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La cérémonie a eu lieu mardi dernier à l’esplanade du Palais des Sports de Yaoundé.

C’est ce 3 décembre 2018 qu’est célébrée la Journée internationale des personnes handicapées. La journée rendue à 27ème édition est placée sous le thème «Autonomiser les personnes handicapées et assurer l’inclusion et l’égalité». En présence de Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique et de Jean Jacques Ndoumou le président du Comité national paralympique du Cameroun, Pauline Irène Nguéné le Ministre des Affaires sociales (MINAS) a officiellement lancé les activités relatives à cette Journée.

Le MINAS a saisi le cadre de cette cérémonie pour démontrer l’importance des personnes vivant avec un handicap dans la société. «L’Etat camerounais a fait du développement et de l’épanouissement de la personne handicapée l’un des axes majeurs de sa politique sociale. Et nous prenons les engagements de respecter cette promesse en nous mobilisant pour l’autonomisation des handicapés dans notre société», a-t-elle déclaré. Pauline Irène Nguéné a parlé des points essentiels de cette édition. «L’accent sera mis sur la mise sur pied d’un cadre juridique dense et varié qui a permis la promulgation de la loi du 13 avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées», a-t-elle indiqué.

Coco Bertin le président du Club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun (Cjarc) qui a pris part à la cérémonie a souligné que les personnes handicapées ont besoin d’être associées dans tous les domaines de la vie. «Nous voulons que l’aveugle participe à la vie sur tous les plans, politique, économique, sociale etc…», a-t-il déclaré.

Pour rappel lors du processus électoral qui a abouti à l’élection du Président de la République, les personnes handicapées ont souhaité obtenir plus de considération dans cette étape importante de la vie du Cameroun. Le Président de l’association L’œil et la main, Dimitri Fokou, avait indiqué que les personnes vulnérables éprouvent des difficultés dans l’expression de leur devoir citoyen. «Les bâtiments ne sont pas toujours accessibles aux personnes handicapés. Certains bureaux de vote sont à l’étage et c’est difficile pour les handicapés à vélo d’arriver là-bas. Certaines urnes sont installées à des hauteurs qui ne permettent pas aux personnes sur les chaises roulantes d’introduire leur bulletin de vote sans se faire assister».

Outre les problèmes de logistiques, les personnes vulnérables avaient demandé la prise en compte de leur handicap lors des communications en relation avec le processus électoral. Le Président de l’association L’œil et la main Dimitri Fokou, au micro de Radio Balafon a déclaré: «pendant les émissions de débat, c’est difficile de comprendre ce qui est dit par les candidats. Il faut qu’ils pensent à utiliser le langage des sourds pour faciliter le choix final. Ce n’est pas évident pour nous de voter sans maîtriser les programmes des candidats alors qu’on s’est inscrit sur les listes électorales».

Les personnes vivant avec un handicap avaient appelé les différents candidats à penser à eux, parce qu’ils font aussi partir de l’électorat.

Liliane N.   

Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a tenu une réunion avec les acteurs du transport urbain, le 30 novembre 2018.

La période des fêtes de fin d’année est proche. Et on sait que généralement lors de ladite période, beaucoup d’accidents de route sont enregistrés. Pour éviter que le scénario se répète, le Ministre des Transports (MINTRANSPORT) a initié des assises auxquelles ont pris part les acteurs et promoteurs des transports interurbains. Ces assises ont eu pour cadre les services de son département ministériel sis à Yaoundé. Il a été question de présenter à ces derniers les récentes statistiques en matière d’infractions enregistrées sur la Nationale Numéro 3 (Douala-Yaoundé). Les données rendues publiques par le Ministre révèlent qu’il y a eu 3591 infractions qui ont été attribuées à 17 compagnies de transport interurbain. Et la conséquence économique est qu’il y a eu 90 millions de FCFA d’amende. «Ces infractions représentent autant de cas d’accidents potentiels et autant de nombre de morts sur nos routes», a indiqué Ngalle Bibehe Massena.    

Au cours de cette réunion, on a appris que l’agence Finex voyages enregistre 714 infractions, Buca 667, Touristique 610 et General Express 345. Il y a aussi d’autres agences comme Princesse, Mussango, La Kribienne, Butrans, Horizon et Transcam qui font partie de la liste noire. D’après le Ministre des Transports, la phase expérimentale est arrivée à son terme. Maintenant l’heure est à la répression. Son département ministériel remettre aux différentes compagnies un cahier de charges. Il sera comme un guide, une boussole. «Nous comptons sur le civisme des usagers de la route, pour que les axes taxés de meurtriers soient des axes de vie», a déclaré Bibehe Massena.

