Les épreuves écrites ont eu lieu samedi dernier, telles que prévues dans l’arrêté portant organisation de ce recrutement.
C’est en sa qualité de Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administratives (Minfopra) que Joseph Le, a effectué samedi dernier, une descente sur le terrain, pour aller s’assurer du bon déroulement des opérations qui se sont déroulées dans plusieurs centres de la ville. Pour 1000 places disposées pour tout le pays, on a enregistré plus de 51 000 candidats. Joseph Le était précisément dans les centres d’examen du Lycée général Leclerc et du Lycée technique, industriel et commercial de Yaoundé. Au cours de sa descente, le MINFOPRA a déclaré «nous sommes en train d’organiser l’un des tests de recrutement les plus costauds qui soit. Il s’agit pour nous de nous assurer que le processus se déroule dans de bonnes conditions. Les trois sites que nous venons de parcourir ne signalent aucun problème particulier. Les échos qui nous viennent des régions ne signalent pas de souci non plus».
Les chiffres officiels en notre possession font état de 17 000 candidats ayant postulé dans la région du Centre, plus de 2000 à l’Est et 6224 à l’Extrême-Nord. «Le souci premier du Chef de l’Etat et du gouvernement c’est de trouver un emploi à chaque jeune à travers divers types de recrutement dans la Fonction publique, mais aussi dans d’autres secteurs d’activités. Pour ce qui est de la fonction publique, la demande est forte. Très forte même. Mais la Fonction publique ne peut pas absorber toute cette demande étant donné la prise en compte de la soutenabilité budgétaire des effectifs à recruter. C’est pour cela que ces textes sont organisés de telle sorte qu’ils soient recrutés par vague chaque année. Des quotas sont arrêtés par le Premier Ministre, chef du gouvernement. Pour ce ca particulier, la soutenabilité budgétaire n’était favorable que pour 1000 instituteurs pour le compte du Ministère de l’Education de base, alors que les besoins en ces personnels restent largement au-dessus. Il ne fait aucun doute qu’au cours des années à venir, d’autres tests ou concours seront organisés. C’est un processus. Il va se poursuivre», a déclaré Joseph Le.
A titre de rappel, c’est le 20 septembre dernier que le Ministère de la Fonction publique a lancé le recrutement de 1000 instituteurs de l’enseignement maternel et primaire relevant du code du travail, pour le compte du ministère d’Education de base au titre de l’exercice 2018. L’arrêté sorti à cet effet, indiquait que les épreuves écrites du test-sélection de ce concours vont se dérouler le 1er décembre 2018 au centre unique de Yaoundé. Pour faire acte de candidature, les Camerounais des deux sexes devaient remplir, entre autres, les conditions qui suivent. Etre âgé de 17 ans au moins et de 40 ans au plus tard janvier 2018 (être né entre le 1er janvier 1978 et le 1er janvier 2001), être titulaire du Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteur de l’enseignement maternel et primaire (Capiemp) délivré par un établissement national de formation.
Les dossiers de candidature devaient être reçus contre un récépissé au Ministère de la Fonction publique ou dans les délégations régionales de la Fonction publique jusqu’au 23 novembre 2018. Ils devaient impérativement comprendre, entre autres, pièces: une copie certifiée conforme du diplôme exigé, un extrait de casier judiciaire, une attestation de présentation de l’original du diplôme, un certificat médical, une quittance de versement de la somme de 15 000 FCFA, deux photos de format 4X4, une enveloppe timbrée à 500 FCFA, etc.
Liliane N.
Alios finance, spécialiste du crédit-bail cherche 8 milliards de FCFA.
L’opération s’est ouverte le 20 novembre 2018. Et elle s’achève le 11 décembre 2018. Il faut souligner que cette levée de fonds est assortie d’un taux d’intérêt de 5,75% par an, pour une maturité de 5 années donc de 2018 à 2023. La souscription minimale est de 150 000 Francs. Et c’est la filiale camerounaise du groupe bancaire gabonais BGFI qui arrange cet appel public à l’épargne. Cameroon tribune qui relaie aussi cette information, précise que même si les détails d’utilisation de cet emprunt ne sont pas disponibles, on sait que la société de crédit-bail Alios finance, est un «établissement financier panafricain qui offre des solutions de financement telles que le crédit-bail, le crédit-immobilier, le crédit d’investissement, la location-vente et la location longue durée des véhicules à des PME et grandes entreprises».
A titre de rappel l’Etat du Cameroun venait de lancer son 5e emprunt obligataire. La somme de 150 milliards de FCFA au départ était cherchée. Seulement l’opération s’est finalement clôturée sur le Douala Stock Exchange avec plus de 200 milliards de FCFA. La Commission des marchés financiers (CMF), garant de l’emprunt obligataire ECMR 5,6% net 2018-2023, après avoir procédé au dépouillement des souscriptions, le 12 novembre 2018, a autorisé l’Etat à accepter cette somme de 200 milliards de FCFA. Dans son communiqué sorti à cet effet, la CMF a indiqué que l’Etat du Cameroun a voulu une «option de sur allocation portant sur cinq millions d’obligations d’une valeur de cinq milliards de francs, portant à 200 milliards le total des fonds levés au titre de l’émission ECMR 5,6% net 2018-2023». Jean-Claude Ngbwa président de cette Commission et signataire du communiqué a précisé que «le produit additionnel sur l'allocation en plus d’accroître la participation de l’Etat dans les financements des projets initialement mentionnés dans la note d’information, est destiné à d’autres projets d’infrastructures inscrits dans le budget d’investissement de l’Etat du Cameroun au titre de l’exercice 2018».
Il convient de rappeler qu’en lançant le 5e emprunt obligataire, l’Etat a indiqué qu’il servira notamment aux constructions des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 que devrait abriter le Cameroun. Ce nouvel emprunt obligataire devrait aussi permettre à l’État d’apporter un appui à des entreprises comme PAMOL, la SODECOTON, la SOWEDA et la SEMRY qui connaissent des crises financières.
