Déjà deux fois reportées depuis 2016, les élections prévues ce dimanche en République démocratique du Congo pourraient être de nouveau retardées d'une semaine, a indiqué mercredi soir une source de la commission électorale.
Violente et tendue, la campagne électorale a été suspendue mercredi par les autorités locales dans la capitale Kinshasa aux douze millions d'habitants. Les élections, fixées depuis plus d'un an au dimanche 23 décembre, doivent organiser la sortie du pouvoir du président Joseph Kabila, qui a renoncé à briguer un troisième mandat, interdit par la Constitution.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) en charge de l'organisation du scrutin est en consultation pour solliciter un report de sept jours des trois scrutins présidentiels, législatifs et provinciaux, a indiqué l'un de ses responsables, joint par l'AFP mercredi soir à Kinshasa, qui a requis l'anonymat.
Le président de la Céni, Corneille Nangaa, va donner une conférence de presse jeudi matin à Kinshasa, a indiqué un porte-parole de la Céni. Il aurait rencontré mercredi des diplomates en poste à Kinshasa et devrait faire de même avec l'influent épiscopat, rapportent plusieurs sources.
Selon l’AFP, c'est la première fois qu'un report est envisagé depuis la publication du calendrier électoral par la Céni le 5 novembre 2017. Une telle décision, qui pourrait être officielle jeudi, est du seul ressort de la commission électorale. «On ne va solliciter l'avis de personne, même pas du chef de l'État», a indiqué le responsable de la Céni à l'AFP.
Ces élections auraient dû être organisées à la fin du deuxième et dernier mandat de M. Kabila en décembre 2016. Elles ont été reportées à fin 2017, puis à ce dimanche 23 décembre. L'incendie d'un entrepôt de la commission électorale jeudi dernier à Kinshasa a porté un grand coup au processus électoral, explique la source de la Céni pour justifier un éventuel nouveau retard. Cet incendie, sans doute d'origine criminelle d'après les autorités, a détruit une bonne partie du matériel électoral destiné à Kinshasa.
Le feu a brûlé près de 80% des machines à voter de fabrication sud-coréenne, la procédure de vote retenue par Céni. «Des dispositions utiles sont prises (...) afin de garantir sans faille la poursuite du processus électoral», avait affirmé le président de la Céni, Corneille Nangaa. «Des efforts ont été faits pour ramener du matériel électoral vers Kinshasa et commander d'autres machines en Corée du Sud», a-t-il poursuivi.
Cependant, des bulletins de vote ne seront disponibles à Kinshasa que le samedi 22, à la veille du scrutin selon l'actuel calendrier électoral. Au nom de sa souveraineté nationale, la RDC s'est engagée à financer seule l'organisation de ses élections (40 millions d'électeurs inscrits, 80.000 bureaux de vote).
Commencée le 22 novembre, la campagne électorale a été rattrapée par la violence avec au moins six morts, dix d'après l'ONG Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj). Le pouvoir nie tout décès en lien avec le scrutin. Il a déjà annoncé des mesures de sécurité le jour du vote (fermeture des frontières, déploiement de l'armée en renfort de la police).
Pour des impératifs sécuritaires, la campagne électorale a été suspendue sine die mercredi par les autorités provinciales à Kinshasa. La décision a été annoncée au moment où le candidat d'opposition Martin Fayulu était en chemin par route vers la capitale pour y tenir une réunion publique. Des centaines de ses partisans, qui tentaient de venir à sa rencontre, ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène par des policiers.
Réunis mardi, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont exprimé leur conviction que les élections du 23 décembre 2018 (...) constituent une opportunité historique pour la RDC. Ils ont salué les progrès dans les préparations techniques et exprimé leur préoccupation, après des incidents dont certains ont entraîné des pertes en vie humaine et des dégâts significatifs.
Otric N.
La télévision privée Vision 4, émettant depuis Yaoundé, qui avait faussement annoncé fin octobre la mort du président gabonais Ali Bongo Ondimba, alors hospitalisé en Arabie Saoudite, a été suspendue mercredi pour un mois, a annoncé le régulateur camerounais des médias, le Conseil national de la Communication.
«Suite à la diffusion dans l'édition du journal télévisé du 27 octobre 2018 d'une déclaration non fondée annonçant le décès du président de la République du Gabon», le Conseil national de la communication (CNC), «a décidé de suspendre pour une durée d'un mois la chaîne (...) Vision 4», a indiqué le CNC dans un communiqué lu sur la radio nationale.
Dans ce texte, le CNC dit avoir «constaté le non-respect» par cette chaîne «des exigences professionnelles d'investigation et de recoupement dans le traitement de l'information».
Fin octobre, Vision 4 avait déjà été suspendue six mois au Gabon pour les mêmes raisons. Le média camerounais avait annoncé, lors du journal télévisé de 20h du dimanche 27 octobre, la mort du président Ali Bongo Ondimba. Une information immédiatement démentie par le gouvernement gabonais.
Un incident majeur que la Haute autorité de communication du Gabon n’a pas laissé passer lors de sa réunion du mardi 30 octobre 2018. Siégeant en séance plénière, l’institution qui régule le secteur de la communication au Gabon a décidé de suspendre, pour une durée de 6 mois, la chaîne Vision 4. Le communiqué y afférent avait été lu en direct à la télévision nationale gabonaise.
«La télévision Vision 4 a annoncé la mort du président Ali Bongo, au mépris des règles élémentaires qui sous-tendent les fondements du droit à la communication, à savoir l’honnêteté et l’exactitude de l’information. Or, en diffusant cette information, à une heure de grande écoute, cette chaîne de télévision a manqué d’assurer à l’ensemble de la population une information honnête», précise le communiqué.
La chaîne Vision 4 s’est excusée de cette faute dans l’édition suivante du journal télévisé. Le média camerounais explique qu’il a été induit en erreur par une source pourtant bien introduite dans le sérail gabonais.
L’ambassade du Cameroun au Gabon avait publié un communiqué dans lequel elle annonçait que le gouvernement du Cameroun se désolidarise des informations diffusées par cette chaîne. Le texte précisait que l’annonce du décès du numéro un gabonais par cette chaîne est contraire aux relations fraternelles qui existent entre le président camerounais Paul Biya et son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Le président gabonais, âgé de 59 ans, avait été hospitalisé le 24 octobre à Ryad, à la suite d'un accident vasculaire cérabral (AVC). Il a été transféré fin novembre au Maroc pour y poursuivre sa convalescence et sa rééducation.