A titre de rappel il a été révélé lors des deuxièmes Journées de la sécurité routière organisées par la Fondation Save way right way, que suite aux accidents de la route, le Cameroun enregistre 100 milliards de F de pertes financières par an. «Il est établi de nos jours que les accidents de la circulation routière au regard d’importants dégâts matériels et humains qui en résultent constituent un problème préoccupant avec une moyenne de 1,3 millions de morts dans le monde et 50 millions de blessés dans le monde, 90 % des victimes dans les pays à faible revenu comme c’est le cas avec le Cameroun où l’on enregistre entre 1000 et 1200 victimes et entre 4000 et 5000 blessés  sur nos routes  en moyenne, chaque année», avait déclaré le MINTRANSPORT qui a pris part à l’évènement qui s’est déroulé du 22 au 23 novembre 2018.   

Il faut aussi rappeler qu’en 2017, le Cameroun a enregistré 2 344 accidents et 937 morts. Toutefois un rapport de la gendarmerie indique qu’il y a une baisse de morts dans les accidents de circulation. On est passé de 1588 décès en 2011 à 937 morts l’année dernière. Toutefois du fait du trafic qui devient plus important en temps de fêtes, la question des accidents de la route demeure préoccupante pour les autorités.

Liliane N.

Roland Cernohorsky, le Directeur du Commerce et de la coopération internationale du Ministère tchèque de l’Agriculture a été reçu en audience par Henri Eyebe Ayissi, le 29 novembre 2018.

Le Cameroun compte un autre pays partenaire qui souhaite lui apporter une aide pour le développement de son agriculture. Jeudi dernier le Ministre de l’Agriculture et du développement rural (MINADER) s’est entretenu à ce sujet avec Roland Cernohorsky, le Directeur du Commerce et de la coopération internationale du Ministère tchèque de l’Agriculture. Celui-ci conduisait une Mission d’exploration économique composée de Mathurin kamanke, vice-président N°1 de la Chambre économique Cameroun-République Tchèque qui apprend-on, a facilité la rencontre.

Durant les échanges Henri Eyebe Ayissi et ses hôtes ont d’abord passé en revue la relation qu’entretiennent les deux pays. Et ils se sont accordés sur les priorités pour bâtir une collaboration harmonieuse. «Nous allons identifier les secteurs dans lesquels le potentiel camerounais peut être exploité. En retour, l’expertise tchèque en matière de mécanisation agricole va être explorée», a indiqué le Ministre au terme de la rencontre.

A titre de rappel, les américains ont émis le vœu d’apporter leur accompagnement au Cameroun pour le développement de l’agriculture. Henry Peter Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun a à cet effet rencontré le Ministre de l’Agriculture mardi dernier. Le Diplomate américain a indiqué après l’audience, que son pays a toujours apporté son soutien au Cameroun. Ces deux dernières années, le Cameroun a reçu des Etats-Unis 90 millions de dollars soit 52,1 milliards de FCFA, pour le développement de son agriculture. Pour cette année, même si les américains n’ont pas encore rendu public le montant de l’aide qui sera apporté, il a été toutefois indiqué que cet appui se fera à travers la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.  

L’appui des américains va s’inscrire dans le cadre du programme qui vise l’accroissement de la production et à assurer la sécurité alimentaire dans le pays. Ledit programme a été mis sur pied par le Cameroun et ses partenaires techniques et financiers. Au terme de l’entrevue Peter Henry Balerin a indiqué à la presse qu’avec le Ministre de de l’Agriculture et du développement rural, qu’ils ont aussi regardé de plus près la situation actuelle de l’agriculture au Cameroun.

Liliane N.

 

Elle y séjourne depuis le vendredi 30 novembre 2018.

La Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM) est à la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM), pour s’assurer que le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre-ensemble sont une réalité, de ce côté. La délégation conduite par le Dr Ngambo Fondjo Pierre Vincent, membre de la CNPBM et composée de Françoise Angouing Ndanga et de deux de ses rapporteurs, a eu des temps d’échanges avec le personnel de la SOPECAM. Elle a aussi échangé avec Shey Peter Mabu Directeur général (DG) adjoint de la SOPECAM. Ce dernier a indiqué que l’ensemble des publications se produit dans les deux langues officielles à savoir le français et l’anglais. Cela se voit à travers Cameroon Tribune le quotidien gouvernemental, l’hebdomadaire Cameroon Business Today ou encore les magazines Nyanga et Week-end sport et loisirs. Pour assurer au mieux cette tâche d’après le DG adjoint, SOPECAM compte sur son personnel qualifié pour les besoins des deux langues.

La descente de la CNPBM à SOPECAM a également été motivée par le désir de celle-ci d’avoir les suggestions du personnel en matière de promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Il en est que certains proposent l’intégration des comités internes d’évaluation du niveau d’anglais et de français pour organiser des cours de mise à niveaux, l’instauration d’un comité de discipline interne du multiculturalisme qui se chargera de discipliner en cas d’écarts de comportement, la création d’une cellule du multiculturalisme en interne. Pour ce qui est des recommandations, après avoir fait un tour dans les différents services de la SOPECAM, la CNPBM a indiqué que tous les écriteaux doivent être en français et en anglais. Ce 3 novembre 2018, la Commission va achever son travail à SOPECAM avec des échanges dans des services spécifiques de l’organisation.

Avant de se rendre à SOPECAM, la CNPBM a fait une descente similaire dans les locaux du Bureau national de l’état-civil (BUNEC). Sous la conduite d’Ama Tutu Muna membre de la Commission, elle s’est entretenue avec Alexandre Marie Yomo le Directeur général (DG), le personnel des services d’accueil, de la documentation et de ceux des cellules de la communication et des relations publiques et de la traduction. Même si elle s’est dite satisfaite, elle a suggéré qu’il y ait un renforcement des capacités du personnel en matière de bilinguisme et que continue la mise en œuvre des différentes mesures en cours.

A titre de rappel c’est le 23 janvier 2017 que la CNPBM a vu le jour par un décret présidentiel. L’année dernière cette Commission avait déjà entamé des tours dans les administrations publiques, à savoir les départements ministériels. Pour ce qui est de ses missions, le décret présidentiel indique qu’elle doit soumettre des rapports et des avis au Président de la République et au gouvernement sur les questions qui se rapportent à la protection et à la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Elle doit assurer le suivi de la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles faisant de l’anglais et du français deux langues officielles d’égale valeur et leur usage dans tous les services publics, les organismes parapublics ainsi que dans tout organisme recevant des subventions de L’État.

Liliane N.

    

Deux Camerounais et un Nigérian ont été appréhendés vendredi par les éléments de la brigade maritime du port de Douala alors qu’ils étaient sur le point de se rendre au Nigéria avec dans leurs bagages 125 pointes d’ivoire et des douzaines de pièces d’ivoire.

D’après des sources proches du dossier citées par plusieurs médias de la place, ils seront poursuivis pour tentative de corruption, détention illégale de parties d’espèces protégées et abattage d’espèces sauvages protégées.

Selon les gendarmes, l’un des trafiquants qui était sur le point de transporter des ballots de vêtements au Port des pêches à Douala avait dissimulé les ivoires dans des vêtements d'occasion. C’est en contrôlant les ballots de vêtements que les gendarmes se sont rendus compte que de l’ivoire y avait été soigneusement dissimulé. L'affaire a été transmise au procureur de la République, qui a sollicité l’expertise des services du ministère de la Forêt et de la faune du Littoral, compétents en la matière.

Les poursuites judiciaires contre ces trafiquants d’espèces sauvages ont été menées avec le soutien technique d’un organisme de protection de la nature appelé LAGA, ils ont ainsi été renvoyés devant le procureur de la République qui les a inculpés pour tentative de corruption, détention illégale de parties d’espèces protégées, et abattage d’espèces sauvages protégées.

Des enquêtes prioritaires ont permis de mieux comprendre le fonctionnement de ce groupe grâce à des connexions trouvées dans la région du Sud et au Gabon. Ils étaient également liés aux trafiquants arrêtés lors d'opérations précédentes, notamment celles sur le trafic d’écailles de pangolin menées à Douala dans le passé. L’un des trois trafiquants est un ressortissant nigérian, et de nombreux produits fauniques illicites en direction du Nigéria ont déjà été interceptés au cours d’opérations coups de poing.