Après que l’opération ait été lancée, Louis Paul Motaze le ministre des Finances, a affirmé que les souscripteurs font confiance à la signature du Cameroun. Allant dans le même sens, le Directeur d’Ecobank a fait observer que «ce n’est pas la première fois que nous lançons cette opération. Il y en a déjà eu quatre, et à chaque fois, la souscription a été de 100%, sinon plus de 100%».
Par ailleurs, les quatre premiers emprunts obligataires estimés à 262,5 milliards de Fcfa, ont servi à la réalisation des projets structurants. En particulier dans divers secteurs tels que l’eau, les autoroutes et l’énergie.
Liliane N.
La déclaration est de T. Tufan Sercan le Directeur régional de l’entreprise turque Yenigün.
D’une capacité de 50 000 places, le stade de Japoma doit avoir à terme entre autres, deux terrains d’entraînements avec gradins, un gymnase couvert de 2 000 places assises, une piscine olympique de 8 couloirs avec 1000 places assises. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune édition du 10 décembre 2018, les responsables de l’entreprise Yenigün en charge de ses travaux de construction, indiquent que le chantier sera livré au mois de mars 2019 et non plus au cours de ce mois.
«Il y avait quelques préoccupations mineures entre Eximbank Turquie et le gouvernement camerounais. Pour certains dossiers, il fallait par exemple des signatures des deux côtés. Les mécanismes de paiement et de financement ont eu de la peine à se mettre en place. Rien de plus normal puisque les deux parties n’ont pas souvent eu l’habitude de travailler ensemble. Il y avait donc des procédures, des dossiers dont il fallait prendre connaissance. C’est ce qui explique ce léger retard. Mais je réaffirme que les travaux seront livrés en mars 2019, même s’il peut encore y avoir de petits détails comme des ampoules à fixer mais le gros œuvre sera prêt. Nous sommes clairement sur la bonne voie», explique de T. Tufan Sercan le Directeur régional de l’entreprise turque Yenigün.
A titre de rappel le 10 avril 2018, le chantier de Japoma a reçu une cargaison de 1500 tonnes de fer à béton, 4823 tonnes de préfabriqués, un engin lourd et une grue. Il avait été indiqué que l’arrivée de cette vague des matériels de construction, la seconde du genre, était une phase décisive dans la construction de cette infrastructure dont la livraison était initialement prévue pour décembre 2018. Rendu à ce jour le Directeur régional de l’entreprise turque Yenigün affirme que le Stade de Japoma est prêt à 80%.
«Mais le Complexe en général, qui intègre aussi le gymnase multisports, le centre aquatique, les terrains de tennis et de basket ouverts, les stades d’entraînement en est à 70%. Tous les éléments préfabriqués en Turquie et ici ont été installés. La pépinière de gazon pour la pelouse est prête et n’attend plus que la pose prévue incessamment. En ce moment, on procède aux travaux de drainage avec les passages souterrains sur l’aire principale. Plus de 7000 sièges qui constitueront une mosaïque aux couleurs du drapeau camerounais sur les 50 000 prévus sont en place. La tribune Ouest, la plus difficile dans laquelle, on retrouve la loge présidentielle, les boutiques etc. est prête. Il ne manque que la pose des vitres. Le gros des travaux mécaniques et électriques est achevé. En ce qui concerne les terrains d’entraînement, on attend juste la pose des sièges sur les gradins et nous travaillons sur les vestiaires. Je tiens à préciser que nous avons effectué des fondations profondes. Nous avons dû forer parfois jusqu’à 26 m de profondeur pour garantir la sécurité et la solidité de l’édifice», explique T. Tufan Sercan.
En dépit du fait que le Cameroun n’abrite plus la Coupe d’Afrique des Nations 2019, tout est fait pour que la construction des infrastructures sportives se poursuive.
Liliane N.
La formation politique du Pr Nkou Mvondo vient de commettre un communiqué y relatif.
Après la Présidentielle 2018, le parti Union nationale pour l’intégration vers la solidarité (Univers) se prépare déjà pour les élections municipales et législatives de 2019. Dans un communiqué, ce parti montre son envie de conquérir la Mairie de Yaoundé 1er et appelle les camerounais à se prononcer. «Dans le cadre des préparatifs des élections municipales et législatives de 2019, il est porté à la connaissance de tous les potentiels candidats souhaitant se faire investir par le parti Univers dans la Commune de Yaoundé 1er de bien vouloir fournir les pièces suivantes: photocopie d’acte de naissance et photocopie Cni», peut-on lire dans ledit communiqué. Dans ce même document, le parti du Pr Prosper Nkou Mvondo indique avoir tenu une assemblée générale le 8 décembre 2018, au cours de laquelle ont eu lieu les préparatifs des installations des chefs d’antenne de la formation politique.
A titre de rappel, le parti Univers s’est allié au mouvement Onze millions d’inscrits mis sur pied par Cabral Libii. Lors de la Présidentielle 2018, Cabral Libii et Univers ont signé une convention. Univers l’a investi pour cette échéance électorale. Il est arrivé troisième au classement avec un score de 6% de suffrages exprimés. En suivant les pas de Serge Espoir Matomba du Peuple Uni pour la rénovation sociale (Purs), Cabral a lancé un appel pour une coalition de l’opposition en vue de ces élections municipales et législatives prochaines. L’homme politique camerounais a appelé les partis de l’opposition à mutualiser leurs forces contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Une équation qui paraît peu probable pour certains camerounais, qui prennent en exemple, la période de l’élection présidentielle.
