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L'un d'entre eux était suspecté d'avoir jeté des boulons sur les forces de l'ordre

 

Deux hommes, interpellés samedi après des jets de projectiles sur les forces de l’ordre en marge de la manifestation des gilets jaunes à Nancy, ont été condamnés ce 24 Décembre, à un an de prison ferme, a-t-on appris auprès du parquet.

 

Présentés en comparution immédiate, les deux hommes, âgés de 27 et 21 ans, étaient jugés pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « participation à une manifestation en étant porteur d’une arme », a précisé Pierre Kahn, procureur-adjoint.

 

 

Ils ont tous les deux été condamnés à un an d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Selon le quotidien local l’Est Républicain,  l’homme de 27 ans a été vu par un policier en train de jeter de gros boulons d’acier sur les forces de l’ordre  lors de la manifestation. Tandis que le plus jeune a été aperçu en train de jeter des billes d’acier sur la police à l’aide d’un lance-pierre.

 

 

À Nancy, plus d’un millier de gilets jaunes  s’étaient donné rendez-vous samedi pour l'acte VI de la mobilisation. Vers 17h, des échauffourées se sont produites en centre-ville. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser une minorité de manifestants violents  qui leur lançaient notamment des projectiles, selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Neuf interpellations ont eu lieu et deux policiers ont été légèrement blessés en marge du rassemblement, selon cette même source.

 

 

Ce mouvement de protestation, encore non structuré, trouve son origine dans la mobilisation des réseaux sociaux et, les manifestants ont pour principale motivation le rejet de l’augmentation de la taxe sur les produits énergétiques. Or, elle s’est rapidement élargie vers d’autres revendications fiscales, sociales et, peu à peu politique.  Les violences qui se sont étendues dans toute la France, ont jusqu’à ce jour, provoqué d’importants dégâts matériels et, donné lieu à de nombreuses arrestations. Le vandalisme a de plus en plus, pris le dessus sur toute autre considération. Durant les semaines qui se sont écoulées, l’on a pu voir des commerçants fermés boutique ou encore, prendre des précautions pour que leurs boutiques ne subissent pas la foudre des contestataires. Pendant les rassemblements, des centaines de personnes sont blessées et, l’on compte aussi des morts.

 

 

Les multiples arrestations qu’on a évoquées plus haut, ne semblent pas émousser l’engagement des gilets jaunes, qui, ont fait un léger break à cause de la célébration de la fête de la nativité. Les dispositions sociales prises par le gouvernement de Emmanuel Macron, n’ont également pas eu l’effet escompté, au contraire, certains manifestants prennent cela pour du mépris, des insultes à leurs endroit.

 

 

Malheureusement, au fil des semaines, ce qui avait commencé comme la revendication d’une politique sociale améliorée afin que toutes les couches de la société ne soient pas étranglées par des mesures gouvernementales et politiciennes, a vite tourné au cauchemar. Et, les français, subissent aujourd’hui, les affres de ce mouvement d’humeur.

 

 

Nicole Ricci Minyem

 
Grandes opérations commerciales, moments de retrouvailles en famille, instant privilégié pour faire plaisir aux enfants, la journée du 25 décembre revêt plusieurs connotations aujourd'hui. Seulement, à observer les comportements des uns et des autres, on est bien loin de l'idée originelle portée par la naissance du Sauveur du monde. 
 
 
L'histoire de la Noël c'est avant tout l'histoire de la naissance miraculeuse d'un enfant dans une étable de Bethléem. La Bible est le livre qui relate avec précision les évènements de la naissance du Sauveur du monde célébré à l'occasion de chaque réveillon de Noël.
 
 
Le récit s'ouvre sur une jeune fille de Jérusalem, Marie, vierge et fiancée à un jeune homme de la contrée, Joseph. Alors qu'elle vaque à ses occupations, un ange lui apparaît et lui fait savoir qu'elle est choisie pour abriter l'incarnation de Dieu sur terre. Une nouvelle tellement inimaginable qu'elle est la première à douter de l'affaire. L'ange va la rassurer et lui donner un signe surnaturel pour attester l'habitation dans ce corps fragile d'une partie de la divinité créatrice de l'univers. 
 
