Cela s'est passé en fin d'après-midi, hier, plus exactement à 17h précise. Le Comité Exécutif s'est réuni pour décider du sort de la Coupe d'Afrique des Nations, dans la capitale du Ghana, à Accra.
Il a donc été décidé qu'elle ne se déroulera pas au Cameroun.
Les raisons officielles
Le Comité, (dont Ahmad Ahmad et le Président), a décidé que le problème de la crise anglophone, mettait les nations d'Afrique dans une insécurité certaine et qu'avec l'avancée trop lente des infrastructures, il ne pouvait se résoudre à prendre un tel risque.
Effectivement, même si les régions dîtes “dangereuses” se trouvent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, rien ne nous assure que les terroristes sécessionistes ne chercheraient pas à frapper durant les nombreux matches prévus, afin d'affaiblir le Chef d'Etat.
Aussi, au niveau sécuritaire propre, les routes ainsi que les voies de transports restent encore impraticables pour l'accueil de toutes les Nations sachant que la CAF a décidé au dernier moment de changer le nombre d'équipe en l'augmentant d'un tier, ce qui demanderait encore plus de capacité d'accueil.
Les raison officieuses
Petit rappel, lors de la dernière CAN, il y a deux ans, le Maroc, qui devait être le pays organisateur, avait annulé au dernier moment par peur du virus Ebola qui s'était répendu dans certains pays d'Afrique.
Inutile de préciser les fonds qu'avaient du avancer les marocains pour accueillir cette Coupe d'Afrique des Nations.
Deux ans plus tard, le Cameroun est favori, le virus semble être éteind, et le Maroc endetté.
Il pourrait donc être naturel et justifiable que ce dernier veuille amortir tout l'argent sorti.
Sans accusation réelle, mais explicable, beaucoup de camerounais pensent que les marocains essaient depuis des mois maintenant, de sabotter les faveurs qu'a gagnés le Cameroun auprès de la CAF et de son Président Ahmad Ahmad.
Il semblerait même que sous la pression, ce dernier ait décidé de se rendre au Maroc secrètement trois jours, il y a très peu de temps.
La question qui demeure à l'esprit de tous est la suivante :
Pourquoi, s'il y a un mois, la comission de la CAF, ayant visité le Cameroun avait dit que nous serions prêts à accueillir et à recevoir la CAN, a-t-elle changé d'avis après que Ahmad Ahmad ait visité le Maroc ?
Une histoire de corruption se fait sentir, et nous saurons bien assez tôt, lorsque nous aurons la réponse définitive, du pays qui sera enfin favori à l'accueil de la Coupe d'Afrique des Nations.
Paul Ngan
Le Président Camerounais Paul Biya vient de lancer la mise en place d’un comité qui a pour mission d’organiser et d’encadrer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest afin de réinstaurer un climat de paix au Cameroun.
Cette main tendue du Président Paul Biya vers les combattants armés des régions anglophones du Cameroun a pour but de faire revenir la paix, de lutter contre la radicalisation, de relancer l'économie et de permettre aux jeunes camerounais de reprendre une vie normale, loin des balles, de la torture et des souffrances quotidiennes infligées par les séparatistes.
Paul Biya et son gouvernement prouvent, par la mise en place de ce comité, qu’ils recherchent toutes les voies et moyens possibles à une résolution pacifique aux crises qui affectent durement le Cameroun depuis l’été 2016.
La création de ce comité intervient après le lancement du plan d'assistance humanitaire d'urgence et la mise en place du Centre de coordination de l'assistance humanitaire dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Voici le programme proposé par le comité afin d’aider les ex-combattants à déposer les armes et à se réinsérer dans la vie civile:
En matière de désarmement:
En matière de démobilisation:
En matière de réintégration:
Le comité dispose déjà de centres régionaux à Bamenda, Buea et Mora.
C’est dans ces centres que se dérouleront les opérations de désarmement, de démobilisation et de préparation à la réintégration.
Paul Biya lance par ailleurs un appel aux autorités compétentes, qu’elles soient traditionnelles ou religieuses, ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté pour qu'elles appuient et soutiennent les efforts des autorités administratives.
Sensibiliser, responsabiliser et réintégrer à la vie civile les anciens membres des groupes armés afin qu'ils saisissent cette main tendue, prennent conscience de la gravité de la situation et soient les acteurs du changement qui permettra au Cameroun de redevenir un pays uni, soudé et fort - tels sont les souhaits du gouvernement Camerounais.
Peter Essombe
Hier, dans l’après midi du 30 novembre, le Comité Exécutif s’était réuni à Accra, afin de décider du sort du Cameroun qui était jusqu’alors en charge pour abriter les différentes Nations d’Afrique qui se déroulera cet été, en juin 2019.
