Une camerounaise pourrait devenir la future première dame dans ce pays.
Elle se nomme Esther Ndengue Fayulu, elle a épousé il y’à plusieurs années déjà, l’un des candidats à l’élection présidentielle en RDC.
On ne la voit pas beaucoup au devant de la scène, pourtant, d’après les témoignages des acteurs politiques, proches du couple, elle est celle qui oeuvre dans les coulisses, pour que la campagne de son mari se déroule sans aucun anicroche. Elle l’accompagne dans tous ses déplacements, ou presque depuis que la campagne électorale a été lancée. Il est dit au sein de l’équipe du candidat que c’est une dame très engagée, qui se tient au courant de tout, parce qu’elle espère voir son mari devenir le prochain président de la république du Congo, au soir du 30 Décembre prochain, si bien évidemment, le vote se tient.
“ Lorsqu’elle parle, on sent une dame très ancrée dans ses convictions. Le président ne prend pratiquement aucune décision, sans au préalable s’en référer à elle. Même ceux qui sont autour d’eux, savent depuis longtemps qu’ ils doivent la convaincre, s’ils veulent que le Président adhère à leurs propositions. Nous ne voulons pas dire que c’est elle qui dicte sa conduite,mais juste qu’on peut lui faire confiance…”, révèle l’un des lieutenants de Martin Fayulu.
“ Je l’ai connu quand son époux était à l’assemblée nationale, comme député. C’était il y’à un peu plus de six ans aujourd’hui. Nous avons eu l’occasion de rencontrer une grande dame. Je sais que nous pourrons compter sur elle, pour que la condition et la situation de la femme congolaise change, si Martin Fayulu est le vainqueur du scrutin présidentiel…”.
“ Il sera important pour nous, pour les femmes congolaises d’avoir une dame de coeur, comme première dame. Je suis certaine et, je peux vous assurer que je ne suis pas seule à le penser que, si le président Fayulu gagne les élections, son épouse va beaucoup travailler afin que la condition de la femme congolaise change…”
Esther Ndengue Fayulu dont les activités professionnelles sont peu connues est mère de trois enfants. Elle est originaire de la région du Littoral, au Cameroun. Très discrète, elle est peu connue sur la scène politique de cette terre qui l’a accueilli, après son union avec Martin Fayulu.Par contre, elle apparaît comme une fervente chrétienne. Ses oeuvres et activités religieuses sont innombrables.
De son côté, Martin Fayulu, le candidat du Président sortant, Joseph Kabila a été à été étudiant à l’université de Paris XII. Il a obtenu une maîtrise en économie générale, ensuite il s’est rendu à l’Institut supérieur de gestion de Paris, ainsi qu’à l’European University of América, aux États-Unis. Il est parti de là, nanti d’un NBA.
Quelques temps après l’obtention de son diplôme, il est rentré dans son pays et a été engagé par le groupe pétrolier Mobil, à Kinshasa. Il s’en va de là au début de la décennie 2000.
C’est douze ans après, qu’on le retrouve comme député à l’Assemblée nationale du Congo. Dans le cadre de cette élection présidentielle, il est à la tête de la coalition de cinq partis de l’opposition, qui en principe, doit se tenir dans les prochaines heures.
Nicole Ricci Minyem
Une convention de partenariat a été signée entre ces quatre institutions cette semaine, afin que soit désormais mis à la disposition de ces personnes qui ont tout perdu pour diverses raisons des crédits bancaires afin de se lancer ou alors de développer des activités génératrices de revenus.
Une ligne de crédit, d’une valeur de cinq milliards sera mise à la disposition des réfugiés, qui vont désormais contracter des crédits allant de cinq cent mille ( 500 000) à cinq millions ( 5 000 000) de FCFA. La seule condition que les bénéficiaires doivent remplir est de se constituer en groupement d’initiative commune (Gic) légalisé.
La signature de cet accord de partenariat est pour le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés l’occasion de permettre la réduction ainsi que la dépendance des personnes réfugiées qui se sont installées au Cameroun ainsi que dans des localités partageant les mêmes frontières que d’autres pays.
Depuis quelques mois déjà, l’on constate une baisse quasi drastique des financements, à cause des violences à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La joie des bénéficiaires était la même que celle des officiels qui ont pris part à la cérémonie qui s’est déroulée dans la salle des conférences du HCR.
Pour le Directeur Adjoint du Crédit du Sahel, Adamou Haman Wabi c’est une joie de pouvoir accompagner ces personnes qui ont été obligées de tout abandonner derrière elles, en plus de leur dignité. Avoir la possibilité de redevenir indépendant, va leur donner d’autres perspectives d’avenir. Au delà des activités agricoles, ils auront l’occasion de pratiquer du commerce avec les pays voisins et même au niveau de certaines villes au Cameroun.
Les crédits bancaires, selon Kouassi Lazare Etien, représentant du HCR, vont être accordé à tous ceux qui remplissent les conditions, sans aucune distinction d’origine.
Mohamed Hamon, est l’une des personnes qui a pris part à la cérémonie de signature de cet accord de partenariat. Il est arrivé au Cameroun depuis sept ans et pour lui, c’est une véritable aubaine: “ Je suis tellement heureux d’assister à ceci. J’ai trouvé au Cameroun, une seconde terre d’accueil. Le fait de pouvoir, avec mes frères et soeurs devenir autonomes, indépendants, me rend très fier. Je dis merci à tout le monde ici, au gouvernement, à tout le monde….”.
