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Les épreuves écrites ont eu lieu samedi dernier, telles que prévues dans l’arrêté portant organisation de ce recrutement.

C’est en sa qualité de Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administratives (Minfopra) que Joseph Le, a effectué samedi dernier, une descente sur le terrain, pour aller s’assurer du bon déroulement des opérations qui se sont déroulées dans plusieurs centres de la ville. Pour 1000 places disposées pour tout le pays, on a enregistré plus de 51 000 candidats. Joseph Le était précisément dans les centres d’examen du Lycée général Leclerc et du Lycée technique, industriel et commercial de Yaoundé. Au cours de sa descente, le MINFOPRA a déclaré «nous sommes en train d’organiser l’un des tests de recrutement les plus costauds qui soit. Il s’agit pour nous de nous assurer que le processus se déroule dans de bonnes conditions. Les trois sites que nous venons de parcourir ne signalent aucun problème particulier. Les échos qui nous viennent des régions ne signalent pas de souci non plus».    

Les chiffres officiels en notre possession font état de 17 000 candidats ayant postulé dans la région du Centre, plus de 2000 à l’Est et 6224 à l’Extrême-Nord. «Le souci premier du Chef de l’Etat et du gouvernement c’est de trouver un emploi à chaque jeune à travers divers types de recrutement dans la Fonction publique, mais aussi dans d’autres secteurs d’activités. Pour ce qui est de la fonction publique, la demande est forte. Très forte même. Mais la Fonction publique ne peut pas absorber toute cette demande étant donné la prise en compte de la soutenabilité budgétaire des effectifs à recruter. C’est pour cela que ces textes sont organisés de telle sorte qu’ils soient recrutés par vague chaque année. Des quotas sont arrêtés par le Premier Ministre, chef du gouvernement. Pour ce ca particulier, la soutenabilité budgétaire n’était favorable que pour 1000 instituteurs pour le compte du Ministère de l’Education de base, alors que les besoins en ces personnels restent largement au-dessus. Il ne fait aucun doute qu’au cours des années à venir, d’autres tests ou concours seront organisés. C’est un processus. Il va se poursuivre», a déclaré Joseph Le.

A titre de rappel, c’est le 20 septembre dernier que le Ministère de la Fonction publique a lancé le recrutement de 1000 instituteurs de l’enseignement maternel et primaire relevant du code du travail, pour le compte du ministère d’Education de base au titre de l’exercice 2018. L’arrêté sorti à cet effet, indiquait que les épreuves écrites du test-sélection de ce concours vont se dérouler le 1er décembre 2018 au centre unique de Yaoundé. Pour faire acte de candidature, les Camerounais des deux sexes devaient remplir, entre autres, les conditions qui suivent. Etre âgé de 17 ans au moins et de 40 ans au plus tard janvier 2018 (être né entre le 1er janvier 1978 et le 1er janvier 2001), être titulaire du Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteur de l’enseignement maternel et primaire (Capiemp) délivré par un établissement national de formation.

Les dossiers de candidature devaient être reçus contre un récépissé au Ministère de la Fonction publique ou dans les délégations régionales de la Fonction publique jusqu’au 23 novembre 2018. Ils devaient impérativement comprendre, entre autres, pièces: une copie certifiée conforme du diplôme exigé, un extrait de casier judiciaire, une attestation de présentation de l’original du diplôme, un certificat médical, une quittance de versement de la somme de 15 000 FCFA, deux photos de format 4X4, une enveloppe timbrée à  500 FCFA, etc.

Liliane N.

Alios finance, spécialiste du crédit-bail cherche 8 milliards de FCFA.

L’opération s’est ouverte le 20 novembre 2018. Et elle s’achève le 11 décembre 2018. Il faut souligner que cette levée de fonds est assortie d’un taux d’intérêt de 5,75% par an, pour une maturité de 5 années donc de 2018 à 2023. La souscription minimale est de 150 000 Francs. Et c’est la filiale camerounaise du groupe bancaire gabonais BGFI qui arrange cet appel public à l’épargne. Cameroon tribune qui relaie aussi cette information, précise que même si les détails d’utilisation de cet emprunt ne sont pas disponibles, on sait que la société de crédit-bail Alios finance, est un «établissement financier panafricain qui offre des solutions de financement telles que le crédit-bail, le crédit-immobilier, le crédit d’investissement, la location-vente et la location longue durée des véhicules à des PME et grandes entreprises».