Après un long débat, nous avons appris en début de soirée qu’il serait, d’après le Président du Comité Exécutif, trop risqué, en vue de la crise anglophone ainsi que de l’avancée trop lente des travaux, pour le Cameroun, de rester favori, malgré la décision du Comité de la CAF qui s’était montré favorable lors de sa dernière visite au mois d’octobre.
Par ailleurs, c’est dans un communiqué écrit dans la soirée de cette même journée du 30 novembre, destiné au Chef d’Etat Paul Biya, qu’Ahmad Ahmad, Président du Comité Exécutif, lui propose d’accueillir la CAN 2021.
Effectivement, c’est en le remerciant pour tous les efforts accomplis « et au vu de l’importance de votre implication personnelle » a-t-il mentionné, qu’il promet que la CAF sera à ses côtés et « ne ménagera aucun effort » pour l’accompagner dans cette « historique et noble Mission ».
Ahmad Ahmad en profite aussi pour appuyer l’argument principal qui l’a, selon lui, poussé à différer l’organisation par le Cameroun de la Coupe des Nations 2019 en assurant que les deux années séparant la Coupe de cette été et la suivante permettront au Président du Cameroun « d’achever dans le confort et la sécurité, la totalité des projets prévus pour cette manifestation ».
C’est en conclusion de ce communiqué exclusif, qu’Ahmad Ahmad remercie vivement notre Chef d’Etat pour l’accueil exemplaire qui lui a été réservé lors de sa dernière audience.
A ce jour, nous ne savons pas si le Président de la République Paul Biya à Ahmad Ahmad acceptera ce retournement de situation même si le retour positif permettra aux camerounais de retrouver l'espoir perdu la veille.
Michel Mbara
Arryada TV, un organe de propagande marocain, a publié plus tôt aujourd'hui une information selon laquelle la CAF retirerait l'organisation de la CAN au Cameroun.
L'information est fausse.
Si la CAF admet que le Cameroun doit encore accelerer la cadence de ses travaux, la decision sur le retrait ou non de l'organisation ne sera donnée qu'à partir de 17h.
Dernièrement, Ahmad Ahmad, le President de la CAF, a rencontré le Président Paul Biya du Cameroun, et l'a félicité pour l'avancée des travaux.
Le Maroc mène une campagne inamicale envers le Cameroun depuis des mois, tentant de chiper l'organisation de cet événement aux Lions Indomptables.
L’investissement public aura une enveloppe de 296,114 milliards de FCFA et le fonctionnement doit obtenir 65,230 milliards de FCFA.
Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics lundi dernier a défendu un budget prévisionnel de 361,344 milliards de FCFA. On observe qu’il y a une augmentation globale des priorités du département ministériel. Durant l’année prochaine, il est question a-t-on appris, d’achever les projets de route ou d’ouvrages d’arts qui sont en cours d’exécution. Il va falloir éloigner les risques de nombreux chantiers abandonnés pendant que d’autres sont lancés. Il s’agira de poursuivre la préparation d’un programme d’investissement en infrastructures, de privilégier le traitement des points de rupture ou de potentielle rupture de trafic.
Dimanche dernier donc lors de son passage devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale, le Ministre des Travaux publics a indiqué qu’il sera aussi question d’achever entre autres les chantiers de construction des routes comme celles de Lolabé-Kribi-Edea, Sangmelima-Bikoula, Nkolessong-Nding, Mnaki-Pont de la Mapé et une deuxième voie d’accès dans la ville de Bamenda. Pour ce qui est du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance dans son volet routier, le Ministre envisage de poursuivre avec la construction de 677 Km de routes soit un axe routier par région.
A titre de rappel l’année surpassée, lors de la présentation de son budget à l’Assemblée nationale, le 5 décembre 2017, le Ministre des Travaux publics, avait annoncé qu’en 2018, son département ministériel comptait réceptionner 400 Km de route. «Nous comptons achever la construction de nos axes routiers en cours en 2018. Notamment, les autoroutes Yaoundé-Douala et Kribi-Lolabé dont les travaux vont s’achever et qui vont pouvoir être exploités. Nous allons aussi finir avec plusieurs routes nationales, dont Mora-Dabanga-Kousseri, et Yaoundé-Bafoussam-Bamenda, entre autres», avait-il. En ce qui concerne les routes communales, le Ministre avait inventorié 101 553 km de linéaire et avait confié la maîtrise d’ouvrage des prestations y relatives aux magistrats municipaux.
Dans l’optique de mener à bien sa mission en 2018, Emmanuel Nganou Djoumessi sollicitait un budget de 326,6 milliards FCFA en 2018. En 2017, l’enveloppe allouée au Ministère des Travaux publics était de 461,9 milliards FCFA. Malgré cette baisse budgétaire de 135,3 milliards FCFA, le membre du gouvernement avait rassuré «le budget à nous alloué pour 2018 sera suffisant».
