25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

Après le retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun, le Maroc et l’Afrique du Sud sont favoris pour accueillir la compétition de football.

Le pays organisateur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, retirée au Cameroun fin novembre, sera connu le « 9 janvier » à l’issue de la réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), selon son président, Ahmad Ahmad, lundi 10 décembre à Paris.

Après la clôture de l’appel aux candidatures programmée le 14 décembre, « tout sera finalisé le 25 décembre pour faire sortir une “short list” de candidats avec leur évaluation et des notations claires. Le comité exécutif va se réunir le 9 janvier à Dakar, où nous donnerons la décision », a expliqué Ahmad Ahmad dans un entretien à l’AFP.

Combien de candidatures l’instance a-t-elle reçues pour l’instant ? « D’après mes informations, il y a deux ou trois lettres d’intentions qui sont arrivées », a répondu le président de la CAF. Comme le Maroc, annoncé comme le candidat le plus crédible pour organiser la première CAN de l’histoire à 24 équipes, du 15 juin au 13 juillet 2019 ? « Je ne sais pas, mais l’Afrique du Sud a envoyé une lettre d’intention. Il y a deux ou trois pays qui ont demandé le cahier des charges », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne le Congo-Brazzaville, annoncé comme candidat par l’un des vice-présidents de la CAF vendredi avant un démenti du ministre congolais des sports dimanche, Ahmad Ahmad n’a pas voulu confirmer ou infirmer. « Je ne vais pas parler des problèmes internes d’un pays. C’est un problème congolais interne. Voyez plutôt du côté de la fédération et du gouvernement », a-t-il déclaré.

Dimanche en effet, le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé, a déclaré que son pays ne sera pas prêt à accueillir la compétition. «Nous sommes à six mois de l’organisation de la Coupe d'Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité. C’est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat. Cela ne sera pas possible», a-t-il déclaré.

«Un jour peut-être nous serons candidat, avance Hugues Ngouélondélé. Mais pour le moment ce n’est pas au programme de notre gouvernement. Peut-être que l’idée a circulé, mais face à la réalité, nous ne pouvons pas organiser une grande fête comme celle-ci. Nous n’avons pas les structures pour le moment».

En 2014, la CAF, alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou, avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. L’instance africaine a finalement retiré fin novembre l’organisation de l’édition 2019 au Cameroun, en raison de retards dans les travaux d’infrastructures et une situation fragile sur le plan sécuritaire.

Mais « pour arranger les choses de manière vraiment humaine », la CAF a décidé de confier l’organisation des éditions 2021 au Cameroun et 2023 à la Côte d’Ivoire, a annoncé Ahmad Ahmad, il y a une semaine, sur la chaîne de télévision Afrique Média TV. « En 2021 ils seront prêts : on organise la CAN au Cameroun. Et en 2023 on organise en Côte d’Ivoire. C’était la décision prise par le comité exécutif » le 30 novembre à Accra, a-t-il ajouté.

Otric N.

 
Le club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun célèbre ses 30 ans d'existence. À cet effet, une marche sportive a eu lieu ce dimanche 09 décembre dans les artères de la ville de Yaoundé, suivi par une cérémonie de remise de dons à de nombreux handicapés.
 
Ils sont près d'un demi millier de camerounais à s'être donné rendez-vous au boulevard du 20 mai de Yaoundé ce dimanche, aux premières heures de la matinée. Tous en tenue de sport et décontractés, ils sont handicapés et non handicapés. Après quelques exercices de mise en condition, la caravane de marcheurs va se mettre en route. C'est le départ d'un parcours qui comme il y a 30 ans s'avérera long, difficile mais plaisant.
 