Mercredi, la CNC a également suspendu pour un mois un journaliste de la chaîne pour «diffusion de propos incitant à la haine tribale». Le CNC a déjà prononcé des sanctions contre des journalistes de Vision 4 sans qu'elles soient suivies d'effet. Le promoteur de la chaîne, Jean-Pierre Amougou Belinga, est réputé proche du ministre camerounais de la Justice Laurent Esso.
Otric N.
Le président des Etats-Unis Donald Trump, qui estime avoir atteint son objectif de vaincre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie, envisage désormais un retrait complet des troupes américaines stationnées dans ce pays.
«C'est un retrait total», qui interviendra «aussi rapidement que possible», a indiqué mercredi à l'AFP un responsable américain sous couvert d'anonymat, précisant que la décision avait été prise mardi. Quelque 2.000 soldats américains sont actuellement déployés dans le nord de la Syrie, essentiellement des forces spéciales présentes pour combattre l'EI et entraîner les forces locales dans les zones reprises aux djihadistes.
«Nous avons vaincu le groupe Etat islamique en Syrie, la seule raison pour moi pour laquelle nous étions présents pendant la présidence Trump», a tweeté le président américain, sans autres précisions. Nombre d'observateurs mettent régulièrement en garde contre un retrait américain précipité qui laisserait la voie libre en Syrie aux alliés du régime de Bachar al-Assad, à savoir la Russie, grande rivale des Etats-Unis, et l'Iran, véritable bête noire de l'administration Trump.
Le locataire de la Maison Blanche, élu sur le slogan «l'Amérique d'abord», a, à plusieurs reprises, exprimé le souhait de «ramener les troupes à la maison». Ses arguments, maintes fois avancés sur les estrades de campagne? L'engagement des Etats-Unis au Moyen-Orient coûte des milliards de dollars, qui seraient mieux dépensés au profit du contribuable américain, et il faut laisser "d'autres", notamment les pays arabes du Golfe, faire le travail sur place.
Mais plusieurs membres de son administration ont exprimé leurs différences sur ce dossier sensible. Au printemps, lorsque le sujet avait été remis sur la table, un compromis pour confirmer le statu quo sans heurter la susceptibilité du magnat de l'immobilier avait été trouvé: l'administration avait affirmé que le retrait restait l'objectif, mais aucun calendrier n'avait été fixé.
La semaine dernière encore, l'émissaire des Etats-Unis pour la coalition internationale antijihadistes, Brett McGurk, assurait que les Américains avaient vocation à rester encore pendant un bon moment en Syrie. «Même si la fin du califat en tant que territoire est maintenant clairement à portée de main, la fin de l'EI prendra beaucoup plus longtemps», avait-il dit devant la presse à Washington, car «il y a des cellules clandestines» et «personne n'est naïf au point de dire qu'elles vont disparaître» du jour au lendemain.
«Personne ne déclare mission accomplie», avait-il insisté. «Nous avons bien entendu appris beaucoup de leçons dans le passé, donc nous savons qu'une fois que les territoires sont libérés, on ne peut pas simplement plier bagage et partir». A plusieurs reprises, le ministre américain de la Défense Jim Mattis a lui aussi mis en garde contre un départ précipité de la Syrie, évoquant le risque de «laisser un vide qui puisse être exploité par le régime d'Assad ou ses soutiens».
Le sénateur républicain Lindsey Graham a immédiatement exprimé ses réserves mercredi, estimant sur Twitter que «le retrait de cette petite force américaine en Syrie serait une énorme erreur, façon Obama». «Le groupe EI n'est pas vaincu en Syrie, en Irak, et certainement pas en Afghanistan, où je viens d'effectuer une visite», a-t-il martelé.
«Nous sommes sur le point de faire la même erreur que nous avons fait tant et tant de fois au Moyen-Orient au cours des 20 années écoulées», a de son côté déploré Ilan Goldenberg, ancien haut diplomate sous Barack Obama.
Otric N.
Madagascar a commencé mercredi 19 décembre à voter pour le second tour d'une élection présidentielle au fort goût de règlement de comptes personnel entre deux de ses anciens chefs de l'Etat, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, déterminés à retrouver le pouvoir.
C’est depuis 6h00 du matin que les premiers des quelque 10 millions d’électeurs inscrits accomplissent leur devoir civique dans la capitale Antananarivo.
« Mon choix est déjà fait mais je le garde pour moi », a déclaré une mère au foyer de 45 ans, Monique Norosoa, en glissant son bulletin dans l’urne dans le quartier de Ampadrana. Les quelque 25 000 bureaux de vote du pays doivent fermer dans quelques minutes.
« Fausses cartes d’électeurs »
Le scrutin s’est déroulé dans un climat inquiet. La rivalité féroce qui oppose les deux finalistes fait redouter de vives tensions post-électorales dans un pays habitué à des crises politiques depuis son indépendance en 1960.
Lors du deuxième débat télévisé d’entre deux tours dimanche dernier, Marc Ravalomanana a mis en garde contre le risque de fraude : « Il y a de fausses cartes d’identité et de fausses cartes d’électeurs qui circulent en ce moment - si le ministère de l’Intérieur ne fait rien, il va y avoir de sérieux problèmes… ».a-t-il affirmé.
« Ca ne va pas si, dès maintenant, nous nous mettons à contester les résultats d’une élection qui n’a pas encore eu lieu », lui a rétorqué, sûr de lui, Andry Rajoelina.
Lors du premier tour du 7 novembre, Andry Rajoelina, un ancien disc-jockey de 44 ans, a pris un léger avantage en recueillant 39,23% des suffrages. Riche patron d’un groupe laitier, Marc Ravalomanana, 69 ans, l’a suivi de près avec 35,35% des voix.
Rajaonarimampianina sèchement remercié
Le président sortant Hery Rajaonarimampianina a été sèchement remercié avec 8,82% des voix. Débarrassés de leurs concurrents, les deux hommes ont laissé ces dernières semaines libres cours à leurs rancunes personnelles, nombreuses.
Élu chef de l’État en 2002, Marc Ravalomanana a été contraint à la démission sept ans plus tard par une vague de violentes manifestations ourdies par Andry Rajoelina. Maire de la capitale Antananarivo, ce dernier avait alors été installé par l’armée à la tête du pays.