A titre de rappel l’Etat du Cameroun venait de lancer son 5e emprunt obligataire. La somme de 150 milliards de FCFA au départ était cherchée. Seulement l’opération s’est finalement clôturée sur le Douala Stock Exchange avec plus de 200 milliards de FCFA. La Commission des marchés financiers (CMF), garant de l’emprunt obligataire ECMR 5,6% net 2018-2023, après avoir procédé au dépouillement des souscriptions, le 12 novembre 2018, a autorisé l’Etat à accepter cette somme de 200 milliards de FCFA. Dans son communiqué sorti à cet effet, la CMF a indiqué que l’Etat du Cameroun a voulu une «option de sur allocation portant sur cinq millions d’obligations d’une valeur de cinq milliards de francs, portant à 200 milliards le total des fonds levés au titre de l’émission ECMR 5,6% net 2018-2023». Jean-Claude Ngbwa président de cette Commission et signataire du communiqué a précisé que «le produit additionnel sur l'allocation en plus d’accroître la participation de l’Etat dans les financements des projets initialement mentionnés dans la note d’information, est destiné à d’autres projets d’infrastructures inscrits dans le budget d’investissement de l’Etat du Cameroun au titre de l’exercice 2018». 

Il convient de rappeler qu’en lançant le 5e emprunt obligataire, l’Etat a indiqué qu’il servira notamment aux constructions des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 que devrait abriter le Cameroun. Ce nouvel emprunt obligataire devrait aussi permettre à l’État d’apporter un appui à des entreprises comme PAMOL, la SODECOTON, la SOWEDA et la SEMRY qui connaissent des crises financières.

Après que l’opération ait été lancée, Louis Paul Motaze le ministre des Finances, a affirmé que les souscripteurs font confiance à la signature du Cameroun. Allant dans le même sens, le Directeur d’Ecobank a fait observer que «ce n’est pas la première fois que nous lançons cette opération.  Il y en a déjà eu quatre, et à chaque fois, la souscription a été de 100%, sinon plus de 100%».

Par ailleurs, les quatre premiers emprunts obligataires estimés à 262,5 milliards de Fcfa, ont servi à la réalisation des projets structurants. En particulier dans divers secteurs tels que l’eau, les autoroutes et l’énergie.

 Liliane N.

La déclaration est de T. Tufan Sercan le Directeur régional de l’entreprise turque Yenigün.

D’une capacité de 50 000 places, le stade de Japoma doit avoir à terme entre autres, deux terrains d’entraînements avec gradins, un gymnase couvert de 2 000 places assises, une piscine olympique de 8 couloirs avec 1000 places assises. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune édition du 10 décembre 2018, les responsables de l’entreprise Yenigün en charge de ses travaux de construction, indiquent que le chantier sera livré au mois de mars 2019 et non plus au cours de ce mois.

«Il y avait quelques préoccupations mineures entre Eximbank Turquie et le gouvernement camerounais. Pour certains dossiers, il fallait par exemple des signatures des deux côtés. Les mécanismes de paiement et de financement ont eu de la peine à se mettre en place. Rien de plus normal puisque les deux parties n’ont pas souvent eu l’habitude de travailler ensemble. Il y avait donc des procédures, des dossiers dont il fallait prendre connaissance. C’est ce qui explique ce léger retard. Mais je réaffirme que les travaux seront livrés en mars 2019, même s’il peut encore y avoir de petits détails comme des ampoules à fixer mais le gros œuvre sera prêt. Nous sommes clairement sur la bonne voie», explique de T. Tufan Sercan le Directeur régional de l’entreprise turque Yenigün.

