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Une annonce que l’actuel représentant de l’Union africaine au Mali a faite le 02 décembre dernier, alors que la justice de son pays l’accuse d'être impliqué dans l'assassinat de l'ancien président Melchior Ndadaye en octobre 1993.

Le communiqué de Pierre Buyuya est clair : « Tout laisse à penser qu’il s’agit là d’une simple manipulation politique et d’une nouvelle manœuvre de diversion visant à faire oublier les questions douloureuses non résolues…Il est symptomatique que la réouverture du dossier de feu Melchior Ndadaye intervient au moment où, face aux multiples sollicitations de la communauté internationale, le gouvernement a choisi de s’emmurer délibérément dans le refus du dialogue… ».

Mandat d’arrêt international

C’est le vendredi 29 novembre qu’un mandat d’arrêt internationale a été émis contre l’ancien président, de même que contre 11 hauts gradés des forces de sécurité et cinq de ses anciens proches collaborateurs civils, pour leur rôle présumé dans le meurtre de Melchior Ndadaye.

Quatre haut gradés de l’armée à la retraite ont été arrêtés dans le cadre de la même enquête, le 24 novembre. « Des éléments de l’enquête révèlent que d’autres personnes pourraient avoir été impliquées dans ce crime, dans sa préparation ou même dans sa commission », a affirmé vendredi le procureur général, Sylvestre Nyandwi, pour justifier l’émission de ces mandats d’arrêts.

Dans son communiqué, Pierre Buyoya rappelle pour sa part qu’un jugement a déjà été rendu dans cette affaire. Une dizaine de soldats – dont le plus haut gradé était lieutenant – ont en effet été condamnés en 1998, dans un procès considéré comme celui « des exécutants ».

Il souligne également qu’un consensus avait été dégagé sur la voie à suivre pour résoudre ce qu’il a été convenu d’appeler le contentieux de sang dans le cadre de l’accord de paix d’Arusha.

Depuis, les dirigeants politiques, les membres de l’ancienne armée et des mouvements rebelles avaient bénéficié d’une immunité provisoire, alors que cet accord prévoyait que tous les crimes commis relèveraient désormais de la Commission vérité et réconciliation.

Ces mandats d’arrêt ont suscité des tensions à Bujumbura. Les tenants du pouvoir se sont félicités d’une « décision historique ». Mais les opposants ont dénoncé « un deux poids, deux mesures », en rappelant qu’aucun membre de l’ex-rébellion hutu, aujourd’hui au pouvoir, n’a été inquiété pour les nombreux massacres de Tutsi qui ont suivi la mort du président Ndadaye.

L’on se souvient que Vingt-cinq ans après l’assassinat de Melchior Ndadaye, premier président hutu démocratiquement élu au Burundi, l’arrestation de quatre haut gradés de l’armée à la retraite le 24 novembre a constitué un véritable coup de théâtre dans cette affaire. Le ministère public y a adjoint une liste de 17 noms de personnes qu’il souhaite interroger et à l’encontre desquelles ont été émis des mandats d’arrêts internationaux pour que les pays qui les hébergent puissent les arrêter et les extrader au Burundi ». En tête de ladite liste, figure le nom de l’ancien président Pierre Buyoya.

Nicole Ricci Minyem 

Durant les prochaines 48 h, les suspects interpellés pendant la marche de samedi dernier vont être amenés devant les membres de la cour constitutionnelle de Paris, en comparution immédiate.

D’après Rémy Heitz, procureur de la République, qui succède à François Molins à la tête du parquet de Paris, le nombre de personnes arrêtées a doublé durant le Week -end. Près de deux tiers des 378 gardés à vue vont répondre de leurs actes dans le cadre des enquêtes lancées contre eux après les violences que le pays a connues. Il est question d’établir les responsabilités et de connaître l’identité des auteurs des actes de dégradations du patrimoine de l’Etat, notamment l’Arc de Triomphe.