Un nombre de plus en plus croissant de réfugiés
Aujourd’hui, le Cameroun accueille un peu plus de trois cent quarante mille ( 340 000) réfugiés centrafricains, nigérians et de bien d’autres nationalités. On compte également des réfugiés nationaux qui sont partis des régions du Nord-ouest et du Sud – Ouest. Tous se sont installés tout le long des frontières à l’Est, de même qu’au Nord du pays.
D’autres encore ont élu domicile dans les grandes métropoles comme Yaoundé – Douala – Bafoussam – Bertoua etc.
Leur accès à l’emploi a toujours représenté un enjeu majeur pour le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, à cause de leur vulnérabilité qui les expose aux risques de la délinquance, de la prostitution, de la criminalité et de l’exploitation.
Nicole Ricci Minyem
Ils sont dans les taxis, les quartiers, dans les grandes surfaces commerciales, les marchés et autres lieux de grande affluence et, se tiennent à l’affût, cherchant le moment qui leur est favorable pour arracher les sacs, portes monnaies, téléphones portables, véhicules des personnes qui peut-être, ne font pas assez attention.
Il y’à quelques heures, un message à circulé dans les réseaux sociaux, invitant les uns et les autres à plus de vigilance. Le Délégué Général à la Sûreté Nationale a par exemple pris l’exemple des taxis long châssis. Dans un gang formé de trois ou quatre personnes dont le chauffeur, l’un des complices se cache dans la malle arrière du véhicule et, dès que le client est entré et bien installé, on lui fait passer un voile sur le visage, imbibé parfois du chloroforme. Lorsque la victime a de la chance, on prend simplement ses objets de valeur et on le jette quelque part. Les moins chanceux sont assassinés.
D’autres sont dans les lieux où règne un va et vient incessant. Au marché central par exemple, on vous propose des vêtements, notamment des costumes, ou alors des téléphones. Lorsque vous vous arrêtez pour discuter du prix, les complices des pseudos commerçants vous “font les poches”. Certains n’hésitent pas à,ouvrir les sacs à dos des personnes qui se retrouvent sur le chemin, prenant tout ce qui peut leur tomber entre les mains.
D’autres encore marchent avec des lames ou petits couteaux et intègrent les rangs de ceux qui attendent le taxi ou un bus. Le fond du sac est fendu et, sous celui ci, ils mettent un panier dans lequel ils recueillent tout ce qui tombe du sac.
Les personnes recrutées par les opérateurs de téléphonie mobile ne sont pas en reste. Ils connaissent les numéros de téléphone de la plupart des abonnés. Vous pouvez recevoir un coup de fil à travers lequel on vous fait croire que vous avez gagné de l’argent, des articles de qualité ou alors un voyage. Pendant la conversation, on vous demande des informations personnelles et, ceux qui sont assez crédules, se laissent entraîner dans des voies qui à la fin, leur cause un préjudice énorme.
Dans un autre communiqué de la DGRE, il est demandé aux automobilistes de faire attention lorsqu’Ils roulent aussi bien en journée que dans la nuit. Au bord de la route, une personne peut faire croire qu’elle est en détresse. Ce sont les femmes qui, dans la plupart des cas, jouent ce rôle. Elles simulent les grossesses. L’imprudent qui s’arrête est agressé et, délestés de tout.
Ce ne sont là, que quelques exemples pris parmi les milliers qui existent et , qui font que les victimes se font de plus en plus nombreuses, pendant cette période du mois de décembre. Pendant qu’au sein des familles, on se laisse déborder par la joie des retrouvailles, ceux des camerounounais qui ont choisi le chemin du banditisme, multiplient les méthodes pour arnaquer le plus grand nombre. La prudence est donc de mise, aussi bien dans les grandes métropoles que, dans les zones rurales.
Nicole Ricci Minyem
Les juges de la cour pénale internationale ont pris cette décision, en invoquant les questions d’ordre sécuritaire, qui prévalent dans la capitale Belge.
Il y’à quelques jours, une rumeur a circulé, laissant croire que les deux personnalités avaient recouvré la liberté, même si ce n’est que de façon provisoire. Malheureusement, il ne s’est agit que d’une fausse information. Laurent Gbagbo et Charles Blé Boudé sont invités à se montrer encore un peu patients. Les juges de la CPI ont pris la décision ce vendredi, d’ajourner leur décision et, de ne la rendre publique que le 7 janvier 2019.
En attendant, les avocats des deux hommes s’attèlent à tout mettre en oeuvre afin de trouver des résidences pour leurs clients, à Bruxelles et en Belgique. C’est dans ce pays que les autorités ont accepté d’accueillir le Président de la République et son ancien ministre de la jeunesse.
Pour l’ancien Chef de l’État, c’est presque gagné. Nadianni Bamba, sa deuxième épouse réside dans ce pays et son lieu de résidence est connu de tous. Par contre, le leader des jeunes de la Côte d’Ivoire ne sait pas encore où il ira, après la décision des juges. Son conseil cherche à trouver un domicile sécurisé et, qui réunit les conditions de sécurité requises a CPI.