A titre de rappel le 10 avril 2018, le chantier de Japoma a reçu une cargaison de 1500 tonnes de fer à béton, 4823 tonnes de préfabriqués, un engin lourd et une grue. Il avait été indiqué que l’arrivée de cette vague des matériels de construction, la seconde du genre, était une phase décisive dans la construction de cette infrastructure dont la livraison était initialement prévue pour décembre 2018. Rendu à ce jour le Directeur régional de l’entreprise turque Yenigün affirme que le Stade de Japoma est prêt à 80%.

«Mais le Complexe en général, qui intègre aussi le gymnase multisports, le centre aquatique, les terrains de tennis et de basket ouverts, les stades d’entraînement en est à 70%. Tous les éléments préfabriqués en Turquie et ici ont été installés. La pépinière de gazon pour la pelouse est prête et n’attend plus que la pose prévue incessamment. En ce moment, on procède aux travaux de drainage avec les passages souterrains sur l’aire principale. Plus de 7000 sièges qui constitueront une mosaïque aux couleurs du drapeau camerounais sur les 50 000 prévus sont en place. La tribune Ouest, la plus difficile dans laquelle, on retrouve la loge présidentielle, les boutiques etc. est prête. Il ne manque que la pose des vitres. Le gros des travaux mécaniques et électriques est achevé. En ce qui concerne les terrains d’entraînement, on attend juste la pose des sièges sur les gradins et nous travaillons sur les vestiaires. Je tiens à préciser que nous avons effectué des fondations profondes. Nous avons dû forer parfois jusqu’à 26 m de profondeur pour garantir la sécurité et la solidité de l’édifice», explique T. Tufan Sercan.

En dépit du fait que le Cameroun n’abrite plus la Coupe d’Afrique des Nations 2019, tout est fait pour que la construction des infrastructures sportives se poursuive.

Liliane N.  

La formation politique du Pr Nkou Mvondo vient de commettre un communiqué y relatif.

Après la Présidentielle 2018, le parti Union nationale pour l’intégration vers la solidarité (Univers) se prépare déjà pour les élections municipales et législatives de 2019. Dans un communiqué, ce parti montre son envie de conquérir la Mairie de Yaoundé 1er et appelle les camerounais à se prononcer. «Dans le cadre des préparatifs des élections municipales et législatives de 2019, il est porté à la connaissance de tous les potentiels candidats souhaitant se faire investir par le parti Univers dans la Commune de Yaoundé 1er de bien vouloir fournir les pièces suivantes: photocopie d’acte de naissance et photocopie Cni», peut-on lire dans ledit communiqué. Dans ce même document, le parti du Pr Prosper Nkou Mvondo indique avoir tenu une assemblée générale le 8 décembre 2018, au cours de laquelle ont eu lieu les préparatifs des installations des chefs d’antenne de la formation politique.

A titre de rappel, le parti Univers s’est allié au mouvement Onze millions d’inscrits mis sur pied par Cabral Libii. Lors de la Présidentielle 2018, Cabral Libii et Univers ont signé une convention. Univers l’a investi pour cette échéance électorale. Il est arrivé troisième au classement avec un score de 6% de suffrages exprimés. En suivant les pas de Serge Espoir Matomba du Peuple Uni pour la rénovation sociale (Purs), Cabral a lancé un appel pour une coalition de l’opposition en vue de ces élections municipales et législatives prochaines. L’homme politique camerounais a appelé les partis de l’opposition à mutualiser leurs forces contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Une équation qui paraît peu probable pour certains camerounais, qui prennent en exemple, la période de l’élection présidentielle.

En dépit de nombreux appels, les partis politiques de l’opposition n’ont pas pu se mettre ensemble pour présenter un candidat unique au scrutin du 7 octobre 2018. On n’a qu’eu un semblant de coalition qui s’est formée à la veille de la date du scrutin entre Akéré Muna alors investi par le Front pour le développement et Mauric Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Cabral Libii, Serge Espoir Matomba, Garga Haman Adji, Ndifor Afanwi, Joshua Osih et Adamou Ndam Njoya n’avaient pas adhéré à l’initiative. Ils ont fait chacun son bonhomme de chemin de son côté.