Si celui de cette année venait à être validé, il connaîtra une augmentation de plus de 35 milliards de FCFA par rapport à 2018.
Liliane N.
Henri Eyebe Ayissi le Ministre de l’Agriculture et du développement rural a reçu en audience Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, le mardi 27 novembre 2018.
Le sujet au menu de l’échange qu’il y a eu entre Henri Eyebe Ayissi et Peter Henry Balerin a porté sur le développement de l’agriculture camerounaise. On retient que les Etats-Unis souhaitent apporter leur aide au Cameroun. Ladite aide ira dans le compte du programme qui vise à accroître la production et à assurer la sécurité alimentaire dans le pays. Ledit programme a été mis sur pied par le Cameroun et ses partenaires techniques et financiers. Au terme de l’entrevue Peter Henry Balerin a indiqué à la presse qu’avec le Ministre de de l’Agriculture et du développement rural (MINADER), il a été question de faire le tour de la situation actuelle de l’agriculture au Cameroun.
Il a par ailleurs rappelé que son pays a toujours accompagné le Cameroun. Dans le passé précisément ces deux dernières années, les Etats-Unis ont mis à la disposition du pays des fonds d’une valeur de 90 millions de dollars soit 52,1 milliards de FCFA. Aussi pour cette année, les américains comptent accorder d’autres fonds. Toutefois le montant qui sera disposé n’est pas encore arrêté. Mais on sait que le soutien des Etats-Unis se fera à travers la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
A titre de rappel, il convient de préciser que parmi les priorités retenues par le Ministère en charge de l’agriculture au Cameroun, figure bel et bien la lutte contre l’insécurité alimentaire. Et pour le compte de l’exercice 2019, le MINADER a défendu lundi dernier, une enveloppe de 84 milliards de FCFA devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale. Au cours de cette séance, Henri Eyebe Ayissi a déclaré que «les ressources sollicitées devront permettre au MINADER principalement de poursuivre la politique d’appui au développement intensif des filières agricoles en vue d’une mobilisation optimale des réserves de productivité agricole, de valeur ajouté et de compétitivité et d’une bonne mise en œuvre de l’agriculture de seconde génération».
Dans son argumentation le Ministre a indiqué qu’il sera question de densifier les activités des projets filières en général, d’accompagner la production et la distribution des semences et plants améliorés à haut rendement, de renforcer et développer le mouvement coopératif, de contribuer au développement des marchés agricoles, de poursuivre sur le terrain les activités relatives au 3e recensement général de l’agriculture et de l’élevage. L’enveloppe demandée de 84 milliards de FCFA permettra aussi de procéder à la préparation des assises du forum national de l’agriculture camerounaise.
Aussi le Ministre a indiqué qu’il entend «améliorer la production nationale en mettant un accès sur la qualité des produits, de lutter contre l’insécurité alimentaire en 2019 et renforcer les exportations agricoles nationales».
Liliane N.
Koung A Bessike a défendu le 27 novembre 2018, une enveloppe de 17 milliards de FCFA.
Comme les Ministres des Sports, de l’Administration territoriale, des Finances et autres, Jacqueline Koung A Bessike est passée devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale. Dans sa plaidoirie elle a indiqué que ladite enveloppe vise à moderniser le domaine du cadastre. Aussi comme priorités de son département ministériel pour l’exercice 2019, le Ministre du Domaine, du Cadastre et Affaires foncières (MINDCAF) entend entre autres poursuivre avec la densification du réseau géodésique national, la réalisation des travaux des commissions administratives de délimitation cadastrales de la ville de Yaoundé, le relèvement du plateau technique du cadastre dans la ville de Yaoundé.
D’après le MINDCAF l’enveloppe demandée servira aussi à apporter un appui au projet de modernisation du cadastre et au climat des affaires. Pour ce qui est du programme de protection et de développement du patrimoine de l’Etat, il est question de finir avec l’estampillage sur 10 000 bâtiments administratifs inventoriés, 30 000 bâtiments estampillés. Mais aussi poursuivre avec l’opération de réhabilitation des édifices publics et des logements administratifs. L’autre priorité de l’année 2019 au Ministère du Domaine, du Cadastre et Affaires foncières porte sur l’amélioration du climat des affaires. Dans sa plaidoirie, Jacqueline Koung A Bessike a laissé entendre que dans l’enveloppe budgétaire qui pèse 17,755 milliards de FCFA, les financements extérieurs sont de 2,5 milliards, le budget d’investissement est de 4, 186 milliards de FCFA, 13 milliards de FCFA pour le fonctionnement.