L'Arc de Triomphe tagué et saccagé, des grilles du jardin des Tuileries arrachées, des véhicules incendiés, des magasins pillés... Au total, 412 personnes ont été interpellées samedi, « un niveau jamais atteint dans les dernières décennies », a précisé le préfet de police évoquant des violences d'une gravité sans précédent. En particulier, 249 feux ont été recensés par les pompiers, visant 112 véhicules, 130 mobiliers urbains et six bâtiments et, les forces de l'ordre ont été visées par des jets de marteaux, de billes en acier ou de gros boulons, a énuméré Michel Delpuech.

Une promesse faite par le procureur de la République, alors qu’il était face aux médias : « La justice passera… A la suite de telles exactions, à la suite d'une telle émeute urbaine, à la suite de telles violences, il ne peut y avoir d'impunité… ».

Au regard du nombre de prévenus, l'effectif des magistrats du parquet de permanence, chargés d'orienter les procédures, a été triplé par rapport à un dimanche ordinaire pour passer à quinze, la présence d'avocats doublée et le nombre de greffiers aussi augmenté considérablement.

En visite au service de traitement en temps réel des procédures pénales du tribunal de grande instance, situé dans le quartier des Batignolles à Paris, la garde des Sceaux Nicole Belloubet a quant à elle, indiqué qu'environ deux tiers des personnes en garde à vue feraient l'objet d'un déferrement devant la justice.

Pour les juger, cinq audiences de comparution immédiate sont prévues lundi, contre trois habituellement et, quatre mardis. Les audiences de comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité, une procédure qui permet d'éviter un procès, seront aussi doublées, selon Rémy Heitz.

Les prévenus vont répondre des chefs d'actes de violence sur personne dépositaire de l'autorité publique, dégradations sur des biens destinés à l'utilité publique, regroupements en vue de commettre des violences, ou encore port d'armes, des qualifications passibles de 3 à 7 ans d'emprisonnement, a indiqué le procureur.

Par ailleurs, concernant des faits beaucoup plus graves, des enquêtes au long cours se poursuivent pour mettre au jour des infractions commises, grâce notamment à la vidéo

Après un troisième samedi de mobilisation des gilets jaunes, les appels à une nouvelle journée de mobilisation le 8 décembre prochain fleurissent déjà sur les réseaux sociaux.

Nicole Ricci Minyem 

Les signes sont clairs - la planète se réchauffe, déchaînant les catastrophes. Les représentants sont venus de plus de 200 pays, notamment ceux qui sont sous la pression de l’alerte rouge lancée par les scientifiques. Pendant deux semaines, les négociations vont aller bon train et à la fin, ces dernières visent à donner un souffle nouveau à l’accord de Paris sue le climat.

A l’entame des travaux, le président sortant de la COP23, le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama, a passé le relais à son successeur polonais Michal Kurtyka, qui va présider cette 24e conférence de l'ONU pour le climat à Katowice. C’est en tant que président de la Cop24, que le ministre de l’Environnement polonais a ouvert les négociations de ces prochains jours. Avec deux heures et demie de retard, en pleine région houillère, avec en tête l’alerte rouge lancée récemment par les scientifiques du Giec.

Et dès demain, jour véritable du début des travaux, la présidence polonaise entend inclure un volet social dans la transition écologique pour les salariés qui travaillent encore des secteurs polluants.

Une transition juste qui doit accompagner le passage aux énergies renouvelables. Cette demande émane des syndicats du charbonnage, très puissants en Pologne. Il faut dire que près de quatre-vingt-cinq mille (85 000) mineurs travaillent encore dans les mines et, le charbon produit toujours 80% de l’énergie du pays 

Cela ressemble à un pied de nez aux écologistes. Le monde va tenter de réduire ses émissions polluantes à Katowice, capitale du bassin houiller polonais, gros émetteur de CO2, un des gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Et précisément, dans la soucoupe, un bâtiment circulaire construit sur une ancienne mine de charbon.

L’Australie, toute aussi dépendante de son charbon que la Pologne, s’est d’ores et déjà montré très intéressée. Le Premier ministre Steven Thurnbull a été le premier à répondre présent à la présidence polonaise. Il sera présent ce 3 décembre.

