La région du Soleil levant a connu les opérations de recrutement du 5 au 8 décembre 2018.
A l’Est, 400 jeunes ont été retenus après les épreuves relatives au recrutement des 2600 commandos devant servir dans les rangs du Bataillon d’intervention rapide (Bir) et au sein de la Garde présidentielle (Gp). Le 7 décembre dernier, tous les candidats ont pris part à l’épreuve de course commando qui s’est faite sur une distance de 20 km avec une charge de 20 kg. Le premier de ladite course a été reçu et félicité par Florent Ribouem A Mougam le représentant du gouverneur de l’Est et d’autres autorités administratives et militaires. «Je dis merci à Dieu. Je me suis entraîné pendant quatre mois. Je ne suis pas ici pour blaguer. Je veux porter la tenue, j’aime servir mon pays comme soldat», a déclaré le vainqueur de la course.
D’après des chiffres officiels, ils ont été dans la région du soleil levant, 1136 jeunes à frapper aux portes de la Gp et du Bir. Ils sont venus des quatre départements de ladite région. La commission a mis de côté 508 candidats après les examens sommaires. Il faut savoir que la tâche pour les 400 jeunes retenus ne s’est pas arrêtée après la course de 20 km. Elle s’est poursuivie avec une course sur une distance cette fois-ci de 10 km. Il y a par ailleurs eu le port de poteaux par groupe de quinze sur quelques mètres. «Les candidats se montrés de façon globale particulièrement honnêtes. Nous n’avons pas connus le cas de délestage de sac, ni d’autres incidents. Nous pouvons dire qu’au regard de la moyenne de temps mis, la préparation s’est encore améliorée cette année. Au niveau individuel, les performances sont encore devenues plus intéressantes», a déclaré le Lieutenant-Colonel Zanga Zambo, adjoint chargé de la communication au recrutement à la Gp et au Bir.
A titre de rappel, c’est en septembre dernier que le Ministère de la Défense a lancé le recrutement spécial de 2600 commandos. 600 jeunes vont intégrer la Gp et 2000 le Bir. Dans la région du Centre 850 candidats ont été retenus. Ces derniers doivent entre autres avoir 18 ans au moins et 23 ans au plus; jouir de leurs droits civiques.
Liliane N.
La Banque islamique de développement (Bid) a ouvert une ligne de crédit de 12,1 milliards de FCFA pour le financement du Projet d’élimination de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant au Cameroun, rapporte un décret publié ce mardi par le Journal officiel (JO).
Selon le décret, il s’agit d’un « Accord de vente à tempérament (services) » pour lequel le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire est habilité à signer un accord avec la Bid. Cet appui financier de la Bid intervient dans un contexte de redéploiement de la lutte contre le Sida, dont le taux de prévalence est de 3,4% au Cameroun en 2018 contre 4,3% en 2011 et 3,9% en 2016, selon les résultats d’une enquête menée auprès des ménages pour l’évaluation de l’impact de la pandémie (CAMPHIA).
Malgré cette baisse du taux de contamination, il est question de mettre l’accent sur la prévention, bien que la transmission de la mère à l’enfant soit passée de 7,8% en 2012 à 0,1% en 2018. Par ailleurs, les données du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) font état de quelque 225.000 malades sous antirétroviraux (ARV).
On parle de transmission de la mère à l’enfant, lorsqu’une mère séropositive transmet le VIH à son enfant pendant la grossesse, le travail, l’accouchement ou l’allaitement. En l’absence d’interventions, les taux de transmission vont de 15 à 45%. Des interventions efficaces permettent toutefois de ramener ces taux à des niveaux inférieurs à 5%.
L’OMS collabore avec ses partenaires pour fixer des normes mondiales en matière de prévention du VIH, de soins et de traitement des femmes enceintes, des mères et de leurs enfants et pour favoriser l’intégration de la PTME dans les services de santé. L’OMS recommande par exemple de mettre sous traitement antirétroviral (TAR) à vie toutes les mères vivant avec le VIH pour protéger leur santé et assurer le bien-être de leurs nourrissons.
Les lignes directrices publiées par l’OMS en juillet 2016 conseillent, dans les pays ayant opté pour la promotion et le soutien de l’allaitement au sein parallèlement au traitement antirétroviral, aux mères vivant avec le VIH qui sont sous traitement et prennent bien leur traitement, d’allaiter leurs enfants exclusivement au sein pendant les 6 premiers mois de vie puis d’introduire une alimentation complémentaire jusqu’à l’âge de 12 mois. L’allaitement au sein et l’alimentation complémentaire peuvent être poursuivis jusqu’à l’âge de 24 mois et au-delà. Auparavant, le conseil de l’OMS était d’allaiter au sein jusqu’à 12 mois puis de cesser l’allaitement si une alimentation sûre et suffisamment nutritive pouvait être fournie.
Les nouvelles orientations se fondent sur des données scientifiques montrant que le traitement antirétroviral est très efficace pour la prévention de la transmission du VIH par le lait maternel si l’observance du traitement par la mère est bonne. Les nouvelles données impliquent que les mères vivant avec le VIH et leurs enfants peuvent bénéficier des nombreux avantages de l’allaitement au sein, concernant notamment la croissance et le développement de l'enfant, de la même manière que les mères qui n’ont pas le VIH et leurs enfants.