«Nous allons sécuriser deux millions d’hectares pour l’agro-industrie, ainsi que les espaces pour les lotissements domaniaux pour l’auto construction parce que la question de l’habitat est centrale dans le discours du Chef d’Etat. De même nous allons démarrer les travaux de cette cité des fonctionnaires qui va permettre d’améliorer le cadre de vie des agents de l’Etat. Nous allons aussi continuer l’opérationnalisation de la copropriété. En effet c’est cette propriété collective qui permet que sur des espaces réduits, on puisse être tous propriétaires. Nous avons ce projet de recasement des occupants des marécages. Nos marécages sont anarchiquement occupés. Nous sommes en train de mener une étude pour le recensement de ces populations et nous allons choisir la formule pour procéder à leur recasement», a confié à la presse, Jacqueline Koung A Bessike.
Liliane N.
La campagne de sensibilisation baptisée «Lost dream» a officiellement été lancée le mardi 20 novembre 2018. Elle va s’achever le 18 décembre prochain.
Les autorités veulent lutter contre les migrations clandestines. Elles ont décidé par le biais de la campagne «Lost dream» de parler aux populations logées dans les régions du Centre, du Littoral et de l’Ouest des risques encourus quand on fait une migration clandestine. Mardi dernier le ton de cette activité de sensibilisation a été donné par Simon Wadjiri, inspecteur général des services du Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique en sa qualité de représentant du Ministre Mounouna Foutsou, parrain de ladite campagne.
Des médiateurs communautaires sont associés à cette campagne. Avec leur aide, il sera question de mettre sur pied une plateforme de collaboration entre les jeunes pour lutter contre le mal décrié. Lesdits médiateurs seront formés. Ils seront appelés par la suite à parcourir les quartiers et les villages pour toucher chacun 10 personnes et leur présenter les dangers liés au phénomène des migrations clandestines. Ils le feront en faisant visionner leurs cibles le film «No more death». L’usage des réseaux sociaux sera également de mise.
En prenant la parole lors de la cérémonie de mardi dernier, Sylvie Nantcha, la présidente de l’association The African of Germany a affirmé que «500 africains meurent dans le désert chaque semaine en voulant aller en Europe. De nombreux camerounais de 16 à 35 ans tentent cette expérience mais sur les 100 clandestins qui atteignent finalement le sol européen, 90% sont traumatisés. Nous voulons faire comprendre à nos jeunes qu’il existe des voies légales pour se rendre en Europe, au lieu de passer par la clandestinité». Il convient de souligner que The African of Germany est l’initiateur de cette campagne qui bénéficie du soutien de l’Ambassadeur d’Allemagne au Cameroun qui est le prestataire financier de ce projet.
Il faut dire que la question des migrations clandestines concerne aussi le Cameroun. C’est même un sujet d’actualité. Car à deux reprises au cours de cette année, des nouvelles de camerounais qui se sont retrouvés esclaves en Lybie et au Koweit ont fait le tour de la planète. Le 20 avril dernier, 121 migrants ont été ramenés au pays. Ils étaient la plupart, en Lybie et sont revenus au Cameroun à bord d’un avion spécialement affrété pour eux. La Libye, plaque tournante de l’immigration clandestine est devenue un enfer pour les aventuriers en quête de bien-être, de mieux-vivre. On avait appris que l’Organisation internationale des migrations va assurer pour eux la mise en place effective des projets. 180 sont déjà en activité. 590 dossiers de ceux qui sont prêts pour la réinsertion ont déjà été validés. Ils vont évoluer dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et du commerce.
Liliane N.
L’atelier s’est déroulé à Bertoua dans la région de l’Est.
Durant trois jours, les députés juniors ont été instruits sur les techniques de défense des droits des enfants. Ils étaient une quarantaine à prendre part à cet atelier organisé par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfant (UNICEF) en partenariat avec le Ministère des Affaires sociales. Ledit atelier qui a eu lieu du 21 au 23 novembre 2018, s’est appesanti sur la question qui concerne l’enregistrement des naissances. D’après les autorités c’est un problème qui se fait plus ressentir dans les zones reculées et les régions comme celles de l’Est du Cameroun. Présent à ce séminaire, Odobo Renaud Sous-directeur de la solde et pension au Ministère des Affaires sociales a indiqué qu’«il est question de permettre aux députés juniors de jouer pleinement leur rôle de jeunes ambassadeurs des droits de l’enfant, notamment celui de l’enseignement des naissances».
Pour parler spécifiquement de la région du Soleil levant, le non enregistrement des naissances est dû entre autres à l’ignorance des parents, l’analphabétisme mais aussi le déficit et le fait que les centres d’état civil ne sont pas très proches des habitations. A cela s’ajoute l’enclavement, le mauvais état des routes, la pauvreté et l’arnaque. Il y a également la négligence des géniteurs et le refus que de certains hommes d’établir un acte de naissance à son enfant. Certaines femmes de l’Est ont affirmé avoir eu à faire face au refus de leur partenaire et parfois ont dû le faire à leur insu. Lors de l’atelier, l’importance de détenir l’acte de naissance a été relevée. Car cette pièce démontre qu’on est de nationalité camerounaise. Et le fait de ne pas l’avoir empêchera plus tard l’enfant qui une fois devenue adulte, de se faire établir une Carte nationale d’identité.