D’après les informations mises à la disposition des médias, la décision a la Haye a été ajournée à cause des questions sécuritaires. Dans leur communiqué, on peut lire ce qui suit: La Belgique que nous avons choisi n’ont pas encore officiellement fait suite à notre demande. Le dossier est toujours en cours d’instructio. Vous savez, le contexte politique est très compliqué dans ce pays, notamment après la démission du premier ministre Charles Michel, le 18 décembre dernier.
De nombreux défis s’imposent dans ce pays, par exemple les questions de sécurité. Il ne faut pas oublier la mise en place des moyens logistiques qui vont permettre de protéger les deux personnalités.
Les autorités belges pensent d’ailleurs engager le personnel qu’il faut, pour Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé:. Nous avons bon espoir que tout va rentrer dans l’ordre. Ce que nous pouvons affirmer avec certitude c’est que nous avons été saisis par Les juges, qui estiment qu’aucune décision ne pourra être prise avant la mi -janvier” disent les avocats des deux ivoiriens.
A l’annonce le 14 décembre dernier, de la libération de l’ancien chef de l’État de la Côte d’Ivoire et de son ministre de la jeunesse, l’on a assisté à une liesse générale aussi bien dans les villes que dans les campagnes du pays des éléphants.
Certaines personnes ont abandonné toutes leurs activités, afin d’aller célèbrera cet homme qui pour eux, reste et demeure le Président de la République. Les témoignages étaient poignants. L’on a entendu quelques personnes dire que ces sept dernières années ont été obscure.
La libération de Koudou, comme ils l’appellent affectueusement, à fait renaître de l’espoir, pour un lendemain meilleur et beaucoup plus radieux, pour tous ceux qui donnent l’impression d’avoir été abandonnés, orphelins depuis que l’ancien président est incarcéré.
Sa libération, pour quelques hommes politiques dans son pays, sera la preuve que les blessures de 2010- 2011 sont définitivement refermées. Et que, tous les ivoiriens pourront tourner le regard vers un avenir commun.
Nicole Ricci Minyem
Elle a pris fin le 21 décembre 2018 avec le sacre de la région du Centre.
D’après le données officielles, le Centre a glané un total de 68 médailles dont 35 sont en or. En athlétisme il a eu 10 médailles d’or. La région de l’Ouest est sortie deuxième avec 60 médailles dont 16 métaux précieux. L’Extrême-Nord a déclassé le Littoral au classement général. Ses athlètes ont réalisé de belles performances en lutte et en boxe en remportant 7 médailles en or avec un total de 52 médailles dont 13 en or. Le Littoral est sorti quatrième avec 35 médailles dont 9 en or. Le Nord est classé cinquième avec 37 médailles dont 8 en or. C’est la région de l’Adamaoua qui est arrivée en dernière position avec 15 médailles remportées dont une seule en or.
En troisième position du classement arrive la région du Nord-Ouest. Elle a remporté le 18 décembre 2018, deux nouvelles médailles en or en athlétisme, au javelot dames et messieurs. En dernière place du classement, on a la région de l’Adamaoua qui enregistre une médaille en or.
A titre de rappel le 18 décembre 2018, la région du Centre avait déjà remporté trois médailles en or en athlétisme. Ladite région comptait alors dans sa gibecière 22 médailles en or, 8 en argent et 12 en bronze. L’Ouest qui a abrité les Dixiades se battait toujours pour être le premier du classement. Sauf qu’elle ne comptait que pour sa part un total de médailles réparties comme suit: 22 en or, 8 en argent et 12 en bronze. Approché par la presse, le coach Pierre Noudem avait déclaré «nous sommes satisfaits de la performance réalisée par nos enfants. Certes ce n’est pas facile, mais nous essayons de leur remonter le moral. Nous leur avons demandé de bien manger et se reposer pour reprendre les courses ce matin. Les épreuves de 10 000m dames et messieurs sont importantes pour nous».
Mercredi dernier du bilan de la compétition dressé ce jour-là par Hamad Kalkaba Malboum le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun, on a appris qu’il y a eu pour cette 6e édition des Jeux nationaux du Cameroun, 1534 athlètes qui ont répondu présent. Pourtant on attendait 1610. 1490 dossiers ont été retenus et 44 ont été rejetés pour les motifs suivants: non-respect de la nationalité et défaut de présentation de la Carte nationale d’identité.
13 disciplines avaient été retenues pour ces jeux. Il y a eu un peu plus de 264 médailles remises jusqu’au 20 décembre 2018, en athlétisme, gymnastique, haltérophilie, judo, karaté, nanbudo et tennis de table. Le reste de médailles a été remis après les finales programmées en football, basketball, volleyball et handball. La 6e édition des Dixiades s’est ouverte le samedi 15 décembre 2018. Certaines délégations à l’instar de celle du Sud se sont plaintes des conditions d’hébergement. Le coach a indiqué que cela aura expliqué leur faible performance.
Liliane N.
Dès le 31 décembre 2018, ces derniers deviendront des employés à part entière de la Sonatrel.