Les recommandations de l’OMS soulignent la nécessité pour les systèmes de santé de proposer des services de qualité pour le VIH, capables d’assurer la délivrance du traitement antirétroviral et de continuer à s’occuper des mères vivant avec le VIH.
Otric N.
Le président de la République, Paul Biya, a signé le 10 décembre 2018, un décret habilitant le ministre en charge de l’Economie à signer avec la Banque allemande de développement (KFW), un contrat de prêt et une convention séparée d’un montant total de 15 millions d’euros, soit environ 9,8 milliards FCFA, au bénéfice de la Direction générale des impôts (DGI).
Grâce au financement de la Banque allemande de développement, la DGI pourra étendre progressivement la télé déclaration dans les Centres des impôts des moyennes entreprises (CIME). Par ailleurs, le système «Mobile Tax» sera mieux développé pour le paiement des autres prélèvements aujourd’hui réglés en espèces. La DGI espère que la rationalisation de ces méthodes de travail permettra de gérer avec plus d’efficacité les risques d’indiscipline fiscale.
Il faut tout de même signaler que les réformes du dispositif de mobilisation des impôts et taxes intérieurs mises en place depuis quelques années ont permis à l’administration fiscale de rester sur une dynamique haussière en 2017, renforçant ainsi son rang de premier poste de mobilisation des ressources publiques.
Ainsi, les recettes fiscales au titre de l’exercice budgétaire 2017 s’élèvent à 2066 milliards de FCFA, selon les chiffres publiés lundi par la Direction générale des impôts (DGI). Malgré la tension sociale dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et en dépit des menaces de la secte Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord, l’administration fiscale précise que c’est pour la première fois que les recettes fiscales franchissent la barre de 2000 milliards de FCFA.
Dans les détails, apprend-on, les recettes issues des ressources budgétaires propres c’est-à-dire hors emprunts et dons s’élèvent à 1 856,9 milliards de FCFA contre 1 724,6 milliards de FCFA en 2016, soit une hausse de 132,3 milliards de FCFA en valeur absolue et de 7,7% en valeur relative. Sa contribution se situe à 60,7% des ressources propres de l’Etat, pour l’exercice 2017.
«Comme par le passé, les principaux impôts de notre système fiscal, du fait de leur forte contribution, sont restés la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée), l’impôt sur les sociétés non pétrolières (ISP), les Droits d’accises (DA), l’Impôt sur les traitements et salaires (ITS) et la Taxe spéciale sur les produits pétroliers (TSPP)», indique le rapport.
En outre, le rendement de la TVA en 2017 est de 731,8 milliards de FCFA, soit un taux de contribution de 40,9%. A moins d’un mois de la fin de l’exercice budgétaire 2018, la DGI table sur une « tendance haussière » ce qui laisse croire qu’on devrait dépasser les 2066 milliards de FCFA collectés l’exercice écoulé.
Une embellie due à l’introduction il y a deux ans de la télé-déclaration des impôts. D’après la direction générale des Impôts, cette nouvelle mesure et son extension à tous les contribuables, a permis de partir de la souscription manuelle et physique de leurs déclarations à une méthode informatisée et à distance, évitant ainsi de pénibles déplacements et d’énormes pertes de temps.
Dans le même sillage, cette nouvelle opération a permis l’élargissement de l’assiette fiscale pour l’Etat et a également permis à l’ensemble des structures d’être plus productives et plus performantes.
Otric N.
Ladite convention va bénéficier à 20 localités réparties sur toute l’étendue du territoire.
Le 12 décembre 2018, Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a procédé à la signature d’un contrat commercial relatif à la conception, la réhabilitation et la construction des systèmes d’approvisionnement en eau potable dans 20 centres semi-urbains au Cameroun. «Le projet était disponible au Ministère de l’Eau et de l’Energie qui a fait appel aux partenaires techniques. Nous avons eu des séances de travail et nous avons enfin signé le contrat commercial qui va aboutir à l’exécution imminente du projet. Nous allons commencer par l’étude de faisabilité et ensuite la phase réalisation va prendre effet», a déclaré au terme de la séance Nkah Godlove Forlak, Ceo Group Nkah Engineering, partenaire local de l’entreprise indienne Wpil.
Dans dix-huit mois donc 20 localités camerounaises auront l’eau potable. Le coût de ce projet est estimé à 34 milliards de FCFA. Lesdites localités sont dans la région du Centre: Ngoumou, Bafia, Bokito, Ombessa, Mbandjock, Akonolinga, Nanga-Eboko. Dans le Littoral il y a Manjo et Dibombari. Dans la région de l’Ouest il y a Bana, Bansoa et Foumban. Au Sud-Ouest il y a Mamfe et Kumba. Au Nord-Ouest il y a Bambui, Bambili, Nkambe, Bali, Fundong. Au Sud c’est la ville d’Ebolowa qui sera bénéficiaire.