A titre de rappel le 14 septembre 2018, le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille profitant de la célébration de la 28ème édition de la journée de l’enfant africain, avait remis 1000 actes de naissance à des enfants venus, des six arrondissements du département du Nyong et Kelle. Durant la visite du Ministre on avait appris qu’au Nyong et Kelle, 1 044 actes de naissance sont en souffrance dans les registres d’état civil. Pour mémoire le thème de cette édition de la journée de l’enfant africain était «aucun enfant laissé pour compte pour le développement de l’Afrique».
Le problème des actes de naissance se pose aussi avec acuité dans la région du Nord. La ligue régionale des droits de l’homme du Nord au mois d’août dernier avait fait savoir que de milliers d’enfants n’ont pas été enregistrés à l’état civil. Elle indiquait que ce soit dans le département du Mayo Rey ou dans la Bénoué, plusieurs enfants en âge scolaire ne disposent pas d’acte de naissance. Et ces derniers n’ont pas d’autre choix que d’abandonner prématurément les bancs. Il avait également été noté que 3 enfants sur 10 au Cameroun n’ont pas d’acte de naissance du fait de la négligence des parents, de l’éloignement des centres d’état civil ou encore de la lourdeur des procédures.
L’Unicef et le Ministère des Affaires sociales ont donc pensé que les députés juniors pourraient d’être d’un grand apport en procédant à la sensibilisation des parents, chacun dans son environnement.
Liliane N.
Le Directeur général a été en pourparlers avec les représentants des travailleurs.
Le mouvement de grève des employés de la Cameroon postal services (Campost) a pris fin le 26 novembre 2018 aux environs de 17 heures. Le mot d’ordre de grève a été levé après des négociations qui se sont faites entre Pierre Kaldadak le Directeur général (DG) de l’entreprise parapublique et les délégués des travailleurs. Au terme de cet échange, Mirelle Bilounga le Délégué du personnel a déclaré «notre Directeur général et les représentants des travailleurs ont fixé la date de paiement de nos salaires. Ils ont promis de payer une partie des sommes gelées et le problème de recrutement sera résolu». Et à en croire celle-ci, des retraités ont pu percevoir leur argent.
Mais un peu plus tôt dans la journée, les usagers de la Campost ont souffert. Le travail étant à l’arrêt ils ne savaient plus à quel saint se vouer. Parmi ces usagers on a compté des personnes du troisième âge qui étaient là pour faire des retraits d’argent, étant donné que nous sommes rendus à la fin du mois de novembre 2018. Certaines de ces personnes ont affirmé être malades et souffrant du diabète, d’où leur grande indignation au vu du fait que les employés de la Campost étaient en grève. Lundi dernier seuls les services minimum ont fonctionné. «Ce sont les courriers en insistance, administratifs, hôpitaux et forces de l’ordre qui ont été distribués», a indiqué Mireille Bilounga. Les services à l’instar de l’épargne, le paiement des salaires, les mandats et autres sont restés à l’arrêt. «Sur toute l’étendue du territoire, nous avons arrêtés le travail. Vous savez que notre réseau est vaste», a ajouté le Délégué du personnel.
En guise de rappel, les employés de la Campost ont décidé d’entrer en grève parce qu’ils réclamaient entre autres le paiement des salaires mensuels dans les délais prévus par la convention collective d’entreprise, le paiement des sommes gelées issues du protocole d’accord de juin 2017, le paiement systématique du solde tout compte des personnels retraités. «La Campost traverse une tourmente depuis des années. Nous sommes dans une espèce de restructuration qui ne s’arrête pas qui dure. Et nous le personnel sommes les principales victimes. Alors que c’est nous la cheville ouvrière. Nous souffrons. Les grèves ici sont récurrentes. Les conditions de travail ne sont pas réunies. Le gouvernement n’encadre pas juridiquement notre activité. Alors qu’il y a une concurrence et ça nous fait beaucoup de mal. Alors que nous avons le monopole d’un certain grammage de courrier. Tout ça c’est sous l’œil du gouvernement qui ne subventionne pas l’entreprise pour qu’elle redémarre», explique Mireille Bilounga.
Liliane N.
Elle a reçu le trophée de Meilleure artiste féminine d’Afrique centrale.
La 5ème édition des All Africa Music (AFRIMA) qui a mis la clé sous le paillasson samedi dernier, s’est déroulée à Accra, capitale du Ghana. Dans la catégorie Meilleure artiste féminine d’Afrique centrale, il y a eu 16 nominés. Aux côtés de Daphne, les artistes Charlotte Dipanda, Shura ou encore Blanche Bailly étaient aussi nominées. Mais c’est le talent de l’auteur du titre à succès «Jusqu’à la gare» qui a été primé devant une assistance composée des stars de la musique, des dignitaires et des mélomanes de l’Afrique.