 
Les évènements s'accélèrent. Puis vient l'épisode fatidique de la naissance proprement dite. Un édit du gouverneur avait ordonné un recensement général de la population. À l'époque chacun devait se faire recenser dans son village. D'où la présence de Joseph et de sa femme à terme dans la petite ville de Bethléem. Ne trouvant plus de chambre d'hôtel ils vont trouver un abri de circonstances dans une étable, le lieu où l'on nourrit les bêtes. 
 
 
Dans la nuit du 24, par une saison bien chaude, des bergers paissent leurs troupeaux dans les champs près de Bethléem. Ils vont être surpris par une cohorte d'anges qui viennent leur annoncer la naissance d'un grand Roi sauveur de l'humanité, le Messie tant attendu par le peuple juif. Au même moment, dans l'étable un cris transperce le silence de la nuit... Le fils de Dieu vient de voir le jour. C'est l'heure solennelle où Dieu choisit de se faire homme.
 
 
À ce moment, des magiciens de l'Orient perçoivent dans le ciel une étoile particulière. L'étoile du Roi de l'Univers. Trois de ces magiciens vont faire le voyage jusqu'à la petite étable de Bethléem en suivant les traces de l'étoile dans le ciel. Ils offriront des présents notoires au tout petit bébé. De l'or, de l'encens et de la mhyrre.
 
 
C'est dans cet atmosphère idyllique qu'est descendu dans le monde visible l'auteur et le créateur de toutes choses, Dieu fait chair. Ce temps dans l'histoire sera marqué par l'an zéro. C'est le point de départ d'une histoire qui va donner naissance à une foi extraordinaire en l'amour, la vie et l'espoir. Aujourd'hui des milliards de personnes dans le monde entier croient en Jésus Christ. Il est l'égérie de la première religion la plus répandue au monde, le christianisme.
 
 
Loin des euphories des jours de fête, la Noël devrait garder cette dimension spirituelle qui est son essence même. Et les fidèles du monde entier le lui rendent bien. Ils croient que le petit Jésus né dans cette nuit du 24 est le symbole de la toute puissance qui se manifeste dans la faiblesse et le dénuement. Le Christ, 33 ans plus tard va sacrifier sa vie en se laissant cloué sur une croix romaine pour le salut de l'humanité. Un acte qui bénéficie à tout ceux qui croient.
De quoi donner de meilleurs raisons de fêter la Noël.
 
 
Stéphane Nzesseu

La Première Dame a clôturé, ce 24 décembre 2018, par la Fondation Chantal BIYA, le tour de ses structures sociales et humanitaires dans le cadre des cérémonies de l’arbre de Noël.

Dans une ambiance chaleureuse, l’épouse du Chef de l’Etat, les mains pleines de cadeaux, a apporté le réconfort, la joie et le sourire aux petits enfants malades de sa Fondation. Outre les enfants malades, la Première Dame a aussi rencontré les enfants vulnérables cibles qu’elle encadre depuis des années, en partenariat avec certaines administrations publiques telles que le ministère de l’Education de base, le ministère des Affaires sociales ou le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique.

Au total, selon le service de la communication de la présidence de la République, ils sont près de 3000 enfants à avoir reçu à la veille de la Nativité, des cadeaux de la Première Dame. De quoi mettre du baume au cœur de ces petits en général et donner l’espoir en particulier à ceux qui passeront la fête à l’hôpital.

Infatigable, Madame Chantal BIYA a effectué le tour de la Fondation, encourageant ici et là le personnel soignant, s’assurant de la qualité du service ou de la prise en charge des cas préoccupants rencontrés dans certaines salles d’hospitalisation, serrant de nombreuses mains tendues à son passage, se prêtant volontiers à des interminables séances photos.

C’était aussi un grand moment de communion entre la Première Dame et les populations sorties nombreuses pour assister, comme d’habitude, à cette fête  annuelle de la charité. Dans sa spontanéité habituelle, très appréciée par ses compatriotes, la Première Dame n’a pas hésité à se livrer aux bains de foule à la grande satisfaction des populations qui en redemandaient.   