Pour le Ministre cette convention vient à point nommé. Car le pays continue de connaître des pénuries d’eau potable. La cérémonie du 12 décembre dernier a été l’occasion de rappeler les actions menées par le gouvernement jusqu’ici pour donner aux populations un accès aux services d’eau potable et d’assainissement. On a également appris que le projet d’alimentation de Yaoundé et de ses environs à partir du fleuve Sanaga va être poursuivi. Il sera également prévu le démarrage du projet d’alimentation en eau potable de neuf villes phase 2 et la construction de 2412 forages dans les régions septentrionales.
A titre de rappel d’après les données du Ministère de l’Eau et de l’Energie, il y a eu une amélioration dans la fourniture de l’eau potable au cours du septennat qui s’est achevé. La capacité de production s’est accrue de 498 936 à 731 080 m3/jour soit une progression de 31%. 1 620 000 mètres linéaire de conduite de distribution ont été posées, soit une progression de 23,79% durant tout le septennat. Le nombre de nouveaux abonnés s’est établi à 155 984 soit une progression 31.56%. En zone rurale, on peut noter plus de 2000 forages équipés de pompe à motricité humaine construits.
Liliane N.
Cette décision fait suite aux solutions prises par l’administration de cette Université d’Etat.
Ils sont plus ou moins satisfaits des premières résolutions issues de la rencontre qu’ils ont eue avec Uphie Chinjé Melo, le Recteur de l’Université de Ngaoundéré. Les élèves de l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire ont de ce fait décidé de regagner les salles de classe. «Nous réclamions la publication de nos notes, la programmation des unités d’enseignement et les salles de classes qui ne nous permettaient pas de mieux avancer. Aujourd’hui, on a un début de solutions à nos revendications et nous avons décidé de reprendre avec les enseignements», déclare sous anonymat un étudiant de l’Esmv.
La rencontre annoncée depuis la fin de la semaine dernière a finalement eu lieu le 12 décembre 2018 entre le Recteur et les élèves plaignants. A titre de rappel, ces apprenants dénonçaient les mauvaises conditions dans lesquelles ils sont formés. Ils ont déploré le manque d’enseignants. Ils ont déploré l’absence de salles de cours, de laboratoires dans lesquels ils peuvent s’exercer après des cours pratiques. Ils ont réclamé le calendrier académique. Ils ont souhaité avoir la publication des notes de l’année 2015-2016. «Nous sommes fatigués d’attendre chaque année. Quand on entre dans cette école, c’est pour faire 7 ans. Aujourd’hui, certains sont à plus de 7 ans et sont entre les niveaux 4 et 5. Les parents ne veulent plus nous croire», déclarait sous anonymat un élève.
En outre ils ont demandé que soit mis à leur disposition des bus pour assurer leurs déplacements à Wakwa. «Pour l’ensemble des étudiants de l’école nous disposons de trois salles de classe d’une capacité de 50 places chacune. Il faut parcourir 30 Km pour se rendre dans le laboratoire de l’Irad pour les Tp. Nos encadreurs sont exténués. Nous sommes à bout de nos moyens. D’où notre colère», expliquait le porte-parole des élèves, au début du mouvement d’humeur.
Dans un communiqué lu le lundi 10 décembre 2018 sur la station régionale de la Crtv et dans une interview accordée à nos confrères de la même chaine, le Recteur de l’Université faisait état ce que les dispositions sont prises pour un retour en classe des élèves. «Nous avons conclu avec les responsables des établissements primaires et secondaires, soit 4 salles à l’école publique de Bini et 4 au lycée bilingue de Malang pour faire passer les enseignements dans leur école en attendant la finition du chantier de la construction du bâtiment qui est dans sa dernière phase. Les problèmes de note ont été résolus. Les enseignants de la faculté des sciences seront programmés pour leur permettre de poursuivre avec la formation. Ils vont continuer à aller faire les travaux pratiques à l’IRAD de Wakwa. Les dettes des missionnaires ont été épongées», rassure Professeur Uphie Chinje Melo, recteur de l’Université de Ngaoundéré.
Liliane N.
Après la décision étrange d'Ahmad Ahmad de retirer la CAN 2019 au Cameroun et alors que les installations sont toujours en construction (en très bonne avancée), on apprends ce mercredi soir que le Maroc, qui militait pour spolier la CAN au Cameroun, n'est plus candidat à l'organisation de l'évènement en juin prochain.
Il faut dire que, pour l'heure, aucun candidat sérieux n'est déclaré et la date buttoir de l'annonce de l'organisation avance à grands pas.
Sur les réseaux sociaux, comme dans certains cercles, l'annonce d'une co-organisation entre le Cameroun et un autre pays, ne fait plus aucun doute. Le Gabon et la Côte d'Ivoire sont les Nations les plus citées et les deux possibilités sont envisageables.
La Côte d'Ivoire, qui se verrait prendre l'organisation de la CAN21 si le Cameroun n'organisait pas celle de juin 2019, pourrait être tout à fait prête à accueillir la moitié des matchs de cette première CAN... Et le Maroc, très envieux, pourrait dès lors être nommé dès 2021 pour remplacer la Côte d'Ivoire. Une solution qui satisferait tout le monde.