Pour la petite histoire c’est en 2014 que la carrière musicale de la chanteuse d’Afro pop a débuté. A cette époque, elle a été découverte avec le titre «Rastafari». En 2016, elle a convié l’artiste de renom Ben Decca pour un featuring sur le titre «Ndolo». En 2017 elle a sorti et conquis le public avec le titre «calée». Cette chanson a été primée lors des Balafon Music Awards pour avoir été la meilleure chanson de l‘année. En février 2018, Daphnée s’est produit au Congo Brazzaville à l’occasion de la quinzième cérémonie organisée pour la célébration des œuvres de l’esprit. A sa grande surprise, elle a reçu le trophée de reconnaissance pour ses œuvres musicales lors des Awards Congolais sous le haut patronage du Ministre Congolais de la Culture, Dieudonné Moyongo. Un moment de grande joie pour la chanteuse Camerounaise qui n’a pas manqué d’exprimer sa profonde gratitude pour cette distinction qui l’honore et qui honore son pays le Cameroun. Au total Njie Efundem Daphne compte huit singles à son actif.
Pour parler aussi brièvement d’AFRIMA, il faut savoir que c’est une cérémonie musicale qui se veut annuelle. Elle vise à récompenser les talents africains qui se sont fait remarquer au cours de l’année. 36 catégories composent la compétition. Il y a aussi des récompenses spéciales de reconnaissance qui sont données par le Comité international. Elles sont attribuées à des personnes qui ont eu un impact positif sur le monde par l’usage de leur art.
Liliane N.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, a effectué il y’a quelques heures, une visite controversée à Tunis, marquée par des manifestations contre son rôle dans la guerre au Yémen et la répression dans son pays.
Mohammed ben Salmane, l'un des premiers membres de la famille royale saoudienne à se rendre en Tunisie depuis la révolution de 2011, a rencontré le président tunisien Béji Caïd Essebsi et dîné avec lui et le Premier ministre Youssef Chahed. Pour Caïd Essebsi: « Le dirigeant saoudien n'est pas l'invité de la Tunisie, il est ici chez lui », soulignant ainsi la force des relations bilatérales.
A la fin de l’audience qui lui a été accordée, la présidence tunisienne a simplement indiqué dans un communiqué que les deux hommes ont évoqué les moyens de renforcer la coopération, notamment économique, la promotion de l'investissement et de la coopération militaire et en matière de sécurité, ainsi que la tenue du 30e sommet de la Ligue arabe à Tunis en mars 2019.
Après des visites aux Emirats arabes unis, à Bahreïn et en Egypte, où les pouvoirs en place ont réitéré leur appui au royaume saoudien, quelques centaines de Tunisiens ont accueilli le prince héritier en manifestant aux cris de : « dégage assassin ».
La Tunisie, seul pays à poursuivre sur la voie de la démocratisation après les soulèvements du Printemps arabe, est un des rares pays arabes où l'on peut afficher de telles positions, a souligné Youssef Cherif, chercheur en politique internationale.
Cette brève halte se déroule dans le cadre de la première tournée de Mohammed ben Salmane à l'étranger depuis le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Cet assassinat a ébranlé la position à l'international du prince surnommé "MBS", accusé par des responsables turcs et américains de l'avoir commandité.
Les autorités saoudiennes démentent toute implication du prince dans le meurtre de cet éditorialiste critique du pouvoir saoudien, dont Ryad a reconnu qu'il avait été tué et démembré dans son consulat à Istanbul le 2 octobre.
Une villa fouillée lundi par les enquêteurs turcs à la recherche du corps de Jamal Khashoggi, appartient à un ami proche du prince héritier saoudien, ont rapporté mardi les médias turcs.
Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et le ministre de la Défense Jim Mattis doivent s'adresser ce mercredi au Sénat des Etats-Unis à propos de l'Arabie saoudite, source d'inquiétude au sein de la classe politique américaine.
Cette intervention est prévue alors qu'une résolution devrait être présentée sous peu visant à arrêter l'aide militaire américaine à la coalition menée par l'Arabie saoudite contre les rebelles Houthis au Yémen.
Mardi à Tunis, certains manifestants brandissaient des scies en référence à l'assassinat sordide du journaliste saoudien et des drapeaux du Yémen, où le conflit a fait des milliers de victimes civiles.
De grandes affiches ont également été déployées sur des immeubles de Tunis, l'une montrant un Saoudien de dos, une tronçonneuse à la main et l'autre, un Saoudien armé d'un fouet avec l'inscription « le bourreau des femmes n'est pas le bienvenu ».