Cela va se faire avec le retrait officiel d’Eneo du transport d’électricité. L’entreprise dirigée par Joël Nana Kontchou ne va plus que s’occuper de la production en amont et de la distribution en aval. La Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel) va se charger du segment au milieu. Il faut rappeler que la société dirigée par Victor Mbemi Nyaknga a signé deux contrats de concession en avril dernier pour le transport de l’électricité et la gestion du réseau de transport. Le Directeur général (DG) de la Sonatrel était donc à Douala où il a fait signer de nouveaux contrats de travail à 232 employés transférés d’Eneo à l’entreprise qu’il pilote. Il a par ailleurs le 19 décembre 2018, échangé avec les personnels de la compagnie nationale privée d’électricité, Eneo (Energy of Cameroon) transférés. Le but était de rassurer ces derniers, qui jusqu’ici restent gérés par Eneo.
L’occasion a été idoine pour relever les nombreux défis qui l’attendent. La priorité est donnée à la résolution du problème des transformateurs de puissance qui sont pour la plupart surchargées et en état de délabrement, au remplacement des lignes de transport déjà vétustes. Ce travail rentre dans le programme de la Sonatrel de remise à niveaux de transport financé par la Banque mondiale à hauteur d’environ 200 milliards de FCFA. «Bientôt nous allons libérer les emprises avec la collaboration des préfets territorialement compétents. Les travaux d’expropriation vont se déployer et puis à la fin, on va indemniser et commencer les travaux de construction des lignes et des postes», a indiqué Mbemi Nyaknga. Il a souligné que la structure est déjà opérationnelle.
A titre de rappel, il faut noter que le 1er mai 2018, Joël Nana Kontchou, avait confirmé que plusieurs centaines d’agents de la compagnie d’électricité Eneo seront bientôt reversés à la Sonatrel. Il s’agira de la matérialisation du protocole d’accord conclu en novembre 2017 entre les deux entreprises, sous les auspices du ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Elle consacrait alors le recrutement du personnel technique d’Eneo par la Sonatrel, spécifiquement celui de sa direction des transports.
Le transfert des employés d’Eneo a été confirmé par le directeur général de ladite compagnie lors des célébrations marquant la fête du travail. «Je pense notamment aux coéquipiers de la direction des transports, qui célèbrent cette fête avec nous pour la dernière fois. En effet, le contrat de concession de la Sonatrel a été signé vendredi dernier (le 27 avril 2018, Ndlr). Et conformément aux accords conclus en fin d’année dernière entre les différentes parties prenantes, les agents de cette direction seront transférés dans les prochains jours à cette société publique désormais en charge de la gestion du réseau de transport. Nous ferons dorénavant maison commune, chambres à part. Nous leur souhaitons à tous bon vent !», avait-il déclaré.
La Sonatrel a été créée par un décret présidentiel le 08 Octobre 2015, et elle a officiellement commencé ses activités le 27 avril dernier. Selon des informations transmises par le Ministère de l’Eau et de l’Energie, elle sera responsable de l’exploitation, de la maintenance, du développement des réseaux publics de transport de l’électricité sur l’ensemble du territoire camerounais, ainsi que de la gestion des flux d’énergie qui y transitent.
Liliane N.
Ledit budget a été validé au cours du Conseil d’administration qui s’est tenu le 20 décembre 2018.
Ce Conseil d’administration a été présidé par Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef). Pour l’exercice 2019, l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) a tablé sur un budget de 6 854 milliards de F équilibré en recettes et en dépenses pour son projet de performance administrative. Le Conseil auquel a aussi pris part Le Jeune Mbella Mbella le Ministre des Relations Extérieures (Minrex), a également été le lieu pour adopter le plan d’action de l’Eiforces 2019-2021. Après plus de deux heures d’échanges à huis clos, le rapport d’activités au second semestre de l’exercice 2018 ainsi que le rapport du contrôleur financier spécialisé au second semestre 2018 ont été validés.
«Nous voulons saisir cette occasion pour remercier profondément, au nom du Chef de l’Etat, tous nos partenaires, particulièrement ceux qui ont apporté un concours financier à l’Eiforces. Une institution comme l’Eiforces pour mener ses activités a besoin de ressources. L’Etat du Cameroun apporte sa contribution mais, l’école vit également des contributions et concours de nos partenaires. Et pour l’exercice qui s’achève, ce concours n’a pas fait défaut à l’Eiforces», a déclaré Joseph Beti Assomo en sa qualité de président du Conseil d’administration (Pca).
Pour ce qui est des recommandations qui ont sanctionné le Conseil d’administration, elles ont été formulées à l’égard du Général de brigade André Patrice Bitote le Directeur général de l’institution. Il est question de «poursuivre la mise en œuvre des actions liées à la montée en puissance de l’Eiforces, à sa confirmation comme centre d’excellence des Nations unies et, d’autre part, d’améliorer l’efficacité de l’Ecole dans l’exécution de ses missions de formation et de recherche, en vue d’accroître sa crédibilité et son rayonnement international».