En dépit de nombreux appels, les partis politiques de l’opposition n’ont pas pu se mettre ensemble pour présenter un candidat unique au scrutin du 7 octobre 2018. On n’a qu’eu un semblant de coalition qui s’est formée à la veille de la date du scrutin entre Akéré Muna alors investi par le Front pour le développement et Mauric Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Cabral Libii, Serge Espoir Matomba, Garga Haman Adji, Ndifor Afanwi, Joshua Osih et Adamou Ndam Njoya n’avaient pas adhéré à l’initiative. Ils ont fait chacun son bonhomme de chemin de son côté.
Ce qui a posé problème, était le fait que tous ces candidats n’avaient pas pu se mettre d’accord sur les termes de la formation de la coalition. Cabral Libii avait, dans un premier temps, demandé que des primaires soient organisés afin de parvenir à l’élection du porteur de la coalition. Il s’est par la suite ravisé, arguant qu’il s’opposait à une «coalition à deux ou à trois». Cela lui avait valu de vives critiques au sein de l’électorat. Certains y avaient vu les signes d’une trahison.
Pour ces nouvelles échéances électorales, on attend de voir si la donne va changer. Pour l’instant, les partis à l’instar d’Univers et du Purs invitent les camerounais de toutes les couches sociales à se porter candidats aux municipales et législatives 2019.
Liliane N.
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Le Caporal Chef Bissek, froidement abattu dans sa demeure ce 09 Décembre à Bamenda
Les images sont insoutenables. Son corps est couché sur un brancard, la balle qui lui a ôté la vie a traversé son thorax et sur son dos, l’on peut voir beaucoup de sang.
Il nous est impossible à cette heure de dire avec exactitude qui sont ceux qui, en ce dimanche de décembre, sont venus ôter la vie à ce jeune soldat, membre des forces de défense et de sécurité, mais, tout porte à croire que ce sont les membres de la secte terroriste de l’ambazonie qui ont une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, posé cet acte barbare.
Selon les informations que nous avons pu avoir, de quelques proches du défunt, ces criminels se seraient introduits dans la demeure du Caporal Chef et, sans aucune sommation, ils l’ont froidement abattu, avant de saccager les lieux et de prendre ensuite la fuite à bord des véhicules garés un peu plus loin. Des bandits, qui sont résolus à s’en prendre à tous les vaillants fils de ce pays qui ont décidé d’arborer la tenue afin de défendre l’intégrité et l’unité nationale.
Que lui reprochaient ses agresseurs ? Son engagement, la passion avec laquelle il a exercé son métier, sa détermination à défendre jusqu’au sacrifice suprême cette terre qui l’a vu naître et ce pays, qui lui a donné peut être pas totalement ce dont il avait besoin mais, qui lui a apporté beaucoup de joie ? S’agit – il d’un acte isolé, le simple coup du hasard ?
Ses camarades d’armes, n’ont pu nous en dire plus plus, mais, dans le ton de leur voix, il était possible de détecter le désarroi, la colère et sûrement aussi leur détermination à respecter les engagements qu’ils ont pris, afin que la mort de tous leurs camarades, en plus de celui du Caporal Chef Bissek ainsi que des autres victimes ne soit pas vaine.
La chasse à l’homme a été engagée depuis que l’agression a été constatée. Les éléments des forces de défense et de sécurité sont résolus à mettre la main sur les coupables de cet acte inhumain, pour qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.
Dans la famille nucléaire du défunt, ce sont des larmes, des cris de détresse, d’incompréhension. Certains se souviennent de la dernière conversation qu’ils ont eu avec le Caporal Chef Bissek, d’autres pensent à tous les projets qu’ils avaient en commun et qui ne pourront
plus jamais se réaliser, d’autres encore, comme pour réfuter cette douloureuse réalité, se souviennent de ses dernières paroles, des actes qu’il avait l’habitude de poser, de l’attitude qu’il adoptait dans telle ou telle autre situation.
Ses parents restent inconsolables, eux qui, à la veille des fêtes de fin d’année, sont durement frappés peut être pas par le destin, mais, plutôt par la volonté des hommes sans foi ni loi qui se sont engagés sur le chemin de la destruction dans tous les sens du terme.
Nicole Ricci Minyem
Selon les résultats d’une enquête rendue publique il y’a quelques jours par le Nkafu policy Institute, l’agriculture est l’un des secteurs clés et prioritaires de l’économie camerounaise. Elle est le principal pourvoyeur d’emplois, puisqu’elle occupe près de 70% de la population active et, contribue pour 42% aux produits intérieurs bruts.
Le secteur agricole a toujours été au centre de la politique économique du Cameroun.
La valeur ajoutée du secteur agricole, qui reste tout de même élevée, montre cependant que l’agriculture ne joue pas pleinement son rôle, qui est de stimuler le progrès d’autres secteurs. Cela s’explique par le caractère traditionnel que conserve l’activité agricole au Cameroun et le fait que, ce secteur tarde encore à se moderniser complètement.
Et pourtant, le potentiel agricole est très riche et diversifié, en raison de la situation géographique et climatique de notre pays. C’est un secteur d’activité qui assure par ailleurs un rôle irremplaçable dans la création de revenus au niveau des zones rurales, lorsqu’on se réfère aux résultats issus des ménages recensés.
Quelques exemples :
La croissance de la production des céréales est essentiellement due au développement du maïs et du sorgho - Le manioc apparaît être le moteur de l’évolution des racines et tubercules - La banane plantain appartient à la classe des féculents et est très importante dans l’alimentation de la population et commence à avoir des opportunités
commerciales aussi bien dans la sous région que dans des niches de marché en Europe - La production de la filière café présente une baisse depuis quelques années, probablement due à l’insuffisance de la protection phytosanitaire. La production de la filière cacao, par contre, accroit.
Quand on parle d’agriculture, on y inclut les productions animale et végétale. En plus de ces dernières, on prend en compte les activités d’élevage, de pêche et de chasse.
Le secteur agroalimentaire comporte de grosses entreprises qui exploitent des milliers d’hectares de terres et créent des milliers d’emplois, transformant ainsi, au fil des années, des régions entières du pays.
