L'un d'entre eux était suspecté d'avoir jeté des boulons sur les forces de l'ordre
Deux hommes, interpellés samedi après des jets de projectiles sur les forces de l’ordre en marge de la manifestation des gilets jaunes à Nancy, ont été condamnés ce 24 Décembre, à un an de prison ferme, a-t-on appris auprès du parquet.
Présentés en comparution immédiate, les deux hommes, âgés de 27 et 21 ans, étaient jugés pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « participation à une manifestation en étant porteur d’une arme », a précisé Pierre Kahn, procureur-adjoint.
Ils ont tous les deux été condamnés à un an d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Selon le quotidien local l’Est Républicain, l’homme de 27 ans a été vu par un policier en train de jeter de gros boulons d’acier sur les forces de l’ordre lors de la manifestation. Tandis que le plus jeune a été aperçu en train de jeter des billes d’acier sur la police à l’aide d’un lance-pierre.
À Nancy, plus d’un millier de gilets jaunes s’étaient donné rendez-vous samedi pour l'acte VI de la mobilisation. Vers 17h, des échauffourées se sont produites en centre-ville. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser une minorité de manifestants violents qui leur lançaient notamment des projectiles, selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Neuf interpellations ont eu lieu et deux policiers ont été légèrement blessés en marge du rassemblement, selon cette même source.
Ce mouvement de protestation, encore non structuré, trouve son origine dans la mobilisation des réseaux sociaux et, les manifestants ont pour principale motivation le rejet de l’augmentation de la taxe sur les produits énergétiques. Or, elle s’est rapidement élargie vers d’autres revendications fiscales, sociales et, peu à peu politique. Les violences qui se sont étendues dans toute la France, ont jusqu’à ce jour, provoqué d’importants dégâts matériels et, donné lieu à de nombreuses arrestations. Le vandalisme a de plus en plus, pris le dessus sur toute autre considération. Durant les semaines qui se sont écoulées, l’on a pu voir des commerçants fermés boutique ou encore, prendre des précautions pour que leurs boutiques ne subissent pas la foudre des contestataires. Pendant les rassemblements, des centaines de personnes sont blessées et, l’on compte aussi des morts.
Les multiples arrestations qu’on a évoquées plus haut, ne semblent pas émousser l’engagement des gilets jaunes, qui, ont fait un léger break à cause de la célébration de la fête de la nativité. Les dispositions sociales prises par le gouvernement de Emmanuel Macron, n’ont également pas eu l’effet escompté, au contraire, certains manifestants prennent cela pour du mépris, des insultes à leurs endroit.
Malheureusement, au fil des semaines, ce qui avait commencé comme la revendication d’une politique sociale améliorée afin que toutes les couches de la société ne soient pas étranglées par des mesures gouvernementales et politiciennes, a vite tourné au cauchemar. Et, les français, subissent aujourd’hui, les affres de ce mouvement d’humeur.
Nicole Ricci Minyem
La Première Dame a clôturé, ce 24 décembre 2018, par la Fondation Chantal BIYA, le tour de ses structures sociales et humanitaires dans le cadre des cérémonies de l’arbre de Noël.
Dans une ambiance chaleureuse, l’épouse du Chef de l’Etat, les mains pleines de cadeaux, a apporté le réconfort, la joie et le sourire aux petits enfants malades de sa Fondation. Outre les enfants malades, la Première Dame a aussi rencontré les enfants vulnérables cibles qu’elle encadre depuis des années, en partenariat avec certaines administrations publiques telles que le ministère de l’Education de base, le ministère des Affaires sociales ou le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique.
Au total, selon le service de la communication de la présidence de la République, ils sont près de 3000 enfants à avoir reçu à la veille de la Nativité, des cadeaux de la Première Dame. De quoi mettre du baume au cœur de ces petits en général et donner l’espoir en particulier à ceux qui passeront la fête à l’hôpital.
Infatigable, Madame Chantal BIYA a effectué le tour de la Fondation, encourageant ici et là le personnel soignant, s’assurant de la qualité du service ou de la prise en charge des cas préoccupants rencontrés dans certaines salles d’hospitalisation, serrant de nombreuses mains tendues à son passage, se prêtant volontiers à des interminables séances photos.
C’était aussi un grand moment de communion entre la Première Dame et les populations sorties nombreuses pour assister, comme d’habitude, à cette fête annuelle de la charité. Dans sa spontanéité habituelle, très appréciée par ses compatriotes, la Première Dame n’a pas hésité à se livrer aux bains de foule à la grande satisfaction des populations qui en redemandaient.
