Elle s’est réunie à Yaoundé le 18 décembre 2018.
La session qui était la quatrième du genre a été présidée par Peter Mafany Musonge, le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm). La principale recommandation a été qu’il faut accélérer l’implémentation des activités de la Commission en 2019 dans l’optique de répondre aux attentes du Président de la République, qui tient au renforcement du vivre-ensemble et de l’unité nationale.
La session a été consacrée à l'examen du projet de rapport du comité, la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à la présentation et à l'adoption du projet de plan d'action pour l'exercice 2019 et à la récapitulation des obligations des membres, dans l'exercice de leurs fonctions. En 2019, la Cnpbm va s'appuyer sur les réalisations 2018, a déclaré Peter Mafany Musonge dans son discours de circonstance.
L'une de ces principales réalisations a été l'audience qu'il a accordée à une multitude de chefs de représentants diplomatiques basés à Yaoundé et à de hauts responsables d'organisations internationales à leur demande. Ils répondront aux préoccupations et aux attentes des personnalités vis-à-vis des missions et des réalisations de la commission relatives à la médiation et au traitement des pétitions dénonçant les discriminations fondées sur le non-respect des dispositions constitutionnelles sur le bilinguisme et le multiculturalisme, la situation de sécurité sociale dans le pays. Ils apporteront leur contribution pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest proposeront aussi des solutions pour mettre fin à la crise.
A titre de rappel tout au long de cette année, Peter Mafany Musonge en sa qualité de président de la Cnpbm a reçu de nombreux Diplomates et de nombreuses personnalités. Le 10 décembre 2018, il a échangé avec Jennifer Goosen la Directrice générale pour Afrique de l’Ouest et du Centre au Ministère canadien des affaires étrangères. Cette dernière souhaite partager le savoir-faire de son pays avec la Cnpbm. Il s’est agi de voir dans quelles mesures la coopération dans ce sens peut être menée.
Le 7 novembre 2018, il a eu un entretien avec une délégation allemande. Avec en toile de fond la question du bilinguisme, elle a eu des échanges sur la crise socio-politique dans les régions anglophones et la question du vivre-ensemble. Au terme de cette audience, Robert Doelger de la délégation allemande a déclaré, «je remarque la volonté de la Commission dans ce dossier. Nous avons offert notre soutien».
Le 25 juillet 2018, Peter Mafany Musongue avait reçu en audience Rowan James Laxton le Haut-Commissaire de la Grande-Bretagne au Cameroun. Ce jour-là, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les questions relatives aux missions assignées à la CNPBM par le Président de la République. Au terme de ces échanges auxquels ont pris part une délégation de la Fondation Westminter conduite par Mme Sophia Elbied, Rowan James Laxton a salué l’agenda dressé par la Commission.
Il faut aussi rappeler que ces derniers jours dans le cadre de ses missions, la Commission a fait le tour des administrations à savoir, le Bureau national d’Etat civil, la Société de presse et d’éditions du Cameroun, le Feicom.
Liliane N
André Mama Fouda était dans ce chantier le 17 décembre 2018.
Pour le Ministre de la Santé (Minsante), il y a lieu de croire qu’au terme des travaux, c’est un bel hôpital gynéco obstétrique qui sortira des terres de la ville d’Ebolowa. En dépit de quelques petits soucis qui s’expliqueraient par des tensions de trésorerie, André Mama Fouda en visite de travail se dit satisfait. «Nous recevons que le gros œuvre est quasiment achevé. Certaines finitions sont aussi visibles. La qualité du travail augure d’un très bel hôpital ici à Ebolowa. Certaines tensions de trésorerie connues au niveau du pays, sont en partie la cause du léger fléchissement de la vitesse dans l’exécution des travaux. Mais nous disons aux populations que ce n’est pas la vitesse qui compte. C’est la réalisation du projet qui est importante. Et cette infrastructure est en train de se réaliser. Donc je demande à l’entreprise d’avoir confiance, de maintenir les équipes qui ont le savoir-faire, pour que nous ayons une infrastructure de qualité», a-t-il déclaré au terme de la descente qui a eu lieu lundi dernier.