Les deux rivaux avaient été privés de candidature à l’élection de 2013, dans le cadre d’un accord de sortie de crise validé par la communauté internationale.
A longueur de discours, Marc Ravalomanana a dénoncé le « coup d’Etat » mené par son successeur et vanté sa propre expérience. « Je ne travaille pas pour moi ou pour m’enrichir », a-t-il lancé, « je ferai tout pour faire de Madagascar un pays développé ».
Le vieillard et la retraite
Andry Rajoelina a riposté en qualifiant son adversaire de « vieillard » et en lui conseillant de « prendre sa retraite pour aller traire ses vaches ». « Je serai un président du petit peuple qui protège les pauvres », a-t-il assuré.
Ces derniers jours, les deux prétendants ont quadrillé le pays dans leurs hélicoptères pour consolider leurs bastions et rallier les abstentionnistes, de loin le premier parti de la Grande île avec 45,7% au premier tour.
Leur duel personnalisé à l’extrême a largement occulté les problèmes de fond du pays, l’un des plus pauvres du continent africain et le seul épargné par la guerre à s’être appauvri depuis son indépendance de la France en 1960.
Manque criant d’infrastructure, corruption, insécurité, pauvreté, Madagascar et ses 25 millions d’habitants cumulent tous les handicaps. Victime du réchauffement climatique, sa pointe sud souffre depuis des années d’une sécheresse qui met en péril sa population.
Premiers résultats significatifs après Noël
« Il n’y a pas eu de vrai débat sur les solutions à apporter à ces problèmes, juste de la propagande - « je doute qu’aucun des deux (candidats) ait tiré les leçons des échecs du passé » déplore Hony Radaert, du Collectif des citoyens,
« Nous avons assisté au choc de deux egos qui ne se voient pas perdre- Ils pourraient aller jusqu’à la rupture en cas de défaite, surtout si les résultats sont très serrés », redoute pour sa part Sahonda Rabenarivo, de l’Observatoire de la vie politique malgache (Sefafi).
« Pour Marc Ravalomanana, c’est une question de vie ou de mort. Son groupe agroalimentaire ne peut pas survivre s’il ne reprend pas le pouvoir - Quant à Andry Rajoelina, son histoire personnelle est salie par le coup d’Etat. Il doit gagner pour laver son honneur », dit-il.
Inquiète, l’influente conférence des évêques catholiques de Madagascar a exhorté il y’a deux jours, les deux camps à accueillir humblement le vrai choix du peuple. Les premiers résultats significatifs doivent être publiés par la Commission électorale (Ceni) après Noël.
Nicole Ricci Minyem
Theodore Nsangou, directeur général, dément dans un journal de la place les allégations selon lesquels l’entreprise est au bord de la faillite.
«Comme toutes les entreprises subventionnées par l’Etat du Cameroun, EDC n’échappe pas au contexte socio-économique actuel marqué par une forte mobilisation des ressources financières vers les priorités sécuritaires et l’organisation de la CAN. En effet, c’est depuis deux ans qu’EDC ne bénéficie plus des subventions de l’Etat.
Ce qui exerce une forte pression sur les finances de notre entreprise. Malgré cette situation conjoncturelle, nous continuons de remplir les missions que nous a confiées le gouvernement camerounais. Le barrage de Lom Pangar fonctionne normalement et les approvisionnements en gasoil sont effectifs. Sur le plan social, nous concentrons nos efforts pour le paiement régulier et à date des salaires du personnel et essayons d’apurer notre dette sociale au fur et en mesure en fonction de notre santé financière.
Je profite pour remercier tout le personnel de EDC pour sa résilience face à cette pression financière qui pour ma part sera bientôt terminée avec le paiement des droits d’eau. EDC passe des moments difficiles, mais notre entreprise n’est pas au bord du gouffre.
En septembre dernier, le ministre s’est rendu à Lom Pangar pour lancer les travaux de l’usine de pied qui devrait produire 30 MW pour la Région de l’Est et permettre l’électrification de plus de 150 localités. Nous sommes à pied d’oeuvre pour que cet ouvrage de production d’énergie prenne corps et vienne créer les grandes opportunités d’industrialisation et améliorer les conditions de vie des populations de la Région de l’Est.
A cet effet, l’Etat du Cameroun a renouvelé sa confiance à EDC à travers le déblocage de sa quote-part d’avance de démarrage des travaux. A la suite du gouvernement camerounais, la Banque africaine de développement vient de débloquer son contribution. Tous les voyants sont verts pour la réussite des travaux.
L’autonomie financière de EDC est également un chantier sur lequel nous focaliserons nos énergies, car elle permettra à notre entreprise de sortir du cadre des subventions de l’Etat et apportera des solutions concrètes aux revendications du personnel. C’est l’occasion de remercier le ministre de Finances et le ministre de l’Eau et de l’Energie pour leur implication dans ce dossier. Les discussions sont suffisamment avancées et je pense qu’EDC pourra bientôt bénéficier de cette autonomie».
Créée par décret n°2006/406 du 29 novembre 2006, ELECTRICITY DEVELOPMENT CORPORATION en abrégé EDC est une société à capital public avec l’Etat comme actionnaire unique. EDC est soumise aux lois, règlements et usages régissant les sociétés anonymes au Cameroun. La société EDC évolue dans le secteur de l’électricité, régulé et régi par la loi n°98/022 du 24 décembre 1998. Le capital social initial de EDC est fixé à cinq milliards (5 000 000 000) francs CFA et le siège de la société est basé à Yaoundé, sis à l’immeuble Stamatiadès.
Instrument stratégique de l’Etat pour le développement du secteur de l’électricité, EDC assure la conservation du patrimoine public dans le secteur.
EDC a également en charge la construction et l’exploitation des ouvrages de régularisation des eaux de bassins, et notamment du barrage de Lom Pangar, ainsi que l’exploitation directe des barrages réservoir du pays, conformément aux contrats de concession existant entre l’Etat et les différents opérateurs. Le volet financier des activités de EDC se consacre à la promotion des investissements, ainsi qu’à la prise et au suivi de participations dans les entreprises opérant dans la production, le transport, la distribution, la vente, l’importation et l’exportation de l’électricité.
Société de service public, EDC peut intervenir directement à titre transitoire, comme opérateur ou exploitant, dans le but d’assurer la continuité du service public en cas de défaillance d’un opérateur ou d’un exploitant, ou en attendant la désignation de celui-ci. EDC conduit et participe à des études de toute nature, destinées à la mise en valeur des ressources énergétiques du pays.