La cérémonie à la Fondation Chantal BIYA s’est déroulée dans un contexte particulier cette année, marqué par la célébration du dixième anniversaire de la désignation de Madame Chantal BIYA, Première Dame du Cameroun, comme Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO.
En effet, la Première dame du Cameroun, Chantal Biya a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour l’éducation et l’inclusion sociale en novembre 2008, en reconnaissance de son engagement en faveur des femmes, des personnes vulnérables et des minorités.
Elle est engagée dans la lutte contre l'exclusion sociale, notamment par l'éducation et la prévention du SIDA/VIH. Elle est à l’origine de la création en 1994 de la Fondation Chantal Biya aidant dans la prévention et le soulagement des souffrances au Cameroun.
En 2002, elle est à l’origine de la création de l’association panafricaine Synergies africaines contre le sida et les souffrances. En février 2006, elle reçoit la Médaille d’Argent Marie Curie de l’UNESCO pour son engagement et son dévouement dans la lutte contre le SIDA/VIH.
Les Ambassadeurs honoraires et de bonne volonté possèdent un talent internationalement connu dans les domaines de l’art, des sciences, de la littérature, du divertissement, des sports ainsi que dans d'autres domaines de la vie publique. Il s’agit de personnalités intègres, faisant part d'une volonté d'aider à sensibiliser l’opinion publique aux principes et objectifs de l'UNESCO et qui manifestent leur engagement et leur capacité à atteindre des publics significatifs et les décideurs politiques.
Otric N.
La firme camerounaise Tradex aménage sa filiale en Guinée Equatoriale. Elle occupera une place dans le marché de la distribution des produits pétroliers à côté du français Total qui détient le quasi-monopole dans ce domaine en Guinée Equatoriale.
Tradex a officiellement obtenu son laisser-passer dans le pays de Theodore Obiang Nguema le 17 décembre 2018. Pour l’occasion, «l’autorisation de construire des stations- services et de commercialiser des produits pétroliers en Guinée Equatoriale», a indiqué Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre guinéen du pétrole, dont les propos sont relayés par Le Quotidien de l’Economie.
Avec son implantation en Guinée Equatoriale, Tradex signe un contrat avec Luba Oil terminal Equtorial Guinea (LOTEG). Avec ce partenariat, «Tradex entrepose ses produits dans les installations de la LOTEG dans l’enceinte de Luba Free Port et assure de manière exclusive, l’approvisionnement des bâtiments se ravitaillant en produits pétroliers à Luba Free Port». A partir de sa filiale équato- guinéenne, Tradex ambitionne, dans un futur proche, d’assurer «l’approvisionnement en hydrocarbures de soutes, de chalutiers de pêche et autres navires se déployant dans le Golfe de Guinée», annonce l’entreprise.
«Le groupe Tradex souhaite prendre une part active à l’impressionnante œuvre de déploiement de la Guinée Equatoriale. La société s’inscrit dans l’esprit d’un partenariat Sud-Sud, exalté par le président de la République de Guinée Equatoriale, et espère à très court terme conclure des partenariats avec des acteurs locaux, afin de dérouler l’intégralité de son expertise, son expertise, ses produits et ses services au profit des industriels et des ménages en Guinée Equatoriale» , a indiqué Perrial Jean Nyodog, directeur général de Tradex.
Perrial Nyodog, a par ailleurs indiqué qu’avec l’implémentation de la filiale camerounaise en Guinée Equatoriale, 400 emplois seront créés au profit des populations Equato- Guinéennes. La Guinée équatoriale compte désormais trois entreprises chargées de la distribution et de la vente des produits pétroliers : Tradex, Total présent depuis 1984 et la compagnie nationale GEPetrol, créée en 2002. Cette dernière ne possède pas de raffinerie et ses stations sont souvent à court de carburant.
Fondée par la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) et des investisseurs privés, TRADEX est une entreprise spécialisée dans la commercialisation de produits pétroliers depuis 1999. Dans son ambition panafricain, d’être le leader dans la distribution et vente des produits pétroliers dans la sous-région Afrique Centrale, la société pétrolière Tradex, après le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad, a officiellement lancé ses activités en Guinée-équatoriale le 3 novembre 2015. La société camerounaise compte déjà 78 stations- services dans lesquelles, elle commercialise ses marques Tradex gaz et Tradex lubrifiants.