La marche inclusive avec à sa tête Coco Bertin et plusieurs autres figures importante traverse la poste centrale de Yaoundé. Elle avance progressivement vers le trajet poste centrale - carrefour Mvog Mbi. Pour meubler la marche, des chants, des mélodies et des messages diffusés à l'endroit des passants et de badeaux. Pas après pas, main dans la main, les marcheurs vont se soutenir mutuellement tout en avançant d'un même pas. Carrefour Mvog Mbi, carrefour Coron, la Garde Présidentielle d'ekounou, deux chevaux, carrefour CEFTA, Marché d'ekounou, mairie de Yaoundé 4e. Le trajet va avancer jusqu'au siège du CJARC au quartier Ekie. 
 
Une marche qui illustre parfaitement la longue marche endurée par les géniteurs du projet CJARC il y a 30 ans de celà. Coco Bertin et Martin Luther sont les initiateurs de cette vision. Toute leur vie, ils se sont consacrés au bien être et à la valorisation de la personne handicapée. Après une longue marche de 30 ans, ils sont fier de l'œuvre accomplie.
Une fois au siège, c'est l'apothéose. Retrouvailles, réjouissances les handicapés visuels leurs familles et les autres camerounais venus assister à la cérémonie de remise de 200 cannes blanches aux malvoyants et non-voyants savouraient ces moments de joies et d'espoir recouvré.
 
Pour le directeur général du club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun, Coco Bertin, l'occasion était toute trouvée pour rappeler que les handicapés en général et les handicapés visuels en particulier ont leur place dans la société. "Je voudrais lancer un appel à l'administration, aux chefs d'entreprise publique ou privée. Qu'ils sachent que les handicapés sont capables" affirme l'artiste musicien et directeur général du CJARC.
 
Au final, ils sont plus de 200 malvoyants qui ont reçu chacun une canne blache. En plus de ces outils indispensables à leurs déplacements et à leur communication avec le grand public, les heureux élus du jour sont répartis avec des paquets de denrées alimentaires en prélude aux fêtes de fin d'année.
 
Ils n'ont pas manqué de dire leur joie après avoir reçu ces dons. Jean Bruno est un malvoyant "je voudrais dire merci de tout mon cœur à coco et au CJARC ainsi qu'à toutes les personnes qui ont contribuées pour que je puisse avoir ma canne blanche aujourd'hui. Je suis très content". Comme chez Jean Bruno, la joie pouvait se lire sur le visage des heureux bénéficiaires. Des actes qui ne demandent qu'à être multipliés.
 
 
 
Stéphane Nzesseu

Ils ont eu une réunion avec Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral.

Pour mieux comprendre ce qui se passe, il faut dire qu’en date du 30 novembre 2018, l’un des bus de la Société camerounaise des transports urbains (Socatur) a tué cinq mototaximen au lieu-dit Bonassama, dans l’arrondissement de Douala 4ème, dans la région du Littoral. A l’origine du drame selon des sources policières, une perte de contrôle du véhicule due à un système de freinage défaillant. Suivi d’un véritable carnage au sein d’un groupe de mototaximen fuyant une opération de recouvrement forcée de l’impôt libératoire par les agents de la Mairie de Douala 4ème. Le bilan fait état de cinq morts.

De ce fait les syndicats des mototaximen demandent «une suspension provisoire des opérations de recouvrement forcée de l’impôt libératoire dans l’arrondissement de Douala 4ème ». A la fin de la réunion tenue avec lesdits syndicalistes, Samuel Ivaha Diboua a été peu disert sur la suite à donner dans ce brûlant dossier. Il a appelé à un retour au calme et à l’apaisement.

Pour la petite histoire, il faut savoir que la Socatur est une société d’économie mixte créée le 13 mars 2001, au capital de 500.000.000 de FCFA. Elle demarre ses activités le 12 mars 2001. Avec 32 actionnaires dont la Communauté urbaine de Douala (Cud), détentrice de 33% des parts d’action, l’entreprise dispose d’un parc de bus estimé à près de 100 autobus. Parc automobile malheureusement de plus en plus vétuste. La Socatur effectue officiellement 16.800 heures véhicules/mois. Elle Transporte 700.000 personnes par mois avec 800 employés.