Otric N.
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), va ouvrir une enquête sur la rareté des pièces de monnaie constatée sur le marché, a annoncé ce mardi Abbas Mahamat Toli, le gouverneur de la Banque lors de la 4e session ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) tenue à Yaoundé au siège de l’institution.
«Nous avons appris qu’il y a des comportements de certaines entreprises qui, non seulement transfèrent des pièces de monnaie FCFA, mais exportent ces pièces. Nos services mènent des enquêtes avec les autorités des pays membres [de la Cemac] pour déterminer l’ampleur de ce phénomène afin de nous doter des moyens pour le circonscrire. Il y a déjà des mesures d’interdictions qui sont prises çà et là. C’est un sujet sur lequel nos équipes sont à pied d’œuvre pour déterminer l’ampleur, les circuits, et l’historicité», a déclaré Abbas Mahamat Toli.
Selon la presse les chinois ont installé des machines à sous dans plusieurs localités qui alimentent un vaste réseau de trafic de pièces de monnaie de FCFA, avec la complicité des autorités locales corrompues. En Novembre dernier, 42 sacs de pièces de monnaie d’une valeur de 15 millions FCFA ont été saisis aux mains des chinois à Douala, la métropole économique.
Manga E., de nationalité camerounaise, et son complice d’origine asiatique, tous âgés de 37 ans, sont tombés dans les mailles des forces de l’ordre. Ces deux individus étaient alors soupçonnés d’être à la tête d’un important trafic de pièces de monnaie, du Cameroun vers l’Asie. L’arrestation de ces présumés trafiquants a eu lieu le 1er novembre 2018, dans un domicile au quartier Ndogbong, arrondissement de Douala III.
Il s’agit d’un coup de filet des éléments du Groupement territorial de gendarmerie de Douala. Plus de 2 millions de F de pièces de monnaie de 50 et 100 F, contenus dans 43 sacs, ont ainsi été saisis. Le pot aux roses a été découvert après plusieurs semaines de filature et après dénonciation du voisinage, qui avait constaté un remue-ménage étrange.
Outre ce « butin », les gendarmes vont aussi mettre la main sur une vingtaine de machines à sous, sur des essences de bois rares, du Bubinga et de l’ébène, dont la commercialisation est rigoureusement encadrée, mais aussi sur des munitions. La cache découverte à Ndogbong met ainsi à nu un important réseau de trafic des pièces de monnaie, pièces devenues rares dans la ville de Douala.
Les experts en banque et finance distinguent plusieurs types de monnaies. Parmi lesquelles, la monnaie divisionnaire, la monnaie métallique, celle-là qui simplifie les échanges financiers et que l’on appelle communément la petite monnaie. L’absence des pièces de 5 francs, 25 francs, 50 francs, 100 francs, 10 francs, est récurrente.
Taximen, moto-taximen, revendeurs et autres, tout comme les consommateurs de différents biens et services, souffrent de cette pénurie depuis de nombreux mois, pour ne pas dire quelques années. C’est aussi le cas pour les supermarchés, boulangeries, poissonneries et autre structures à caractère commercial. Le manque de pièces de monnaie, incontournables dans le commerce de tous les jours, reste un véritable casse-tête pour tous.
Otric N.
Selon une note de la diplomatie américaine datée de 2008, publiée par Wikileaks en 2010, Grace Mugabe aurait gagné des millions de dollars grâce à la vente illégale de diamants. Ce document, publié par le Standard, écrit qu’un petit groupe de responsables politiques ont tiré des profits énormes des champs de Chiadzwa. Parmi eux, le gouverneur de la Banque centrale Gideon Gono, Mme Mugabe, la sœur du président Sabina, la vice-présidente Joyce Mujuru ou encore le chef des armées Constantine Chiwenga ont tous été impliqués dans le commerce des diamants, ajoutait le télégramme.
D'après les sources de l'ambassade, ces responsables ont embauché des petits prospecteurs pour qu'ils extraient les gemmes à leur compte et ont revendu "ces diamants non certifiés" à des acheteurs étrangers, qui les ont exfiltrés du pays en dehors de tout réseau officiel.
Grace Mugabe est née le 23 Juillet 1965. Elle était la secrétaire et l’épouse de Robert Mugabe. Un statut qui lui a permis, de s'assurer une paisible retraite. Elle possède plusieurs villas et appartements dans le monde entier, des entreprises, des fermes et des terres reçues dans le cadre de la réforme agraire après l'expropriation des fermiers blancs. Elle est aussi accusée d'avoir vidé les caisses de l'Etat, notamment d'avoir fait construire, sur fonds publics, « Graceland », une immense propriété à Harare.
Nicole Ricci Minyem
Quelqu’un aurait-il des informations au sujet des supposées machettes que d’aucuns auraient prétendument distribuées à d’autres pour s’en prendre à une communauté précise comme l’affirmait un quidam dans une lettre adressée à certains médias? Si oui, puisse-t-il vous plaire de nous les partager ; il nous importe au plus haut point de savoir combien de têtes ont été coupées ? Où ? Quand ? Etc.
Faisant l’économie du scénario du contentieux post-électoral qui nous avait tous scotché devant nos télévisions, ce qui précédemment dit n’est qu’une illustration des mensonges les plus éhontés dont ce sont fait maitres ceux-là même qui prétendent aujourd’hui d’avoir déjoué un coup de force contre Paul Biya, l’homme qu’ils ont montré par tous les moyens possibles abhorrer, exécrer… Ici aussi comme lors dudit contentieux post-électoral, pour étayer leur affirmation, même pas l’ombre du commencement d’une preuve : leur parole doit faire foi.
Ainsi donc, après avoir passé le temps à défier les institutions ainsi que ceux qui les incarnent, afficher leur mépris à l’encontre de ces dernières, exacerber les tensions tribales, essayer par tous les moyens d’envoyer le peuple dans la rue, s’étant montrés solidaires de certains de leurs partisans, une horde de barbares baptisée « Brigade anti sardinards » et ce par un mutisme assourdissant; le 05 novembre 2018 nous disent-ils, il leur était proposé de leur ramener, sur un plateau d’argent, la tête du grand méchant dictateur. Pris d’un amour soudain pour ce dernier, ils auraient décliné cette offre pour qu’au lendemain de ce jour qui lui était jour de prestation de serment du président élu, ils échappent à la surveillance des forces sécuritaires commises à cet effet pour se retrouver au rond-point Nlongkak, d’où avec des partisans, espérant sans doute faire boule de neige, ils entamaient selon leur programme, l’ultime marche prévue contre un supposé hold-up électoral.