En effet, les trafiquants utilisent les nombreux petits ports jonchant le long de la côte Cameroun-Nigéria pour faire passer en contrebande de l'ivoire, des écailles de pangolin et plusieurs autres produits au Nigéria, d’où ils sont exportés vers l’Asie.

En décembre dernier, la police a arrêté trois personnes avec plus de 158 défenses d’ivoire et des milliers d’autres produits dérivés de la faune alors qu’elles chargeaient cette cargaison illégale dans un camion destiné à la contrebande au Nigéria. L'affaire est actuellement en cours devant le tribunal de première instance de Bonanjo.

En 2014, un homme a été arrêté à Edéa avec 30 défenses d'ivoire dissimulées dans des ballots de vêtements qu'il transportait à Douala dans un chargement censé se diriger vers le Nigéria. Plus d'une tonne d'ivoire a été saisie en 2009 par les agents de la faune alors que la cargaison illicite se dirigeait vers le Nigeria. La facilité relative avec laquelle les trafiquants opèrent au Nigéria a fait de ce pays une destination privilégiée pour les gros trafiquants cherchant à exporter de la contrebande en Asie.

Selon les articles 101 et 158 de la loi de 1994 régissant le secteur de la forêt et de la faune, quiconque est trouvé en possession de parties d'espèces sauvages protégées est présumé avoir capturé ou tué l'animal et est passible d'une peine de prison de 1 à 3 ans et/ou d’une amende de 3 à 10 millions de FCFA.

Otric N.

Paul Biya a créé vendredi 30 novembre, le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (CNDDR) des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le CNDDR doit permettre d' «accueillir et de désarmer les ex-combattants» du groupe islamiste «Boko Haram et des groupes armés des régions (anglophones) du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», de «collecter» leurs armes, et d' «aider à la réinsertion dans la vie civile», selon le document.

Basé à Yaoundé, le comité sera présidé par le Premier ministre Philémon Yang et disposera de centres à Bamenda et Buea, chefs-lieux des régions anglophones, ainsi qu'à Mora, une des principales villes de l'Extrême nord où sévit Boko Haram.

Ce décret a été promulgué dans un contexte où les incidents se multiplient en régions anglophones en proie à un conflit entre l'armée et des séparatistes. Le président Biya avait appelé le 6 novembre dernier les sécessionnistes à déposer les armes.

«A ces entrepreneurs de guerre, qui mettent à mal notre unité nationale et prônent la sécession, il faut qu’ils sachent qu’ils se heurteront non seulement à la rigueur de la loi, mais aussi à la détermination de nos forces de défense et de sécurité. Je leur lance un appel à déposer les armes et à retrouver le droit chemin. J’en appelle tout particulièrement aux jeunes qui se sont laissé entraîner dans une aventure sans lendemain», avait déclaré Paul Biya.

La dernière attaque menée par le groupe Boko Haram a fait 29 blessés mercredi à Amchidé (Extrême-nord), où une femme a commis un attentat-suicide dans cette ville proche de la frontière avec le Nigeria, le pays d'origine du groupe jihadiste. Les attaques du groupe Boko Haram sont en recrudescence depuis quelques mois dans la région du lac Tchad, qui regroupe le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun.

Boko Haram a récemment accru ses raids et autres attaques visant notamment l'armée nigériane. Mi-novembre, la branche de Boko Haram qui a prêté allégeance au groupe à l'EI a revendiqué la mort de 118 soldats au cours d'une série d'attaques dans la région du lac Tchad, particulièrement au Nigeria.

Les chefs d'Etat du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais se sont réunis jeudi à huis clos à N'Djamena pour discuter de la lutte contre le groupe jihadiste. A cette occasion, ils ont réclamé plus de soutien de la communauté internationale et affirmé vouloir changer d'approche dans la lutte contre Boko Haram.

Lors de leur rencontre à huis clos, les chefs d'Etat et de gouvernement ont exprimé leur profonde préoccupation face à la recrudescence des attaques et affirmé vouloir changer d'approche dans la lutte contre Boko Haram. Ils ont promis de multiplier ce type de rencontre au cours de laquelle ils se sont également entretenus avec de hauts gradés de la Force multinationale mixte (FMM).

Les politiques de désarmement, démobilisation et réinsertion, appelées DDR, sont des processus courants dans les pays en proie à des conflits. Ainsi, la Centrafrique a lancé en 2017 son programme de DDR pour les groupes armés qui sévissent dans le pays, sans véritablement enregistré de succès jusqu'à présent.