L'Arabie saoudite a accordé cette année 100 millions de dollars de dons pour la médina et un hôpital à Kairouan, haut lieu de l'islam dans le centre de la Tunisie et investi 187 millions d'euros dans le pays, selon le service de communication de l'ambassade saoudienne à Tunis.
Son rival qatari est quant à lui le premier investisseur arabe en Tunisie, alors que la Turquie est un de ses principaux partenaires économiques. Par cette rencontre, après une série de visites ministérielles ces derniers mois, « les Saoudiens cherchent à contrer le Qatar et l'influence qu'il peut avoir » en Tunisie, estime M. Cherif.
Sur le plan de la politique intérieure tunisienne, l'Arabie saoudite pèse pour une "diminution du degré de démocratie", selon M. Cherif, une recentralisation du pouvoir à la présidence et une mise à l'écart d'Ennahdha, parti d'inspiration islamiste souvent considéré comme plutôt proche de Doha.
Ryad, qui a accueilli l'ex dictateur tunisien Zine el Abidine ben Ali chassé du pouvoir en 2011, a œuvré "à discréditer la révolution en Tunisie," mais "ses relations sont bonnes avec la composante de la classe politique liée à l'ancien régime", explique M. Cherif.
Après la Tunisie, Mohammed ben Salmane est attendu vendredi au G-20 en Argentine, où l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a porté plainte contre lui. HRW demande à la justice argentine de le poursuivre pour des crimes de guerre au Yémen, des cas de torture par des responsables saoudiens, et sa possible complicité dans le meurtre de Khashoggi.
Nicole Ricci Minyem
Les termes du contrat inclus dans l’accord de partenariat paraphé ce mardi, en présence du ministre de la décentralisation et du développement rural, Paul Atanga Nji, stipulent que :
Le gouvernement camerounais et la GIZ, entendent jouer un rôle très important a travers l’expérimentation de nouvelles méthodes de gestion. Ils ambitionnent de faire des zones rurales recensées pour l’implémentation de ces télécentres communautaires polyvalents, de grands pôles de développement économiques locaux, ce qui va permettre de capitaliser toutes les activités qui y seront menées, pour une meilleure restauration du projet. Il est par ailleurs question d’élaborer et de mettre en œuvre les initiatives et autres projets conjoints - de partager les connaissances et les idées innovantes mais aussi - de renforcer les capacités des acteurs du processus de revitalisation des télécentres et du déploiement du numérique dans les communautés locales décentralisées.
Le ministre des postes et télécommunications, en prononçant son discours de circonstance, a déclaré que : « Cette convention est très importante pour le département ministériel dont j’ai la charge et le projet de télécentre communautaire polyvalent a été mis en place pour les populations des zones rurales, afin qu’elles aient des centres autour desquels elles peuvent se connecter, développer quelques activités. Même comme la mise en place du projet a rencontré des difficultés, mes collaborateurs, nos partenaires et moi avons fait des audits pour une évaluation d’impact de ce projet sur le développement des communautés rurales recensées… ».
Dans la suite du Minpostel, le représentant de la GIZ pense que : « Les télécentres communautaires polyvalents sont des opportunités très fortes qui vont faciliter les communications et, instaurer une transparence dans la gestion des communes… Nous avons donc trouvé logique d’accompagner cette initiative du gouvernement camerounais, qui participe du développement des populations qui vivent en zones rurales. Nous pensons qu’il est important de contribuer à leur épanouissement et, nous restons ouverts à tous les projets allant dans ce sens … ».
Les télécentres communautaires polyvalents sont la résultante d’un programme d’investissement mis en place par le ministère des postes et télécommunications, afin de promouvoir un développement équilibré et intégré des zones rurales. C’est une plus-value pour les camerounais installés dans l’arrière pays, qui n’ont pas toujours eu accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ; cela fait par ailleurs partie des avantages liés aux télécentres communautaires polyvalents.
Jusqu’à ce jour, le Cameroun en compte deux cent trente un au total (231), soit cent soixante dix sept (177) télécentres communautaires polyvalent (TCP), cinquante-deux (52) points d’Accès Numériques (PAN), et deux (02) centres agricoles numériques (CAN).
Le Télécentre Communautaire Polyvalent (TCP) est une infrastructure commune dispensatrice des services de télécommunications, informatiques, audiovisuels et Internet à partir d'un terminal ou des terminaux mis à la disposition d'une communauté afin de lui permettre de communiquer à un prix abordable.
Il se présente aujourd'hui dans tous les pays du monde qui en ont fait l'expérience, comme une solution à mettre en œuvre dans les zones rurales pour lutter efficacement contre la pauvreté, connecter les populations de ces zones au village planétaire et réduire ainsi la fracture numérique qui sépare les zones urbaines des zones rurales. Un Télécentre Communautaire doit satisfaire principalement deux critères, à savoir :
- Être accessible à toute la communauté, sans discrimination
- Offrir l'accès aux services de télécommunications, informatiques, audiovisuel et Internet à moindre coût.