En 2005, la société des transports urbains était confrontée aux problèmes infrastructurels et structurels dans la ville de Douala. Elle a été retenue pour combler le vide laissé par la Société des transports urbains (SOTUC)  et contribuer à résoudre les problèmes de transport urbain qui se posaient avec acuité à Douala. C'est en 1995 que la Sotuc a mis la clé sous le paillasson. Au lendemain de sa liquidation, le gouvernement avait lancé un appel d'offres et le dossier de la Socatur, créée en 1997, a été retenu.

Liliane N.

 

C’est ce qui ressort du bilan dressé par Michel Ngapanou, le Directeur général de la société d’Hygiène de salubrité et du Cameroun.

Les problèmes de trésorerie toujours décriés entre Hysacam et les Communautés urbaines et l’Etat du Cameroun ne sont pas du tout clos. Il convient d’indiquer ici qu’Hysacam est signataire de convention de partenariat avec une vingtaine de villes camerounaises dont Douala et Yaoundé, les deux grandes métropoles. Cette collaboration est toutefois difficile, débouchant sur des retards de paiement de prestations par les partenaires d’Hysacam.

Selon le Directeur général (Dg) de l’entreprise chargée de collecter les déchets ménagers, le nettoyage, le balayage des rues, places et marchés et de l’ingénierie urbaine auprès des collectivités territoriales décentralisées, il y a un équivalent de 7 mois d’arriérés enregistrés dans les caisses. «Lorsqu’on prend l’ensemble des villes, Hysacam réclame l’équivalent de 7 mois d’arriérés de paiement de nos droits», a déclaré Michel Ngapanou sans donner le montant réclamé.

Cette entreprise le plus souvent soulève ce problème pour justifier le fait que les villes camerounaises soient parfois prises d’assaut par les ordures. Par exemple en 2017 le montant total de la dette publique réclamée par Hysacam s’élevait à plus de 14 milliards de FCFA, soit 25% du chiffre d’affaires de l’entreprise qui faisait face à un ralentissement de ses prestations et à des arriérés de salaires du personnel. La situation alarmante a obligé le gouvernement camerounais à décaisser, fin décembre 2017, la somme de 6 milliards de FCFA au profit d’Hysacam. Restant 8 milliards de FCFA.

A titre de rappel en janvier 2018, un appel d’offres a été lancé pour mettre fin au monopole détenu par HYSACAM dans ce service de collecte et de ramassage des déchets. Ledit appel concernait la ville de Yaoundé. Interrogé par la Crtv radio le 15 janvier dernier, Arnaud Philippe Ndzana, conseiller technique à la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), a donné des détails sur ledit appel d’offres. «Le ministère des Marchés Publics a lancé un appel d’offres publié dans le journal des marchés publics. Ledit appel comprend trois lots : la ville (de Yaoundé Ndlr) est découpée en deux parties. Chaque partie a un lot et le 3è lot concerne le transfert et le traitement des ordures à Nkolfoulu (la décharge Ndlr)», a-t-il expliqué.

En décembre dernier, Philippe Ndzana soulignait déjà qu’«il s’agit d’un appel d’offres international sans limitation du nombre de prestataires. Les populations de Yaoundé produisent plusieurs milliers de tonnes d’ordures ménagères par an et on n’en ramasse que 60% alors que les autres 40% se retrouvent la plupart du temps dans les cours d’eau et proviennent généralement des zones enclavées qui ne sont pas accessibles aux camions d’HYSACAM».

Cet appel d’offres avait été rendu public alors que l’unique prestataire à ce jour dans le secteur, avait repris le service depuis le versement, il y avait quelques jours par l’Etat d’une partie de sa dette..

Liliane N.

 

 

Le deuxième employeur au Cameroun après l’Etat paie ainsi le lourd tribut des violences qui paralysent la vie dans les régions du Nord-Ouest et du Sud.