Ce qui a posé problème, était le fait que tous ces candidats n’avaient pas pu se mettre d’accord sur les termes de la formation de la coalition. Cabral Libii avait, dans un premier temps, demandé que des primaires soient organisés afin de parvenir à l’élection du porteur de la coalition. Il s’est par la suite ravisé, arguant qu’il s’opposait à une «coalition à deux ou à trois». Cela lui avait valu de vives critiques au sein de l’électorat. Certains y avaient vu les signes d’une trahison.

Pour ces nouvelles échéances électorales, on attend de voir si la donne va changer. Pour l’instant, les partis à l’instar d’Univers et du Purs invitent les camerounais de toutes les couches sociales à se porter candidats aux municipales et législatives 2019.

Liliane N.

 

 

 

 

 

Il espère que la décision qu’il attend de ce côté va lui permettre de se porter candidat au poste de Président de la République l’année prochaine

Le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais (PDS)  à la présidentielle est dans l’attente d’une décision de la Cour de justice de la Cedeao qui pourrait intervenir dans les prochains jours. Il entend faire reconnaître son droit, contesté par le gouvernement sénégalais, de s’inscrire sur les listes électorales afin de se porter candidat.

Pour Karim Wade, c’est la procédure de la dernière chance. Le 6 novembre dernier, les avocats du candidat du Parti démocratique sénégalais, formation politique de l’opposition, ont introduit une requête auprès de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ils estiment en effet que le
Sénégal n’a pas respecté ses engagements internationaux en empêchant au fils de l’ancien Chef de L’Etat Abdoulaye Wade, de se porter candidat alors qu’il en a tout à fait droit.

Au cœur du litige, l’inscription du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade sur les listes électorales, effectuée par l’intéressé au Koweït en avril 2018. Quelques mois plus tard, le ministère sénégalais de l’intérieur avait rejeté cette inscription, au motif de la condamnation de Karim Wade à six années de prison pour enrichissement illicite. Le verdict avait été rendu en 2015.

Une condition sine qua non pour se présenter

Le ministère avait alors invoqué les dispositions de l’article L31 du code électoral, selon lesquelles toute personne condamnée à une peine plus de cinq ans de prison se voit priver du droit de figurer sur les listes électorales. Or, depuis la révision constitutionnelle adoptée en avril par l’Assemblée nationale, l’inscription sur les listes électorales est une condition sine qua non pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle.

La procédure qu’il avait initiée à Dakar pour faire invalider la décision du ministère ayant été définitivement rejetée par la Cour suprême, Karim Wade ne dispose plus d’aucun autre recours dans son pays.

Exilé au Qatar depuis deux ans, il voit les obstacles se multiplier sur la route de sa candidature à l’élection présidentielle. De la modification du code électoral à la question de sa supposée nationalité française, et de plusieurs autres motifs cités par le gouvernement sénégalais et, qui sont susceptibles de l’empêcher de concourir à la magistrature suprême.

Pourtant, le fils du Président Wade précise que sa détermination reste intacte, il entend affronter Macky Sall, l’actuel Président sénégalais. Dans une interview accordée dans un média au Qatar, il dit à ses concitoyens : « Macky Sall essaie déjà de vous voler en espérant pouvoir choisir les candidats qui pourront l’affronter… ».

L'élection présidentielle sénégalaise de février 2019, est la onzième depuis l'indépendance du pays. Elle va  permettre d'élire le nouveau chef de l’Etat de ce pays. Le premier tour est prévu le dimanche 24 février 2019. Le président élu le sera à nouveau pour une durée de cinq ans, contre sept précédemment.

Nicole Ricci Minyem
 
 
 
 
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Le Caporal Chef Bissek, froidement abattu dans sa demeure ce 09 Décembre à Bamenda

Les images sont insoutenables. Son corps est couché sur un brancard, la balle qui lui a ôté la vie a traversé son thorax et sur son dos, l’on peut voir beaucoup de sang.
Il nous est impossible à cette heure de dire avec exactitude qui sont ceux qui, en ce dimanche de décembre, sont venus ôter la vie à ce jeune soldat, membre des forces de défense et de sécurité, mais, tout porte à croire que ce sont les membres de la secte terroriste de l’ambazonie qui ont une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, posé cet acte barbare.

