pas partagé par les protagonistes. L'église catholique dont dépend le prêtre tué accuse sans mettre de gants, l'armée du Cameroun. Dans un communiqué publié au lendemain de cet acte odieux par Monseigneur Andrew NKEA, l'église affirme qu' ” un témoin oculaire a déclaré qu’il avait été tué par des soldats du gouvernement qui tiraient au hasard depuis leur véhicule. Un certain M Johnson Ndip Nchot a également été abattu devant sa maison, à quelques mètres de l’église ». Le prélat témoigne s’être rendu sur les lieux du drame le lendemain et y avoir compté vingt-deux trous de balle dans les murs de l’église. 
 
Rappelons que c'est en décembre 2017 que le curé et le vicaire de la paroisse St Martin de Tours Parish à Kembong se sont enfuis à cause des violences dans cette partie du pays entre l’armée camerounaise et les sécessionnistes. Ils se sont réfugiés près de Mgr NKEA dans le diocèse de Mamfé. 
 
C'est en avril 2018 qu'ils vont retourner dans les villages pour réconforter les populations ébranlées par les massacres et les maisons incendiées. 
Cet autre affaire de prêtre tué dans la zone de conflit après le missionnaire américain, ne laisse pas indifférent l'ambassadeur des États-Unis au Cameroun. L'ambassade à Yaoundé a rendu public un communiqué déclarant les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest infréquentables et désormais interdites pour les ressortissants américains. L’ambassadeur américain a clairement demandé à ses ressortissants de déguerpir ces zones où même les forces de sécurité seraient mis en difficulté. 
 
Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les réseaux sociaux montrant les policiers camerounais qui déclarent être abandonnés au front à Jakiri département de Bui, région du Nord-Ouest. Leur commissariat a été attaqué par des Amba Boys. Ils n’ont même plus de quoi manger et accumulent plusieurs mois de retard de salaires.
 
Il faut dire que depuis le début du conflit, les États- Unis, par l'entremise de leur ambassade à Yaoundé, ont averti le gouvernement camerounais sur le risque d’escalade et lui ont imputé les multiples actes de violences et d’atteintes aux droits de l’homme. Dans un communiqué, les américains précisaient par la voix d'Henry Barmerin, qu'“il y a eu des assassinats ciblés (…) des incendies, des pillages de villages “. Après avoir rencontré Paul Biya, le diplomate américain avait déclaré lui avoir suggéré d’utiliser ” son leadership pour aller au dialogue “. 
Les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et les hommes se réclamant de ” forces de restauration ” d’un Etat anglophone qui avait brièvement vu le jour entre les deux guerres mondiales, sous mandat britannique. 
 
Le conflit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest a énormément évolué avec le temps. D’abord cantonnés aux attaques contre les symboles de l’Etat (commissariat, gendarmerie), les séparatistes ont commencé début 2018 à kidnapper des fonctionnaires et des francophones avant de s’en prendre aux entreprises étrangères qu’ils accusent de soutenir Yaoundé. De nombreuses écoles ont aussi été brûlées. 
 
Les Etats-Unis, quant à eux estiment que les deux camps ” ne s’écoutent tout simplement pas ” et “se sont engagées dans une rhétorique qui déshumanise la partie adverse “. Toutefois, l'armée contrôle de plus en plus la situation. Elle marque chaque jour des avancées notoires. À ce rythme, cette crise ne sera plus qu'un fait historique dans quelques mois.
 
Stéphane Nzesseu

La conférence sur les Archives qui s’est ouvert ce jour à Yaoundé a pour thème : Archives : Gouvernance, mémoire et, Patrimoine.

Il s’agit d’une initiative du Conseil International des Archives et, pendant les trois prochains jours, les participants notamment les universitaires, les professionnels et les experts, venus de divers horizons vont également s’appesantir sur les enjeux panafricains relatifs aux archives de même que sur les défis posés par le développement durables.

Les spécialistes des problèmes archivistiques, notamment en Afrique, se sont appuyés, au cours de leurs études, sur l’histoire des institutions archivistiques et documentaires en Afrique francophone, avant et après les indépendances pour dresser un état des lieux de l’organisation, la gestion et la conservation des archives, identifier les principaux problèmes et établir des recommandations et des propositions d’organisation. Dans un ouvrage intitulé : Prise de conscience globale et nécessaire, ils ont résolu d’informer les décideurs des graves dégâts causés par l’absence d’archives organisées, afin que ces derniers prennent toute la mesure du problème crucial des archives.