Agriculture Et Formation Du Capital
Dans les premières phases du développement économique, le capital nécessaire au développement économique provient généralement de trois sources : l’aide étrangère - les Investissements Directs Etrangers - l’épargne nationale.
Les deux premières sources ont l’avantage d’apporter des capitaux importants sans peser sur la consommation intérieure. Mais dans le cas particulier de l’aide, elle peut être assortie de restrictions politiques et économiques désavantageuses mettant en mal l’autonomie du pays.
L’Investissement Direct Etranger quant à lui nécessite, pour une grande efficacité, le développement au préalable des infrastructures (routes, communication, énergie). Ainsi, un pays à faible revenu décidant de ne pas recevoir ou de moins solliciter l’aide étrangère devra davantage faire appel à ses ressources propres.
De nombreux mécanismes existent pour faire passer les ressources créées dans le secteur agricole vers le secteur industriel. On distingue quatre formes par lesquelles l’agriculture peut contribuer à la formation du capital :
- Taxation des bénéfices agricoles
- Modification des termes de l’échange
- Compression des investissements dans l’agriculture
- Marché rural des biens industriels
Autre chose, la croissance et le développement économique dépendent plus de l’expansion de certaines entreprises du secteur secondaire et tertiaire. Mais les obstacles à l’expansion de ce secteur proviennent aussi de la faiblesse des bénéfices sur investissement due à l’étroitesse des marchés. Un accroissement des revenus des agriculteurs offre ainsi des débouchés supplémentaires au secteur industriel.
Les obstacles
Techniques de cultures rudimentaires avec :
- L’outillage utilisé fait principalement appel à l’énergie humaine : houe, machette, plantoir, pioche…
- Le recours aux plantes sélectionnées est très restreint sinon quasi inexistant. Les plantes utilisées résistent donc très peu à la sécheresse et aux parasites, ce qui amenuise les rendements.
- Difficulté d’accès au crédit agricole
Pour les contourner, le Nkafu policy Institute propose :
De développer le secteur agricole en augmentant la production agricole, notamment celle de la surface cultivable- ce qui va générer une amélioration des rendements
D’améliorer la productivité agricole par une augmentation de l’intensité capitalistique et technologique
De créer des mesures incitatives afin de permettre l’essor des agro-industries locales utilisant la matière première issue du secteur agricole. Avec l’essor considérable des agro-industries, la structure de la demande à l’agriculture va être modifiée. Ce qui va permettre que le secteur agricole serve de secteur en amont des autres secteurs d’activité.
Nicole Ricci Minyem
Le Congo-Brazzaville n'est pas candidat à l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019, que la Confédération africaine de football (CAF) a retirée au Cameroun, a indiqué dimanche sur RFI son ministre des sports, contredisant une annonce faite vendredi par un dirigeant de la CAF.
«Nous sommes à six mois de l’organisation de la Coupe d'Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité. C’est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat. Cela ne sera pas possible», déclare-t-il.
«Un jour peut-être nous serons candidat, avance Hugues Ngouélondélé. Mais pour le moment ce n’est pas au programme de notre gouvernement. Peut-être que l’idée a circulé, mais face à la réalité, nous ne pouvons pas organiser une grande fête comme celle-ci. Nous n’avons pas les structures pour le moment».
Hugues Ngouélondélé a pointé le manque d’infrastructures pour accueillir la compétition. Comme les hôtels dans la ville de Dolisie. «Nous n’allons pas nous lancer dans un telle aventure pour que la fête ne soit pas belle et déshonorer notre pays. Le Congo n’est pas prêt». Actuellement, le Congo-Brazzaville n’a pas la possibilité d'assumer le coût de l’organisation.
«La crise est mondiale et nous avons d’autres priorités que d’organiser la CAN pour le moment», explique Hugues Ngouélondélé. Celui-ci précise aussi que le Congo-Brazzaville n’a pas été sollicité par la Confédération africaine de football, tout en souhaitant «bonne chance» au pays organisateur.
Contactée par l'AFP, une source au sein de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) n'a pas souhaité commenter les déclarations du ministre des sports.
Constant Omari, deuxième vice-président de la CAF, avait affirmé vendredi que le Congo-Brazzaville s'était porté candidat à l'organisation de la CAN-2019, qui devra regrouper 24 équipes pour la première fois. Son organisation a été retirée au Cameroun, dont les préparatifs ont été jugés insuffisants, et la CAF doit désormais trouver un autre pays organisateur avant fin 2018.
Petit pays pétrolier d'Afrique centrale, le Congo-Brazzaville est frappé par une crise économique et financière depuis 2014. Le pays est en négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue d'obtenir une aide. En 2015 il avait réussi l'organisation des onzièmes Jeux africains, dits du cinquantenaire, ayant regroupé presque tous les pays du continent.
En 2014, la CAF, alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou, avait attribué les trois prochaines CAN d'un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d'Ivoire et 2023 à la Guinée. La semaine dernière, la CAF a retiré l'organisation de 2019 au Cameroun, pénalisé par des retards dans les travaux et par une situation fragile sur le plan sécuritaire, au profit d'un plan B déterminé «d'ici le 31 décembre».
Le dossier le plus urgent reste donc de trouver le remplaçant du Cameroun pour la première CAN à 24 équipes, programmée du 15 juin au 13 juillet. L'Afrique du Sud, seul pays africain à avoir déjà organisé une Coupe du monde en 2010 et le Maroc sont souvent présentés comme le recours idéal à l’organisation de la CAN 2019.
Otric N.
Les bénéficiaires de cette donation sont les pensionnaires du Centre de formation Promhandicam.