A titre de rappel, au mois d’août dernier, l’Eiforces avait dressé le bilan de ses activités de l’année 2017. Le Mindef avait relevé la poursuite des travaux de mise en place du site d’Awae, la formation de la 7e promotion de diplôme d’Etat-major des Forces de sécurité, la formation de la 4e promotion du Brevet d’études supérieures de sécurité et la construction de l’hôtel des stagiaires. Sur le plan de la coopération internationale, l’Eiforces a finalisé un projet de convention avec l’Union européenne et a reçu un appui financier venant de la Chine et destiné à l’acquisition du matériel informatique. Il y a également eu des missions à l’étranger et des partenariats qui ont été effectuées pour soutenir le développement des formations diverses ayant accueilli en 2017, 30 stagiaires. Il avait aussi été noté que l’Eiforces a réalisé des stages de formation des formateurs et des séminaires de sensibilisation aux engins explosifs, sur la protection des civils dans les opérations de maintien de la paix des Nations unies et de l’Union africaine.
C’est en 2008 que l’Eiforces a été créée. L’Ecole bénéficie du soutien sur le terrains de ses nombreux partenaires à l’instar de la Chine, des Etats-Unis, de la France, du Japon et des organisations internationales comme les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.
Liliane N.
Le nouveau président de la Fédération camerounaise de football est allé présenter son plan d’action au Premier ministre.
Le 20 décembre 2018, Seydou Mbombo Njoya a rencontré Philemon Yang juste quarante-huit heures, après son installation. Au terme de leur entrevue, il a déclaré «j’ai été installé, il y a deux jours et il était de mon devoir de rencontrer le chef du gouvernement pour me présenter et présenter mes projets». Et parlant desdits projets, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) compte en priorité pour les prochaines semaines, faire l’état des lieux de la structure dont il a désormais la charge. «L’éthique est la base sur laquelle repose notre programme de refondation. La crise à la Fecafoot est une crise morale profonde. Aujourd’hui, reconstruire sans remettre de l’ordre est impossible. C’est pour cela que nous en faisons une priorité. C’est pour cela que nous allons être très regardants sur les comportements des uns et des autres. Qu’il s’agisse des footballeurs, des administrateurs, tout le monde sera sommé de respecter les règles. Il n’y a pas de beau match si les acteurs ne respectent pas les règles. C’est un de mes chevaux de bataille», affirmait-il déjà dans un journal de la place.
Lors de son échange avec Philemon Yang, il a également indiqué à ce dernier, que ses actions iraient aussi dans le sens du lancement du championnat puis dans la préparation de la saison sportive qui va commencer. «Nous avons également parlé de projets qui nous tiennent à cœur, à savoir le lancement du championnat de football amateur et le football jeunes», a-t-il ajouté. Pour le patron de la Fecafoot le but de sa venue au Premier ministère était de montrer son attachement à une collaboration privilégiée avec l’Etat. L’Etat étant pour lui un partenaire incontournable de la Fédération. A titre de rappel, c’est le 12 décembre 2018 que Seydou Mbombo Njoya a été élu à la tête de la Fecafoot avec un score de 46 voix sur 66 votants.
Le fils du roi des Bamoun Ibrahim Mbombo Njoya, au cours du processus électoral qui l’a porté à la tête de l’instance faîtière du football camerounais avait déjà exposé les grandes lignes de son programme qui tourne autour de la «professionnalisation du football camerounais». Il avait promis que s’il est élu, il va développer tous les aspects du football local en accordant une place de choix aux principaux acteurs. Outre le management, il avait précisé qu’il comptait moderniser la formation, le football amateur, le football professionnel, le football féminin, le football jeunes, le futsal, le Beach soccer, la médecine sportive ou encore les infrastructures. Un accent particulier sera mis sur les Lions Indomptables.
Seidou Mbombo Njoya a brigué le mandat à la Fecafoot avec des concurrents de poids à l’instar de Joseph Antoine Bell ancien Lion indomptable et Franck Happi. Après son élection très disputée il a reçu des félicitations de la Gianni Infantino, le président de la FIFA qui a écrit «je suis convaincu que vos connaissances, votre expérience en tant qu’ancien vice-Président de la FECAFOOT et Directeur du Bureau de Développement FIFA à Yaoundé, sans oublier vos qualités personnelles, auront un impact significatif sur la continuité du développement de notre Sport dans votre pays». De son côté, Ahmad Ahmad, le président de la CAF, s’est dit «convaincu que ce nouveau mandat confortera votre détermination à développer le football Camerounais encore davantage et vous permettra de récolter les fruits de votre importante implication et dévouement».
Liliane N.
L’emblème a été remis au président de la Fédération camerounaise de handball au terme de la 23e édition de la Coupe d’Afrique des Nations féminine.
Ce n’est pas un secret. En 2020 c’est le Cameroun qui va organiser la Coupe d’Afrique des Nations (Can) féminine de handball. C’est en vertu de cela que Raymond Mbita le président de la Fédération camerounaise de handball (Fecahand) a reçu les emblèmes de l’instance faîtière, représentée à cette cérémonie par Aremou Mansour le président. Ladite cérémonie a eu lieu après la finale qui a opposé les sénégalaises aux angolaises. Il faut noter que lors de cette édition qui a pris fin avec le sacre des angolaises, les Lionnes indomptables ont fini à la quatrième place.