Certes il n’est jamais trop tard pour faire le bien mais chers messieurs, vous ne pouvez pas nous demander de vous croire sur parole. Vous ne vous en êtes pas montrés dignes. Vous vous êtes montrés avides, prêts à tout pour accéder à la magistrature suprême et je n’en veux pour preuve que votre auto-proclamation comme vainqueur de l’élection présidentielle du 07 octobre. Qu’aurait-il pu se passer ce jour-là si d’aventure certains de vos partisans avaient pris d’assaut les rues ? Seriez-vous en train de nous raconter le « film chinois » de ces derniers jours ? Où en serions-nous si les forces sécuritaires ne s’étaient pas montrées efficientes en étouffant, en contenant sans casse vos hostiles velléités ? Vous voulez vous refaire une santé, vous voulez redorer votre blason à jamais terni mais, vous ne le savez peut-être pas, le KILAV, ce fameux détergent de l’époque qui s’était montré à la hauteur des crasses les plus indécrottables n’existe plus.
Des rumeurs les plus folles suite à votre séjour à Addis-Abeba circulent. Certaines font état du fait que vous vous soyez fait ignorer par certains Chefs d’Etats et d’autres d’une discussion que vous aurez eu avec le Premier Ministre relativement à l’attribution de certains postes ministériels. Le plus important pour nous n’est pas cela mais ce discours d’apaisement que vous avez eu face à vos partisans à votre retour d’Ethiopie. En tant que patriote, nous avons su l’apprécier à sa juste valeur… pour autant, sera-t-il à même d’entraver la chute libre de votre parti, chute amorcée dès le 08 octobre et aggravée avec les évènements qui ont suivi ? J’en doute bien car de nombreux yeux se sont ouverts. Quoi qu’il en soit, nous en aurons une idée précise lors des prochaines échéances électorales.
D’ici là, rappelez-vous, KILAV n’existe plus et les pâles copies d’aujourd’hui ne sont pas à la hauteur de la tâche. Relativement à votre dernière trouvaille, nous voulons des preuves pas des mots.
L’entreprise chargée de la réhabilitation et à l’extension du stade Roumde Adjia, ainsi que la construction du stade annexe de mille places couvertes et à la construction d’un hôtel quatre étoiles de soixante-dix chambres fait actuellement face à des pesanteurs de toutes sortes.
Mota Engil Africa dénonce le fait qu’au moment où son homologue Piccini en charge du stade Paul Biya d’Olembé (Yaoundé) n’a point besoin d’une Attestation de prise en charge (Apec) --un document qui permet de retirer des marchandises au port-- il met presque deux mois avant que le précieux document lui soit délivré. Un document qu’obtiennent les propriétaires de containers, en l’espace de 05 ou 06 jours.
Cette situation a récemment poussé Mota Engil Africa à recourir en septembre et octobre derniers, à des avions cargos depuis le Portugal, pour faire parvenir ses matériaux de construction à Garoua où ces derniers ont atterri à l’aéroport de Nsimalen pour le premier et directement à Garoua pour le second.
Une réunion en vue de la levée des obstacles liés au dédouanement des conteneurs de Mota Engil Africa a eu lieu mercredi 12 décembre 2018, dans le bureau du Ministre SG/PM, en présence du directeur Général des Douanes, du Directeur Général de l’Économie de la programmation des investissements publics (MINEPAT), et des responsables de Mota Engil qui se sont plaint à tous les niveaux de ce blocage.
L’autre goulot d’étranglement, apprend-on, concerne la fourniture des matériaux sur place à Garoua. Notamment le gravier. Selon une source à la direction générale de l’entreprise, le prestataire français Chaux Roca qui est sous contrat avec Mota Engil pour la livraison du gravier affiche un comportement étrange. En cours de contrat, l’entreprise basée à Figuil a décidé de fermer ses carrières pour un mois, sans un aucun préavis à l’endroit de Mota Engil.
Pierre Rocaglia le Directeur général de Chaux Roca n’a pas cru devoir s’expliquer sur cette violation de contrat, étant donné que Mota Engil est tenu par les délais de livraison des travaux, comme tous ses autres homologues de Yaoundé et Douala (les Italiens de Piccini et les Turcs du stade Japoma de Douala)
La carrière de Roca fournissait surtout le gravier 6/10 qui servait pour la seconde couche de la pelouse du stade. Alors que les accords prévoyaient une livraison totale avant la fin du mois de Septembre, M. Roca est allé en Europe et a fermé la carrière. Malgré la pression mise par le Gouverneur du Nord, Malgré les appels de M. Ayem, le Conseiller Technique du SGPR, M. Roca a trouvé mille excuses pour ne pas rouvrir la carrière.
«Certaines langues à Garoua nous ont fait savoir que chaque fois qu’il va en congé, il ferme sa carrière», confie un responsable de Mota Engil. «Tenu par la volonté de respecter ses engagements, Mota Engil a dû acheter le gravier depuis Ngaoundéré (région de l’Adamaoua) et Yaoundé (les camions partaient de ces deux villes pour Garoua). Une injustice qui a provoqué un retard de de près de deux mois dans les travaux de construction des infrastructures sportives et hôtelières dédiées à la Can 2019 que devait initialement organiser le Cameroun. Bien plus, la tonne de gravier est revenue plus chère à Mota Engil: Au lieu de 26 mille francs, ils se sont retrouvé à payer parfois 58 mille (il faut y adjoindre d’autres dépenses liées aux itinéraires conduisant à Garoua). Il faut noter qu’un des conducteurs de camion qui approvisionnaient Mota Engil depuis Ngaoundéré est décédé des suites d’un accident en raison du piteux état de l’axe N’Gaoundéré – Garoua», ajoute la même source.