A la différence de la téléphonie rurale classique, le Télécentre permet un accès partagé et offre une gamme variée de services tels que Internet, E-mail, téléchargement des logiciels, scanning, traitement de textes, impression des documents, hébergement des pages Web, téléphone/fax, photocopie, formation, maintenance, télévision et radio communautaires…
Cette infrastructure peut être un support à toutes les activités et projets de développement d’une zone. Le Télécentre peut également être utilisé pour offrir d'autres services communautaires à l'instar des services postaux, de la Caisse d'Epargne, des services de transfert de fonds, télémédecine et télé -enseignement.
Nicole Ricci Minyem
Les termes du contrat inclus dans l’accord de partenariat paraphé ce mardi, en présence du ministre de la décentralisation et du développement rural, Paul Atanga Nji, stipulent que :
Le gouvernement camerounais et la GIZ, entendent jouer un rôle très important a travers l’expérimentation de nouvelles méthodes de gestion. Ils ambitionnent de faire des zones rurales recensées pour l’implémentation de ces télécentres communautaires polyvalents, de grands pôles de développement économiques locaux, ce qui va permettre de capitaliser toutes les activités qui y seront menées, pour une meilleure restauration du projet. Il est par ailleurs question d’élaborer et de mettre en œuvre les initiatives et autres projets conjoints - de partager les connaissances et les idées innovantes mais aussi - de renforcer les capacités des acteurs du processus de revitalisation des télécentres et du déploiement du numérique dans les communautés locales décentralisées.
Le ministre des postes et télécommunications, en prononçant son discours de circonstance, a déclaré que : « Cette convention est très importante pour le département ministériel dont j’ai la charge et le projet de télécentre communautaire polyvalent a été mis en place pour les populations des zones rurales, afin qu’elles aient des centres autour desquels elles peuvent se connecter, développer quelques activités. Même comme la mise en place du projet a rencontré des difficultés, mes collaborateurs, nos partenaires et moi avons fait des audits pour une évaluation d’impact de ce projet sur le développement des communautés rurales recensées… ».
Dans la suite du Minpostel, le représentant de la GIZ pense que : « Les télécentres communautaires polyvalents sont des opportunités très fortes qui vont faciliter les communications et, instaurer une transparence dans la gestion des communes… Nous avons donc trouvé logique d’accompagner cette initiative du gouvernement camerounais, qui participe du développement des populations qui vivent en zones rurales. Nous pensons qu’il est important de contribuer à leur épanouissement et, nous restons ouverts à tous les projets allant dans ce sens … ».
Les télécentres communautaires polyvalents sont la résultante d’un programme d’investissement mis en place par le ministère des postes et télécommunications, afin de promouvoir un développement équilibré et intégré des zones rurales. C’est une plus-value pour les camerounais installés dans l’arrière pays, qui n’ont pas toujours eu accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ; cela fait par ailleurs partie des avantages liés aux télécentres communautaires polyvalents.
Jusqu’à ce jour, le Cameroun en compte deux cent trente un au total (231), soit cent soixante dix sept (177) télécentres communautaires polyvalent (TCP), cinquante-deux (52) points d’Accès Numériques (PAN), et deux (02) centres agricoles numériques (CAN).
Le Télécentre Communautaire Polyvalent (TCP) est une infrastructure commune dispensatrice des services de télécommunications, informatiques, audiovisuels et Internet à partir d'un terminal ou des terminaux mis à la disposition d'une communauté afin de lui permettre de communiquer à un prix abordable.
Il se présente aujourd'hui dans tous les pays du monde qui en ont fait l'expérience, comme une solution à mettre en œuvre dans les zones rurales pour lutter efficacement contre la pauvreté, connecter les populations de ces zones au village planétaire et réduire ainsi la fracture numérique qui sépare les zones urbaines des zones rurales. Un Télécentre Communautaire doit satisfaire principalement deux critères, à savoir :
- Être accessible à toute la communauté, sans discrimination
- Offrir l'accès aux services de télécommunications, informatiques, audiovisuel et Internet à moindre coût.
A la différence de la téléphonie rurale classique, le Télécentre permet un accès partagé et offre une gamme variée de services tels que Internet, E-mail, téléchargement des logiciels, scanning, traitement de textes, impression des documents, hébergement des pages Web, téléphone/fax, photocopie, formation, maintenance, télévision et radio communautaires…
Cette infrastructure peut être un support à toutes les activités et projets de développement d’une zone. Le Télécentre peut également être utilisé pour offrir d'autres services communautaires à l'instar des services postaux, de la Caisse d'Epargne, des services de transfert de fonds, télémédecine et télé -enseignement.
Nicole Ricci Minyem