Reste que, le très incompétent Président de la CAN, va devoir trancher. Et avec lui... Rien n'est jamais très droit !
De son côté, le Cameroun, est plus prêt que jamais et les Lions Indomptables rêvent de relever le défi de gagner la compétition à domicile !
Le Premier ministre a signé vendredi drnier un décret portant nomination des chefs de centre régionaux du Comité national de désarmement, démobilisation et réinsertion (CNDDR).
Monsieur Gabsa Nyagha Sixtus dirigera les opérations du CNDDR dans la région du Nord-Ouest où certains militants de la cause sécessionniste se livrent à des activités armées depuis près de deux ans. Il sera établit à Bamenda pour l’exercice de ses fonctions. Non loin de là, à Buea, région du Sud-Ouest, Les activités du Comité national de désarmement, démobilisation et réinsertion, seront conduites par Monsieur Fonju Njukang Bernard.
Le Premier ministre, Philemon Yang, a également désigné Monsieur Dumar Bichair chef du centre régional du CNDDR de l’Extrême-Nord à Mora. La décision du Premier ministre survient moins d’une semaine après le décret du président de la République plaçant l’ancien gouverneur du Littoral, Fai Yengo Francis, à la tête du Comité de désarmement.
Placé sous l’autorité du Premier ministre, le CNDR disposera de ressources constituées par les subventions de l’Etat, les dons et legs, les contributions des partenaires techniques nationaux et internationaux. Il bénéficiera également de toutes autres ressources qui pourraient lui être affectées conformément à la législation en vigueur, souligne le décret rendu public vendredi.
En matière de désarmement, le CNDDR a pour missions d’accueillir et de désarmer les ex-combattants, de collecter, de répertorier et de stocker les armes et munitions remises volontairement par les ex-combattants, de prendre toutes les dispositions appropriées pour la destruction desdites armes, munitions et explosifs, en liaison avec les administrations compétentes.
S’agissant de la démobilisation, le Comité devra mettre en place des sites de cantonnement d’ex-combattants et en assurer la gestion, assurer l’encadrement des ex-combattants, leur apporter une assistance multidimensionnelle dans le cadre de leur préparation à un retour à la vie civile.
Au plan de la réintégration, il s’agira de prendre les dispositions nécessaires à la déradicalisation des ex-combattants, de mener des actions de sensibilisation et d’apporter une assistance multidimensionnelle aux communautés d’origine aux fins de faciliter la réintégration des démobilisés, d’aider à leur réinsertion dans la vie civile, notamment par l’organisation, la formation, la mise à disposition d’outils ou moyens de production et l’assistance à la création d’activités génératrices de revenus.
En rappel, depuis décembre 2017, des dizaines de combattants repentis de Boko Haram ont été accueillis dans plusieurs localités de l’Extrême-Nord du Cameroun, puis rassemblés dans un camp de la Force multinationale mixte (FMM) situé dans la localité de Mehé, d’où ils n’ont pas le droit de sortir.
Quant aux sécessionnistes anglophones, qui poursuivent leur activisme armé sur le terrain, aucune reddition n’a été officiellement annoncée à ce jour en dépit d’un appel pressant de Paul Biya qui, lors de sa prestation de serment, le 6 novembre dernier, avait demandé «aux jeunes qui se sont laissés entraîner dans une aventure sans lendemain» de «retrouver le droit chemin».
«A ces entrepreneurs de guerre, qui mettent à mal notre unité nationale et prônent la sécession, il faut qu’ils sachent qu’ils se heurteront non seulement à la rigueur de la loi, mais aussi à la détermination de nos forces de défense et de sécurité. Je leur lance un appel à déposer les armes et à retrouver le droit chemin. J’en appelle tout particulièrement aux jeunes qui se sont laissé entraîner dans une aventure sans lendemain», avait déclaré Paul Biya.
Otric N.
La France a remis ce mardi 1.400 fusils d'assaut aux forces armées centrafricaines (Faca), réaffirmant ainsi, face à l'influence croissante de la Russie, son soutien à une Centrafrique en conflit depuis 2012.
La ministre française des Armées Florence Parly a remis ces 1.400 fusils, des Kalachnikov de type AK-47, ainsi que trois embarcations légères, lors d'une cérémonie sur la base de M'Poko à Bangui, rapporte l’AFP. Ce stock de Kalachnikov, cédé gratuitement, avait été saisi en 2016 sur un boutre près du Yémen, pour non-respect de l'embargo sur les armes à destination de ce pays, apprend-on.
La ministre centrafricaine de la Défense, Marie-Noëlle Koyara, s'est réjouie de ce geste, rappelant que «notre frontière de 1.600 km doit être assurée», or «pour l'instant nous avons encore de sérieuses difficultés». La France a obtenu une exemption à l'embargo de l'ONU sur les livraisons d'armes à la Centrafrique, tout comme la Russie qui a livré 1.700 Kalachnikov aux Faca en janvier.
«Il n'y a aucun obstacle de principe du côté de la France pour que cet embargo soit levé» définitivement, selon Mme Parly. «Ce qui est important c'est que ces armes, dès lors qu'elles seront livrées aux forces armées centrafricaines, puissent être identifiées, stockées et tracées», a-t-elle souligné.