Pays d'Afrique centrale d'un peu plus d'un million d'habitants, la Guinée équatoriale est devenue productrice de pétrole il y a un peu plus de 20 ans et a rejoint l'OPEP en 2017. Les hydrocarbures représentent 99% des exportations du pays, qui continue de pâtir de la baisse mondiale des cours du baril en 2014.
Entre 2016 et 2017, le Produit intérieur brut (PIB) de Malabo s'est contracté avec des «perspectives défavorables pour 2018, mais ce choc devrait se stabiliser à partir de 2019», selon la Banque africaine de développement (BAD).
Otric N.
Alexandre Song, footballeur international camerounais devient Supporter Haut Profil du HCR au Cameroun.
La présentation officielle de l’ancien Lion Indomptable aura lieu le 27 décembre 2018 à Yaoundé, sous la présidence du Représentant du HCR au Cameroun, Monsieur Kouassi Lazare Etien. Le titre de Supporter à Haut Profil est décerné par le HCR aux personnalités importantes issues du monde des arts, de la culture et du sport ayant manifesté un intérêt poussé et soutenu pour les activités du HRC et qui souhaiteraient s'engager d'avantage pour apporter leurs contribution dans la défense de notre mandat.
Le Cameroun accueille aujourd'hui environ 384.570 réfugiés et demandeurs d'asile, dont 252.344 réfugiés centrafricain vivant dans les trois régions de l'Est, de l'Adamaoua et du Nord; Un peu plus de 99.851 réfugiés nigerians dans la région de l'Extrême-Nord et quelques 32.375 réfugiés urbains et demandeurs d'asile vivant principalement dans les villes de Douala et Yaoundé.
Il faut noter que le HCR s'occupe également de plus de 681.347 personnes déplacées nternes dont environ 437.000 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et 244.347 dans la région de l'Extrême-Nord.
Alexandre Dimitri Song Bilong, né le 9 septembre 1987 à Douala, est un footballeur international camerounais qui évolue au poste de milieu de terrain. Il est le neveu de l'ancien footballeur international camerounais Rigobert Song et est également de nationalité française.
Il commence à être convoqué avec la sélection camerounaise en 2005 alors qu'il n'a que 18 ans, mais doit attendre 2008 pour porter le maillot des Lions Indomptables pour la première fois. Cette année-là, Otto Pfister le sélectionne pour la Coupe d'Afrique des nations qui se déroule au Ghana. Le 22 janvier, il honore sa première sélection lors du premier match du Cameroun face à l'Égypte (défaite 4-2).
Alors que le Cameroun arrive en finale, Song sort dès le début d'une partie finalement remportée par la même sélection égyptienne. Song réalise de bonnes performances et fait partie de l'équipe type de la compétition.
Deux ans plus tard, il participe une nouvelle fois à la Coupe d'Afrique des nations durant laquelle le Cameroun est éliminé en quarts de finale par l'Égypte (3-1 après prolongations), futur vainqueur de la compétition. Les performances de Song sont une nouvelle fois reconnues malgré la courte campagne des Lions Indomptables durant ce tournoi. En effet, le milieu de terrain fait partie de l'équipe type de la Coupe d'Afrique des nations pour la seconde fois consécutive.
En juin 2014, alors que son oncle Rigobert Song est le seul joueur avec Zinédine Zidane à avoir reçu deux cartons rouges en coupe du monde, Alexandre Song est expulsé en coupe du monde lors de Cameroun - Croatie. Il prend un carton rouge direct après avoir donné un coup de coude volontaire et dans le dos de l'attaquant croate Mandzukic alors que le Cameroun était mené 1-0. A 11 contre 10, la Croatie inscrira 3 autres buts en deuxième mi-temps. Non retenu par Volker Finke pour la Coupe d'Afrique des nations 2015, il met un terme à sa carrière internationale le 6 janvier.
Otric N.
Le diplomate et ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye a été nommé représentant du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique en remplacement du Gabonais Parfait Onanga-Anyanga, dont le mandat s'achevait à la fin de l'année, a indiqué lundi le gouvernement sénégalais.
Selon l'ONG de défense des droits de l'homme, citant plusieurs témoins sur place, les soldats mauritaniens de la Minusca présents n'ont pas répondu à l'attaque du groupe armé, mais se sont au contraire retirés (...) laissant des milliers de civils sans protection.
Agé de 58 ans, le nouvel émissaire de l'ONU a été ministre des Affaires étrangères du président Macky Sall d'octobre 2012 à septembre 2017, servant sous trois Premiers ministres. Il avait auparavant été ambassadeur, notamment à Paris.