Sur le papier, rien à dire sur cette initiative, indique Fanny Petitbon, en charge de la coordination de l’ONG Care qui estime qu’il est important de mettre en place un dialogue social participatif, avec les syndicats et les territoires concernés. La transition écologique doit être accompagnée de mesures sociales.

La méthode choisie par la Pologne pour faire adopter cette transition juste est aussi tout à fait nouvelle pour ce type de rendez-vous onusien. Les États doivent signer cette Déclaration de Silésie - nom de la région très minière où se déroule la Cop24 et le notifier par écrit. Honte à celui qui se défile, il sera connu et reconnu… Le Premier ministre français Édouard Philippe ayant annulé sa venue, c’est le ministre de l’Environnement François de Rugy qui engagera la France sur ce volet social, ce lundi.

Cette nouveauté polonaise ne devrait pas avoir de poids sur les grandes négociations qui se poursuivront jusqu’au 14 décembre. Elle n’est absolument pas contraignante. Chaque État va entamer le dialogue social qu’il souhaite… Mais en cette période d’agitation sociale très forte, il y a peut-être matière à réflexion.

Nicole Ricci Minyem 

Les rideaux sont tombés à l’Assemblée nationale et au Sénat sur la 3e et dernière session ordinaire de l’année législative 2018. Entre le vendredi 02 novembre, date d’ouverture et le samedi 1er décembre pour la plénière de clôture, les parlementaires ont adopté huit projets de loi soumis à leur examen par le gouvernement.

Tous les textes sont passés comme lettre à la poste, même le plus complexe qui est la loi de finances 2019. Le montant de 4850 milliards 500 millions de FCFA proposé par l’Exécutif a été validé par les tenants du pouvoir législatif.

«Je voudrais dire toute ma satisfaction à mes collègues Députés pour le travail abattu. Au-delà des contraintes que leur imposaient les délais, ils ont su, en toute efficacité avec beaucoup de compétence, examiner et dans les moindres détails, le projet de budget à eux soumis. Ceci est la preuve, que vous vous êtes véritablement approprié dans tous ses contours, la loi portant nouveau Régime Financier de l’Etat», a déclaré Cavaye Yeguie Djibril, président de la chambre basse pendant son discours de clôture.

«A titre de rappel, afin d’éclairer davantage les uns et les autres, la loi portant nouveau Régime Financier de l’Etat a été votée le 11 Juillet 2018. Elle est perçue comme étant désormais la Loi Fondamentale du mode de gestion des Finances Publiques. Au moment où le Cameroun est engagé dans un processus de consolidation de son équilibre budgétaire, cette loi vise à restaurer discipline et orthodoxie dans la manière de gérer la chose publique. C’est dire qu’après vous, Chers Collègues, la balle est maintenant dans le camp du Gouvernement. Les Membres du Gouvernement, en tête desquels le Premier Ministre, je leur dis également ma satisfaction au regard de leur disponibilité tout au long de la session» s’est réjoui», a-t-il poursuivi.

Il faut le dire, La loi de finances, relative au budget de l’Etat, pour le prochain exercice s’équilibre en recettes et dépenses à 4850,5 milliards de FCFA. Soit une augmentation de 161 milliards de FCFA par rapport au budget 2018.  Elle consacre la plus grosse enveloppe (675 milliards de FCFA) à l’éducation.

La loi de finances présente les nouvelles dispositions fiscales qui seront mises en œuvre en 2019. Ce sont notamment, de la hausse de certains impôts et taxes, dont celui sur la bière, l’élargissement du champ d’application du droit d’assise aux boissons gazeuses importées, aux produits cosmétiques, aux articles de la friperie, aux pneumatiques, et aux véhicules d’occasion.

Le gouvernement y envisage par ailleurs, l’institution d’une collecte des droits et taxes de douanes sur les téléphones et les logiciels importés. Il est question d’optimiser les recettes afin de faire face à certains défis socio-économiques (finalisation des chantiers d’infrastructures, développement du secteur énergétique, modernisation de l’agriculture et de l’économie, entre autres).