La rencontre qui va connaître son apogée dès ce jour, a été précédé par des réunions de gouvernance du Comité exécutif, des commissions du programme, le forum des archivistes nationaux, les réunions des groupes d’experts ainsi que des organisations partenaires…

Et, pour les prochaines heures, le président de l’Association camerounaise des archivistes Marc Florent Essomba donne le programme : « Plusieurs ateliers d’échanges et de formations vont regrouper chacun au plus 20 participants. Ils ont été mis en place pour meubler les trois prochains jours… Les participants vont réfléchir et proposer des pistes de solutions. Au-delà des thématiques centrales, ils vont plancher sur la problématique de la gouvernance documentaire en Afrique, le bilan de la situation des archives sur le continent africain … ».

Marc Florent Essomba aussi que « L’archive dont le rôle est de prouver l’existence de l’écriture et de l’histoire d’un pays, notamment le nôtre, s’intègre à l’exploitation des expériences passées, pour éviter de réinventer le fil à couper le beurre… ».

Le docteur Esther Olembe va dans la même logique et se réjouit que le Cameroun soit le pionnier d’un tel événement : « C’est un honneur pour nous d’être pionnier dans la diplomatie archivistique et, ce sera le moment des grandes résolutions parce que lors de cette conférence, ll va être question de panafricanisme archivistique. L’idée de tenir ces assises en Afrique c’est de rappeler qu’il ne s’agit pas d’une organisation blanche. Il s’agit d’une organisation qui doit prendre en compte toutes les spécificités et tous les continents, surtout l’Afrique qui a mal de ses archives… ».

Poursuivant dans le même ordre d’idées, Esther Olembe précise que : « On a toujours dit que l’Afrique est le continent de l’oralité ; même si cela est discutable, toujours est -il qu’il y’a une part de vérité dans cette assertion. Il est donc question de réfléchir désormais pour mieux conserver nos ressources aussi bien orales qu’écrites.  Ne dit-on pas chez nous que lorsqu’un vieillard meurt, on perd une bibliothèque. Alors quels sont les mécanismes que les pays africains mettent en place pour conserver ces bibliothèques ? Je crois humblement que la conférence de Yaoundé va apporter des réponses à toutes ces questions, c’est un rendez-vous du donner et du recevoir… ».

Nicole Ricci Minyem 

La rencontre a eu lieu le lundi 26 novembre 2018.

C’est dans les services de son département ministériel, que le Pr Jacques Fame Ndongo a discuté avec le bureau exécutif du Syndicat national des Enseignants du supérieur (SYNES). Les discussions ont porté sur les griefs du Syndicat qui avait annoncé la tenue d’une grève dès lundi dernier. Il s’est agi pour le Ministre de l’Enseignement supérieur d’éviter à tout prix ce mouvement de grève générale du personnel enseignant dans les Universités publiques du Cameroun.

Durant les pourparlers, le SYNES a parlé de ses préoccupations fondamentales qui sont l’amélioration des conditions de travail des enseignants, le paiement de la dette académique, la tenue des deux sessions statutaires du Comité consultatif interuniversitaire, le paiement exhaustif et diligent de la dette académique des enseignants (heures complémentaires, heures supplémentaires, jury de soutenance de thèses et mémoires etc), le paiement de la prime à la modernisation de la recherche universitaire, la gestion du tutorat des IPES par les Universités d’Etat.

Le SYNES a également parlé de l’insécurité à laquelle sont exposés les enseignants des Universités de Buea et de Bamenda. Il convient de rappeler que depuis le début des violences dans les régions anglophones, les enseignants ont régulièrement subi des menaces des séparatistes qui ne souhaitent pas que les enfants soient envoyés à l’école. Pour parler d’un cas parmi tant d’autres, l’Université de Buea avait par voie de communiqué, informée l’opinion de l’enlèvement de Charles Doumta, professeur à la Faculté des Sciences médicales, et George Ongey, agent contractuel. Les Kidnappings avaient respectivement eu lieu le 9 et 10 novembre 2018. «Nous notons que ces actes ont pour but d'intimider, de créer la peur et la panique parmi le personnel et les étudiants, et de perturber le bon fonctionnement de l'année scolaire», avait écrit le vice-doyen de l’Université de Buea, Horace Manga Ngomo, dans le communiqué.