S.E Ran Gidor, Ambassadeur d’Israël au Cameroun a lui-même présidé la cérémonie de remise des 30 chaises roulantes aux enfants handicapés du Centre de formation Promhandicam. La cérémonie en question a eu lieu le 4 décembre 2018, à Yaoundé. Le geste de cette représentation diplomatique s’inscrit dans le cadre des relations bilatérales existant entre le Cameroun et Israël. Il permettra aux bénéficiaires dont les parents étaient essoufflés par leur développement de pouvoir désormais arriver à l’école avec moins de difficulté. «Aucun enfant ne doit être lésé. Je suis particulièrement sensible à cette situation parce que mon fils est également handicapé. Il a aussi eu recours à une école spécialisée comme Prohandicam», a déclaré le Diplomate israélien.
Au cours de cette cérémonie, on a appris que les fauteuils roulants ont été fabriqués par une Organisation non gouvernementale israélienne. D’après S.E Ran Gidor, «ce don n’a pas un volet commercial mais est le fruit du travail des Ong israéliennes MASHAV et Wheel Chairs of Hope qui fabriquent des chaises pour les enfants des pays en développement ou des milieux défavorisés où la route n’est pas praticable. Les couleurs attractives de ces chaises ont été choisies pour séduire les enfants et le design des chaises est fait de telle sorte que les enfants n’aient pas de difficulté à se déplacer quand ils sont ensemble. Le plastique a été choisi pour les réaliser car il est léger et donc facile à transporter. C’est notre pierre à l’édifice de l’éducation car nous croyons que les enfants sont égaux et ont droit aux mêmes chances de réussite et d’éducation. Nous ne sommes pas seulement en partenariat mais désormais une famille».
Les parents d’enfants handicapés présents à cette cérémonie, ont salué le don qui pour eux est salutaire. Les responsables du centre bénéficiaire n’ont pas eux aussi manqué de remercier l’Ambassade d’Israël au Cameroun. «C’est une joie pour nous de recevoir ce don car déjà au mois d’avril, l’ambassade d’Israël était dans nos locaux pour un don en matériel informatique, des logiciels mais aussi des équipements en brailles. Aujourd’hui, c’est au tour des handicapés moteurs de recevoir leur don, nous vous exprimons notre gratitude pour ces enfants qui ont de véritables besoins. Nous sommes d’autant plus contents de votre promesse d’envoyer 25 de nos enseignants en Israël pour une formation en Education inclusive», a déclaré le père Sergeo, Directeur de Promhandicam.
A titre de rappel, le 1er août dernier, l’Ambassade était déjà au Centre de formation Promhandicam pour y faire des dons en faveur des enfants handicapés visuels. Ces derniers avaient reçu un équipement d’informatique pour l’imprimerie braille.
Liliane N.
Ces deux structures sont désormais liées par une convention de partenariat signé le 8 décembre 2018.
Le Fonds national de l’emploi (FNE) et le Pari mutuel urbain camerounais (PMUC) ont décidé de se mettre ensemble pour lutter contre le chômage au Cameroun. C’est le sens a donné à la convention de partenariat qu’ils ont signée. Avec cet accord les deux structures vont collaborer pour la formation professionnelle d’adaptation. Chacune des deux parties bénéficiera de cette coopération. Les jeunes dont les dossiers sont au FNE auront la possibilité de décrocher un emploi au PMUC et celui-ci aussi bénéficiera des profils adaptés à ses besoins. Le FNE va continuer de jouer son rôle d’interface technique pour le recrutement de l’entreprise spécialisée dans les paris sportifs.
«On a bénéficié des meilleures privilèges du FNE. On s’est dit qu’il fallait formaliser un partenariat, qu’il fallait arrêter de travailler ponctuellement mais de manière contractuelle au-delà de toute l’offre qui nous était proposé. Le PMUC va recruter des pointures camerounaises», explique Tatiana Eldin Mabouka en sa qualité de Directeur général adjoint du PMUC. Sa société implantée au Cameroun depuis bientôt 23 années veut poursuivre ses activités avec plus de jeunes dans ses rangs. Le FNE pense donc pouvoir aider efficacement le PMUC. «Vous êtes à partir d’aujourd’hui un partenaire privilégié. Nous nous engageons à vous offrir le meilleur de nos services dans toutes nos agences», a déclaré Camille Mouté A Bidias le Directeur général du FNE, lors de la cérémonie de signature de convention.
Le DG du FNE pense qu’au-delà de lutter contre le chômage, le partenariat avec le PMUC aura également un impact sur l’économie. «Plus les gens travaillent, plus ils produisent. La croissance économique, c’est la somme des valeurs ajoutées qui donnent le produit intérieur brut. La valeur ajoutée, c’est le travail, les personnes, leur valorisation. Plus vous aurez des personnes qui travaillent, plus vous aurez des croissances de qualité. Qu’on mette plus d’accent sur l’emploi et l’emploi déterminera le taux de croissance surtout en Afrique», explique le DG du FNE.
A titre de rappel le FNE est un organisme d’Etat. Son rôle est de faciliter les questions de ressources humaines pour les entreprises. Il a été créé en 1990. Ses principales missions sont entre autres, la formation professionnelle, la promotion de l’auto-emploi, l’information sur le marché de l’emploi et l’intégration.
La question du chômage au Cameroun reste préoccupante. Car chaque année les Universités d’Etat et les instituts supérieurs privés mettent sur le marché de l’emploi, de milliers de jeunes diplômés. Certains se retournent vers le FNE où ils déposent leur dossier, en gardant l’espoir d’être appelé un de ces quatre. Aussi pour Camille Mouté A Bidias, il est important et nécessaire que d’autres entreprises emboîtent le pas au PMUC. «Les entreprises payent 1% de la masse salariale pour le fonctionnement du FNE. C’est un organisme que le gouvernement camerounais a mis à (leur) disposition pour (les) aider dans la gestion de (leurs) ressources humaines. Nous avons dix agences régionales et six agences départementales. Nous couvrons la totalité du marché de l’emploi au Cameroun», déclare le DG du FNE.
Liliane N.