Avant la remise des emblèmes, le président de la confédération a recommandé au Cameroun de démarrer au plus tôt avec les préparatifs de la Can. De ce fait un chronogramme sera conjointement arrêté par les deux parties pour les visites d’inspection. Aremou Mansour a indiqué que lesdites visites vont permettre de déterminer les sites que sont les gymnases, les hôtels qui doivent abriter les matches de la compétition et les délégations. Il est à préciser que la 24è édition de la Can féminie de handball doit accueillir 12 à 14 pays participants contre huit antérieurement. La conséquence positive de cette revue à la hausse est que l’Afrique aura cinq représentants à la Coupe du Monde 2021 au lieu de trois. C’est une annonce qui a été faite par le président de la Confédération.
A titre de rappel, c’est au début du mois de novembre 2018 qu’une correspondance signée par Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général de la Présidence de la République (SG/PR) a été rendue publique. Ladite correspondance était adressée aux responsables de la Fédération camerounaise de handball. «Faisant suite à votre correspondance de référence relative porté en marge, j’ai l’honneur de vous informer que le Chef de l’Etat a marqué son accord pour l’organisation de la 24e Coupe d’Afrique des Nations de handball Seniors Dames au Cameroun en décembre 2020», avait le SG/PR.
La décision avait réjouie les responsables de la Fédération camerounaise de handball, qui attendaient cette réponse. Car il faut rappeler que le Cameroun avait comme date limite le 10 novembre 2018, pour se prononcer sur son désir d’organiser une énième fois cette compétition. La correspondance du SG/PR est arrivée à temps et a donné aux responsables de la Fédération la possibilité d’envoyer leur réponse. Plusieurs pays se bousculaient pour récupérer l’organisation de la compétition continentale. La Fédération avait déjà eu deux délais butoirs non respectés. La date du 10 novembre 2018 comme nouvelle date limite pour recevoir la lettre d’engagement du Cameroun, avait été fixée lors du dernier conseil d’administration de la Confédération africaine de handball.
Liliane N.
Alors que le problème de la raréfaction des pièces de monnaie se pose avec acuité depuis presque deux années, causant ici et là son lot de désagréments aux usagers, le 18 décembre 2018, du Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) Monsieur Abbas Mahamat Tolli , lors du 4ième Comité de politique monétaire, nous apprenions avec stupéfaction que cette institution et ses états membres en sont encore à mener des enquêtes pour déterminer l’ampleur du phénomène afin de se doter des moyens pour le circonscrire. De toute évidence donc, nous ne sommes pas sortis de l’auberge et l’embellie n’est pas pour demain.
Comment se fait-il que ce ne soit que maintenant que les autorités en viennent à vouloir déterminer l’ampleur de ce dernier pour se doter des moyens pour le circonscrire ? S’il a fallu deux ans pour en arriver là, combien de temps nous faudra-t-il attendre pour voir ce problème définitivement réglé ? Loin d’être un problème seconde zone, la raréfaction de ces pièces, nous l’évoquions déjà, complique le quotidien de nombreux usagers qui se recrutent pour la plupart dans la catégorie de ceux qui regardent à la moindre dépense, ceux qui comptent le moindre sou. Il mérite donc d’être saisi à bras le corps et traité avec célérité pour que cessent ces spectacles pitoyables de quête de monnaie observés au quotidien. En effet, Il n’est pas gai de voir des personnes (tout âge confondu), lorsque remboursées par lot dans les transports en commun se mettre en meute à la recherche de monnaie et d’être dans la plupart des cas, contraintes d’effectuer des achat non prévus, il n’est pas gai d’abandonner ses courses et pour les commerçants, il n’ait pas gai de les voir obliger de laisser s’échapper des clients pour défaut de pièces.
Au Cameroun, nous n’en sommes pas à notre premier épisode de raréfaction des pièces de monnaie mais toujours le problème a été réglé. Si étaient accusés à chaque fois les salles de jeux et les artisans qu’on disait les utiliser pour confectionner des bijoux, pour ce nouvel épisode, selon un reportage diffusé en novembre 2018 sur la chaine de télévision privée Equinoxe TV, le coupable semble être « le chinois » qui à travers des machines à sou disséminées sur l’ensemble du territoire, collecte ces dernières et les expédie par containers entiers vers l’empire du milieu où elles servent pour divers usages. Dans ce reportage avions-nous appris, pas moins de deux millions de FCFA avaient été saisis chez un asiatique dans un quartier de Douala. La mesure conservatoire à laquelle nous nous attendions alors, était l’interdiction pure et simple de ces machines à sou ou du moins l’exigence aux promoteurs de celles-ci d’utiliser toutes autres pièces que celles qui ont cours légal au Cameroun mais il n’en a rien été. Elles demeurent là à chaque carrefour, dans le moindre bistrot à conserver dans leurs ventres nos piécettes, toute chose qui continue de compliquer au quotidien nos transactions.
La chine cela est connu est gourmande de matière première. Et selon toute vraisemblance, quelles qu’elles soient et d’où qu’elles viennent, elles sont bonnes à prendre. Ce qui doit être appréhendé ici est que ces pièces sont faites pour certaines en laiton (cuivre + zinc) et d’autres en cupro-nickel, autant de matières premières qui entrent dans la fabrication des composants de machine entre autres. Il apparait donc évident que si certains en ont besoin pour leur économie, quels que soient les subterfuges (services de la douane visiblement défaillants. Ndlr), ils trouveront les moyens pour les soustraire. L’une des mesures pouvant être prise ce constat fait ne serait-elle pas la mise en circulation de billets aux valeurs de ces pièces tant prisées ? Certes nous ne sommes pas au fait de certaines réalités et ne savons pas les couts que pareil mesure pourrait générer chez l’émetteur mais il nous semble que ce soit une piste intéressante à explorer compte tenu de la réalité qui s’impose. Vivement un retour à la normale.