En dépit de ces multiples obstacles, complots, blocages et méprises, le Portugais Mota Engil jure que les travaux seroent livrés en février 2019. Il en veut pour preuve que «le gros œuvre est terminé (hôtel et stades); la plomberie est terminée; les systèmes d’arrosage sont fonctionnels, le gazon a déjà été semé, on prépare déjà les structure de fixation des sièges, le système d’éclairage du stade (lampadaires) est en cours d’installation, les échafaudages pour l’installation de la toiture métalliques sont prêts depuis 6 semaines et attendent seulement les conteneurs qui se trouvent encore au port… à l’hôtel, les chambres témoins donnent déjà une idée du standing à venir de l’hôtel. On a commencé la pose du Viroc qui sert de revêtement extérieur, seulement la plus grande partie de cet équipement se trouve au port de Douala. Les travaux de second œuvre sont en cours».
Otric N.
La direction générale a fait publier dans certains journaux, sa mise au point au sujet de cette affaire.
Dans le document porté à notre connaissance, la Société de developpement du Coton du Cameroun (Sodecoton) est ferme. Elle affirme n’avoir jamais eu recours au coton génétiquement modifié (Cgm). «La Sodecoton rejette toutes les allégations des médias sus cités et réaffirme qu’elle n’a pas l’intention d’utiliser le Coton génétiquement modifié pour la réalisation de ses objectifs de production cotonnière», a écrit la Direction générale.
Dans son communiqué la Direction générale cite les médias Radio France internationale (Rfi) et Eco matin comme avoir été ceux qui ont diffusé et publié que l’entreprise a eu à faire usage du coton génétiquement modifié. Toutefois, elle indique qu’il y a des expériences qui ont été faites. «La Direction générale …informe l’opinion nationale et internationale, que …l’expérimentation du Coton génétiquement modifié a été menée pour des raisons essentiellement liées à la recherche sur des sites en milieux confinés de 2012 à 2015, conformément à l’autorisation reçue du Ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et du Déveeloppement durable (Minepded)» ; écrit-elle.
La Direction générale précise que lesdites expérimentations ont été suspendues. «La thématique du coton génétiquement modifié n’ayant pas été retenue pour la période 2017-2022 par le Ministère de la Recherche scientifique (Minresi), la Sodecoton a suspendu cette activité de recherche confinée encore au stade d’expérimentation», peut-on lire dans le communiqué.
Ne pouvant donc pas continuer avec les expérimentations, l’entreprise s’est rebattue sur autre chose avec ses partenaires à l’instar de l’Irad et du Cirad. «En conséquence la Sodecoton et ses partenaires de recherche…ont ainsi créé, dans le cadre de conventions de recherche, des variétés conventionnelles non manipulées, qui ont un haut potentiel de rendement en champ pouvant produire jusqu’à 3,5 tonnes/ha, particulièrement pour la variété Irma Q302 (cultivée dans toute la zone cotonnière) qui a de bonnes caractéristiques agronomiques et technologiques. Un itinéraire technique bien élaboré, administré et un programme des traitements insecticides raisonné permettent de bien gérer les pressions parasitaires de la zone cotonnière et d’obtenir une bonne production», indique la Direction générale de la Sodecoton.
L’entreprise se dit satisfaite de l’expérience des variétés conventionnelles. «Les variétés conventionnelles non génétiquement modifiées, vulgarisées par la Sodecoton en ce moment, donnent entière satisfaction tant pour les producteurs que pour elle-même. Les rendements moyens de 1400 kg/ha de coton graine, obtenus ces dernières années au Cameroun, restent les meilleurs rendements de toute l’Afrique en culture pluviale», écrit la Direction générale.
Liliane N.
Cette loi s’inscrit en droite ligne des prescriptions budgétaires et économiques fixées par les autorités camerounaises. Les mesures proposées dans le contexte actuel sont marquées par le ralentissement de la croissance économique de même que par le tassement des recettes pétrolières et les défis sécuritaires.
Les innovations dont il est question ici, visent l’optimisation des ressources non pétrolières, tout en améliorant le climat des affaires. Elles entendent prendre en compte, les recommandations du Fond Monétaire International, du CGF et du secteur privé.
I- Les mesures d’élargissement de l’assiette
Qui intègrent la rationalisation de la dépense fiscale, à travers : - La limitation de l’exonération de TVA, des tranches sociales de consommation d’eau et d’électricité, exclusivement aux ménages – La suppression de certaines exonérations de TVA jugées inefficaces (contrats d’assurance vie et maladie, transformation locale du bois – La réduction de 20 à 10% de l’abattement de la base d’imposition ou droit d’accises ad valorem des bières titrant un degré d’alcool inférieur ou égal à 5,5%.
Relèvement des taux de certains prélèvements : - Taxe d’abattage de 2,5% à 4% - Taxe de séjour pour les établissements meublés et autres gîtes de 500 FCFA par nuitée à 2000 FCFA – Droits d’enregistrement des commandes publiques « De 2 à 3% pour les marchés publics – 2à 5% pour les lettres commande – 5 à 7% pour les bons de commande ».
Elargissement du champ d’application du droit d’accises spécifiques aux boissons gazeuses, sodas et autres boissons sucrées importés.
Relèvement du minimum de perception du droit d’accises sur le tabac comme mesure d’accompagnement de la politique de lutte contre le tabagisme : Ancien minimum de perception 3500 FCFA et, nouveau minimum de perception : 5000 FCFA.
II- Les mesures de sécurisation des recettes
Consécration du principe de conclusion toutes taxes comprises des conventions de financement des marchés à financement extérieur
Consécration du prix de vente conseillé comme base de calcul du droit d’accises sur les boissons afin d’harmoniser les modalités d’imposition de ces produits.
Réaffirmation de l’exclusion des impôts retenus à a source du champ d’application de la remise gracieuse
Encadrement du délai d’introduction des demandes de remboursement de crédits de TVA à travers l’institution d’un délai de prescription de trois ans.
III- Les mesures de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale
Renforcement des sanctions pour défaut de reversement des impôts et taxes retenus à la source
Encadrement des modalités de résorption des crédits de TVA pour les entreprises du secteur du commerce général
Obligation pour les experts comptables et conseils fiscaux de communiquer les rapports de leurs travaux à l’administration fiscale
Instauration de l’obligation pour les entreprises tenant une comptabilité informatisée de communiquer au début des opérations de contrôle, les fichiers de leurs écritures comptables de la période vérifiée
Obligation pour les sociétés anonymes assorties de sanction, d’annexer à leur DSF, une attestation de dématérialisation de leurs titres et autres dispositions financières.