Des Ministres avec un agenda caché ont payé des tueurs à gage pour lyncher les principaux collaborateurs du Chef de l'Etat. Prétextant du retrait de la CAN au Cameroun, la nuit des longs couteaux a commencé. Les coupables de l'échec de la CAN sont désignés. Ils sont tous ou ont été à la présidence de la République. On cite les noms de Ferdinand Ngoh Ngoh, Seraphin Fouda et Ayem Mauger.
Analysons les faits:
1-). Même si le Cameroun avait été prêt, il n'aurait jamais organisé la CAN 2019 dès lors qu'Issa Hayatou n'était plus le patron de la Caf. Dès son élection comme nouveau Président de cette instance en mars 2017, Ahmad Ahmad avait déjà fait son choix. Il avait des obligations vis à vis de ces principaux soutiens l'Égypte et surtout le Maroc. Il l'a dit et redit, "même à quatre, le Cameroun ne peut pas organiser la Can". C'est bon. Laissons Ahmad tranquille, il nous a donné la Can 2021.
2)- Les responsabilités locales de l'échec de la can 2019
Les Can féminine et masculine ont été attribuées au Cameroun en septembre 2014. Le Chef de l'Etat a créé le Comipcan en octobre 2014 pour préparer les deux Can. Il est présidé par le Premier Ministre. Rendu en avril 2015 pour la CAN féminine rien n'était fait. Ni procédure de sélection des entreprises pour les études ni sélection des entreprises pour les constructions. La même inertie s'est enlisée jusqu'en décembre 2015. Aucune étude n'était réalisée et aucun coup de pioche alors que la Can féminine était prévue pour octobre 2016.
3) Le Président Paul Biya en sauveur.
Face aux lenteurs observées au niveau du Comipcan, le Président de la République demande à son Secrétaire général de prendre les choses en main. Il crée un comité adhoc où tous les ministères concernés y compris le Comipcan sont représentés . Ça sera sa Task Force. Tout se fera donc en procédure d'urgence pour sauver d'abord la CAN féminine.
Face l'échec du gouvernement et son incapacité à faire avancer les travaux, des mesures spartiates sont prises par la Task force. Des directeurs généraux de sociétés sont arrêtés, des contrats de complaisance rompus, le monopole que le Ministère des marchés a attribué à Syno Hydro pour le chiches travaux de Yaoundé est annulé (réhabilitation du stade Ahmadou Ahidjo, stade militaire, les stades d'entraînement N1,2 et 3). Il ne construira que le stade militaire. La task force fait appel à d'autres entreprises de BTP pour rattraper le retard dont Arab Contractors. La même chose est faite à Limbe et Buea. En 6 mois les principales infrastructures de la CAN féminine sont achevées. Ouf le Cameroun a pu sauver la Can féminine. Mais c'est le debut des problèmes entre certains ministères et la présidence de la République.
Par exemple, pour la partie événementielle de la CAN féminine, le Ministre des Sports Bindoug Mpkwatt a élaboré un budget de 25 milliards. La présidence de la République lui a donné 4 milliards. Le Secrétaire Général devint alors l'homme à abbatre. Pour la Can 2019, le même ministère demande 50 milliards pour l'événementiel. Le secrétaire général de la primature Seraphin Fouda propose à la présidence de donner 17 milliards. Il entre dans les listes des ennemis.
Quoi qu'il en soit la can féminine organisée en novembre 2016 fut un succès.
Fort de ceci, le Président de la République reconduit le même dispositif pour la Can 2019. A la présidence on s'inquiète du retard qu'accuse les infrastructures. Pour construire un stade moderne il faut 3 ans. Nous sommes à deux ans de la Can, aucun grand chantier n'a commencé. Sur la base des propositions de Louis Paul Motaze alors Secrétaire général des services du Premier ministre, la présidence de la République instruit en décembre 2015 les Ministères des Sports et des Travaux publics de contractualiser en urgence le consortium americano-turque pour la construction du stade de Japoma et l'italienne Piccili pour Olembe. La même instruction est donnée aux Ministres des Finances Alamine Ousman Mey et Nganou Djoumessi du Minepat pour signer les conventions de financement. Le Minfi signe des conventions de financement pour les facilités locales avec la BGFI pour Japoma et Banque Atlantique pour Olembe. Elles apporteront la contrepartie de l'Etat soit 15% du montant du projet. Le reste étant financé par les fonds de coopération. A Olembe le marché est d'une valeur de 162 milliards. Piccini doit construire un stade couvert de 60000 places, 2 terrains d'entraînement, 2 terrains de baskett, 2 terrain de handball, 01 cour de tennis, 01 piscine olympique de 2000 places, 01 gymnase de 4000 places, 01 hôtel quatre étoiles de 70 chambres tout équipé, un grand centre commercial. A Japoma ça sera la même chose, sauf que le stade a 50000 places. Il coutera 140 milliards. Le Canadien Maguill réhabilitera le stade de la reunification qui passe à 40000 places et le Portugais Monta Gill est retenu pour le stade Roume Dadjia de Garoua. Pour tous ces gros projets le FMI et la même Banque mondiale accpetent uniquement des financements bilatéraux. Il n'y a donc pas risque de détournement.
Les contrats de Piccini pour Olembe et Yonegun pour Japoma, sont signés en décembre 2016 par les Ministères des Sports et celui des Travaux soit 9 mois après les instructions de la même présidence. Le Ministre des Sports exige 500 millions de francs pour le comité chargé d'analyser les offres. Il ne les aura pas. Sous la pressions des missions diplomatiques turque et italienne, le SGPR fait pression et les offres techniques sont transmises à la primature. Pour pallier ces blocages, le Président Paul Biya créé L'unité technique opérationnelle (UTO) placée sous l'autorité de Seraphin Fouda. C'est désormais à la primature que les ingénieurs de tous less ministère se réuniront pour analyser techniquement tous les dossiers relatifs à la Can 2019 avant leur transmission à la présidence.