Elle va rester dans ce club russe jusqu’au mois de décembre 2019.
Alors que son contrat arrivait à son terme, la Lionne indomptable Gabrielle Aboudi Onguene a décidé de le proroger. Ses performances lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) féminine qui s’est jouée au Ghana, ont suffisamment convaincu les dirigeants du Csk moscou, le club russe. Il faut rappeler qu’Aboudi a été retenue dans l’équipe type de la Can. Elle avait été sacrée femme du match.
Même si Aboudi et ses coéquipières de la sélection nationale n’ont pas réussi à battre le Nigéria, il reste qu’elles sont qualifiées pour la Coupe du Monde 2019 qui aura lieu en France. La Lionne a opté pour la stabilité pour mieux aborder la compétition. Elle avait pourtant des offres, notamment celle de Lokomotiv, un autre club russe. Gabrielle connait bien le championnat russe puisqu’elle est arrivée après la Coupe du monde de sa catégorie au Canada en 2015. La native de Douala fait partie des meilleures joueuses d’Afrique car elle est nominée pour le titre de meilleure joueuse de l’année 2018 dont la cérémonie aura lieu au Sénégal en janvier 2019.
Pour ce qui est de ses performances au Csk moscou, la Lionne avait permis à son club de remporter deux titres en championnat et trois coupes nationales durant les trois dernières années. Sa compatriote Nchout Njoya Ajara de son côté ne va plus évoluer la saison prochaine sous les couleurs de Sandviken. Elle a cédé aux avances de Valerenga Club de première division norvégienne pour une durée de deux ans. Elle était pourtant demandée par plusieurs clubs du championnat chinois. Pour elle, il est question qu’elle apporte du sien pour que son nouveau club se qualifie pour les joutes européennes. Elle veut aussi remporter le titre de meilleure buteuse du championnat norvégien. On se rappelle que la saison dernière ledit titre lui a échappé de justesse. Elle va devoir elle aussi comme Aboudi Onguene réaliser de bonnes performances à la Coupe du monde de football féminin qui va se jouer en France en 2019.
Liliane N.
Francis Faï Yengo coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise, y a fait une descente, le 19 décembre 2018.
Le Centre de désarmement et réinsertion de Buea logé dans la région du Sud-Ouest est une structure qui à en croire Francis Faï Yengo peut déjà les ex-combattants de cette unité administrative. Il est doté de dortoirs d’une capacité de 120 personnes. Il a des ateliers d’apprentissage, d’une cuisine interne réfectoire. Faisant sa première descente dans ledit Centre, Francis Faï Yengo, au terme de l’inspection a déclaré «c’est difficile de trouver un Centre comme celui que je viens de visiter et qui répond déjà à certaines de nos préoccupations. Je crois que s’ils (ex-combattants) sont là, ce Centre sera capable de les accueillir». Au cours de sa visite Francis Faï Yengo a été accompagné de Bernard Okalia Bilaï le gouverneur de la région du Sud-Ouest et des Forces de défense et de maintien de l’ordre. Ils ont laissé entendre que les pensionnaires du Centre de Buea qui sont attendus n’ont rien à craindre car des mesures de sécurité en vue de leur protection et celle de leurs encadreurs.
A titre de rappel, c’est le 30 novembre 2018 que le Président de la République par un décret a créé le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise. Sa principale mission stipule l’article 2 dudit décret «d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat en déposant les armes». Le Comité est doté de trois centres régionaux à Bamenda dans le Nord-Ouest, à Buea et à Mora dans l’Extrême-Nord.
Le Comité est composé d’un coordonnateur en la personne de Francis Faï Yengo, d’un conseil de direction, d’une coordination nationale et des centres régionaux. Il est placé sous la responsabilité de Philemon Yang le Premier Ministre. Juste après sa nomination Francis Faï Yengo avait déclaré «il faudra se mettre au travail tout de suite. Il s’agit de s’appuyer sur les missions du Comité et les instructions de ceux sous l’autorité de laquelle elle est placée. Le plus urgent, et les missions du Comité sont claires à ce sujet. C’est de procéder au désarmement, c’est-à-dire tout faire pour récupérer les armes qui circulent de façon illicite. Les mettre hors de portée de toutes ces personnes qui ne devraient pas les avoir et qui les utilisent pour mettre à mal la tranquillité des populations. Il faudra ensuite penser à la réintégration des compatriotes, que ce soit dans la région de l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui ont pris un autre chemin. Il est de notre responsabilité à nous tous, camerounais de bonne foi, de les ramener à la raison».
Liliane Ndangue
Alamine Ousman Mey Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire a signé le 17 décembre 2018, deux accords relatifs à ce financement avec Issa Daw le coordonnateur du pôle développement durable de la Banque mondiale.