Otric N.

La nouvelle est tombée vendredi dernier. Le gouvernement du Niger a ordonné l’instauration de l'état d'urgence dans trois départements du sud-ouest, voisins du Burkina et souvent victimes d'attaques meurtrières de groupes terroristes. Il s’agit des départements de Say, de Torodi et de Téra dans la région de Tillabéri", précise le texte lu à la télévision d'Etat.

La liste des attaques de tous ordres menés par les terroristes est très longue :

Mi-novembre, deux gendarmes ont été tués et un autre blessé lors de l'attaque par des djihadistes présumés d'un poste de gendarmerie à Makalondi dans le département de Torodi, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Niamey.

Un prêtre italien qui vivait depuis onze ans au Niger y avait notamment été enlevé le 17 septembre par des hommes armés venus sur des motos à son domicile dans cette région proche du Burkina Faso.

Fin octobre, l'armée a été massivement déployée dans cette zone pour chasser des djihadistes qui tentaient de s'y implanter.

Les trois départements nigériens où l'état d'urgence a été décrété font l'objet d'attaques organisées, perpétrées par des groupes terroristes, mettant en péril l'ordre public et la sécurité des personnes et des biens, a justifié le gouvernement. Il est nécessaire et urgent de prendre cette mesure pour faire face à la situation.

L'Etat d'urgence va en sus accorder des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité sur les théâtres des opérations, dont celui d'ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit, selon les sources sécuritaires.

En 2015, Niamey avait déjà décrété l'Etat d'urgence dans la région de Diffa (sud-est), victime d'incursions meurtrières du groupe islamiste Boko Haram établi dans le nord-est du Nigeria.

Une mesure pareille avait été mise en vigueur en mars 2017, cette fois dans cinq autres départements de Tillabéri, en raison d'incursions meurtrières attribuées à des groupes djihadistes maliens.

Entre février 2016 et juin 2017, 37 attaques terroristes ont été recensées au Niger, selon l’organisme de coordination humanitaire des Nations unies (Ocha-Niger) - Entre juillet 2015 et juillet 2016, 163 autres attaques meurtrières avaient été comptées dans ce pays sahélien.

En plus des groupes affiliés à Al-Qaida au Maghreb islamiques (Aqmi) installés dans le nord du pays, le Niger doit faire face, depuis 2015, aux attaques de Boko Haram dans sa partie sud.

La secte terroriste avait mené des attaques meurtrières à Ngalewa, village situé au sud-est du pays, à un peu plus de 100 km de Diffa. Ce jour-là, le groupe djihadiste avait tué neuf personnes et enlevé 37 femmes et enfants. En contrepartie de ces otages, ce groupe extrémiste islamiste avait exigé la libération de tous membres détenus par les forces de sécurité nigériennes.

Entre 2015 et 2017, 2000 membres présumés de Boko Haram ont été arrêtés par les autorités nigériennes.

Depuis 2014, le Niger, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad ont créé le G5 Sahel pour lutter contre les groupes djihadistes installés sur la bande sahélo-saharienne.

Nicole Ricci Minyem 

Ils comptent poursuivre les manifestations tant qu'aucune solution n'a été trouvée à leurs revendications

Depuis 8h ce 1er décembre, l’on note de nombreux heurts entre les gilets jaunes et les forces de l’ordre. Les protestataires n’entendent pas faiblir et, c’est le troisième Week -end de manifestations depuis le 17 novembre. Le dispositif sécuritaire a été mis en place, près de 5000 hommes en tenue ont pris d’assaut les axes principaux qui constituent les sites de prédilection des membres de cette « association ».

Disposé à ne pas se laisser influencer par quoi que ce soit, quelques responsables ont distribué des casse – croûtes et, Jusqu’à cette heure, l’on ne peut dire avec certitude, le nombre d’interpellation que l’on a enregistré mais, à la préfecture de police, on parle de l’arrestation des dizaines d’hommes.

En matinée, des manifestants ont tenté de forcer un point de contrôle sur la place de l’Étoile provoquant une riposte de forces de l’ordre qui ont fait usage de lacrymogènes. Dès 6h00, l’artère parisienne a été interdite à la circulation et soumise à un quadrillage policier serré afin d’éviter tout débordement.