Cette session budgétaire de novembre 2018 est par ailleurs mémorable parce que marquée le 06 novembre par la prestation de serment du Chef de l’Etat Paul Biya, élu le 07 octobre 2018 pour un nouveau septennat.

Otric N.

Le retrait par la CAF de la Coupe d’Afrique des Nations continue de faire des vagues chaudes au Cameroun. Plusieurs leaders d’opinion se sont déjà prononcés sur cette déconvenue, fustigeant pour la plupart la décision de l’instance faitière du football africain.

Dans une sortie sur sa page Facebook, l’écrivaine Calixthe Beyala demande aux camerounais de «rester très unis face à ce qui semble être une gifle, à cette décision qui nous blesse profondément». Pour elle, le Cameroun devrait accepter la proposition de la CAF d’organiser la compétition en 2021.

Pour Calixthe Beyala, les camerounais de doivent pas «céder aux apparences qui nous donnent à croire que nous sommes des incapables, que nous sommes un peuple couché».

Lire la chronique de Calixthe Beyala:

«La Coupe d’Afrique des Nations « qui veut du mal au peuple Camerounais ? »

Chers frères et sœurs,

Aucun pays Africain n’a jamais organisé une CAN comportant 24 équipes… Qu’il s’agisse du Gabon, de la Guinée Équatoriale et d’autres Nations, le nombre d’équipes en compétition ne variait pas : Elles étaient 16.

Lorsque notre pays le Cameroun a demandé à organiser la CAN pour 2019, il le fit en mettant en exergue sa capacité à recevoir 16 équipes comme tous les pays avant lui… Et c’est sous cette base que l’organisation de la coupe nous a été accordée…

Un an plus tard, la CAF nous a dit que la règle du jeu venait de changer, qu’il nous fallait maintenant recevoir 24 équipes, soit 8 équipes supplémentaires, ce qui est énorme….

Bien sûr que je ne justifie pas les failles et les manquements de certains. Néanmoins, quelque part, quelque chose a cloché et aucun économiste ne saurait me contredire face à ce constat.

Le Cameroun était chargé d’organiser la plus grosse Coupe d’Afrique des Nations qu’aucun autre pays n’a connu avant lui.

Aussi, nous nous devons de rester très unis face à ce qui semble être une gifle, à cette décision qui nous blesse profondément.

Nous sommes un peuple debout ! Nous sommes un peuple fier. Nous ne devons pas céder aux apparences qui nous donnent à croire que nous sommes des incapables, que nous sommes un peuple couché.

Certes cette décision a piétiné notre dignité. Nous sommes déprimés. Je le suis tout autant que chacun d’entre vous.

Sortons des clivages absurdes, des accusations (non point que certaines ne soient pas justifiées) pour faire front, pour nous préparer pour 2021.

2021 n’est pas si loin que cela… 2021… C’est demain…

J’interpelle nos grands avocats afin qu’ils nous disent, si changer les termes d’un contrat de ce type est tout à fait légal ? N’y aurait-il pas des dommages et intérêts à payer à notre peuple pour cette dignité bafouée, pour cet espoir déçu, pour ce manque à gagner indéniable ?

Nous ne sommes à ce stade, ni des RDPCISTES, ni Des MRCISTES, ni des UNERSISTES… Nous ne sommes qu’un seul peuple, uni pour combattre l’adversité sous toutes ses formes.

Vive le Cameroun».

Otric N.

C’est la principale information qui ressort de l’enquête réalisée par l’Evaluation d’impact sur le Vih au Cameroun (Camphia) dans les dix régions du pays. Ceci auprès des ménages ciblés de personnes âgées de 0 à 64 ans.

La prévalence du Vih culmine à 9,3% chez les femmes âgées de 40 à 44 ans, contre un pic de 6,0% chez les hommes âgés de 50 à 54 ans. Chez les 15-24 ans, elle est à 1,2%. Parmi les adultes âgés de 15 à 64 ans, la prévalence du Vih varie par région, allant de 6,3% pour cent dans la Région sud à 1,5% dans la région de l’Extrême-Nord.