Le Conseil de sécurité a renouvelé le 13 décembre jusqu'à fin 2019 la mission de paix de l'ONU en Centrafrique, au terme de difficiles et longues négociations entre la France, les Etats-Unis et la Russie qui exerce une influence croissante dans cette ancienne colonie française.
Dans le contexte sécuritaire actuel, le Conseil de sécurité maintient le nombre de casques bleus autorisés à se déployer en République centrafricaine (RCA) et permet à la MINUSCA de continuer à agir de façon active et robuste pour protéger les populations civiles contre la menace des groupes armés. La résolution prévoit le maintien dans le pays d'une force de Casques bleus pouvant comprendre jusqu'à 11.650 militaires et 2.080 policiers.
Cette résolution renforce le rôle de soutien de la MINUSCA au processus politique dans le cadre de l'Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA. La communauté internationale apporte donc un appui renforcé à cette initiative, portée par l'Union africaine, qui est le seul processus de dialogue direct et inclusif entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés, duquel peut émerger un accord de paix global.
Le Conseil de sécurité autorise également la MINUSCA à apporter un soutien supplémentaire, notamment logistique, aux forces armées centrafricaines, pour leur permettre de se redéployer progressivement sur le territoire centrafricain afin d'assurer la sécurité des populations locales.
Depuis 2012, une majeure partie de la Centrafrique connaît des violences intercommunautaires. Ce pays pauvre de 4,5 millions d'habitants vit sous la coupe de groupes armés se disputant ses richesses minières.
Otric N.
Pour l’ONG internationale Action contre le faim, le défi de la couverture santé universelle peut être relevé, à condition que les pouvoirs publics, tout comme les populations bénéficiaires y mettent de la volonté.
C’est la raison d’être d’une réflexion organisée à Maroua le 12 décembre 2018 dans la salle des conférences de la CNPS et qui visait le renforcement de la résilience des populations vulnérables à l’insécurité nutritionnelle tout en contribuant à la cohésion sociale.
C’est une réunion à laquelle ont pris part, outre les maires des neuf communes de l’Extrême-Nord visées par Action contre la faim, les délégués départementaux des Affaires sociales, les médecins-chefs des districts de santé ciblés et des organisations de la vie civile.
Cette rencontre d’un jour était présidée par Herman Bertrand Assiga Ebana, le secrétaire général des services régionaux de l’Extrême-Nord. Il a été arrêté que dans les communes ciblées, à savoir Kousseri, Mozogo, Mokolo, Gazawa, Ndoukoula, Hina, Tokombéré, Koza et Soulédé-Roua, des stratégies soient mises sur pied afin, non seulement de renforcer le tissu économique des populations vulnérables, mais aussi et surtout de leur assurer les soins de santé à moindre coût afin qu’elles puissent en bénéficier.
Pour cela, et dans le cadre du programme RESILIANT financé par le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique, Action contre la faim entend contribuer à la réalisation de ce rêve; ceci avec l’appui de ses partenaires, notamment la Croix-rouge française et Ppositive génération, rapporte le quotidien national.
Entre autres suggestions qui ont été faites, les participants ont proposé que les populations ciblées puissent acquérir à un prix modique, la carte sanitaire qui va donner accès à ces soins ; Les communes elles aussi, sont appelées à dégager une bonne part de leurs budgets au bénéfice de la couverture de la santé universelle.
Dans son rapport sur les dépenses publiques au Cameroun, publié en juin 2018, la Banque mondiale encourage la nouvelle politique du pays en matière de couverture santé universelle. «C’est une grande opportunité pour introduire plus d’efficacité dans l’équité des dépenses sociales», note la Banque mondiale. Cependant, elle préconise que cette nouvelle politique soit menée en s’inspirant de bonnes pratiques internationales.
Ainsi, dans l’optique de rendre plus équitables les dépenses sociales, le gouvernement camerounais est invité à rééquilibrer la distribution des ressources des hôpitaux tertiaires vers les formations sanitaires de soins primaires. Par ailleurs, la Banque mondiale appelle à réformer le système actuel d’achat de produits pharmaceutiques et médicaux.
Pour mémoire, le gouvernement camerounais compte mettre en place cette année 2018, un système de couverture santé universelle qui coûterait 1 300 milliards FCFA à l’Etat. Cela permettra d’avoir un paquet de base de soins et services, composé de 185 interventions et de 101 sous-interventions.
Pour le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, la mise en œuvre de la Couverture santé universelle doit se faire de manière progressive via une phase de préparation de 2 ans. Cela permettra de répondre efficacement aux exigences.