Les forces armées centrafricaines, faiblement équipées et peu structurées, peinent à prendre pied dans un pays toujours en proie aux violences intercommunautaires deux ans après la fin de l'opération française Sangaris en octobre 2016. Aujourd'hui, «la reconstruction de l'armée est une de nos priorités dans le cadre de la recherche de la paix et de la stabilité», a déclaré le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra lors d'un entretien avec Mme Parly. «Nous comptons énormément sur nos partenaires traditionnels», a-t-il ajouté.
L'armée française était intervenue entre 2013 et 2016 pour faire cesser les violences de la coalition rebelle Séléka (à dominante musulmane) et les représailles des milices anti-balaka prétendant défendre les chrétiens. Deux ans plus tard, la quasi-totalité de ce pays de 4,5 millions d'habitants parmi les plus pauvres du monde reste contrôlée par des groupes armés qui combattent pour s'accaparer les ressources minières telles que l'or et les diamants et renforcer leur influence locale.
Les Faca comptent environ 7.000 soldats, confrontés à au moins autant de combattants de groupes armés et qui doivent encore s'implanter sur l'ensemble du territoire pour aider à établir l'autorité de l'Etat. En quelques mois, la Russie a investi tous azimuts dans cette ancienne colonie française, formant 2.000 soldats et les aidant à se déployer dans certaines localités reculées du nord, du centre ou du sud-est.
Elle y a envoyé 170 instructeurs civils, qui ne sont autres que des mercenaires étroitement liés à des sociétés minières russes et avoisinent aujourd'hui les 300 à 400 hommes, selon des sources occidentales. Figure emblématique de cette présence, le Russe Valeri Zakharov conseille directement le président Faustin-Archange Touadéra sur les questions de sécurité.
«Ce qui est important, c'est que l'aide apportée notamment par la Russie puisse respecter les règles qui sont posées au niveau de la communauté internationale et par les Nations unies», a déclaré Mme Parly lors d'un point de presse. Selon elle, «il est important également que cette contribution positive qu'un certain nombre de pays, parmi lesquels la Russie, apportent, puisse s'inscrire dans l'initiative africaine de paix qui est soutenue par l'UA», l'Union africaine, a-t-elle ajouté.
«La France est très attachée (..) à ce que cette aide puisse être coordonnée avec l'aide apportée par la communauté internationale», selon Mme Parly.
La France, dont le retrait militaire a été mal vécu par les Centrafricains, est devenue de son côté la cible de campagnes de dénigrement souvent virulentes dans les médias locaux. «La France n'est pas partie, la France est toujours présente sur différents terrains, militaire, diplomatique et sur le plan du développement (...) La France est là et elle le restera», a assuré Florence Parly.
Environ 200 militaires français restent présents en RCA - contre 2.000 à l'époque de Sangaris - où ils mènent des actions de formation des Faca et assurent un appui à la force de l'ONU (Minusca - 11.000 hommes) si nécessaire.
Otric N.
Alors que les supputations allaient bon train autour du retrait de la CAN 2019 au Cameroun, et la possibilité d’organiser ou non cette de 2021 au détriment de la Côte d’Ivoire, le président de la Confédération africaine de football a tranché au cours d’une interview sur RFI lundi.
«Il y a eu une préparation de cette prise de décision», a affirmé le malgache. «Je sais que ma présence au Cameroun, avant les élections présidentielles, a intrigué beaucoup de personnes. Mais il faut faire comprendre aux gens qu’il y a une distinction à faire entre la personne, Ahmad, et le président de la CAF. Je dois diriger une institution sans tenir compte de ma personnalité. Je représente 54 pays africains et pas seulement Madagascar. Tout ça m’oblige évidemment à prendre beaucoup plus de précautions», a-t-il ajouté.
L’annonce de l’octroi de la CAN 2021 au Cameroun a créé un tollé général en Côte d’Ivoire, notamment chez les dirigeants sportifs. Ces derniers estiment qu’ils n’ont pas été consultés et qu’ils seront prêts en 2021. Ce que ne partage pas Ahmad qui se dit étonné.
«Ne pas remercier la Confédération africaine de football (CAF) d’avoir donné du temps. Surtout venant de la part des techniciens. Si ça avait été le chef de l’Etat, j’aurais pu facilement comprendre. Car, en politique, on n’est pas forcé de connaître et de comprendre les arcanes de l’organisation d’une grande compétition. Ça démontre peut-être l’insuffisance des responsables qui, au lieu de convaincre leurs chefs que cette décision [accueillir la CAN deux ans plus tard, Ndlr] est une bonne chose, font de la politique politicienne afin de créer des polémiques.
Comment voulez-vous construire cinq stades [en Côte d'Ivoire pour la CAN 2021, Ndlr] en deux ans ? Il y a certaines villes censées abriter la CAN où il n’y a rien, pas d’hôtels notamment. Ces gens font croire à leurs chefs qu’un village comme celui qui a accueilli les athlètes des Jeux de la Francophonie peut être utilisé avec la CAF. Non, car le football, c’est autre chose», explique le président de la CAF.