Il existe une forte disparité régionale des taux de prévalence au Cameroun. En effet, dans le cas de la région du Sud par exemple, le taux de prévalence est de 6,3%. Chiffre au-dessus de la moyenne nationale qui est de 3,4%. En 2017 déjà, il était de 7,2% et ladite région toujours classée première au rang des régions les plus touchées par la pandémie.

Tandis que les régions de l’Est et du Centre on enregistre respectivement 5,9% et 5,8%. Comme pour la région du Sud, le taux de prévalence a connu une baisse considérable de 0,4% et 0,5%. La région du Nord-Ouest s’en sort cette année avec  5,1% contre 6,3% en 2017. Tandis que la région de l’Adamaoua arrive en 5ème position avec 4,9% de taux de prévalence au Vih.

Tout juste en deçà de la moyenne nationale, nous avons les régions du Sud-Ouest, 3,6%; du Littoral, 3,1 ; et  de l’Ouest% se classe 8ème avec un taux de prévalence de 2,7%. Au Nord et à l’Extrême-Nord, le taux de prévalence au Vih est faible par rapport à la moyenne nationale. En effet, alors que la première est à 1,6%, la deuxième enregistre 1,5%.

L’étude de la Camphia est une enquête nationale réalisée entre Juillet 2017 et février 2018 afin de mesurer le statut des camerounais. Le terme Camphia signifie Cameroon Population-based HIV Impact Assessment (Évaluation de l’impact du VIH sur la population du Cameroun). C’est une enquête menée par le Gouvernement du Cameroun à travers le Ministère de la Santé Publique (MINSANTE) dont le but est d’évaluer l’impact du VIH dans le pays. CAMPHIA permet également au gouvernement de cibler les zones où il faudrait créer ou faire varier les services de prise en charge du VIH.

À qui est destinée l’enquête CAMPHIA ?

Tous les Camerounais bénéficieront de l’enquête CAMPHIA. En effet, elle permettra d’estimer le nombre de personnes vivant avec le VIH et ayant besoin d’une prise en charge. CAMPHIA offrira aussi aux populations l’opportunité de bénéficier gratuitement d’un test de dépistage du VIH ainsi que des conseils dans leur domicile.

Tous les ménages du Cameroun sont-ils concernés par l’enquête? Non. L’enquête ne s’intéressera pas à tous les ménages du Cameroun. CAMPHIA ciblera 14 000 ménages choisis au hasard à travers le Cameroun. Seuls les hommes, les femmes et les enfants de ces ménages seront invités à participer à cette enquête.

Otric N.

Douze personnes soupçonnées d'appartenir au groupe jihadiste État islamique ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur un attentat-suicide perpétré en octobre à Tunis, a annoncé vendredi 30 novembre le ministère de l'Intérieur.

L’on se souvient encore de l’affaire Mouna. Une jeune femme de 30 ans, célibataire, était titulaire d’un master en anglais des affaires depuis trois ans. N’ayant pas trouvé d’emploi, elle vivait chez ses parents et s’occupait parfois du cheptel familial.

Vendredi, elle a averti sa mère et sa tante qui vit chez eux qu’elle comptait partir le lendemain passer quelques jours à Sousse à l’est de la Tunisie, afin de chercher du travail. Lorsqu’elle a quitté la maison tôt le samedi matin, vers 7h, un oncle Hbib Sasfi, lui a proposé de l’emmener jusqu’au bus. D’après les déclarations de ce dernier, elle a refusé, affirmant qu’elle se rendait chez le médecin à Sidi Alouane, à sept kilomètres de Zorda.

Elle est morte sur le coup, lundi en milieu de journée, lorsque la charge qu’elle transportait a explosé. 20 personnes, dont 15 policiers et deux adolescents, ont été blessées. Aucune n’a été touchée grièvement, selon les autorités.

L’attaque était la première à frapper la capitale tunisienne depuis la fin de l’année 2015. Elle n’avait pas été revendiquée mais selon les autorités, la kamikaze avait prêté allégeance à l’État islamique (EI).

