Ils sont par ailleurs identifiés comme ceux qui ont ouvert le feu sur l’Abbé Félix Désiré Amougou et agressé Ernest Obama.
Au moment où les obsèques de l’artiste musicien et auteur compositeur, Avenir Ava, se préparent à Yaoundé, deux de ses agresseurs présumés ont été interpellés par les limiers de la police. Parmi eux, le chef de gang dont le nom n’a pas été dévoilé à la presse. Toujours est-il que de sources policières, et d’après les premiers éléments d’enquête et sur la foi des déclarations du présumé chef de gang, ils opéraient avec une arme de poing.
Un pistolet automatique, une arme de guerre donc. De sources policières, il est celui qui a tiré sur Avenir Ava et l’Abbé Félix Désiré Amougou. Il aurait également reconnu avoir agressé Ernest Obama dont ils ont pillé les avoirs financiers aussi bien à Orange Money qu’au niveau de la banque. En tout cas, Le journaliste aurait lui aussi identifié son principal agresseur, le même qui a ouvert mortellement le feu sur Avenir Ava et blessé l’Abbé Amougou, commente le journal Essingan.
Toujours dans la proximité de l’enquête, les présumés chefs de ce groupe de criminels ont reconnu au moment de leur arrestation qu’il leur restait 40 munitions et qu’ils habiteraient le quartier Nlongkack à Yaoundé. Décédé le dimanche 18 novembre 2018 au Centre des urgences de Yaoundé (Cury), l’artiste musicien et auteur compositeur Avenir Ava a été agressé à l’arme dans la nuit du 15 novembre 2018 à sa résidence de Nkoabang dans la banlieue de Yaoundé aux environs d’une heure du matin.
D’après des témoignages notamment de ses proches, des «bandits» armés ont tiré sur le père de «Abié», le blessant grièvement dans le cou et une partie de la tête. Jugé depuis lors entre la vie et la mort, après avoir passé trois nuits en soins intensifs, et alors que la communauté des mélomanes le croyait hors de danger, la nouvelle de sa mort s’est propagée dimanche, 18 novembre comme une trainée de poudre.
L’avant-veille, apprend-on, dans la soirée du vendredi 17 novembre 2018, l’Abbé Félix Désiré Amougou, curé de la paroisse Ste Trinité et porte-parole de l’archidiocèse de Yaoundé, dont les jours ne sont plus en danger, a reçu deux balles en pleine poitrine à la résidence du confrère François Mballa Mekongo au quartier Odza à Yaoundé. Ce confrère et prêtre a été opéré avec succès au Centre des urgences de Yaoundé (Cury) où il a été transporté tard dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 novembre 2018. Les balles ont été extraites. Une seconde intervention également avec succès a eu lieu le lundi 19.
D’après ses médecins, proches et confrères, le pitre est évité. Le curé de Ste pire de Nsam respire convenablement et s’exprime distinctement. L’on assiste à une vague d’agressions armées depuis la fin du processus électoral à Yaoundé. Parmi les principales figures ayant été ciblées le journal Essingan cite le directeur de la chaine de télévision Vision4, Ernest Obama, Avenir Ava malheureusement décédé, l’universitaire Claude Abe, l’Abbé Amougou, etc.
Hors des frontières, de nombreux artistes ayant accompagné les meetings du candidat, Paul Biya, ont fait l’objet d’agressions verbales, physiques et dans les réseaux sociaux. Parmi eux, K-Tino, Coco Argentée, Kaiyiti, Jp Mélodie. Victimes de la «brigade antisardinard» en Europe, l’on a vécu ahuri aux menaces de jet d’acide sur son visage au sortir d’un concert de musique, proférées notamment contre Coco Argentée.
Otric N.