La cérémonie à la Fondation Chantal BIYA s’est déroulée dans un contexte particulier cette année, marqué par la célébration du dixième anniversaire de la désignation de Madame Chantal BIYA, Première Dame du Cameroun, comme Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO.

En effet, la Première dame du Cameroun, Chantal Biya a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour l’éducation et l’inclusion sociale en novembre 2008, en reconnaissance de son engagement en faveur des femmes, des personnes vulnérables et des minorités.

Elle est engagée dans la lutte contre l'exclusion sociale, notamment par l'éducation et la prévention du SIDA/VIH. Elle est à l’origine de la création en 1994 de la Fondation Chantal Biya aidant dans la prévention et le soulagement des souffrances au Cameroun.

En 2002, elle est à l’origine de la création de l’association panafricaine Synergies africaines contre le sida et les souffrances. En février 2006, elle reçoit la Médaille d’Argent Marie Curie de l’UNESCO pour son engagement et son dévouement dans la lutte contre le SIDA/VIH.

Les Ambassadeurs honoraires et de bonne volonté possèdent un talent internationalement connu dans les domaines de l’art, des sciences, de la littérature, du divertissement, des sports ainsi que dans d'autres domaines de la vie publique. Il s’agit de personnalités intègres, faisant part d'une volonté d'aider à sensibiliser l’opinion publique aux principes et objectifs de l'UNESCO et qui manifestent leur engagement et leur capacité à atteindre des publics significatifs et les décideurs politiques.

Otric N.

La firme camerounaise Tradex aménage sa filiale en Guinée Equatoriale. Elle occupera une place dans le marché de la distribution des produits pétroliers à côté du français Total qui détient le quasi-monopole dans ce domaine en Guinée Equatoriale.

Tradex a officiellement obtenu son laisser-passer dans le pays de Theodore Obiang Nguema le 17 décembre 2018. Pour l’occasion, «l’autorisation de construire des stations- services et de commercialiser des produits pétroliers en Guinée Equatoriale», a indiqué Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre guinéen du pétrole, dont les propos sont relayés par Le Quotidien de l’Economie.

Avec son implantation en Guinée Equatoriale, Tradex signe un contrat avec Luba Oil terminal Equtorial Guinea (LOTEG). Avec ce partenariat, «Tradex entrepose ses produits dans les installations de la LOTEG dans l’enceinte de Luba Free Port et assure de manière exclusive, l’approvisionnement des bâtiments se ravitaillant en produits pétroliers à Luba Free Port». A partir de sa filiale équato- guinéenne, Tradex ambitionne, dans un futur proche, d’assurer «l’approvisionnement en hydrocarbures de soutes, de chalutiers de pêche et autres navires se déployant dans le Golfe de Guinée», annonce l’entreprise.

«Le groupe Tradex souhaite prendre une part active à l’impressionnante œuvre de déploiement de la Guinée Equatoriale. La société s’inscrit dans l’esprit d’un partenariat Sud-Sud, exalté par le président de la République de Guinée Equatoriale, et espère à très court terme conclure des partenariats avec des acteurs locaux, afin de dérouler l’intégralité de son expertise, son  expertise, ses produits et ses services au profit des industriels et des ménages en Guinée Equatoriale» , a indiqué Perrial Jean Nyodog, directeur général de Tradex.

Perrial Nyodog, a par ailleurs  indiqué qu’avec l’implémentation de la filiale camerounaise en Guinée Equatoriale, 400 emplois seront créés au profit des populations  Equato- Guinéennes. La Guinée équatoriale compte désormais trois entreprises chargées de la distribution et de la vente des produits pétroliers : Tradex, Total présent depuis 1984 et la compagnie nationale GEPetrol, créée en 2002. Cette dernière ne possède pas de raffinerie et ses stations sont souvent à court de carburant.