De nombreux rassemblements sont attendus un peu partout en France. La vigilance des autorités sera particulièrement de mise à Paris où la situation avait dégénéré la semaine dernière sur les Champs-Elysées avec vingt-quatre blessés, dont cinq côté forces de l’ordre. Utilisant des tracteurs pour leur défilé, les gilets jaunes n’ont pas manqué de donner leur programme :  

 Bouches-du-Rhône
- Une marche jaune a eu lieu à Marseille, avec un départ prévu du côté de l’Hôtel de Ville.

- Du côté de Fuveau, dans le pays d’Aix, opération péage gratuit près du péage de la Barque.

- Du côté de Lançon-Provence, une opération péage gratuit s’est déroulé en fin de matinée dans le sens Avignon-Marseille.

- À Martigues, les manifestants ont organisé une marche avec des barrages filtrants aux ronds-points du Chat Noir, ainsi qu’au carrefour Morales à Port-de-Bouc, à La Bayanne à Istres et au Clésud de Miramas.

- Une marche s’est tenue à Arles. De grosses perturbations gêné les automobilistes qui empruntaient la route entre Nîmes et Salon-de-Provence, dans les deux sens de circulation.

- À Auriol et à Pont-de-l’Étoile, l’opération autoroutes gratuites a été reconduite.

Vaucluse
- À Avignon : gigantesque rassemblement citoyen devant la préfecture.

- Une marche jaune à Bollène, place de la Mairie. Même chose à Apt.

 Alpes-de-Haute-Provence
- Au rond-point de Sisteron-Nord, les gilets jaunes ne bloqueront plus la circulation mais souhaitent tout de même faire ralentir les gens.

- Au rond-point d’entrée et de sortie d’autoroute à Manosque. La CGT À l’appel de la CGT, un rassemblement de soutien a été organisé devant le lycée des Iscles.

- A Digne, un rassemblement se tiendra devant la préfecture…

Pour montrer leur soutien et encourager les forces de maintien de l’ordre, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a déclaré ceci : « J’ai voulu saluer et dire merci aux forces de l’ordre qui sont là pour protéger les manifestants… ».

Nicole Ricci Minyem 

Des policiers et des directeurs d'agences environnementales ont été sanctionnés à la suite du rapport d'enquête sur la mort de trois manifestants, le 18 juin dernier. Le gouvernement a accepté et appliqué toutes les recommandations de la commission d’enquête.

La police gambienne a officiellement été reconnue coupable d’avoir ouvert le feu sur des manifestants, selon les résultats de l’enquête rendus publics il y’a 72 heures. Dans le rapport, la commission d’enquête, composée de cinq membres et piloté par le magistrat Emmanuel Joof a parlé de la désorganisation, tout en mettant en exergue la surenchère instaurée par les hommes en tenue. Les causes principales des affrontements violents entre la population de Faraba Banta et la police gambienne : « Les éléments de la police d’intervention sur le terrain […] sont responsables de la fusillade sur les villageois et responsables de la mort et des blessures par balles qui leur ont été infligées ».

Les enquêteurs de la commission ont également pu établir avec certitude que quatre policiers Musa Fatty, Musa Badjie, Nuha Colley et Momodou Z Jallow avaient utilisé des munitions au moment de l’incident. Ils ont depuis été arrêtés et poursuivis pour meurtre. La totalité des policiers ayant ouvert le feu n’a néanmoins pas été identifiée par la commission, notamment en raison des casques et autres vêtements anti-émeutes qu’ils portaient.

En tant que supérieur hiérarchique des policiers, et parque qu’ils ont été présents sur les lieux tout au long des faits, le surintendant Babucarr Cham est aussi tenu pour responsable de la conduite de ses hommes, ont précisé les enquêteurs de la commission. Pour rappel, l’inspecteur général de la police Landing Kinteh, le directeur général de la police gambienne au moment des faits, avait démissionné trois jours après la mort des manifestants.

« La Gambie est résolument décidée à appliquer la loi et à ne plus accepter l’impunité »

À la suite des recommandations faites dans le rapport, le gouvernement a mis fin le 29 septembre aux fonctions du chef du village de Faraba Banta, Nuha Kujabi, et dissout le conseil des anciens du village. Le gouvernement a également recommandé au conseil régional de Brikama de dissoudre l’actuel comité de développement villageois de cette localité et, de faciliter la création d’une nouvelle entité avec effet immédiat.