C’est une information relayée par notre confrère Eco matin n°0205. D’après le journal l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), fait savoir que les 17 137 tonnes de bananes exportées en novembre 2018 du Cameroun, sont principalement le produit de la société des Plantations du haut Penja, filiale locale de la compagnie fruitière de Marseille, qui a expédié 15 821 tonnes le mois dernier, soit plus de 10 fois plus que Boh Plantations (1 316 tonnes).

On sait déjà qu’aux mois de septembre et d’octobre 2018, les statistiques de l’Assobacam révélaient que la Cameroon development corporation (Cdc) n’a fait aucune exportation de bananes. On peut donc comprendre sans surprise que rendu à ce jour, elle se retrouve exclue de la liste des exportateurs de banane du Cameroun. Toutefois il convient de souligner que ce qui se passe à l’heure actuelle, est la résultante de la crise dite anglophone qui sévit depuis deux ans déjà au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

Eco matin indique que «de manière générale, la crise anglophone fait chuter les exportations de bananes de 13 394 tonnes, en septembre et octobre 2018. Au cours de cette période, les producteurs de bananes en activité sur le territoire camerounais ont exporté 29 747 tonnes de produits, selon les statistiques de l’Assobacam. Cette cargaison était en baisse de 13 394 tonnes, en comparaison avec les 43 141 tonnes exportées sur la même période en 2017. La proportion de cette baisse était pratiquement équivalente aux quantités exportées au cours de la même période en 2017 par la CDC (14 442 tonnes)».

Les installations de la Cdc ayant été prises pour cibles par les sécessionnistes, l’entreprise s’est trouvée dans l’obligation d’en fermer 12 sur 29. 10 d’entre lesdits sites ne sont plus que partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité dans certaines zones.

Dans un de ses récents rapports, le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) tirait déjà la sonnette d’alarme sur la situation de la Cdc qui est catastrophique. Le GICAM même a révélé que les plantations de cette entreprise ne sont plus entretenues ni traitées. Ce qui laisse libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. «La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements», peut-on lire dans le rapport du Groupement récemment publié. A titre de rappel la CDC est une entreprise agro-industrielle publique qui exploite de vastes plantations d’hévéa et de bananes dans la région du Sud-Ouest du pays.

A titre de rappel le 9 novembre 2018, le Ministre de l’Agriculture et du développement rural a signé deux accords contractuels avec deux partenaires financiers, pour la relance de la Cdc. Il a été dit qu’il faut débourser la somme de 80 millions de FCFA, pour sauver la société. La relance va consister au rajeunissement des plantations, à la fourniture des engrais, à l'acquisition des équipements, à la formation du personnel, à la rentabilisation des exploitations et à l’accroissement de la production.

Liliane N.

Peter Mafany Musonge le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme a accordé une audience à une délégation canadienne, composée de Jennifer Goosen Directrice générale pour Afrique de l’Ouest et du Centre au Ministère canadien des affaires étrangères et de Nathalie O’Neil le Haut-commissaire.

Le Canada croit que son expérience en matière de pratique de bilinguisme et de multiculturalisme peut être d’un grand apport pour le Cameroun qui a comme lui deux langues officielles à savoir le français et l’anglais. L’audience qui a eu lieu le 10 décembre 2018, a donc permis à Jennifer Goosen Directrice générale pour Afrique de l’Ouest et du Centre au Ministère canadien des affaires étrangères de partager le savoir-faire de son pays avec le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm). Il s’est agi de voir dans quelles mesures la coopération dans ce sens peut être menée.

Au terme de l’audience, Jennifer Goosen a déclaré que la coopération va porter sur la façon dont le Canada peut aider le Cameroun à renforcer le bilinguisme et le multiculturalisme. Le Canada peut aider le Cameroun à édifier le bilinguisme et le multiculturalisme. Le Canada, a-t-elle précisé, dispose d’un appareil gouvernemental aux niveaux central et provincial pour mettre en œuvre la politique du bilinguisme. Après avoir partagé ces expériences, elle a déclaré que le Cameroun serait libre de prendre des décisions, ce qui favoriserait le bilinguisme et le vivre ensemble.