Fondée par la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) et des investisseurs privés, TRADEX est une entreprise spécialisée dans la commercialisation de produits pétroliers depuis 1999. Dans son ambition panafricain, d’être le leader dans la distribution et vente des produits pétroliers dans la sous-région Afrique Centrale, la société pétrolière Tradex, après le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad, a officiellement lancé ses activités en Guinée-équatoriale le 3 novembre 2015. La société camerounaise compte déjà 78 stations- services dans lesquelles, elle commercialise ses marques Tradex gaz et Tradex lubrifiants.

Pays d'Afrique centrale d'un peu plus d'un million d'habitants, la Guinée équatoriale est devenue productrice de pétrole il y a un peu plus de 20 ans et a rejoint l'OPEP en 2017. Les hydrocarbures représentent 99% des exportations du pays, qui continue de pâtir de la baisse mondiale des cours du baril en 2014.

Entre 2016 et 2017, le Produit intérieur brut (PIB) de Malabo s'est contracté avec des «perspectives défavorables pour 2018, mais ce choc devrait se stabiliser à partir de 2019», selon la Banque africaine de développement (BAD).

Otric N.

Alexandre Song, footballeur international camerounais devient Supporter Haut Profil du HCR au Cameroun.

La présentation officielle de l’ancien Lion Indomptable aura lieu le 27 décembre 2018 à Yaoundé, sous la présidence du Représentant du HCR au Cameroun, Monsieur Kouassi Lazare Etien. Le titre de Supporter à Haut Profil est décerné par le HCR aux personnalités importantes issues du monde des arts, de la culture et du sport ayant manifesté un intérêt poussé et soutenu pour les activités du HRC et qui souhaiteraient s'engager d'avantage pour apporter leurs contribution dans la défense de notre mandat.

Le Cameroun accueille aujourd'hui environ 384.570 réfugiés et demandeurs d'asile, dont 252.344 réfugiés centrafricain vivant dans les trois régions de l'Est, de l'Adamaoua et du Nord; Un peu plus de 99.851 réfugiés nigerians dans la région de l'Extrême-Nord et quelques 32.375 réfugiés urbains et demandeurs d'asile vivant principalement dans les villes de Douala et Yaoundé.

Il faut noter que le HCR s'occupe également de plus de 681.347 personnes déplacées nternes dont environ 437.000 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et 244.347 dans la région de l'Extrême-Nord.

Alexandre Dimitri Song Bilong, né le 9 septembre 1987 à Douala, est un footballeur international camerounais qui évolue au poste de milieu de terrain. Il est le neveu de l'ancien footballeur international camerounais Rigobert Song et est également de nationalité française.

Il commence à être convoqué avec la sélection camerounaise en 2005 alors qu'il n'a que 18 ans, mais doit attendre 2008 pour porter le maillot des Lions Indomptables pour la première fois. Cette année-là, Otto Pfister le sélectionne pour la Coupe d'Afrique des nations qui se déroule au Ghana. Le 22 janvier, il honore sa première sélection lors du premier match du Cameroun face à l'Égypte (défaite 4-2).

Alors que le Cameroun arrive en finale, Song sort dès le début d'une partie finalement remportée par la même sélection égyptienne. Song réalise de bonnes performances et fait partie de l'équipe type de la compétition.

Deux ans plus tard, il participe une nouvelle fois à la Coupe d'Afrique des nations durant laquelle le Cameroun est éliminé en quarts de finale par l'Égypte (3-1 après prolongations), futur vainqueur de la compétition. Les performances de Song sont une nouvelle fois reconnues malgré la courte campagne des Lions Indomptables durant ce tournoi. En effet, le milieu de terrain fait partie de l'équipe type de la Coupe d'Afrique des nations pour la seconde fois consécutive.

En juin 2014, alors que son oncle Rigobert Song est le seul joueur avec Zinédine Zidane à avoir reçu deux cartons rouges en coupe du monde, Alexandre Song est expulsé en coupe du monde lors de Cameroun - Croatie. Il prend un carton rouge direct après avoir donné un coup de coude volontaire et dans le dos de l'attaquant croate Mandzukic alors que le Cameroun était mené 1-0. A 11 contre 10, la Croatie inscrira 3 autres buts en deuxième mi-temps. Non retenu par Volker Finke pour la Coupe d'Afrique des nations 2015, il met un terme à sa carrière internationale le 6 janvier.