L’article 92 du règlement de la CAN prévoit dans un cas de retrait comme celui-ci [celui du Cameroun, Ndlr] une amende et une suspension pour deux éditions. Mais, ce règlement sera contourné. «On ne peut pas appliquer bêtement les règlements, même pour le cas du Cameroun. Faire ce glissement d’une édition à l’autre est une faute de la CAF. C’est une entorse aux règlements. Mais nous ne pouvons pas faire autrement. On est dans une phase très compliquée», explique Ahmad.
Le président de la CAF estime qu’ «il faut être constructif. Le Comité exécutif a fait le règlement. Et s’il décide de changer ce règlement, c’est son droit. Comment pourrait-on laisser tomber le Cameroun et le sanctionner par rapport aux investissements qui ont été consentis ? En tant que responsables, nous ne pouvons pas faire ça. […] On se rend bien compte que ce n’est pas évident pour un pays africain d’investir dans la construction de telles installations. Donc, on ne peut pas « assassiner » la jeunesse camerounaise, la jeunesse africaine. Car, ce sont eux qui vont bénéficier des avantages», conclut-il.
Otric N.
Le chef de l’Etat, Paul Biya, a signé le 7 décembre 2018 un décret habilitant le ministre en charge de l’Economie, à signer avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), un accord d’un montant de 25 millions de dollars, soit environ 15 milliards FCFA.
Ce financement, selon le décret présidentiel, servira à l’importation d’engrais au profit de la Société de développement du coton (Sodecoton). Le montant de 15 milliards FCFA correspond exactement à celui que la Société attend de l'Etat camerounais, depuis 2017, au titre d’appui devant permettre la restructuration de cette entreprise qui encadre plus de 250 000 producteurs.
Les états financiers consolidés de la Sodecoton, le fleuron agro-industriel des trois régions septentrionales du Cameroun, affichent un résultat net pour 2017 s’établissant à 4,3 milliards FCFA. En 2018, la Sodecoton vise une production de 260 000 tonnes de coton et envisage de décupler cette quantité au cours des prochaines années, au moyen de l’introduction des OGM.
En effet, rapporte Investir au Cameroun, afin de remettre la Sodecoton à flots, après trois années successives de déficit, qui ont fait perdre à l’entreprise, une enveloppe globale officiellement estimée à 35,6 milliards de FCFA, l’Etat du Cameroun avait promis d’y injecter une subvention de 30 milliards de FCFA.
A ce jour, seulement 15 milliards de FCFA ont été effectivement débloqués. Mais, grâce à cette manne financière et à ses fonds propres, la Sodecoton, apprend-on, a pu remettre à niveau ses équipements industrielles, qui tournent désormais à 90% de leurs capacités, contre 51% seulement en 2016. Dans le même temps, les usines ont été équipées en groupes électrogènes, afin d’asseoir leur autonomie énergétique face aux coupures récurrentes d’électricité.
Le renouvellement et la réhabilitation du matériel roulant de l’entreprise permet désormais à la Sodecoton d’évacuer dans les délais, le coton des champs vers les usines, annulant ainsi les pertes souvent liées à la mouille du coton. Couplées à l’amélioration des conditions de travail des employés, ces mesures de restructuration ont permis au géant agro-industriel des régions septentrionales du Cameroun, de sortir la tête de l’eau.
Au demeurant, «bien que la société aille de mieux en mieux, je saisis la présente circonstance pour appeler une fois de plus l’attention des pouvoirs publics sur les appuis attendus de l’Etat. Car, la situation de cette entreprise n’est pas totalement expurgée de la fragilité que le moindre élément perturbateur, endogène ou exogène, pourrait mettre à mal, si les mesures de remise à niveau des capacités techniques des usines d’égrenage envisagées avec ces appuis, ne sont pas matérialisées», a fait savoir le Dg de la Sodecoton, Mohamadou Bayero Bounou, en marge des festivités marquant la célébration de la dernière fête internationale du travail.
Il évoquait ainsi les 15 milliards de FCFA encore attendus de l’Etat, sur l’enveloppe globale de 30 milliards de FCFA promise dans le cadre de la restructuration de cette entreprise, qui encadre plus de 250 000 producteurs dans la partie septentrionale du Cameroun.
Otric N.
«On a voulu faire croire au Chef de l’Etat que les autorités américaines qui ont supporté le dossier de Prime Potomac, n’étaient pas sérieuses. C’est pourquoi le dossier de financement de Prime Potomac a purement et simplement été saboté par le Minepat, qui a ensuite couru dire au Président de la République, que les financements n’étaient pas bons», accuse Ben Modo, PDG de Prime Potomac.
Dans une interview accordée à Essingan ce lundi 10 décembre 2018, Ben Modo fait savoir que tous les chantiers dont Prime Potomac a la charge à Garoua «seront livrés dans les délais impartis par le cahier des charges avant le 15 mars 2019». Prime Potomac attend le paiement imminent des avances qui lui permettraient de boucler très rapidement ses commandes et de livrer les chantiers à temps.