IV- Les mesures d’amélioration de l’environnement fiscal des affaires
Simplification des modalités d’imposition au droit d’accises des jeux de hasard par le basculement vers le système ad valorem
Dématérialisation de la procédure de délivrance du sursis de paiement en matière contentieuse, afin de permettre aux contribuables ayant des dettes fiscales de l’obtenir instantanément en ligne et donc, de se faire délivrer une attestation de non – redevance
Rationalisation des conditions de délivrance du moratoire. Peuvent bénéficier de ce moratoire, les entreprises en attente de remboursement des crédits TVA, les entreprises publiques en attente des subventions, les prestataires de l’Etat en attente de règlement de leurs factures
Dématérialisation des déclarations statistiques et fiscales pour les entreprises relevant des unités de gestion spécialisées dans un souci de simplification et de réduction du coût de la discipline fiscale
Clarification de la portée de la procédure de déclaration pré – remplie dans un souci de renforcement de la sécurité juridique
Instauration de la possibilité pour l’administration fiscale de transmettre les pièces de procédures par voie électronique, en droite ligne des réformes de modernisation menées
Alignement du délai de recouvrement sur celui de la réclamation contentieuse afin de permettre au contribuable de jouir pleinement de son droit à la contestation
Assouplissement des conditions d’éligibilité au remboursement des crédits de TVA à travers la suppression de l’exigence de leur non – résorption par imputation dans un délai d’un an
Ouverture de la possibilité de paiement annuel de la taxe à l’essieu dans l’optique de réduction du nombre de paiement effectués par les contribuables, celui-ci étant un indicateur d’appréciation du climat des affaires
Exclusion des achats des produits pétroliers effectués par les marketers du champ du précompte sur achat, ce dispositif de sécurisation des recettes conçu pour les petits contribuables, n’étant pas justifié pour les marketers qui relèvent tous de la DGE
Instauration d’un délai pour la programmation en vérification générale de comptabilité des entreprises à risque élevé qui sollicitent le remboursement des crédits de TVA.
V- Les mesures de promotion socio – économique
Renforcement du régime de promotion des zones économiquement sinistrées à travers l’institution d’un crédit d’impôt de 30% au profit des entreprises qui réalisent des investissements visant la reconstitution de leur outil de production
Reconduction des mesures d’accompagnement de la restructuration de la SONARA prises dans le cadre de la loi de Finances 2016, notamment l’abattement de 50% sur la base de calcul de l’acompte de l’IS et de la TSR
Instauration d’un taux super réduit de la TSR de 2% au profit des sociétés de transport maritime de droit camerounais pour la location des conteneurs et, l’affrètement des navires
Instauration d’un plafond du droit d’accises spécifiques sur les emballages non retournables fixé à 10% de la valeur du produit afin de maîtriser l’impact de ce prélèvement sur les prix des biens de faible valeur
Application de l’abattement pour frais professionnels de 30% aux rémunérations des mandataires et agents commerciaux non- salariés dans le cadre de la promotion de l’emploi jeune
Nicole Ricci Minyem
Au moins 53 journalistes ont été tués dans l'exercice de leur fonction cette année, dont 34 ont été délibérément visés en représailles à leur travail, a conclu le Comité pour la Protection des Journalistes dans son analyse annuelle. Ces chiffres, qui comptabilisent les journalistes tués entre le 1er janvier et le 14 décembre, font de 2018 l'année la plus meurtrière pour les journalistes au cours des trois dernières années, selon les données du CPJ.
Après Reporters sans Frontières, le Comité pour la Protection des journalistes (CPJ) a déploré mercredi les menaces croissantes auxquelles sont confrontés les journalistes à travers le monde, avec un quasi-doublement des journalistes assassinés du fait de leurs fonctions en 2018.
Selon le CPJ, 53 journalistes ont été tués entre le 1er janvier et le 14 décembre 2018, contre 47 sur l'ensemble de 2017. Sur ce total, 34 ont été sciemment visés --y compris l'éditorialiste saoudien Jamal Khashoggi-- contre 18 l'an dernier. En revanche, le nombre de journalistes tués dans des conflits est au plus bas depuis 2011, avec treize morts en 2018, indique le CPJ, qui explique la baisse en partie par la difficulté d'accès aux conflits en Syrie ou au Yémen.
Le bilan du CPJ, basé à New York, est inférieur à celui publié mardi à Paris par Reporters sans Frontières: RSF a dénombré 80 journalistes morts en 2018, avec une méthodologie différente incluant notamment les journalistes non professionnels et les collaborateurs de médias, non journalistes. Mais les conclusions des deux organisations de défense des journalistes se rejoignent.
Le CPJ souligne ainsi, comme RSF, que l'Afghanistan a été le pays le plus meurtrier pour les journalistes cette année. Le pays a notamment connu un double attentat suicide le 30 avril 2018, dans lequel ont péri 25 personnes dont neuf journalistes, y compris le photographe de l'AFP Shah Marai.
Le CPJ déplore aussi, avec RSF, le nombre toujours élevé de journalistes emprisonnés --251 en 2018, après 272 en 2017--, sur fond de multiplication des atteintes portées à la liberté de la presse. Citant en exemple l'affaire Khashoggi qui a été assassiné début octobre dans le consulat saoudien à Istanbul, le CPJ a regretté "un manque de leadership international" pour défendre les journalistes.
Sur ce point, l'organisation américaine épingle l'administration de Donald Trump, qui a refusé de reprendre à son compte les conclusions de la CIA selon lesquelles le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane était responsable de cet assassinat.
«L'assassinat est une forme de censure brutale qui perturbe le flux d'information», a déclaré le Directeur exécutif du CPJ Joël Simon. «Les gens du monde entier reconnaissent de plus en plus ce qui est en jeu. Les dirigeants politiques doivent s'insurger et dénoncer cette pratique et rendre justice au nom des journalistes qui ont donné leurs vies pour nous informer».
La base de données des journalistes tués en 2018 du CPJ contient des rapports sur chaque victime et des filtres permettant d'examiner les tendances qui se dégagent des données. Le CPJ a commencé à compiler des informations détaillées sur tous les décès de journalistes en 1992. Le CPJ considère qu'un cas est lié au travail uniquement lorsque son personnel est raisonnablement certain qu'un journaliste a été tué en représailles directes à son travail; dans des tirs croisés liés à un combat ; ou lors d'une mission dangereuse.
Otric N.
Rendu à la journée du 19 décembre, il n’y avait que la région de l’Ouest qui pouvait encore essayer de détrôner le Centre.