Quant au Minfi, il signe les conventions de financement en décembre 2016 et Louis Paul Motaze devenu Minepat en janvier 2017 soit 10 mois après les instructions de la présidence. BGFI et UBA qui a remplacé Banque atlantique (qui s'est retirée fatiguée d'attendre) mettront 3 mois pour libérer les facilités locales. Au point qu'au mois de mars 2017 soit 16 mois après les instructions du Président de la République les grands chantiers de la CAN 2019 n'ont pas encore commencé. A Japoma le site qui doit abriter ce complexe sportivo-commercial n'est pas libéré.
En réalité tous ces blocages et retards sont savemment orchestrés. En 2015, beaucoup des membres du gouvernement ne parient pas que Le Président Paul Biya sera candidat à sa succession. Et si bien même il l'est, il doit traîner la CAN comme un boulet. Ferdinand Ngoh Ngoh, Seraphin Fouda et Ayem Moger sont les boucs émissaires d'une large conspiration qui avait pour objet de mettre le Président en difficulté et de faire échouer la CAN 2019. Des péages avaient été installés dans tous les ministères, la casse du siècle était programee. Elle a échoué. Les tontons flingueurs de la CAN 2019 sont donc bien connus. Quand Constant Omari, vice président de la CAF parle de la duplicité de certains membres du gouvernement qui disent une chose au Président et autre chose à la caf c'est bien d'eux qu'il s'agit. Sans la présidence de la République, le Cameroun ne réussirait pas l'exploit qu'il est en train de faire. Construire des stades en moins de deux ans. Il faut noter qu'à Japoma et Olembe ce sont toutes les infrastructures prévues par le cahier des charges qui sont en cours de construction.
Certaines personnes ont publié la liste des marchés passé par la task force pour la CAN. Il faut connaître comment fonctionne notre administration pour comprendre.
Passer un marché en gré à gré est une procédure réglementaire prévue par la loi. Pour une Can dont les travaux accusaient 3 ans de retard, la Task Force n'avait d'autres alternatives que de passer les marchés en gré gré. Le gré à gré ne signifie pas l'absence de concurrence. Plusieurs offres sont souvent disponibles et l'on choisi le moins disant. La procédure de passation d'un marché public dure 6 mois entre la publication de l'appel d'offres et la signature du contrat d'attribution. C'est pour ces lenteurs et ces retards légendaires que le secteur des marchés publics vient d'être réorganisé. Si la task force était passée par des appels d'offres nous serions seulement dans la phase de contractualisation des marchés de la CAN 2019. Nous devons dire Merci au Président de la République d'avoir créé la Task force sous la supervision du Ministre Ferdinand Ngoh Ngoh. C'est elle qui a permis d'éviter les goulots d'étranglement et les péages installés au Ministère des Sports, aux Travaux publics, au Minepat, aux Finances et aux Ministère des marchés publics qui extorquaient les fonds aux entreprises. L'histoire de ces tontons flingueurs de la CAN est donc connue. On sait se cachent les coupables. Ce sont les mêmes qui ont fait échoué le PENDIS avec à la clé un détournement de 16 milliards versés à Exim Bank China pour stades que nous attendons de 16 puis 2008. Les mêmes encore ont fait échoué le plan d'urgence triennal. Ils sont autre gouvernement. N'allez pas les chercher à la présidence.
Anonyme.
Les assises du premier congrès de la FEX (force de l’excellence) se tiendront au palais des congrès de Yaoundé sous la présidence de son président fondateur CHRISTIAN MBOENA, avec en fond de toile une conférence de presse organisée par l’agence de communication ACACOM.
La FEX (FORCE DE L’EXCELLENCE) tisse progressivement sa toile. Ce concept longtemps attendu par des millions de Camerounais a été créé le 1er novembre 2018 par CHRISTIAN MBOENA, président fondateur, un camerounais qui a fait ses preuves et bien connu aussi bien des camerounais que des hautes sphères du pouvoir. L’association a pour dénomination : LA FORCE DE L’EXCELLENCE en abrégé FEX. Sa devise est paix -unité- prospérité. Son emblème est le symbole de l’unité nationale en blanc dans un cercle sous fond vert, manifeste de la paix, l’unité, la liberté et la prospérité. Son drapeau est son emblème sur un tissu blanc. Il a pour siège Yaoundé avec un bureau constitué d’un comité exécutif. La FEX dispose déjà au niveau national des responsables dans les centres régionaux, départementaux et communaux .Au niveau international, des coordinations nationales se mettent progressivement en place. La création de cette association est perçue comme une réponse de son président fondateur à un besoin réel sur le terrain.
A la faveur du congrès de celle-ci qui se tiendra le 22 Décembre 2019 au palais des congrès de Yaoundé, couplée à une conférence de presse, le président fondateur va d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur les contours de celles-ci pour une meilleure appropriation du concept appelé :Ma proposition pour le processus de pacification et de conciliation de notre chère patrie avec sa terre chérie .Il sera question dans cet exercice de montrer qu’aucun être humain ne peut s’opposer aux cinq valeurs qui sont à la base de l’humanité (amour, vérité, justice, non violence et paix).Le président donnera donc les étapes de ce processus de pacification. Mais déjà de façon sommaire ces étapes sont articulés en quelques points essentiels :
1-Dénicher les causes de précarité sécuritaire auquel fait face notre beau pays : les causes directes, indirectes, endogènes, exogènes d’une part, les causes historiques, géopolitiques et socioculturelles
2-Identifier, cibler et catégoriser les interlocuteurs : avec qui dialoguer ?comment et ou ?, dialoguer ?oui ?urgent ?oui, mais avec qui donc ?
3-Identifier les leviers sur lesquels il faut actionner en rapport avec chaque cause : levier militaire (désarmement), levier politique, levier économique et levier socioculturel.