Otric N.

Le diplomate et ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye a été nommé représentant du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique en remplacement du Gabonais Parfait Onanga-Anyanga, dont le mandat s'achevait à la fin de l'année, a indiqué lundi le gouvernement sénégalais.

  1. Ndiaye prend ses fonctions alors que la mission onusienne dans le pays (Minusca) est régulièrement accusée de passivité face aux violences des groupes armés qui occupent 80% du territoire centrafricain. «Le Sénégal est encore à l'honneur sur la scène internationale. En effet, l'ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, Monsieur Mankeur Ndiaye, vient d'être nommé Représentant du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique avec rang de secrétaire général adjoint des Nations unies», s'est réjoui dans un communiqué le chef de la diplomatie sénégalaise, Sidiki Kaba.
  2. Onanga-Anyanga, qui était en poste depuis 2015, a lui-même reconnu que les troupes de l'ONU en Centrafrique avaient été dans l'incapacité de prévenir un massacre de près de 100 civils commis par un de ces groupes armés le 15 novembre à Alindao (centre). Amnesty International a exigé une enquête approfondie, immédiate et impartiale sur ces évènements d'Alindao.

Selon l'ONG de défense des droits de l'homme, citant plusieurs témoins sur place, les soldats mauritaniens de la Minusca présents n'ont pas répondu à l'attaque du groupe armé, mais se sont au contraire retirés (...) laissant des milliers de civils sans protection.

Agé de 58 ans, le nouvel émissaire de l'ONU a été ministre des Affaires étrangères du président Macky Sall d'octobre 2012 à septembre 2017, servant sous trois Premiers ministres. Il avait auparavant été ambassadeur, notamment à Paris.

Le Conseil de sécurité a renouvelé le 13 décembre jusqu'à fin 2019 la mission de paix de l'ONU en Centrafrique, au terme de difficiles et longues négociations entre la France, les Etats-Unis et la Russie qui exerce une influence croissante dans cette ancienne colonie française.

Dans le contexte sécuritaire actuel, le Conseil de sécurité maintient le nombre de casques bleus autorisés à se déployer en République centrafricaine (RCA) et permet à la MINUSCA de continuer à agir de façon active et robuste pour protéger les populations civiles contre la menace des groupes armés. La résolution prévoit le maintien dans le pays d'une force de Casques bleus pouvant comprendre jusqu'à 11.650 militaires et 2.080 policiers.

Cette résolution renforce le rôle de soutien de la MINUSCA au processus politique dans le cadre de l'Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA. La communauté internationale apporte donc un appui renforcé à cette initiative, portée par l'Union africaine, qui est le seul processus de dialogue direct et inclusif entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés, duquel peut émerger un accord de paix global.

Le Conseil de sécurité autorise également la MINUSCA à apporter un soutien supplémentaire, notamment logistique, aux forces armées centrafricaines, pour leur permettre de se redéployer progressivement sur le territoire centrafricain afin d'assurer la sécurité des populations locales.

Depuis 2012, une majeure partie de la Centrafrique connaît des violences intercommunautaires. Ce pays pauvre de 4,5 millions d'habitants vit sous la coupe de groupes armés se disputant ses richesses minières.

Otric N.

Pour l’ONG internationale Action contre le faim, le défi de la couverture santé universelle peut être relevé, à condition que les pouvoirs publics, tout comme les populations bénéficiaires y mettent de la volonté.

C’est la raison d’être d’une réflexion organisée à Maroua le 12 décembre 2018 dans la salle des conférences de la CNPS et qui visait le renforcement de la résilience des populations vulnérables à l’insécurité nutritionnelle tout en contribuant à la cohésion sociale.

C’est une réunion à laquelle ont pris part, outre les maires des neuf communes de l’Extrême-Nord visées par Action contre la faim, les délégués départementaux des Affaires sociales, les médecins-chefs des districts de santé ciblés et des organisations de la vie civile.