En attendant, Ben Modo est remonté contre le gouvernement qui selon lui n’a pas permis à son entreprise de décrocher les fonds nécessaires pour ses travaux. En effet, apprend-on, Prime Potomac proposait d’apporter un financement d’Exim Bank USA. Sur ce dossier, révèle-t-il, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) n’a pas été capable de boucler l’affaire avec Exim Bank pour des raisons qui restent étonnantes.
«Nous croyons que notre dossier a été saboté de bout en bout au niveau du Minepat. Voici pourquoi je le dis : Le Minepat, c’est quand même la meilleure expertise du Cameroun en matière de financement international. Ce sont des pros, qui comprennent leur travail et le font bien. Ils connaissent les rouages et ont traité des milliers de dossiers financiers, dont plusieurs dossiers directement avec Exim Bank USA. Ces professionnels connaissaient donc comment porter un dossier à Exim Bank USA.
Sauf que dans notre cas, ces experts ont envoyé, à Exim Bank, un dossier de financement très mal ficelé, avec des erreurs grossières, et, comble de malheur, ils ont envoyé à Exim, un dossier totalement en français, alors que l’anglais est la langue de travail à Exim Bank USA. Evidemment, Exim a renvoyé le dossier en leur demandant de le traduire en Anglais tout au moins.
Alors qu’Exim Bank attend que le dossier traduit lui soit renvoyé, un directeur du Minepat a plutôt été mis en mission pour aller à Washington, dire à Exim Bank que les contrats de Prime Potomac n’étaient pas réels, et que l’Etat du Cameroun, n’était pas certain du financement d’Exim Bank à notre entreprise», explique Ben Modo.
«C’est pourquoi je vous ai dit que notre dossier de financement a purement et simplement été saboté par le Minepat, qui a ensuite couru dire au Président de la République, que les financements n’étaient pas bons», poursuit-il
En regardant ce qui s’est fait ailleurs, Ben Modo reste dubitatif sur ce qui se serait passé si les financements avaient été poursuivis avec la même détermination. «Le stade de Japoma a commencé en Janvier 2016. L’Etat a été obligé de financer le début de ces travaux sur fonds propres, parce qu’il a fallu plus d’un an au Minepat, pour boucler les financements ; alors qu’il était possible de boucler ces financements en 6 mois maximum. A Yaoundé, pour le complexe sportif d’Olembé, la situation était similaire, avec un dossier de financement qu’on a fait trainer inutilement, pendant plus d’un an, jusqu’à ce que le partenaire financier présenté à l’Etat jette l’éponge.
A Bafoussam, on a carrément été incapables de boucler les financements, qui auraient pu être trouvés, si on avait simplement appliqué certaines astuces basiques. A Garoua, pour l’autre grande entreprise de la ville, on s’est retrouvé avec un dossier de financement bloqué, alors que la solution était très simple et aurait dû être prise en compte par les experts du Minepat», fait-il valoir.
Otric N.
Ce texte, destiné à renforcer la coopération internationale pour une «migration sûre, ordonnée et régulière», doit encore faire l'objet d'un ultime vote de ratification le 19 décembre à l'Assemblée générale des Nations unies.
Le Pacte mondial sur les migrations des Nations unies a été formellement approuvé lundi à Marrakech (Maroc), après proclamation orale et avec le traditionnel coup de marteau, devant quelques 150 pays réunis en conférence intergouvernementale.
Soulignant les «efforts» consentis pour parvenir à ce pacte, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a exhorté à ne «pas succomber à la peur ou aux faux narratifs» sur la migration. S'exprimant à l'ouverture des débats, il a dénoncé les «nombreux mensonges» à propos d'un texte qui a soulevé les critiques des nationalistes et des partisans de la fermeture des frontières.
La conférence de Marrakech devait être une étape purement formelle dans ce processus mais, le sujet déchaînant les passions, une quinzaine de pays ont fait part de leur retrait ou du gel de leur décision sur le pacte. Près de 160 des 193 pays représentés à l'ONU étaient annoncés à Marrakech, avec une centaine d'entre eux représentés au niveau des chefs d'Etat, chefs de gouvernements ou ministres.
Ce lundi matin, rapporte l’AFP, il était encore impossible de connaître dans les détails les présents et les absents, en l'absence de toute liste officielle. Non contraignant, le Pacte recense des principes -défense des droits de l'Homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale- et liste des propositions pour aider les pays à faire face aux migrations --échanges d'informations et d'expertises, intégration des migrants... Il interdit les détentions arbitraires, n'autorisant les arrestations qu'en dernier recours.
Les défenseurs des droits de l'Homme le trouvent insuffisant, notamment sur l'accès des migrants à l'aide humanitaire et aux services de base ou sur les droits des travailleurs migrants. Ses détracteurs le voient comme un encouragement à un flux migratoire incontrôlé.
Ce document s'appuie notamment sur la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants de 2016. Après avoir initialement validé le texte au mois de juillet, de nombreux pays ont finalement retiré ou gelé leur décision, comme les Etats-Unis, l'Australie, la Suisse ou Israël.
Certains évoquent la création d'un «droit à l'immigration», comme la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen. Une idée battue en brèche par Louise Arbour, la représentante spéciale de l'ONU pour les migrations: «Le pacte ne crée aucun droit de migrer, il ne place aucune obligation sur les Etats». Le document est en effet «non-contraignant» et ne crée donc aucun cadre ou obligation juridique pour les pays signataires.