«Nous avons réfléchi à un paquet de 185 services et soins avec 110 sous-interventions. C’est ce paquet de base qui sera implémenté au départ. Mais dans ces paquets de base, nous trouvons tous les soins qui sont donnés dans un centre de santé intégré. Et dans un centre médical d’arrondissement. Nous trouvons aussi des soins complémentaires qui sont donnés dans un hôpital de district», indiquait-il en novembre 2018.
«Quasiment 70% de nos problèmes sont réglés dans cette couverture santé universelle. Les populations vulnérables sont prioritaires parce que tous leurs problèmes sont pris en charge intégralement», ajoutait-il. Le montant de 1 300 milliards FCFA servirait dans les divers domaines de la médecine interne, la chirurgie, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la stomatologie, la vaccination, etc.
Otric N.
La simulation a été menée le 22 décembre 2018. Elle était commandée par Jean Abate Edi’i le gouverneur de la région du Nord.
L’opération faite à l’aéroport international de Garoua situé dans la région du Nord, dans le département de la Bénoué consiste à tester et à évaluer des aptitudes des autorités administratives, militaires de céans et des acteurs opérationnels concernés à réagir efficacement à un acte d’intervention illicite. La simulation s’est faite en salle de la gestion d’une attaque terroriste. Elle a duré plus de cinq heures. Tous les services de défense et de sécurité présents, les dispositifs aéronautiques, la couverture sanitaire et bien d’autres ont été mis en branle. «Avant la survenance d’une crise, il faut que nous nous mettions aux normes internationales», a déclaré Jean Abate Edi’i.
Pour Paule Avomo Assoumou qui a assisté au tout premier test de table de gestion de crise de sûreté Bénoué I, les acteurs ont montré qu’ils étaient prêts. «Les crises de sûreté intervenant de façon inattendue, les acteurs se doivent de s’entrainer régulièrement afin de ne pas être surpris par d’éventuelles attaques», a-t-elle déclaré. Surtout que l’Organisation de l’aviation civile le recommande aux Etats membres. Jusqu’au 22 décembre 2018, les derniers tests remontaient pour ce qui est de l’aéroport international de Douala à 1989, 2010 et 2018. Pour l’aéroport de Yaoundé-nsimalen c’est 2008, 2011 et 2017. A Garoua c’était une grande première. «Cet exercice a montré que nos forces seront sollicitées à la première menace. Nous serons prêts à intervenir à l’appel de l’autorité administrative, de toutes nos composantes. L’exercice montre que nous sommes un maillon essentiel pour la sécurité de l’aéroport international de Garoua», a déclaré le Colonel Owona représentant le commandant de la 3e Région militaire interarmées.
Jean Abate Edi’i a également profité de cette séance de travail pour dénoncer des comportements à risque des habitants. «Des populations qui nettoient leurs champs avec du feu. Il y a deux ans nous avons frôlé la catastrophe. Des agents qui volent dans les affaires des passagers ou qui les arnaquent. Des accompagnateurs des pèlerins du Hadj qui forcent l’accès aux endroits interdits, les difficultés que l’aéroport international de Garoua a pour décharger certains avions», a-t-il déclaré.
Il faut savoir que les aéroports font partie des cibles privilégiées des terroristes et il convient qu’ils soient de ce fait dotés des plans d’urgence pour faire face efficacement. Et que lesdits Plans soient testés de façon régulière.
A titre de rappel, l’aéroport international de Garoua a été créé et implanté en 1979. Il a été inauguré en 1982.
Liliane N.
Le secrétariat technique du Comité de lutte contre le transport routier clandestin a tenu une réunion d’évaluation, le 18 décembre 2018.
Parmi les 14 résolutions qui ont été prises, figure celle relative à la répression. «Il faut relancer les actions de répression pour la lutte contre le transport routier clandestin». Les syndicalistes se réjouissent plutôt du fait le gouvernement ait finalement décidé de passer à cette phase après celle qui n’a porté que sur la sensibilisation. «J’ai la ferme conviction que le gouvernement est engagé à prendre le taureau par les cornes», a déclaré Joseph Effoula le président du syndicat national des exploitants des bus et taxis du Cameroun.