Dans le cadre de l’enquête sur cet attentat, la police a arrêté 12 personnes soupçonnées d’appartenir à l’EI, a indiqué un porte-parole du ministère de l’Intérieur dans un communiqué, sans préciser où et quand les arrestations avaient eu lieu, ni les liens des suspects avec l’auteur de l’attentat.

Selon lui, la kamikaze avait eu des contacts avec des responsables de cet organisme, à l’intérieur et à l’extérieur du pays et échangé avec eux via internet. Ces derniers lui avaient montré comment fabriquer un engin explosif, et elle avait ensuite fabriqué seule celui utilisé dans l’attentat, a-t-il ajouté.

Les enquêteurs ont saisi « une grande quantité de produits explosifs et chimiques, ainsi qu’un drone », et ont « démantelé quatre cellules dormantes takfiristes (extrémistes NDLR) dans plusieurs régions », selon la même source. Un laboratoire produisant des explosifs et des composants électroniques a également été découvert à Raoued, dans la banlieue de Tunis.

Plusieurs groupes extrémistes armés sont retranchés dans des massifs montagneux de l’ouest tunisien, frontaliers de l’Algérie.

Dans un autre communiqué, le ministère a indiqué qu’une patrouille de police avait été prise pour cible jeudi soir par un groupe armé à Kasserine, ville marginalisée de l’ouest du pays, et qu’un passant avait été blessé par balles.

L’attaque a été revendiquée par l’EI sur l’agence Amaq, outil de propagande de l’organisation jihadiste. Pourtant, à l’époque, le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati lors d’une visite sur le lieu de l’attaque, en plein cœur de la capitale avait fait cette déclaration : « C’est un acte isolé. Les services de sécurité, sur le qui-vive, sont intervenus très rapidement, une attaque artisanale ». Des sources policières avaient déjà estimé dans la soirée du lundi 29 octobre que la kamikaze ne portait vraisemblablement pas de ceinture d’explosifs, mais plutôt une bombe artisanale.

Nicole Ricci Minyem 

Les rues de Lomé comme dans de nombreuses villes du pays ont été prises d’assaut par les militants de la coalition des 14 partis de l’opposition. Défiant les forces de l’ordre lors de manifestations au cours desquelles ils réclament le gel du processus pour les élections locales, référendaires et législatives programmées les 16 et 20 décembre prochain.

Très tôt le 1er décembre, plusieurs milliers de militants membres de l’opposition, sont descendus au niveau de l’axe situé entre le marché de Bè, Kpota, Anfamè et le carrefour de l’église des Assemblées de Dieu, à Lomé. Ce n’est pas l’unique point de ralliement qu’ils ont choisi. Sur le second parcours, Ils sont partis du carrefour de l’église néo-apostolique, en passant par le boulevard pavé de Bè, pour rejoindre le même carrefour de l’église des Assemblées de Dieu. Partout, les rues étaient tout aussi noires de monde.

Scandant des slogans hostiles au gouvernement, les manifestants ont déroulé une série de revendications, notamment la  poursuite des réformes constitutionnelles institutionnelles - la révision du cadre électoral, y compris le droit de vote des Togolais de la diaspora - la libération des manifestants et acteurs de la société civile arrêtés dans l’exercice de leur droit constitutionnel -  la levée de l’État de siège de fait des villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et des quartiers de Lomé…

De tous les points sus évoqués, c’est surtout l’arrêt immédiat du processus électoral, pourtant en cours qui a constitué l’essentiel de leur revendication. Ils ne font pas confiance à tout ce qui a été entrepris jusqu’à lors, pour encadrer le scrutin qui va se dérouler dans quelques jours : « C’est une mascarade qu’on nous prépare… Personne n’ira voter. Et s’ils s’entêtent, personne ne reconnaîtra les résultats… », lancent quelques manifestants dans la foule.  

Face-à-face tendu

La journée de samedi a connu un regain de violence. Au quartier Bê par exemple, le face-à-face entre les forces de l’ordre et les manifestants a été soutenu, dans un climat de tension intense et au milieu des volutes de gaz lacrymogènes. Face aux jeunes survoltés, qui ont dressé des barricades, les gendarmes ont dû se replier. Certains se sont réfugiés dans des maisons voisines.