Selon les informations que nous avons pu avoir, de quelques proches du défunt, ces criminels se seraient introduits dans la demeure du Caporal Chef et, sans aucune sommation, ils l’ont froidement abattu, avant de saccager les lieux et de prendre ensuite la fuite à bord des véhicules garés un peu plus loin. Des bandits, qui sont résolus à s’en prendre à tous les vaillants fils de ce pays qui ont décidé d’arborer la tenue afin de défendre l’intégrité et l’unité nationale.

Que lui reprochaient ses agresseurs ? Son engagement, la passion avec laquelle il a exercé son métier, sa détermination à défendre jusqu’au sacrifice suprême cette terre qui l’a vu naître et ce pays, qui lui a donné peut être pas totalement ce dont il avait besoin mais, qui lui a apporté beaucoup de joie ?  S’agit – il d’un acte isolé, le simple coup du hasard ?

Ses camarades d’armes, n’ont pu nous en dire plus plus, mais, dans le ton de leur voix, il était possible de détecter le désarroi, la colère et sûrement aussi leur détermination à respecter les engagements qu’ils ont pris, afin que la mort de tous leurs camarades, en plus de celui du Caporal Chef Bissek ainsi que des autres victimes ne soit pas vaine.

La chasse à l’homme a été engagée depuis que l’agression a été constatée. Les éléments des forces de défense et de sécurité sont résolus à mettre la main sur les coupables de cet acte inhumain, pour qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.

Dans la famille nucléaire du défunt, ce sont des larmes, des cris de détresse, d’incompréhension. Certains se souviennent de la dernière conversation qu’ils ont eu avec le Caporal Chef Bissek, d’autres pensent à tous les projets qu’ils avaient en commun et qui ne pourront
plus jamais se réaliser, d’autres encore, comme pour réfuter cette douloureuse réalité, se souviennent de ses dernières paroles, des actes qu’il avait l’habitude de poser, de l’attitude qu’il adoptait dans telle ou telle autre situation.

Ses parents restent inconsolables, eux qui, à la veille des fêtes de fin d’année, sont durement frappés peut être pas par le destin, mais, plutôt par la volonté des hommes sans foi ni loi qui se sont engagés sur le chemin de la destruction dans tous les sens du terme.

Nicole Ricci Minyem

Selon les résultats d’une enquête rendue publique il y’a quelques jours par le Nkafu policy Institute, l’agriculture est l’un des secteurs clés et prioritaires de l’économie camerounaise. Elle est le principal pourvoyeur d’emplois, puisqu’elle occupe près de 70% de la population active et, contribue pour 42% aux produits intérieurs bruts.

Le secteur agricole a toujours été au centre de la politique économique du Cameroun.

La valeur ajoutée du secteur agricole, qui reste tout de même élevée, montre cependant que l’agriculture ne joue pas pleinement son rôle, qui est de stimuler le progrès d’autres secteurs. Cela s’explique par le caractère traditionnel que conserve l’activité agricole au Cameroun et le fait que, ce secteur tarde encore à se moderniser complètement.

Et pourtant, le potentiel agricole est très riche et diversifié, en raison de la situation géographique et climatique de notre pays. C’est un secteur d’activité qui assure par ailleurs un rôle irremplaçable dans la création de revenus au niveau des zones rurales, lorsqu’on se réfère aux résultats issus des ménages recensés.

Quelques exemples :

La croissance de la production des céréales est essentiellement due au développement du maïs et du sorgho - Le manioc apparaît être le moteur de l’évolution des racines et tubercules - La banane plantain appartient à la classe des féculents et est très importante dans l’alimentation de la population et commence à avoir des opportunités
commerciales aussi bien dans la sous région que dans des niches de marché en Europe - La production de la filière café présente une baisse depuis quelques années,  probablement due à l’insuffisance de la protection phytosanitaire. La production de la filière cacao, par contre, accroit.