Cette rencontre d’un jour était présidée par Herman Bertrand Assiga Ebana, le secrétaire général des services régionaux de l’Extrême-Nord. Il a été arrêté que dans les communes ciblées, à savoir Kousseri, Mozogo, Mokolo, Gazawa, Ndoukoula, Hina, Tokombéré, Koza et Soulédé-Roua, des stratégies soient mises sur pied afin, non seulement de renforcer le tissu économique des populations vulnérables, mais aussi et surtout de leur assurer les soins de santé à moindre coût afin qu’elles puissent en bénéficier.

Pour cela, et dans le cadre du programme RESILIANT financé par le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique, Action contre la faim entend contribuer à la réalisation de ce rêve; ceci avec l’appui de ses partenaires, notamment la Croix-rouge française et Ppositive génération, rapporte le quotidien national.

Entre autres suggestions qui ont été faites, les participants ont proposé que les populations ciblées puissent acquérir à un prix modique, la carte sanitaire qui va donner accès à ces soins ; Les communes elles aussi, sont appelées à dégager une bonne part de leurs budgets au bénéfice de la couverture de la santé universelle.

Dans son rapport sur les dépenses publiques au Cameroun, publié en juin 2018, la Banque mondiale encourage la nouvelle politique du pays en matière de couverture santé universelle. «C’est une grande opportunité pour introduire plus d’efficacité dans l’équité des dépenses sociales», note la Banque mondiale. Cependant, elle préconise que cette nouvelle politique soit menée en s’inspirant de bonnes pratiques internationales.

Ainsi, dans l’optique de rendre plus équitables les dépenses sociales, le gouvernement camerounais est invité à rééquilibrer la distribution des ressources des hôpitaux tertiaires vers les formations sanitaires de soins primaires. Par ailleurs, la Banque mondiale appelle à réformer le système actuel d’achat de produits pharmaceutiques et médicaux.

Pour mémoire, le gouvernement camerounais compte mettre en place cette année 2018, un système de couverture santé universelle qui coûterait 1 300 milliards FCFA à l’Etat. Cela permettra d’avoir un paquet de base de soins et services, composé de 185 interventions et de 101 sous-interventions.

Pour le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, la mise en œuvre de la Couverture santé universelle doit se faire de manière progressive via une phase de préparation de 2 ans. Cela permettra de répondre efficacement aux exigences.

«Nous avons réfléchi à un paquet de 185 services et soins avec 110 sous-interventions. C’est ce paquet de base qui sera implémenté au départ. Mais dans ces paquets de base, nous trouvons tous les soins qui sont donnés dans un centre de santé intégré. Et dans un centre médical d’arrondissement. Nous trouvons aussi des soins complémentaires qui sont donnés dans un hôpital de district», indiquait-il en novembre 2018.

«Quasiment 70% de nos problèmes sont réglés dans cette couverture santé universelle. Les populations vulnérables sont prioritaires parce que tous leurs problèmes sont pris en charge intégralement», ajoutait-il. Le montant de 1 300 milliards FCFA servirait dans les divers domaines de la médecine interne, la chirurgie, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la stomatologie, la vaccination, etc.

Otric N.

 
Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun est victime d'une manœuvre de basse échelle qui ne va pas pour grandir la démocratie de notre pays.
 
C'est le porte parole de Maurice Kamto, Bibou Nissack qui lance l'alerte via les réseaux sociaux. Selon ce dernier, le président du MRC est désormais placé dans une position de fait d'interdiction de sorti du territoire camerounais. Dans la communication du porte parole de Maurice Kamto, on apprend qu'il y a quelques semaines de celà, le Président Maurice Kamto avait du recourir d'uegence à son passeport diplomatique pour se rendre à l'Union Africaine à Addis-Abeba. 
 
La raison, l'expiration il y avait déjà quelques temps de son passeport ordinaire. Ayant pourtant introduit dans les délais une demande de renouvellement de son passeport ordinaire, des mois plus tard, le Président Maurice Kamto n'a encore rien reçu malgré les multiples relances à l'endroit de l'administration de la police camerounaise en charge de la question des passeports. 
 