Le 18 décembre 2018, la région du Centre gouvernée par Naseri Paul Bea a remporté trois médailles en or en athlétisme. Ladite région compte dans sa gibecière 22 médailles en or, 8 en argent et 12 en bronze. L’Ouest qui abrite cette édition des Dixiades espère pouvoir prendre la place. Sauf qu’elle compte pour sa part un total de médailles réparties comme suit: 22 en or, 8 en argent et 12 en bronze. «Nous sommes satisfaits de la performance réalisée par nos enfants. Certes ce n’est pas facile, mais nous essayons de leur remonter le moral. Nous leur avons demandé de bien manger et se reposer pour reprendre les courses ce matin. Les épreuves de 10 000m dames et messieurs sont importantes pour nous», a déclaré le coach Pierre Noudem.
En troisième position du classement arrive la région du Nord-Ouest. Elle a remporté le 18 décembre 2018, deux nouvelles médailles en or en athlétisme, au javelot dames et messieurs. En dernière place du classement, on a la région de l’Adamaoua qui enregistre une médaille en or.
A titre de rappel, la 6ème édition des Dixiades s’est ouverte le samedi 15 décembre 2018. Lors de la cérémonie d’ouverture des jeux, il y a eu une parade culturelle et olympique. C’est le stade omnisports de Kouékong qui est situé à une quinzaine de kilomètres du centre-ville de Bafoussam, qui abrite la compétition. Les délégations qui prennent part lors de leur défilé au lancement des jeux ont brandi un message axé sur «la paix, l’unité nationale et le vivre-ensemble».
Les Dixiades 2018 vont s’achever le 21 décembre 2018. Pour cette 6e édition, il y a 1800 jeunes qui rivalisent d’adresse dans 13 disciplines. Certains de ses jeunes se sont plaints d’avoir été abandonnés.
C’est le cas de Thierry Abesolo le coach de handball dames Sud a déclaré dans les colonnes de notre confrère Le Jour: «le résultat de la délégation n’est pas dû à leur incapacité de donner le meilleur d’elles-mêmes. Il y a un aspect intournable qui entre dans la compétition. Nous démarrons la compétition après avoir passé une nuit à la belle étoile. Nous sommes arrivés à Bafoussam autour d’une heure du matin. On nous a conduits dans un hôtel à 2h. Jusqu’à cet endroit, nous avons passé la nuit dehors. Imaginez-vous un seul instant les conditions dans lesquelles les enfants peuvent entrer en activités ce matin (samedi 15 décembre). Nous ne pouvons rien attendre comme résultat de ces enfants à ce premier match. Ce n’est pas vraiment évident. Les enfants ne sont pas en forme. Ils ne peuvent pas se donner à fond. Je peux dire que nous sommes descendus de la voiture pour le stade».
Liliane N.
Le Conseil d’administration de cette institution universitaire s’est réuni le 14 décembre 2018.
C’est au cours de sa 39e session ordinaire présidée par le Pr Beban Sammy Chumbow que le budget comptant pour l’année 2019 de l’Université de Dschang a été adopté. Il est de 11,3 milliards de FCFA. Comparé en 2018 il y a une hausse parce qu’il était à 10,5 milliards de FCFA. Soit une augmentation relative de 7,45%. Pour le Pr Beban Sammy Chumbow malgré qu’il y a une hausse, ce budget est réaliste. «Un certain nombre de remarques avaient été faites sur le décalage des prévisions de recettes et les réalisations. (…) Les écrits antérieurement relevés se sont amenuisés au maximum», s’est réjoui le Professeur qui est en fait le président du Conseil d’administration de l’Université de Dschang. La hausse du budget a également trouvé son explication dans l’organisation des Jeux universitaires 2019 que l’Université va abriter en 2019. Pour le Pr Beban Sammy Chumbow c’est «un évènement grandiose qui requiert des moyens financiers importants. Le budget en a tenu compte».
Le Conseil a aussi salué les performances qui ont réalisées à l’instar de la création de la fondation de l’Université Fonduds. «La communauté nationale a été informée d’une initiative rare, prise par l’Université dans le cadre d’un partenariat public-privé qui pourrait transformer positivement le capital infrastructurel positivement le capital infrastructurel et productif de l’institution. Le 23 juillet dernier, le groupe Greeno Investment Inc et la University Residence Corporation Cameroon ont signé un accord qui a donné lieu à la construction d’une résidence universitaire de 10 000 lits, d’un amphithéâtre géant et d’un complexe agro-industriel à Bansoa», a déclaré le Pca de l’Université de Dschang.
Le Conseil d’administration a aussi validé la création de nouvelles formations professionnelles. «L’application d’une Charte des thèses de Doctorat Phd ainsi que l’examen des travaux de recherche faits à l’Uds par au moins trois experts externes ont été unanimement salués comme étant, un gage d’excellence des thèses made in Dschang. La mise en œuvre du partenariat entre l’Uds et les communes dans le cadre du projet des Universités municipales a été félicitée et les administrateurs ont encouragé l’institution à le consolider pour accompagner le gouvernement dans le processus de décentralisation», peut-on lire dans le communiqué final des assises.
A titre de rappel, il faut noter que l’Université de Dschang reste la première d’Afrique centrale. Lors de sa cérémonie de rentrée solennelle académique, scientifique et culturelle qui a eu lieu le 10 novembre 2018, le Recteur Pr. Roger Tsafack Nanfosso a indiqué que l’institution universitaire a un total de 109 thèses de Doctorats Philosophiae doctor (PHD). Aussi il était question pour lui que ses performances s’améliorent au long de cette année académique.
«Nous avons aussi noté l’année dernière que nous avons posé la première pierre de notre école doctorale financée à 100% par les fonds de notre fondation université de Dschang. De nombreux camerounais nous ont fait confiance. Nous essayons de construire cette école doctorale pour qu’ils soient contents. Nous avons aussi noté l’année dernière la création par le Chef de l’Etat et nous en sommes reconnaissant et cela éternellement la création d’une faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques et son démarrage immédiat. Au jour d’aujourd’hui je puis vous dire que les étudiants qui ont bien terminé l’année dernière sont en deuxième année. Et puis par ailleurs, on s’est aperçu que certain nombre d’engagement que nous avons pris l’année dernière ont été effectivement réalisé. Et cette année, notre ambition est de faire au moins aussi bien que l’année dernière pour maintenir notre rang de première Université au Cameroun et en Afrique centrale», avait-il déclaré.
Liliane N.