Depuis le 17 novembre, c’est la troisième fois que l’opposition descend dans la rue. La troisième fois, aussi, que manifestants et forces de l’ordre s’affrontent. Plusieurs cas de blessés ont été signalés, aussi bien dans les rangs des manifestants que des forces de l’ordre.

Malgré la débauche d’énergie constatée au sein de l’opposition, le gouvernement semble bien décidé à poursuivre le processus électoral. De source proche de la CENI, on se dit techniquement prêt à organiser les élections et le référendum du 16 décembre et les législatives du 20 décembre conformément au calendrier établi par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

De son côté, l’opposition campe également sur ses positions. Une nouvelle journée « Togo mort » a été annoncée pour le mardi 4 décembre.

Nicole Ricci Minyem

Et les forces de maintien de l’ordre ont procédé à de centaine d’interpellations et les blessés ont été conduits en urgence absolue dans les hôpitaux. Pendant que le procureur de Paris promet que le parquet ne compte pas laisser impunie, ces exactions inacceptables.

De mémoire de français, les habitants de Paris disent qu’ils n’ont pas connu depuis longtemps, un tel déferlement de violences où des véhicules et restaurants ont été incendiés, des magasins pillés et des policiers attaqués. Et pour le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, la mobilisation des gilets jaunes samedi a donné lieu à des scènes de chaos, fermement condamnées par le chef de l’Etat, dans plusieurs quartiers de la capitale.

A l’issue de cette troisième journée d’action nationale des gilets jaunes, 287 personnes ont été interpellées dans la capitale et 110 blessées, dont 17 parmi les forces de l’ordre. Au total, près de 190 départs de feu ont été traités par les sapeurs-pompiers pendant la journée et six immeubles incendiés. 

Plusieurs faits trahissent le désordre qui a régné dans certaines rues de la capitale où 4.600 gendarmes et policiers étaient mobilisés. Un fusil d’assaut a été dérobé dans une voiture de police, un manifestant a été gravement blessé par une grille du Jardin des Tuileries qu’il venait de desceller avec d’autres gilets jaunes et une voiture des forces de l’ordre a été incendiée.

Emmanuel Macron, le président français n’a pas caché son courroux, devant tant d’incivisme et il a fait une déclaration à Buenos Aires, à la fin du sommet du G20 : « Aucune cause ne justifie que les forces de l’ordre soient attaquées, que des commerces soient pillés, que des passants ou des journalistes soient menacés, que l’Arc du Triomphe soit souillé… Les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ne veulent aucune amélioration, ils veulent le chaos… ».

Du quartier de l’Opéra à la prestigieuse avenue Foch en passant par la rue de Rivoli, des scènes de guérilla urbaine se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale, éclipsant le message porté ailleurs en France par des dizaines de milliers de gilets jaunes. Le Premier ministre Edouard Philippe a parlé de violences incroyablement choquantes, alors qu’il était en visite dans une caserne de policiers. 

Les contestataires restent fermement campés dans leur position : « Il va falloir à un moment que Macron nous entende sinon ça va être de pire en pire », a déclaré Gaëtan Kerr, 52 ans, agriculteur venu de l’Yonne, non loin des Champs-Elysées. C’est dans ce quartier, sur le rond-point de l’Étoile, que les premiers heurts ont éclaté vers 8h45 quand des manifestants ont tenté de forcer un barrage selon une source policière, s’attirant la riposte des forces de l’ordre.

Plusieurs figures de l’opposition, dont Jean-Luc Mélenchon, ont accusé le gouvernement de mettre en scène ces violences pour discréditer les gilets jaunes. Une affirmation « honteuse », selon Christophe Castaner. Pour le porte-parole des Républicains, Gilles Platret : « il est impératif que l’exécutif fasse un geste significatif envers les "gilets jaunes ».

Le chef de l’Etat annonce une réunion d’urgence ce dimanche matin avec son Premier ministre.