Au cours de la réunion d’évaluation du Secrétariat technique du Comité de lutte contre le transport routier clandestin, il a été également relevé les avancées que le Cameroun enregistre. Par exemple la légion de gendarmerie du Centre a pour suivi la mise en place des barrages mixtes de contrôle et des opérations de prévention routière d’envergure. On retient que ces opérations ont conduit à l’évolution des mentalités, à la réduction des accidents, à l’interpellation de 1344 véhicules avec à la clé, 1237 procès-verbaux d’infractions qui ont été dressés. On a aussi relevé que la délégation régionale de la Sûreté nationale du centre a effectué trois descentes d’envergure. «Cette réunion a permis aux acteurs de se rendre compte de ce que le gouvernement a pris la pleine mesure de la lutte contre le transport routier clandestin. La série de recommandations prises au cours de cette assise en est une illustration», a déclaré Rose Nancy Ngatounou, le délégué régional des Transports du Centre.
Il convient de rappeler qu’avant cette réunion, les membres du gouvernement : Jean Ernest Ngalle Bibehe le Ministre des Transports, Issa Tchrima Bakary le Ministre de la Communication et Paul Atanga Nji de l’administration territoriale avaient conjointement donné un point de presse en relation avec le transport routier clandestin. Ils avaient indiqué que l’heure est actuellement à la répression. «Le gouvernement s’attèle à refaire les voiries et réhabiliter les routes. On va y aller progressivement avec ces mesures. Nous invitons les personnes qui ne sont pas en règle à se conformer», avait déclaré le Ministre des Transports.
Issa Tchiroma Bakary dans son discours de circonstance avait évoqué les actions phares prescrites par le Chef de l’Etat pour parachever le dispositif juridique et institutionnel de ce secteur. Il s’agit de l’élaboration d’un avant-projet de loi modifiant la loi régissant les professions de transporteur routier et d’auxiliaire de transport routier, d’un projet de décret instituant le port du badge d’indentification par tous les conducteurs de mototaxis et autres véhicules utilisés à des fins commerciales, d’un projet d’arrêté fixant les conditions et les modalités d’exploitation des tricycles à titre onéreux, d’un projet de texte pour le transport urbain et péri-urbain de plus de dix personnes par véhicule, la mise en place d’une plateforme entre le Ministère des Transports et les organisations syndicales des transports routiers et auxiliaires au Cameroun et enfin, la conduite permanente de diverses actions de sensibilisation, d’information et de contrôle par des équipes mixtes et spécialisées sur les principaux axes routiers.
Liliane N.
Ils se sont retrouvés le 18 décembre 2018.
C’est autour de Luc Magloire Mbarga Atangana que les Ministres du Commerce de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se sont réunis à Yaoundé, la capitale. Au cours leur assise, il a été question de la validation des projets de texte révisés sur la concurrence et la protection du consommateur au sein de la sous-région. Fatima Haram Acyl la vice-présidente de la Commission Cemac a indiqué au terme de la rencontre qu’il s’est agi de renforcer les règles communautaires et de valider le projet de réglementation communautaire avant l’approbation par les Ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceac).
En fait le plaidoyer de ces Ministres en charge du commerce est qu’il faut se détacher des attitudes malsaines qui vont à l’encontre des intérêts des consommateurs et qui sont en marge de la réglementation. Ces derniers veulent revoir la codification des règles en matière de concurrence et de protection du consommateur. D’une autre part, il faut harmoniser tous ces mécanismes pour en sortir quelque chose de fort. «Sans balise de sécurité cela peut conduire à la fragilisation du plus faible et dans le maillon de la chaîne, le consommateur est forcément le plus faible. Il est donc important de le protéger et de préserver ses droits», a déclaré Luc Magloire Mbarga Atangana qui dans son discours, a précisé qu’il s’agissait d’une validation des projets de textes révisés sur la concurrence et la protection du consommateur au sein de la Cemac. Les ministres ayant pris part à la concertation venaient du Tchad, du Gabon et de la République centrafricaine etc...
A titre de rappel, C’est depuis le 06 Mai 2011, que le consommateur Camerounais bénéficie enfin d’un statut légal. Le Président de la République a promulgué la Loi-cadre portant protection du consommateur au Cameroun. Cette loi N°2011/012 du 06 Mai 2011, qui avait été soumise et votée à l’Assemblée Nationale le 05 Avril, a été intégralement publiée dans le quotidien national Cameroon Tribune dans sa livraison ce lundi 09 Mai 2011. Le RACE s’était félicité de son adoption et de sa promulgation. C’est une victoire historique pour le Mouvement Consumériste national et une indéniable avancée juridique pour les usagers.