Il faut souligner que pas moins de cinq pays d’Europe ont déjà manifesté leur désir d’apporter leur aide dans la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Parmi lesdits pays on compte l’Allemagne. Le 7 novembre 2018, une délégation allemande a été reçue par Peter Mafany Musonge. Avec en toile de fond la question du bilinguisme, elle a eu des échanges sur la crise socio-politique dans les régions anglophones et la question du vivre-ensemble. Au terme de cette audience, Robert Doelger de la délégation allemande a déclaré, «je remarque la volonté de la Commission dans ce dossier. Nous avons offert notre soutien».

La Grande Bretagne a aussi émis son souhait de partager son expérience avec le Cameroun en matière de promotion du multiculturalisme. Le 25 juillet 2018, Peter Mafany Musongue a reçu en audience Rowan James Laxton le Haut-Commissaire de la Grande-Bretagne au Cameroun. Ce jour-là, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les questions relatives aux missions assignées à la CNPBM par le Président de la République. Au terme de ces échanges auxquels ont pris part une délégation de la Fondation Westminter conduite par Mme Sophia Elbied, Rowan James Laxton a salué l’agenda dressé par la Commission.

«J’ai été très impressionné par le savoir-faire et leur calendrier extrêmement chargé. Face aux multiples défis nous devons maximiser, je crois qu’ils ont un agenda important. Je suis venu avec mon équipe et la Fondation Westminter pour la Démocratie pour restaurer une collaboration entre le président Peter Mafany Musonge, son équipe et le Gouvernement britannique. L’enjeu consiste à affronter les nombreux défis. Le Cameroun est un pays merveilleux connu pour son immense diversité et ethnique. C’est une longue route que nous restaurons pour travailler ensemble», avait-il déclaré.

Liliane N.

 

 

L’audience entre les deux personnalités a eu lieu le 10 décembre 2018 dans les services du Ministère des Relations extérieures.

L’échange entre LeJeune Mbella Mbella et Jennifer Goosen la Directrice générale pour Afrique de l’Ouest et du Centre au Ministère canadien a porté sur des dossiers d’intérêt pour les deux pays. «Nous avons parlé de l’énergie verte, de la situation dans l’Extrême-nord du Cameroun et dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», a déclaré au terme de l’audience Jennifer Goosen. Pour ce qui est du sujet portant sur la crise socio-politique dans les régions anglophones, l’accent a été mis sur le volet humanitaire. La question de l’égalité entre les genres a aussi été débattue.

Il faut savoir que Jennifer Goosen a la charge de conduire la coopération de son pays avec 23 autres situés sur le continent africain. Elle occupe ce poste depuis 2016. Elle a rappelé lors de ses échanges avec le Ministre des Relations extérieures, que le Cameroun est le premier pays dans lequel le Canada a ouvert une représentation diplomatique en Afrique au sud du Sahara en 1962.

Parlant de coopération, il convient de souligner les axes sur lesquels la relation existante entre le Canada et le Cameroun ont été dirigés depuis le temps. Le Canda encourage le pays de Paul Biya sur les domaines tels que la prospérité économique, la promotion des valeurs démocratiques, le respect des droits de la personne, la bonne gouvernance, le bilinguisme officiel et la sécurité régionale.

Pour ce qui est échanges commerciaux, en 2017, le Cameroun constituait le premier marché d’exportation du Canada en Afrique centrale. Le commerce de marchandises entre les deux pays totalisait près de 52,4 millions de dollars en 2017. Les exportations de marchandises canadiennes vers le Cameroun s’élevaient à près de 43,3 millions de dollars et comprenaient principalement les céréales; les machines et l’équipement électriques et électroniques; et le matériel de transport. Les principales importations canadiennes en provenance du Cameroun, qui se chiffraient à près de 9,1 millions de dollars, comprenaient le bois; le caoutchouc; et les machines et équipement électriques et électroniques.