Le pacte souhaite "développer et diversifier les filières de migration sûre, ordonnée et régulière" afin de lutter contre les filières clandestines et de répondre aux besoins en main-d'œuvre des pays concernés. Le texte évoque notamment l'examen et la révision "des filières de migration existantes", afin de "mettre en correspondance les compétences sur le marché du travail" et les réalités démographiques. Cet objectif 5, qui évoque notamment l'immigration économique, souhaite la mise en place de "programmes de migration temporaire, saisonnière, circulaire et accélérée qui permettent de recruter des travailleurs dans les secteurs manquant de main-d’œuvre".
Pour ce faire, le document veut associer «les autorités locales et les autres acteurs concernés, notamment le secteur privé et les syndicats, aux efforts d’analyse du marché du travail local». Il propose des «modalités flexibles et non-discriminatoires d’octroi de visas et de permis [de travail] convertibles», mais aussi de réduire les délais de traitement des demandes de visas et de permis «pour les autorisations de travail ordinaires» et de proposer «aux employeurs qui ont systématiquement respecté leurs obligations une procédure accélérée de traitement des demandes de visas et de permis».
Enfin, le pacte de Marrakech veut «faciliter l’accès aux procédures de regroupement familial des migrants, quel que soit leur niveau de compétence, en prenant des mesures favorisant l’exercice du droit à la vie de famille et l’intérêt supérieur de l’enfant».
Les pays signataires du pacte s'engagent à coopérer au niveau international afin de «sauver des vies et [de] prévenir les risques de décès et de blessure des migrants», à travers des "opérations de recherche et de sauvetage individuelles ou conjointes". L'objectif 8 du texte veut donc encourager les Etats à fournir une assistance aux personnes en péril lors de leurs trajets, notamment maritimes – environ 15 000 migrants se sont noyés en Méditerranée centrale depuis 2013, selon l'Organisation internationale pour les migrations.
Otric N.
Cette promesse a été faite au gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua alors qu’il était en visite sur le chantier, vendredi dernier. L’autorité administrative a profité de l’occasion de cette énième descente sur le terrain, pour jeter un coup d’œil sur les sites de construction des aménagements complémentaires de cette œuvre architectural.
C’est depuis le mois d’octobre dernier que la section courante qui permet aux véhicules de circuler sur le deuxième pont et sortir directement au niveau du rond-point Déido a doté la ville de Douala, d’un ouvrage d’art à l’architecture pittoresque qu’on contemple uniquement dans des villes autres que celles du Cameroun.
Rendu sur les lieux pour une évaluation, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a fait un tour du propriétaire et a touché du doigt, le niveau des travaux de construction des giratoires dénivelés SCDP, du Rondpoint Deido, de la Tunelle à la sortie du pont, de la brettelle de raccordement à l’ancien pont, à l’accès de raccordement côté Bonaberi.
Le gouverneur a poussé son inspection jusqu’au niveau du viaduc aux deux extrémités du 2è pont, plus précisément du côté de la Scdp qui va desservir les camions de la cimenterie Dangoté et du côté de Bonaberi, uniquement pour les piétons, le renouvellement des garnitures de l’ancien pont,…auxquels s’ajoutent des imprévus à l’instar des espaces de vie de 15 000 m2 côté Bonassama - Bonaberi et 25 000 m2 côté Deido et sur la rive droite du 1er pont.
Satisfait par ce qu’il a découvert, l’autorité administrative n’a pas manqué de le dire : «Nous voyons que cet ouvrage a fière allure et nous donne de voir que Douala est en pleine mutation…Le chantier était prévu pour une durée de 36 mois. Mais il a déjà fait 60 mois, presque le double de la durée prévue. A juste titre, au regard de l’importance des infrastructures supplémentaires que représentaient les aménagements complémentaires ajoutées en cours du projet. Mais, nous en sommes fiers… ».
Youssef Ben Sallah, Chef de Mission assistant au Maitre d’œuvre a fait remarquer que « l’exécution de l’ouvrage de base dont le 2ème pont, est à 100% soit complètement achevé…L’exécution des travaux d’aménagements complémentaires sont à 97%. C’est-à-dire que noussommes pratiquement à la fin. Nous allons les terminer d’ici le 20
décembre et nous allons programmer la réception globale du proje d’ici le 21 décembre 2018…».
Une promesse faite à un patron de région qui a continué à manifesté son plaisir : « Après la visite des chantiers des infrastructures sportives, cette descente entre dans une opération de sensibilisation, mais aussi de mobilisation pour que toutes les entreprises qui ont la charge d’exécuter les différents chantiers aillent jusqu’au bout. La ville de Douala ne va pas connaitre de trêve… ».
Pour répondre à ceux qui ont manifesté leur inquiétude par rapport aux interminables bouchons ainsi qu’à la destruction de certains ouvrages par des actes de vandalisme ou par des accidents des chauffards, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a promis de prendre des dispositions pour que les accès des automobilistes, des motocyclistes et autres soient bien déterminées.
Nicole Ricci Minyem