Pour revenir à la rencontre entre le SYNES et le MINESUP, en date du 26 novembre 2018, le Pr Jacques Fame Ndongo a signé un communiqué dans lequel, il indique avoir examiné avec ses collaborateurs les doléances des enseignants du supérieur. Il souligne aussi y avoir apporté «des réponses appropriées à toutes les questions soulevées par ce Syndicat». C’est pour les motifs sus énumérés que les enseignants d’Université avaient annoncé un mouvement d’humeur. Il devait se manifester par un sit-in devant les locaux du Ministère de l’Enseignement supérieur. La fronde devait se poursuivre dès le 28 novembre par une cessation des activités dans les campus.

Liliane N.

L’homme d’église vient d’écrire une lettre ouverte adressée à Joseph Beti Assomo et aux forces armées.

Si on s’en tient au contenu de cette correspondance qui date du 25 novembre 2018, on est à mesure de penser que le Cardinal Christian Tumi et les autres organisateurs de la Conférence générale des anglophones n’ont pas abandonné l’idée de la tenue de cet évènement. Ayant signé en lieu et place des autorités administratives initiatrices de la All Anglophone Conference (AAC), le Cardinal convie Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense à prendre part à l’évènement qui a lieu ce mois de novembre 2018. Dans cette correspondance il ne manque pas d’apporter une précision. «Nous tenons à préciser que notre démarche n’est pas du tout politique…Nous croyons fermement que la bonne volonté et la concertation sont indispensables pour régler les conflits et mettre fin à la violence. Nous savons que cette tâche est difficile, mais ne pourrions y renoncer en pensant que quelqu’un d’autre la ferait à notre place. Nous sommes tous invités à choisir la paix et à la promouvoir», écrit-il.   

A titre de rappel, la Conférence générale des anglophones qui devait se tenir du 21 au 22 novembre 2018 n’a pas eu lieu, faute d’autorisation formelle de l’administration. Le 20 novembre dernier, alors qu’il était face à la presse, le Cardinal Christian Tumi a indiqué que son évènement n’a pas été annulé. «La Conférence n’est pas annulée. Mais la Conférence qui était prévue le 21 et 22 novembre n’aura pas lieu. On va vous informer des nouvelles dates. L’Etat n’a pas annulé la Conférence. Ils ont dit: pas maintenant», avait-il déclaré. Lors de cette sortie face à la presse, le Cardinal avait souligné que l’idée de la Conférence générale des anglophones est saluée par beaucoup de personnes. «Même quelques ministres là-bas à Yaoundé, silencieux louent cette initiative. Le corps diplomatique est avec nous. Ils sont prêts à nous aider, même financièrement», avait-il ajouté.

Elie Smith le coordonnateur de la ACC, au cours d’une interview accordée au journal Le Jour, édition du 21 novembre 2018, indiquait que le fait que l’évènement n’ait pas eu lieu a été gênant. «Ça me fait mal parce qu’il y a des gens qui sont venus d’Allemagne, des Etats unis. Certains sont arrivés lundi. On les a expliqués la situation. Ils sont obligés de passer la semaine qu’ils étaient venus faire et rentrer après. Ca démontre qu’il y a un engouement. Même dans le Nord-Ouest et le Sud-ouest, il y a des gens qui voulaient venir participer qui sont déçus», a-t-il déclaré.

Il avait également souligné que l’évènement concernait les anglophones. «C’est une réunion des anglophones pour parler du problème anglophone. Malheureusement les gens ne lisent pas. On avait produit un document qui décrit qui est anglophone. Ce sont les natifs du Sud-ouest et/ou du Nord-ouest et les gens de par le monde qui sont restés là-bas avant 1961. Voilà qui est anglophone. Mais les néo anglophones peuvent venir comme observateurs», précisait-il.

Liliane N.   

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Sunday, 05 June 2022 11:01