Pour ce qui est des accords commerciaux, il faut noter qu’en mars 2014, les deux pays ont signé un Accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers. L’Accord est entré en vigueur le 16 décembre 2016. En décembre 2017, le Canada a conclu un accord sur le transport aérien avec le Cameroun. L’Accord facilitera les opérations de partage de codes entre le Canada et le Cameroun. Le partage de codes survient lorsqu’un transporteur aérien vend des sièges sur un vol opéré par un autre transporteur, ce qui lui permet d’étendre son réseau et son offre de produits. Le Canada travaillera désormais à compléter sa procédure nationale pour la ratification de l’Accord.

Dans le domaine de l’éducation, le Cameroun compte pas mal de ses étudiants au Canada. En 2017, il était le cinquième pays d’origine pour les étudiants internationaux en provenance de l’Afrique (après le Nigéria, le Maroc, l’Égypte et la Tunisie), avec 1 870 étudiants camerounais au Canada. De plus, le Canada octroie des bourses d'études par l’entremise du programme canadien de bourses de la Francophonie.

Dans le secteur du développement et assistance humanitaire, en 2015-2016, l’aide canadienne au développement s’élevait à 21,54 millions de dollars pour le Cameroun. Le Canada finance aussi des projets locaux par l’intermédiaire du Fonds canadien d’initiatives locales géré par le haut-commissariat du Canada à Yaoundé.

 

Liliane N.    

Le Recteur de l’Université Uphie Chinjé Melo n’a pas tenu la réunion avec les apprenants plaignants.

D’après nos sources, la patronne de l’institution universitaire a demandé aux élèves grévistes de choisir cinq apprenants qui seront leurs représentants et avec qui elle va s’entretenir. La proposition n’a pas été au gout des élèves de l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire (Esmv) qui pensent qu’ils doivent tous être présents à la réunion. «C’est un mouvement lancé par l’assemblée générale des étudiants de notre école de notre école et non par le bureau exécutif de notre association que les responsables de l’Université veut punir.  Si madame le Recteur veut nous recevoir c’est l’ensemble des étudiants de l’Esmv qu’elle doit recevoir. Pas les dirigeants de notre association», déclare un élève en cycle de docteur vétérinaire de l’Esmv de Ngaoundéré dans le numéro 2829 du quotidien Le Jour.

Pour ces apprenants, leur mouvement d’humeur va se poursuivre jusqu’à ce qu’ils soient satisfaits. Aussi ils ont lancé la phase 2 de leur manifestation. Elle consiste à bloquer l’entrée de l’Université et amener les autres étudiants à rallier leur cause. «Il s’agit pour nous de susciter la solidarité des autres étudiants mais aussi des enseignants qui compatissent déjà avec nous. Dès 7 heures ce lundi, l’entrée de l’Université sera bloquée», affirme le porte-parole. En réponse aux demandes des plaignants, le Recteur fait savoir venant du recrutement spécial des 2000 enseignants du supérieur, l’Esmv va bénéficier six formateurs. «L’école a aujourd’hui neuf enseignants et nous allons dans un bref délai procéder au recrutement de six enseignants permanents. Cette situation de manque d’enseignants va s’améliorer avec les mesures présidentielles concernant le recrutement dans l’enseignement supérieur», affirme-t-elle. Uphie Chinjé Melo souligne n’avoir pas refusé de recevoir les plaignants.