Cette reconnaissance formelle du statut du consommateur au Cameroun est la résultante de plus de 02 décennies de dénonciations, de revendications et surtout d’actions de plaidoyers engagées par les organisations de défense des droits de consommateurs. Il convient de rappeler qu’alors qu’il existe une pléiade de textes règlementaires protégeant les investissements publics et privés, fixant les règles du jeu de la compétition économique, le Cameroun comptait encore parmi les nations africaines qui n’offraient aucun statut légal au consommateur.
Liliane N.
Il a été baptisé Sigv. Entendez par-là Système intelligent de gestion de voyages.
L’outil a fait l’objet d’une présentation lors du deuxième séminaire d’imprégnation des acteurs du secteur des Transports routiers. C’est en fait, a-t-on appris, une plateforme de numérisation des données qui interconnecte les usagers de la route et les autorités compétentes. Le but étant de limiter au maximum les accidents de la route. Ce projet présenté aux différents acteurs du secteur des Transports à savoir les syndicats, la gendarmerie, la police, le Ministère en charge du domaine, est porté par Martial Lucain Ekani Ntsaba le Directeur général de Connecting Road Cameroon (Crc).
«Sa mise en place va permettre aux usagers de la route de renforcer la sécurité de leurs déplacements et de garantir la protection de leurs véhicules. Pour ce faire la constitution des fichiers numériques des véhicules, des chauffeurs et des voyageurs lors des déplacements en interurbain représente un élément important dont l’impact ne pourrait qu’être un impact positif dans le quotidien des voyageurs», a-t-il expliqué.
Il faut savoir que par exemple et de façon plus concrète, avec le Sigv, il sera désormais possible d’alerter pas Sms les familles des voyageurs victimes d’un accident et de leur fournir des informations précises sur leurs proches accidentés. La plateforme du Sigv va également permettre de retrouver les véhicules volés, de lutter contre les agressions dans les taxis. Ce système va permettre en outre d’identifier les passagers d’un véhicule lors d’un accident.
La question de la lutte contre les accidents de la circulation est au cœur des préoccupations du Ministère des Transports. A titre de rappel, en date du 18 décembre 2018, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le chef de ce département ministériel a procédé au lancement de la campagne baptisée «au volant, la vue c'est la vie». Le Mintransport qui souhaite que les accidents de la route arrivent à leur terme a déjà eu à parler non seulement des pertes en vies humaines, conséquence de ce problème. Il a d’ailleurs livré des chiffres dans ce sens.
«Il est établi de nos jours que les accidents de la circulation routière au regard d’importants dégâts matériels et humains qui en résultent constituent un problème préoccupant avec une moyenne de 1,3 millions de morts dans le monde et 50 millions de blessés dans le monde, 90 % des victimes dans les pays à faible revenu comme c’est le cas avec le Cameroun où l’on enregistre entre 1000 et 1200 victimes et entre 4000 et 5000 blessés sur nos routes en moyenne, chaque année», avait-il souligné au cours des deuxièmes assises de la sécurité routière, qui se sont tenues du 22 au 23 novembre 2018.
Lors de la cérémonie de lancement de la deuxième phase de la campagne «au volant, la vue c’est la vie», Jean Ernest Ngalle Bibehe a ajouté que «le Cameroun a un engagement vis-à-vis des Nations unies. Nous voulons réduire à 50% le nombre de morts sur la route. Les coûts en matière d’accident de la circulation sont très élevés et nous pensons qu’avec cette sensibilisation, nous allons faire en sorte qu’il y ait moins de morts sur nos routes».
Liliane N.
L’information ressort du Conseil de ladite institution universitaire, qui s’est tenu le 20 décembre 2018.
C’est en fait au cours dudit Conseil qu’il a été statué sur le nombre d’enseignants titulaires du Doctorat PHD à recruter. 200 c’est donc le nombre arrêté de personnes qui vont rejoindre l’Université de Yaoundé 2-Soa pour le compte des cinq établissements sous sa tutelle.
A titre de rappel c’est le 13 novembre 2018, qu’a été rendu public un communiqué signé par Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général à la Présidence de la République, (SG/PR) indiquant que Paul Biya le Chef de l’Etat a instruit que 2000 enseignants soient recrutés dans les Universités d’Etats. A en croire ledit communiqué cette décision du Chef de l’Etat, a été prise pour répondre à la demande des enseignants titulaires du Doctorat PHD.
«La décision du Chef de l’Etat qui apporte une réponse concrète aux besoins pressants des Universités d’Etat en matière d’enseignants, notamment avec la création ces dernières années de plusieurs nouveaux établissements, procède de son souci constant de promouvoir le développement du secteur de l’enseignement supérieur. Elle relève également de sa détermination à tenir ses engagements à l’égard de la jeunesse camerounaise de l’intérieur et de la diaspora», pouvait-on lire dans le document signé par Ferdinand Ngoh Ngoh.