Quand on parle d’agriculture, on y inclut les productions animale et végétale. En plus de ces dernières, on prend en compte les activités d’élevage, de pêche et de chasse.

Le secteur agroalimentaire comporte de grosses entreprises qui exploitent des milliers d’hectares de terres et créent des milliers d’emplois, transformant ainsi, au fil des années, des régions entières du pays.

Agriculture Et Formation Du Capital

Dans les premières phases du développement économique, le capital nécessaire au développement économique provient généralement de trois sources : l’aide étrangère - les Investissements Directs Etrangers - l’épargne nationale.

Les deux premières sources ont l’avantage d’apporter des capitaux importants sans peser sur la consommation intérieure. Mais dans le cas particulier de l’aide, elle peut être assortie de restrictions politiques et économiques désavantageuses mettant en mal l’autonomie du pays.

L’Investissement Direct Etranger quant à lui nécessite, pour une grande efficacité, le développement au préalable des infrastructures (routes, communication, énergie). Ainsi, un pays à faible revenu décidant de ne pas recevoir ou de moins solliciter l’aide étrangère devra davantage faire appel à ses ressources propres.

De nombreux mécanismes existent pour faire passer les ressources créées dans le secteur agricole vers le secteur industriel. On distingue quatre formes par lesquelles l’agriculture peut contribuer à la formation du capital :

-       Taxation des bénéfices agricoles
-       Modification des termes de l’échange
-       Compression des investissements dans l’agriculture
-       Marché rural des biens industriels

Autre chose, la croissance et le développement économique dépendent plus de l’expansion de certaines entreprises du secteur secondaire et tertiaire. Mais les obstacles à l’expansion de ce secteur proviennent aussi de la faiblesse des bénéfices sur investissement due à l’étroitesse des marchés. Un accroissement des revenus des agriculteurs offre ainsi des débouchés supplémentaires au secteur industriel.

Les obstacles

Techniques de cultures rudimentaires avec :

-       L’outillage utilisé fait principalement appel à l’énergie humaine : houe, machette, plantoir, pioche…
-       Le recours aux plantes sélectionnées est très restreint sinon quasi inexistant. Les plantes utilisées résistent donc très peu à la sécheresse et aux parasites, ce qui amenuise les rendements.
-       Difficulté d’accès au crédit agricole

Pour les contourner, le Nkafu policy Institute propose :

De développer le secteur agricole en augmentant la production agricole, notamment celle de la surface cultivable- ce qui va générer une amélioration des rendements

D’améliorer la productivité agricole par une augmentation de l’intensité capitalistique et technologique

De créer des mesures incitatives afin de permettre l’essor des agro-industries locales utilisant la matière première issue du secteur agricole. Avec l’essor considérable des agro-industries, la structure de la demande à l’agriculture va être modifiée. Ce qui va permettre que le secteur agricole serve de secteur en amont des autres secteurs d’activité.

Nicole Ricci Minyem

 
Le pasteur Dieudonné Massi Gams, directeur général de la commission nationale anti corruption a réuni musulmans et chrétiens ce dimanche au palais des congrès de Yaoundé à la faveur de la journée internationale de lutte contre la corruption.
 
La foi en Dieu peut être un facteur important de correction de la mentalité de corruption chez les camerounais. Telle est la thèse qui a milité pour l'organisation de ce service oeucumenique pour la priere contre la corruption. 
 
Le Cameroun compte près de 90% de sa population parmi les adeptes des religions révélées, notamment le christianisme et l'islam. En d'autres termes, ils sont plus de 20 millions de citoyens qui vont chaque vendredi et chaque dimanche dans un lieu de prière manifester sa foi en le Dieu Très Haut. Comment comprendre que le mal soit aussi rempant ? La Bible et le Coran condamnent fermement dans leurs lignes les actes de corruption ou même des actes s'assimilant à la corruption. Or ce sont ces même disciples de ces religions qui sont dans les administrations et autres lieux de services où le phénomène a fait son lit. Qu'est ce qui n'a pas marché ? Qu'est ce qui peut justifier ce gape aussi grand entre le comportement attendu des hommes et femmes de foi et la situation crisique dans laquelle se trouve le Cameroun en ce moment du fait de la corruption et des actes assimilés ?
 