A titre de rappel, c’est la semaine dernière que les apprenants de l’Esmv ont débuté leur manifestation. Ils ont paralysé le Rectorat de l’institution universitaire, ils ont perturbé le déroulement des cours. Ils réclament entre autres des enseignants, des salles de cours, la publication des notes de l’année 2015-2016, la mise à la disposition des bus pour les déplacements à Wakwa. «Nous sommes fatigués d’attendre chaque année. Quand on entre dans cette école, c’est pour faire 7 ans. Aujourd’hui, certains sont à plus de 7 ans et sont entre les niveaux 4 et 5. Les parents ne veulent plus nous croire», déclare sous anonymat un élève.

Le fait de ne pas pouvoir connaître le calendrier académique leur cause d’énormes soucis. Certains affirment arriver des fois à 9 voire 10 ans de formation. A côté de cela il y a que les apprenants font face à des problèmes d’infrastructure notamment de laboratoire pour réaliser des travaux pratiques (Tp). «Pour l’ensemble des étudiants de l’école nous disposons de trois salles de classe d’une capacité de 50 places chacune. Il faut parcourir 30 Km pour se rendre dans le laboratoire de l’Irad pour les Tp. Nos encadreurs sont exténués. Nous sommes à bout de nos moyens. D’où notre colère», explique le porte-parole des élèves.

Le recteur approché par notre confrère Le Jour avait fait savoir que les doléances des apprenants ont été prises en compte et sont en train d’être solutionnées. «Nous avons accéléré les travaux de construction des salles de cours et le laboratoire. J’ai demandé à dialoguer avec les représentants des étudiants de l’Esmv. Je vais présider personnellement l’assemblée générale de leur mutuelle pour mettre les choses à plat et repartir sur une nouvelle base», déclare Uphie Chinjé Melo.

Liliane N.

Les réflexions concernant ce fléau ont cours à l’Assemblée nationale.

Depuis le 10 décembre 2018, des députés et sénateurs venus de dix pays africains se penchent sur les stratégies à implémenter pour mettre fin à la corruption. Ces parlementaires assistent à ce cadre de réflexion initié par le Réseau des parlementaires camerounais contre la corruption (Apnac). La cérémonie d’ouverture du colloque international a été présidée par Hilarion Etong, le premier vice-président de l’Assemblée nationale. Ledit colloque a comme thème «gagner le combat contre la corruption: une voie durable pour la transformation de l’Afrique».

Des experts d’institutions étatiques et de la société civile ont été conviés à ces assises. La Commission nationale anti-corruption aussi prend part auxdites assises. «Les parlementaires véreux qui sont parmi les prédateurs de la république. Ils abusent et pervertissent leur représentation pour s’octroyer des marchés dont ils n’ont ni qualité ni compétence et ruinent le pays», a déclaré le Révérend pasteur Simon  Njami Nwandi de la Conac.

Prenant part au colloque qui va s’achever le 12 décembre 2018, l’Honorable Marlyse Douala Bell dans les colonnes de Cameroon tribune du 11 décembre 2018, déclare «La synergie des différents piliers est importante. Le pilier du gouvernement est représenté par la Conac, celui de la société civile par Transparency international. Le pilier du Parlement a rejoint les deux autres pour que la lutte soit suffisamment synergique et complète. Nous sommes tous des acteurs et victimes de la corruption. Si le peuple du Cameroun n’accède pas au bien-être, c’est à 90% pour des problèmes de gouvernance. Le cadre législatif a déjà un certain nombre de dispositions qui permettent d’agir. Mais, avec les échanges d’expériences et les contributions des experts à ce colloque, nous allons trouver d’autres outils, en plus du contrôle de l’action gouvernementale que nous ne faisons pas complètement parce que nous n’en avons pas toujours les moyens».