Il etait donc dans l'obligation d'utiliser son passeport diplomatique. Il jouit des prérogatives accordées aux conjoints des diplomates, son épouse étant une. Problème aujourd'hui, même son passeport diplomatique est arrivé à expiration. Malgré qu'il a introduit formellement une demande de renouvellement de ce passeport également, le Président Maurice Kamto est sans nouvelle de ses documents d'identité. Consequences, impossible pour l'avocat international de poursuivre ses déplacements à l'extérieur du Cameroun. 
 
Une situation de blocage qui peut donner lieu à plusieurs interprétations. La première, que gagnerai l'Etat du Cameroun à ne pas permettre à Maurice Kamto de se mouvoir ? Il est évident que la dernière sortie du Président Kamto à Addis-Abeba n'a pas fait du bien au gouvernement en place. En effet, à la suite de cette visite de Maurice Kamto en marge des travaux du Sommet de l'Union Africaine, une délégation de cette auguste institution est en ce moment au Cameroun pour des pourparlers en vue de procéder au recomptage des voix comme souhaité par le candidat malheureux, Maurice Kamto.
 
Permettre au président Maurice Kamto de se mouvoir à souhait pourrait davantage préjudiciable pour le gouvernement en place en ce moment à Yaoundé. Ce d'autant plus que Maurice Kamto compte federer les Nations Unies à sa cause. Une situation qui pourrait éventuellement entraîner des sanctions à l'endroit de notre pays. Personne au sein du gouvernement ne se plaindra de cette paralysie circonstancielle.
 
Toutefois, à la décharge de ceux qu'on accuse de conspiration contre le Président Maurice Kamto, il faut tout de même reconnaître que le problème de la délivrance des documents d'identité est un gros problème au Cameroun depuis plus d'un an aujourd'hui. Sans savoir avec exactitude ce qui se passe au sein des services de l'émigration, nous sommes dans l'obligation de reconnaître que le cas Maurice Kamto n'est pas un cas isolé. De nombreux camerounais sont dans la même situation en ce moment. 
 
Bien que la manœuvre mette en difficulté le leader de l'opposition camerounaise, il est trop tôt de parler d'interdiction de sortie du territoire à proprement parler. Étant entendu qu'il s'agit là d'une situation de lenteur administrative comme on en déplore tous les jours dans notre pays.
 
 
 
Stéphane Nzesseu

La simulation a été menée le 22 décembre 2018. Elle était commandée par Jean Abate Edi’i le gouverneur de la région du Nord.  

L’opération faite à l’aéroport international de Garoua situé dans la région du Nord, dans le département de la Bénoué consiste à tester et à évaluer des aptitudes des autorités administratives, militaires de céans et des acteurs opérationnels concernés à réagir efficacement à un acte d’intervention illicite. La simulation s’est faite en salle de la gestion d’une attaque terroriste. Elle a duré plus de cinq heures. Tous les services de défense et de sécurité présents, les dispositifs aéronautiques, la couverture sanitaire et bien d’autres ont été mis en branle.  «Avant la survenance d’une crise, il faut que nous nous mettions aux normes internationales», a déclaré Jean Abate Edi’i.

Pour Paule Avomo Assoumou qui a assisté au tout premier test de table de gestion de crise de sûreté Bénoué I, les acteurs ont montré qu’ils étaient prêts. «Les crises de sûreté intervenant de façon inattendue, les acteurs se doivent de s’entrainer régulièrement afin de ne pas être surpris par d’éventuelles attaques», a-t-elle déclaré. Surtout que l’Organisation de l’aviation civile le recommande aux Etats membres. Jusqu’au 22 décembre 2018, les derniers tests remontaient pour ce qui est de l’aéroport international de Douala à 1989, 2010 et 2018. Pour l’aéroport de Yaoundé-nsimalen c’est 2008, 2011 et 2017. A Garoua c’était une grande première. «Cet exercice a montré que nos forces seront sollicitées à la première menace. Nous serons prêts à intervenir à l’appel de l’autorité administrative, de toutes nos composantes. L’exercice montre que nous sommes un maillon essentiel pour la sécurité de l’aéroport international de Garoua», a déclaré le Colonel Owona représentant le commandant de la 3e Région militaire interarmées.