Des deux accords signés, l’un concerne le financement additionnel de la troisième phase du Projet d’appui au Programme national de développement participatif (Pndp III) à hauteur de 48 millions de dollars dont 40 millions sous forme de don et 8 millions sous forme de prêt. Avec ledit financement, le Pndp va pouvoir conduire des actions qui ont pour but de soutenir le développement local grâce au financement de sous-projets d’infrastructures dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’eau et de l’assainissement. Il y aura aussi la construction et la réhabilitation de marchés ruraux, des installations de stockage communautaire, de routes rurales et de petits périmètres irrigués.
Le second accord concerne le financement additionnel du projet de renforcement de la performance du système de santé à concurrence de 36 millions de dollars dont 30 millions sous forme de don et 6 millions sous forme de prêt. Il y aura aussi entre autres la construction des infrastructures sanitaires qui est prévue. «Ces financements additionnels permettront d’une part, d’atténuer l’impact sanitaire et économique des conflits dans les régions visées en fournissant des services essentiels de santé, de nutrition d’eau, d’assainissement et d’hygiène aux réfugiés, communautés hôtes ainsi qu’aux personnes déplacées et d’autre part de réaliser des infrastructures sociales économiques de qualité durables au bénéfice de ces mêmes populations dans les communes concernées», a expliqué Issa Daw.
Le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire qui représentait le Cameroun lors de cette cérémonie de signature d’accords a indiqué qu’il est que le geste de la Banque mondiale est d’apporter un appui substantiel au Cameroun «victime des conséquences humanitaires causées par les crises militaro-politiques survenues au Nigéria et en République centrafricaine».
Il faut savoir que d’après les données du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr), au 31 octobre 2018, le Cameroun accueillait près de 372 542 réfugiés dont 369 217 provenaient du Nigéria et de la Rca. La présence de ces personnes réfugiées dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est. A titre de rappel, certains nigérians ont quitté leur territoire à cause des attaques et exactions de la secte terroriste Boko Haram. Récemment lors d’une opération de ratissage, les commandos de l’opération Alpha ont fait la découverte à l’Extrême-Nord d’un village baptisé Yeme. Il a été créé par des réfugiés nigérians qui sont composés de plus de 800 hommes, femmes et enfants.
Liliane N.
Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), la société en charge du développement et de l'exploitation du projet de centrale hydroélectrique de Nachtigal (420 MW), situé à 65 km au nord-est de Yaoundé, informe qu’elle vient de débloquer 2 milliards de FCFA pour l’indemnisation de 772 personnes concernées par les emprises dudit barrage.
Selon Investir au Cameroun qui cite NHPC, cette opération vient ponctuer «un processus instruit avec rigueur, dans la concertation et la transparence en vue d’établir une indemnisation juste et équitable». Pour y parvenir, apprend-on, les biens et personnes affectés ont été recensés entre août 2015 et avril 2016. Les inventaires ont ensuite été validés de manière contradictoire avec chaque personne affectée.
Toujours selon NHPC, le niveau d’indemnisation a été défini à partir d’un décret de 2003 afin de tenir compte des meilleures pratiques internationales et de prendre en compte la réalité des prix des marchés locaux. L’étape suivante a été la publication, en février 2018, des décrets d’indemnisations établissant la liste des bénéficiaires. Dans cette veine, ces bénéficiaires ont été sensibilisés sur la bonne gestion des indemnisations avant les paiements.
Nachtigal Hydro Power Company est détenue à 40% par EDF, 20% par la Société financière internationale (SFI), 15% par l’Etat du Cameroun, 15% par Africa50 et 10% par STOA Infra & Energy. NHPC va exploiter l’ouvrage pour une durée de 35 années. La mise en service du barrage aura lieu en 2023. La centrale produira plus de 2 900 GWh/an.
Un consortium de quatre banques locales formé par SCB Cameroun, filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa ; Standard Chartered Bank Cameroun ; BICEC, filiale du groupe français BPCE ; et Société Générale Cameroun, ont récemment mobilisé une enveloppe de 120 milliards de FCFA, afin de participer au financement du projet.
Cette mobilisation des fonds s’est faite dans le cadre d’une opération arrangée par la filiale camerounaise de Société Générale (SG), qui a, à elle seule, misé 50 milliards de FCFA, soit près de 50% de l’enveloppe globale, a-t-on appris le 29 novembre 2018 à Dakar, la capitale sénégalaise. C’était au cours d’une table ronde sur «les financements structurés», organisée par le groupe SG, qui ambitionne d’augmenter de 20% sur 3 ans, ses engagements sur le financement des infrastructures en Afrique, dans le cadre de son programme «Grow with Africa».
Selon Mohamed El Fadel Kane, le responsable de la plateforme financements structurés pour la région Afrique de l’Ouest à la Société Générale, les financements mobilisés par ces quatre banques locales sur le projet Nachtigal sont entièrement garantis par la Banque mondiale.
«Il s’agit d’une garantie assez complexe, qui nous a permis d’étendre la facilité à 21 ans, parce qu’il n’est pas possible, au Cameroun, d’avoir des facilités de plus de 7 ans», explique Mohamed El Fadel Kane. Avant de préciser : «cette garantie nous a permis d’avoir une maturité de 21 ans, structurée en 7 ans fois 3, de telle sorte qu’au bout de chaque période de 7 ans, chacune des banques concernées puisse sortir du deal si elle a besoin de la liquidité».
Otric N.