La corruption est un péché. Mais les pratiquants du christianisme ou de l'islam semblent ne pas s'en rendre compte. L'acte de corruption qui consiste à imposer sournoisement ou ouvertement un paiement contre un service qu'on devrait rendre gratuitement est un vol. Car l'agent corrupteur use de sa position pour estorquer de l'argent à l'usager. Les hommes d'églises l'ont martelés, c'est un péché. C'est illicite. Celui qui commet ce péché, de même que celui qui consomme les fruits de la corruption sont coupables devant Dieu et s'exposent aux punitions de l'Éternel. Punitions qui peuvent conduire jusqu'à la condamnation pour l'enfer. Une prise de conscience est nécessaire.
 
Le conseil musulman, le conseil épiscopal, la confédération des églises protestantes ont uni leurs voix pour fustiger la corruption. Les gardiens des valeurs morales devraient davantage sensibiliser leurs ouailles. Si par leur prédication et leur comportement les leaders des communautés de foi s'engagent veritablement dans la lutte contre ce fléau, il va de soi que la corruption reculera considérablement dans notre pays. Imaginons un seul instant que chaque weekend des messages anti corruption sont proférer à plus de 20 millions de camerounais, les conséquences seront plus que visibles.
 
Au delà des mots, il faut aujourd'hui que des actes concrets soient posés. Bien que celà n'ait pas été ouvertement signifié au cours de cette cérémonie, il est enfin temps que la conac mette en pratique l'ensemble des dispositions de la stratégie nationale anti corruption. Un document qui prévoit que des actes de corruption au sein des communautés du pilier religieux soient également dénoncés et condamnés. 
 
On le rappelle pour le déplorer, ils sont nombreux les pasteurs et anciens de l'église incarcérés aujourd'hui pour des actes de corruption et de détournement de deniers publics. C'est dire que le vers est très profondément encré dans le fruit. Mais le travail ainsi démarré par la conac auprès des communautés de foi devrait se poursuivre et s'intensifier. Car le lieu où ferme la corruption c'est bien les coeurs des hommes. Et seule une foi honnête et sincère peut déloger ce vice des âmes des camerounais. 
 
Stéphane Nzesseu

Le Congo-Brazzaville n'est pas candidat à l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019, que la Confédération africaine de football (CAF) a retirée au Cameroun, a indiqué dimanche sur RFI son ministre des sports, contredisant une annonce faite vendredi par un dirigeant de la CAF.

«Nous sommes à six mois de l’organisation de la Coupe d'Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité. C’est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat. Cela ne sera pas possible», déclare-t-il.

«Un jour peut-être nous serons candidat, avance Hugues Ngouélondélé. Mais pour le moment ce n’est pas au programme de notre gouvernement. Peut-être que l’idée a circulé, mais face à la réalité, nous ne pouvons pas organiser une grande fête comme celle-ci. Nous n’avons pas les structures pour le moment».

Hugues Ngouélondélé a pointé le manque d’infrastructures pour accueillir la compétition. Comme les hôtels dans la ville de Dolisie. «Nous n’allons pas nous lancer dans un telle aventure pour que la fête ne soit pas belle et déshonorer notre pays. Le Congo n’est pas prêt». Actuellement, le Congo-Brazzaville n’a pas la possibilité d'assumer le coût de l’organisation. 

«La crise est mondiale et nous avons d’autres priorités que d’organiser la CAN pour le moment», explique Hugues Ngouélondélé. Celui-ci précise aussi que le Congo-Brazzaville n’a pas été sollicité par la Confédération africaine de football, tout en souhaitant «bonne chance» au pays organisateur.

Contactée par l'AFP, une source au sein de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) n'a pas souhaité commenter les déclarations du ministre des sports.

Constant Omari, deuxième vice-président de la CAF, avait affirmé vendredi que le Congo-Brazzaville s'était porté candidat à l'organisation de la CAN-2019, qui devra regrouper 24 équipes pour la première fois. Son organisation a été retirée au Cameroun, dont les préparatifs ont été jugés insuffisants, et la CAF doit désormais trouver un autre pays organisateur avant fin 2018.