4-Créer un GHOST CABINET (cabinet fantôme) pour le suivi et l’évaluation du processus de pacification et de conciliation
Selon les statuts, les l’objectif principal assignés à celle-ci est le soutient aux actions du président de la république et celles du gouvernement sur tous les plans économiques et sociaux. Outre celle-ci, on note la promotion de la paix, l’unité et le vivre ensemble, la création d’entreprise, l’auto emploi, la promotion des droits de l’homme ainsi que des minorités, promotion du développement durable à travers la création en son sein d’un fond social pour l’emploi, la protection de l’environnement et la nature, la promotion de l’excellence académique, l’invention et l’innovation, la lutte contre les migrations clandestines, la promotion et la réinsertions des ex migrants, la lutte contre la corruption, la consommation de la drogue et la délinquance juvénile
ACTION
Pour atteindre ses objectif, LA FEX procédera non seulement à la création de plusieurs structures d’appui déjà en cours, mais aussi des collaborations avec des de renommée mondiale. A titre d’exemple on note déjà la mise en place du conseil de développement industriel (CDI), la Création d’une micro finance internationale dénommée AFRICANO INTERNATIONAL COORPORATION pour soutenir les micros projets de ses membres,
Pour ce qui concerne la collaboration, on note un partenariat en cours avec déjà une réunion le samedi 08 décembre 2019 avec Mme Chantal Malion, écrivaine et présidente fondatrice de l’organisation internationale pour le développement en Afrique(OIDA).Il faut ajouter que qu’au delà des membres ordinaires de LA FEX, on retrouve de hautes personnalités de la république (Ministres, Directeurs Généraux, députés, sénateurs, société civile, et des religieux)
ATTITUDE
Pour le Président fondateur, au delà de ces actions, les membres doivent être des FEXISTES. Il définit cela comme un courant de pensée qui stipule que chaque citoyen du monde doit être excellent dans ce qu’il sait faire le mieux afin que tout le monde entier soit excellent. Selon lui le FEXISME est une dérivée du mot FEX entendons FORCE DE L’EXCELLENCE, mouvement fondé le 1er novembre 2018.Pour le Président, la journée mondiale du FEXISME se célèbrera le 1er novembre de chaque année avec pour symbole un ruban vert croisé en lui-même.
C’est dire qua quelque jours de l’évènement, les différents comités sont à pied d’œuvre sous la coordination du Président.
Nicole Ricci Eyock
Le vice-président du Gabon, Pierre Claver Maganga Moussavou, a reconnu que le président Ali Bongo Ondimba, malade et absent depuis le 24 octobre, avait fait un accident vasculaire cérébral (AVC), une première, aucune source officielle n'ayant jusqu'alors indiqué de quel mal il souffrait.
«Personne ne peut se réjouir de la mort ou de la maladie de quelqu'un d'autre, celui qui n'a jamais connu un AVC, qu'il prie Dieu pour qu'il n'en connaisse jamais», a déclaré M. Moussavou dans un discours prononcé samedi à Franceville (sud-est) en référence à l'état de santé du chef de l'Etat. «De toute façon, je ne le souhaite pas à qui que ce soit, pas même à mon pire ennemi», a-t-il ajouté devant plusieurs responsables la région du Haut-Ogooué, fief de la famille Bongo.
Le vice-président faisait partie d'une délégation de hauts responsables politiques gabonais qui se sont rendus mardi à Rabat pour y rencontrer le président Bongo qui s'y trouve en convalescence. Hospitalisé à Ryad le 24 octobre, M. Bongo, 59 ans, y est resté plus d'un mois avant d'être transféré le 29 novembre à Rabat, d'abord dans un hôpital militaire, puis dans une résidence privée pour y poursuive sa convalescence et sa rééducation.
Le porte-parole de la présidence à Libreville, Ike Ngouoni, n'a communiqué qu'à deux reprises sur son état de santé, parlant d'abord de «fatigue sévère», puis de «saignement». A aucun moment, ni lui ni aucun autre dirigeant gabonais n'avaient dit le mal dont souffrait le chef de l'Etat. Seules des sources non officielles avaient parlé d'un AVC.
Deux vidéos sans son et une photo ont été publiées depuis l'arrivée du président gabonais au Maroc, sur lesquelles il apparaît toujours assis. Son état de santé ayant suscité d'innombrables rumeurs, ces premières images depuis son hospitalisation en Arabie saoudite ont été très partagées sur les réseaux sociaux, avec parfois des doutes sur leur authenticité et des interrogations sur ses capacités à gouverner.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a quitté l'hôpital militaire de Rabat où il était arrivé fin novembre et poursuit sa convalescence dans une résidence privée de la capitale marocaine, a-t-on appris mercredi dans l'entourage présidentiel.
Son départ a été décidé « après autorisation de l’équipe médicale », selon la même source. Le chef de l’État gabonais avait reçu lundi la visite du roi du Maroc, Mohammed VI, son ami depuis l’enfance, et des images de cette rencontre avaient été diffusées. Son état de santé suscitant d’innombrables rumeurs, ces premières images depuis ses problèmes de santé ont été très partagées sur les réseaux sociaux de la communauté gabonaise, avec parfois des doutes sur leur authenticité.
«Le chef de l’Etat se porte plutôt bien, le processus de sa rééducation évolue très rapidement et positivement», a affirmé mardi soir à Libreville le chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet, à son retour de Rabat. Il n'a pas précisé quand le chef de l'Etat rentrerait à Libreville. M. Ngondet s'y est rendu accompagné du vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou, de la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, et du directeur de cabinet d'Ali Bongo, Brice Lacruche Alihanga.
«Le chef de l’Etat est conscient, il reconnaît ses interlocuteurs, il voit bien, il parle bien, sa modulation de ton est bonne. Nous avons été rassurés et apaisés en sortant de cette audience avec le président à laquelle assistaient également M. Maganga et Mme Mborantsuo», a affirmé M. Ngondet à la presse.
Otric N.