Il avait été souligné que la diaspora fait partie de la cible recherchée. Le recrutement va s’étaler sur une période de trois années à compter de l’année 2019. Le communiqué indique que ledit recrutement se passera de la manière suivante. 1000 enseignants à partir de l’année prochaine, 500 en 2020 et 500 autres en 2021. Le SG/PR précise dans ledit communiqué que Philemon Yang le Premier Ministre a reçu des directives précises sur les modalités devant régir la mise en œuvre de ce recrutement.
Il convient de rappeler aussi que le 7 novembre 2018, des enseignants d’Universités titulaires du Doctorat PHD avaient manifesté devant le ministère de l’Enseignement supérieur. Las d’attendre leur recrutement, les plaignants qui se sont regroupés autour du collectif baptisé «Revaloriser l’école par l’emploi des Docteurs», ont ouvertement montré leur mécontentement. Ils sont allés rencontrer Jacques Fame Ndongo le Ministre de l’Enseignement supérieur. Au terme des échanges qui ont été précédés par des altercations avec les vigiles du ministère de l’Enseignement supérieur, ils ont indiqué par la voix du Dr Tameken Moise, vice-président du collectif, qu’ils sont «partiellement satisfaits» et qu’ils ont compris. Toutefois ils ont aussi déclaré que si leur situation reste inchangée, ils observeraient encore un autre mouvement d’humeur.
Pour revenir au Conseil de l’Université de Yaoundé 2 –Soa qui a été présidé par le Recteur Adolphe Minkoa She, il a permis également entre autres de faire le bilan de l’année académique. Le Conseil a pris acte d’après les rapports des chefs d’établissements, que l’année académique 2017-2018 s’est bien déroulé, et que l’année 2018-2019 a effectivement commencé en septembre 2018.
Le point sur la rentrée 2018-2019 révèle que l’Université de Yaoundé 2 compte cette année environs 29 000 étudiants et va présenter 69 enseignants pour la liste d’aptitude pour le changement de garde au prochain CCIU. Dans le cadre de l’encadrement des enseignants assistants, le Recteur Prof Adolphe Minkoa She a annoncé la mise sur pied d’une cellule en charge de la pédagogie et l’organisation des séminaires pédagogiques dans les établissements et au niveau du Rectorat.
Lors du Conseil ses membres ont aussi analysé les dossiers d’avancement des grades des enseignants de cette institution. Il y a 62 dossiers qui ont été retenus. Ils seront soumis à l’attention du Ministre de l’Enseignement supérieur.
Liliane N.
Les responsables du Programme national de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile se sont réunis à Yaoundé.
Le Cameroun continue sa lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile. La question étant un problème de santé publique, le gouvernement a mis sur pied le Programme national multisectoriel de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Il fait partie des instruments dont se servent les autorités pour réduire le taux de mortalité de la maman et du nourrisson. Il y a aussi le plan stratégique 2014-2020 qui a été mis en place. Ce dernier a été complété par le dossier d’investissement pour l’amélioration de la santé de reproduction, santé maternelle, néonatale, infanto juvénile et santé de l’adolescent (Srmnea).
D’après l’analyse faite sur la situation de la santé maternelle et infanto-juvénile par des experts, le Cameroun une détérioration de certains indicateurs. «Le ratio de mortalité maternelle est passé de 430 décès pour 10 000 naissances vivantes en 1998 à 782 décès pour 100 000 en 2011. Il existe une disparité géographique desdits indicateurs ainsi qu’un accès aux services de santé, bien que le problème se pose avec acuité dans les trois régions du septentrion et celle de l’Est», rapporte le journal Le Jour.
Pour ce qui est du cas spécifique de la mortalité néonatale, elle est restée stagnante au cours des dernières années. Tandis que la mortalité infanto-juvénile diminue progressivement tout en demeurant élevée dans les quatre régions suscitées. On a 173 et 154 décès pour 1000 naissances vivantes respectivement dans le Nord et l’Extrême-Nord, 103 décès pour 1000 naissances vivantes au plan national.
Les experts évoquent aussi le nombre d’accouchements assistés par un personnel qualifié qui n’est que d’ordre respectif de 29% et 35% dans les régions de l’extrême-Nord et du Nord contre 99% à Douala et 96% dans les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest.
Liliane N.