Nicole Ricci Minyem 

La nouvelle est tombée comme un couperet le 29 novembre dernier et, même si certains avaient depuis de longs mois envoyés des signaux forts du retrait de la compétition au Vert – Rouge – Jaune national, les camerounais dans leur grande majorité réfutaient cette idée.

Ils l’ont manifesté après la conférence de presse donnée par le président de la confédération africaine de football. De partout, l’on a pu lire les messages d’indignation, d’humiliation et certains ne parvenaient même pas à croire que cela ait pu arriver au pays de Albert Roger Milla, Omam Biyick, Kana Biyick, Eugene Ekeke, Rigobert Song Bahanack et bien d’autres qui ont fait briller à la face du monde, cette discipline considérée comme le sport roi au Cameroun. La position du gouvernement était donc attendue avec grande impatience.

Et, elle est arrivée en ce samedi après-midi. Les rayons de soleil arrosaient de leur chaleur, les habitants de la capitale politique camerounaise lorsque le ministre de la communication, Issa Tchiroma Bakary, a fait une déclaration devant les hommes des médias, de la presse nationale et internationale.

« Le Cameroun est surpris de la décision prise par la Confédération Africaine de Football : Le Gouvernement de la République du Cameroun a pris connaissance avec consternation de la décision du Comité Exécutif de la CAF réuni à Accra le 30 novembre 2018, de retirer au Cameroun l’organisation de la CAN 2019. Cette décision étonnante à plus d’un titre, ne rend assurément justice ni aux investissements colossaux consentis par notre pays et qui se traduisent aujourd’hui par de belles infrastructures modernes visibles de tous, ni à l’engagement déterminé du Chef de l’État et au Peuple camerounais à déployer les efforts nécessaires pour abriter en 2019, une fête éclatante du football africain. Force est de constater que notre pays a fait l’objet dès le départ, dans le cadre   de   ce   dossier, d’un   traitement   qui ne peut   que   susciter   des interrogations. Face à cette injustice flagrante, le Gouvernement de la République demande au Peuple camerounais de garder toute sa sérénité et de ne pas céder à la tentation des polémiques stériles. Le Cameroun n’a pas démérité. Il le prouvera à la face du monde en poursuivant avec la même détermination, la construction de ces belles infrastructures qui appartiennent au Peuple camerounais et en les achevant à bonne date, ainsi que s’y est engagé le

Chef de l’État. Il y a néanmoins lieu de souligner que le football africain ne pourra se hisser au niveau de celui des continents plus avancés, sans le respect d’une certaine éthique. Notre pays, qui a écrit certaines des pages les plus belles du football africain, continuera à œuvrer sans relâche, de concert avec les autres pays africains et les instances internationales du football, au développement du football de notre cher continent ».

 La décision de la Confédération Africaine de Football est à déplorer parce que comme l’a relevé le ministre de la communication, le Cameroun est une grande nation de football. Il n’en reste pas moins que les leçons doivent être tirées et, la première, pourrait être de refaire le casting des nominations dans certains départements ministériels, dont le ministère des sports et de l’Education Physique.

Comment ne pas faire le rapprochement avec certains faits sombres de ce football et, la présence de celui qui est à la tête de ce département ministériel actuellement ? Faits curieux relevés par notre confrère, Christian Lang :

Il était ministre des Sports quand le CIO avait infligé une amende pécuniaire au Cameroun pour avoir défilé avec les insignes politiques aux JO de Sydney en 2000.
Il était ministre des Sports en 2004 quand la FIFA nous a retranché 6 points avant le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2006.

Le Cameroun était sanctionné pour avoir arboré le maillot en Un, lors de la phase finale de la CAN en 2004. Heureusement qu'après un recours gracieux introduit par le gouvernement la Fifa avait annulé sa sanction. Mais les Lions indomptables ne s'étaient pas qualifiés pour la Coupe du monde Allemagne 2006.

Il est ministre des Sports en 2018 quand la CAF nous retire l'organisation de la CAN 2019 en nous promettant celle de 2021 parce que nos stades ne seront pas prêts le jour dit. 

A méditer. 

Nicole Ricci Minyem 

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Sunday, 05 June 2022 11:01