L’État gambien a ainsi mis en place un comité d’indemnisation, sous la coupe des ministères de la Justice et des Finances, chargés de traiter toutes les demandes d’indemnisation recommandées par le secrétariat général à la présidence de la République de Gambie.

L’agence nationale de l’Environnement et le département de Géologie en faute

De leur côté, deux dirigeants des agences environnementales ont également été sanctionnés. Le directeur Momodou Suwareh et, celui du département de géologie, Abdoulie M. Cham. Ils ont été suspendus pour six mois et privés de salaire.

Le rapport d’enquête a en effet révélé qu’il n’y avait eu aucune étude d’impact sur l’environnement réalisée dans la zone à exploiter, conformément à la loi, avant l’octroi d’un permis d’exploitation à la société Julakay Ltd. L’on a par ailleurs précisé qu’il n’y avait eu aucune garantie suffisante de restauration, après l’achèvement des activités minières comme requis par la loi…

Au regard de toutes ces précisions, l’’État gambien a résolu de suspendre la licence de l’exploitant minier Julakay Ltd, qui ne sera plus renouvelée par le département de géologie de Gambie après son expiration en décembre prochain. Toutes les activités d’extraction de sable dans le village ont été interdites jusqu’à ce qu’une évaluation appropriée des incidences sur l’environnement soit réalisée par un consultant indépendant.

Nicole Ricci Minyem 

Il avait 94 ans et avait été hospitalisé au printemps dernier pour soigner une infection qui s'était répandue dans son sang.

 Le patriarche de la dynastie Bush avait succédé à Ronald Reagan en 1989...Il était le 41ème président des Etats -Unis et, il a occupé la Maison Blanche de 1989 à 1993.  La nouvelle de son décès a été rendue publique par son fils George W. Bush, lui-même devenu président en 2001.

« Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d’annoncer qu’après 94 années remarquables notre cher papa est mort ...George H.W. Bush était un homme doté d’une noblesse de caractère et le meilleur père qu’un fils ou une fille aurait pu souhaiter… ».

Les détails sur les funérailles seront communiqués en temps voulu, a précisé le porte-parole.

Le décès de l’ancien président américain survient quelques mois seulement après celui de son épouse Barbara, avec laquelle il est resté marié 73 années. Le couple a eu cinq enfants et 17 petits-enfants.

Les Bush, une dynastie politique

Fils d'un sénateur américain, George Herbert Walker Bush a été directeur de la CIA, une des agences de renseignements américaine, puis vice-président de Ronald Reagan pendant 8 ans. Il lui a succédé à la présidence des Etats-Unis en 1989.

Sa présidence a coïncidé avec la fin de la Guerre Froide. En 1990, il avait réagi à l'invasion du Koweït par Saddam Hussein en déclenchant la première Guerre du Golfe contre l'Irak. Il n'a effectué qu'un seul mandat, battu par le démocrate Bill Clinton fin 1992.

Père de six enfants, George H.W. Bush est devenu le patriarche d'une véritable dynastie politique républicaine, et le deuxième président américain de l'histoire à voir son fils lui succéder, en l'occurrence George W. Bush, président de 2001 à 2009. Un autre de ses fils, Jeb Bush, a été candidat malheureux à la nomination républicaine pour l'élection présidentielle de 2016.

Les messages de condoléances affluent du monde entier mais aussi des autres locataires de la maison blanche. Très tôt ce samedi matin, le président des Etats-Unis Donald Trump salué le « leadership inébranlable » de George H.W. Bush dans un communiqué publié sur Tweeter : « A travers son authenticité, son esprit et son engagement inébranlable en faveur de la foi, de la famille et de son pays, le président Bush a inspiré des générations de concitoyens américains » a-t-il estimé.

Barack et Michelle Obama ont salué son service et pour eux, le Georges Bush père est un grand nom dans l’histoire des Etats – Unis.

George Herbert Walker Bush, est né le 12 juin 1924 à Milton, dans le Massachusetts et il est décédé à Houston, au Texas. C’est un vétéran de la deuxième Guerre mondiale et homme d'État américain, 41ème président des États-Unis pour un unique mandat de 1989 à 1993. 

Avec son épouse, il a eu comme enfants : Georges Walter Bush, Jeb Bush, Dorothy Bush Koch, Neil Bush, Marvin Bush et Pauline Robinson Bush.

Nicole Ricci Minyem 

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Sunday, 05 June 2022 11:01