Petit pays pétrolier d'Afrique centrale, le Congo-Brazzaville est frappé par une crise économique et financière depuis 2014. Le pays est en négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue d'obtenir une aide. En 2015 il avait réussi l'organisation des onzièmes Jeux africains, dits du cinquantenaire, ayant regroupé presque tous les pays du continent.

En 2014, la CAF, alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou, avait attribué les trois prochaines CAN d'un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d'Ivoire et 2023 à la Guinée. La semaine dernière, la CAF a retiré l'organisation de 2019 au Cameroun, pénalisé par des retards dans les travaux et par une situation fragile sur le plan sécuritaire, au profit d'un plan B déterminé «d'ici le 31 décembre».

Le dossier le plus urgent reste donc de trouver le remplaçant du Cameroun pour la première CAN à 24 équipes, programmée du 15 juin au 13 juillet. L'Afrique du Sud, seul pays africain à avoir déjà organisé une Coupe du monde en 2010 et le Maroc sont souvent présentés comme le recours idéal à l’organisation de la CAN 2019.

Otric N.

Les bénéficiaires de cette donation sont les pensionnaires du Centre de formation Promhandicam.

S.E Ran Gidor, Ambassadeur d’Israël au Cameroun a lui-même présidé la cérémonie de remise des 30 chaises roulantes aux enfants handicapés du Centre de formation Promhandicam. La cérémonie en question a eu lieu le 4 décembre 2018, à Yaoundé. Le geste de cette représentation diplomatique s’inscrit dans le cadre des relations bilatérales existant entre le Cameroun et Israël. Il permettra aux bénéficiaires dont les parents étaient essoufflés par leur développement de pouvoir désormais arriver à l’école avec moins de difficulté. «Aucun enfant ne doit être lésé. Je suis particulièrement sensible à cette situation parce que mon fils est également handicapé. Il a aussi eu recours à une école spécialisée comme Prohandicam», a déclaré le Diplomate israélien.  

Au cours de cette cérémonie, on a appris que les fauteuils roulants ont été fabriqués par une Organisation non gouvernementale israélienne. D’après S.E Ran Gidor, «ce don n’a pas un volet commercial mais est le fruit du travail des Ong israéliennes MASHAV et Wheel Chairs of Hope qui fabriquent des chaises pour les enfants des pays en développement ou des milieux défavorisés où la route n’est pas praticable. Les couleurs attractives de ces chaises ont été choisies pour séduire les enfants et le design des chaises est fait de telle sorte que les enfants n’aient pas de difficulté à se déplacer quand ils sont ensemble. Le plastique a été choisi pour les réaliser car il est léger et donc facile à transporter. C’est notre pierre à l’édifice de l’éducation car nous croyons que les enfants sont égaux et ont droit aux mêmes chances de réussite et d’éducation. Nous ne sommes pas seulement en partenariat mais désormais une famille».

Les parents d’enfants handicapés présents à cette cérémonie, ont salué le don qui pour eux est salutaire. Les responsables du centre bénéficiaire n’ont pas eux aussi manqué de remercier l’Ambassade d’Israël au Cameroun. «C’est une joie pour nous de recevoir ce don car déjà au mois d’avril, l’ambassade d’Israël était dans nos locaux pour un don en matériel informatique, des logiciels mais aussi des équipements en brailles. Aujourd’hui, c’est au tour des handicapés moteurs de recevoir leur don, nous vous exprimons notre gratitude pour ces enfants qui ont de véritables besoins. Nous sommes d’autant plus contents de votre promesse d’envoyer 25 de nos enseignants en Israël pour une formation en Education inclusive», a déclaré le père Sergeo, Directeur de Promhandicam.     

A titre de rappel, le 1er août dernier, l’Ambassade était déjà au Centre de formation Promhandicam pour y faire des dons en faveur des enfants handicapés visuels. Ces derniers avaient reçu un équipement d’informatique pour l’imprimerie braille.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01