Jean Abate Edi’i a également profité de cette séance de travail pour dénoncer des comportements à risque des habitants. «Des populations qui nettoient leurs champs avec du feu. Il y a deux ans nous avons frôlé la catastrophe. Des agents qui volent dans les affaires des passagers ou qui les arnaquent. Des accompagnateurs des pèlerins du Hadj qui forcent l’accès aux endroits interdits, les difficultés que l’aéroport international de Garoua a pour décharger certains avions», a-t-il déclaré.  

Il faut savoir que les aéroports font partie des cibles privilégiées des terroristes et il convient qu’ils soient de ce fait dotés des plans d’urgence pour faire face efficacement. Et que lesdits Plans soient testés de façon régulière.  

A titre de rappel, l’aéroport international de Garoua a été créé et implanté en 1979. Il a été inauguré en 1982.

Liliane N.

Le secrétariat technique du Comité de lutte contre le transport routier clandestin a tenu une réunion d’évaluation, le 18 décembre 2018.

Parmi les 14 résolutions qui ont été prises, figure celle relative à la répression. «Il faut relancer les actions de répression pour la lutte contre le transport routier clandestin». Les syndicalistes se réjouissent plutôt du fait le gouvernement ait finalement décidé de passer à cette phase après celle qui n’a porté que sur la sensibilisation. «J’ai la ferme conviction que le gouvernement est engagé à prendre le taureau par les cornes», a déclaré Joseph Effoula le président du syndicat national des exploitants des bus et taxis du Cameroun.

Au cours de la réunion d’évaluation du Secrétariat technique du Comité de lutte contre le transport routier clandestin, il a été également relevé les avancées que le Cameroun enregistre. Par exemple la légion de gendarmerie du Centre a pour suivi la mise en place des barrages mixtes de contrôle et des opérations de prévention routière d’envergure. On retient que ces opérations ont conduit à l’évolution des mentalités, à la réduction des accidents, à l’interpellation de 1344 véhicules avec à la clé, 1237 procès-verbaux d’infractions qui ont été dressés. On a aussi relevé que la délégation régionale de la Sûreté nationale du centre a effectué trois descentes d’envergure. «Cette réunion a permis aux acteurs de se rendre compte de ce que le gouvernement a pris la pleine mesure de la lutte contre le transport routier clandestin. La série de recommandations prises  au cours de cette assise en est une illustration», a déclaré Rose Nancy Ngatounou, le délégué régional des Transports du Centre.

Il convient de rappeler qu’avant cette réunion, les membres du gouvernement : Jean Ernest Ngalle Bibehe le Ministre des Transports, Issa Tchrima Bakary le Ministre de la Communication et Paul Atanga Nji de l’administration territoriale avaient conjointement donné un point de presse en relation avec le transport routier clandestin. Ils avaient indiqué que l’heure est actuellement à la répression. «Le gouvernement s’attèle à refaire les voiries et réhabiliter les routes. On va y aller progressivement avec ces mesures. Nous invitons les personnes qui ne sont pas en règle à se conformer», avait déclaré le Ministre des Transports.

Issa Tchiroma Bakary dans son discours de circonstance avait évoqué les actions phares prescrites par le Chef de l’Etat pour parachever le dispositif juridique et institutionnel de ce secteur. Il s’agit de l’élaboration d’un avant-projet de loi modifiant la loi régissant les professions de transporteur routier et d’auxiliaire de transport routier, d’un projet de décret instituant le port du badge d’indentification par tous les conducteurs de mototaxis et autres véhicules utilisés à des fins commerciales, d’un projet d’arrêté fixant les conditions et les modalités d’exploitation des tricycles à titre onéreux, d’un projet de texte pour le transport urbain et péri-urbain de plus de dix personnes par véhicule, la mise en place d’une plateforme entre le Ministère des Transports et les organisations syndicales des transports routiers et auxiliaires au Cameroun et enfin, la conduite permanente de diverses actions de sensibilisation, d’information et de contrôle par des équipes mixtes et spécialisées sur les principaux axes routiers.  

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01