Pour Fabrice Fifonsi le directeur exécutif Apnac Afrique, les parlementaires ont un rôle d’éclaireur à jouer. «La lutte contre la corruption est un enjeu mondial et on ne veut pas savoir qu’il y a une couche de la société qui se met en marge. Tout le monde est impliqué. Puisque les parlementaires sont nos faiseurs de loi. C’est à eux de les examiner pour y découvrir quels aspects encourageant ou favorisent la corruption. Ils ont un rôle de pionner à jouer mais aussi de pionnier pour montrer l’exemple. Le parlementaire doit lui-même prendre l’engagement public de bien se comporter. Nous travaillons sur le code d’éthique et de bonne conduite pour le parlementaire. Il y a les questions de financement électoral, de blanchiment d’argent, des flux financiers illicites sur lesquels ces parlementaires peuvent se prononcer véritablement pour montrer l’exemple», déclare-t-il.

Liliane N.

Cette mission a pour but d’évaluer la pratique du bilinguisme dans cette structure.

C’est le 10 décembre 2018 que le Fonds d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) a reçu dans ses locaux la mission de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM). Une fois de plus conduite par Ama Tutu Muna, ancien Ministre des Arts et de la Culture (MINAC) la délégation voulait se rassurer que la pratique du bilinguisme, du multiculturalisme et du vivre ensemble est effective au Feicom.

Camille Akoa le Directeur général (DG) du Feicom a salué l’action de la CNPBM. Il a saisi l’occasion de cette visite pour présenter les actions menées. On a alors appris que depuis 2014, le Feicom s’est doté d’un code de conduite pour favoriser le vivre-ensemble. C’est dans ce sillage que s’inscrivent les séances d’apprentissage du français et de l’anglais que bénéficie le personnel de la structure. Durant trois jours, la mission ayant à sa tête Ama Tutu Muna va visiter les locaux de la structure pour observer la pratique du bilinguisme aussi bien dans l’accueil des usagers que dans l’affichage et l’adressage des services. Il y aura également au menu des entretiens confidentiels avec des groupes ciblés.  

A titre de rappel le 30 novembre 2018, la CNPBM avait dépêché une mission de ce genre à la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM). La délégation conduite par le Dr Ngambo Fondjo Pierre Vincent, membre de la CNPBM et composée de Françoise Angouing Ndanga et de deux de ses rapporteurs, a eu des temps d’échanges avec le personnel de la SOPECAM. Elle a aussi échangé avec Shey Peter Mabu Directeur général (DG) adjoint de la SOPECAM. Ce dernier a indiqué que l’ensemble des publications se produit dans les deux langues officielles à savoir le français et l’anglais. Cela se voit à travers Cameroon Tribune le quotidien gouvernemental, l’hebdomadaire Cameroon Business Today ou encore les magazines Nyanga et Week-end sport et loisirs. Pour assurer au mieux cette tâche d’après le DG adjoint, SOPECAM compte sur son personnel qualifié pour les besoins des deux langues.

Avant de se rendre à SOPECAM, la CNPBM a fait une descente dans les locaux du Bureau national de l’état-civil (BUNEC). Sous la conduite d’Ama Tutu Muna membre de la Commission, elle s’est entretenue avec Alexandre Marie Yomo le Directeur général (DG), le personnel des services d’accueil, de la documentation et de ceux des cellules de la communication et des relations publiques et de la traduction. Même si elle s’est dite satisfaite, elle a suggéré qu’il y ait un renforcement des capacités du personnel en matière de bilinguisme et que continue la mise en œuvre des différentes mesures en cours.

A titre de rappel c’est le 23 janvier 2017 que la CNPBM a vu le jour par un décret présidentiel. L’année dernière cette Commission avait déjà entamé des tours dans les administrations publiques, à savoir les départements ministériels. Pour ce qui est de ses missions, le décret présidentiel indique qu’elle doit soumettre des rapports et des avis au Président de la République et au gouvernement sur les questions qui se rapportent à la protection et à la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Elle doit assurer le suivi de la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles faisant de l’anglais et du français deux langues officielles d’égale valeur et leur usage dans tous les services publics, les organismes parapublics ainsi que dans tout organisme recevant des subventions de L’État.

Liliane N.

Page 882 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01