Les données rendues publiques évoquent qu’on a un taux d’avancement physique de 65,23%. Les délais contractuels sont consommés à 100% et même dépassés de 66 jours, apprend-on. Pour ce qui est des équipements électriques et de ventilation, les locaux techniques sont prêts à accueillir les machines. La charpente est réalisée à 99%. Les voies et les réseaux divers sont à 51,79%.
Il faut savoir que l’hôpital gynéco obstétrique d’Ebolowa est réalisé dans le cadre des projets du Plan d’urgence triennal pour la croissance économique du Cameroun (Planut). Lors de la visite du Ministre du 26 juillet dernier, on avait appris que les équipements avaient déjà été commandés pour enfin concrétiser dans les faits cette promesse du Chef de l’État de doter la région du Sud d’un bel ensemble immobilier dédié à la mère et à l’enfant. Il est donc question de réduire le taux de mortalité chez ces deux couches sociales. L’objectif du gouvernement camerounais étant de leur assurer le bien-être.
Après la visite de juillet des différents compartiments de cette structure hospitalière, André Mama FOUDA avait reprécisé les instructions du gouvernement dans la perspective de l’ouverture de cet hôpital. Le contrat des pouvoirs publics envers les femmes et les enfants au sujet des affections gynécologiques les touchant est de ce fait bien remplit et le sera davantage avec l’ouverture prochaine de cette infrastructure hospitalière.
De la séance de travail entre le Ministre et les responsables des parties prenantes à la réalisation du projet, il ressortait qu’en juillet 2018, le taux de réalisation global des travaux était d’un peu plus de 35%. Le constat qui avait été fait, montrait que ce qui était déjà visible sur le terrain contrastait avec ce chiffre. La structure principale était sortie de terre et, selon le maître d’œuvre, le gros œuvre était réalisé à plus de 98%.
Liliane N.
L’institution en charge de l’organisation des élections au Cameroun a tenu le 18 décembre 2018 à Yaoundé, la 4e session ordinaire de son Conseil électoral.
Les assises ont été naturellement présidées par Enow Abrams Egbe le président du Conseil électoral. Elections cameroon (Elecam) souhaite une fois de plus relever le défi. On sait que l’année prochaine, le Cameroun va tenir ses élections législatives et municipales. Il a donc été question lors de cette session de relever en toute objectivité les points forts et identifier les aspects qu’il faut améliorer. Le but étant d’éviter des couacs lors des échéances électorales à venir. Il convient de noter ici que dès le 2 janvier 2019, la révision des listes électorales va débuter. Le président du Conseil électoral a convié tous ses collaborateurs de ce fait, à un engagement optimal pour une bonne préparation et coordination de cette activité.
La 4e session ordinaire du Conseil électoral a également été l’occasion pour Elecam de parler du déroulement de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. On note que selon les observateurs nationaux et internationaux, Elecam «a bravé avec brio plusieurs obstacles auxquels elle s’est heurtée». Enow Abrams Egbe a aussi profité pour saluer le sens élevé du patriotisme, l’intégrité et le professionnalisme de tous les personnels d’Elecam.
Au cours de ces assises le Conseil électoral n’a pas manqué de saluer la décision du Président de la République visant l’arrêt des poursuites contre 289 personnes préalablement arrêtées dans le cadre de la crise anglophone. Il faut noter que lesdites personnes ont été libérées le 14 décembre après l’audience d’annulation des charges. Pour Elecam cet acte du Président est un gage de pacification dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour Elecam il va contribuer sans faute au bon déroulement des élections législatives et municipales. Le Conseil électoral le gouvernement doit continuer avec la voie du dialogue pour que la paix, l’harmonie et la stabilité soient renforcées dans les régions anglophones.
A titre de rappel, le 13 décembre dernier, les Nations unies dans leur rapport relatif à la situation en Afrique centrale, en parlant du cas du Cameroun ont indiqué leur préoccupation quant à la tenue des législatives et municipales 2019. Les Nations unies sont préoccupées par la «détérioration des conditions de sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui a provoqué des déplacements de populations et des enlèvements et fait des victimes parmi les civils, les forces de défense et les services de sécurité».
Le rapport écrit par Antonio Guterres le Secrétaire général (Sg) de l’Organisation des Nations unies (Onu) note que la crise ne fait que s’aggraver. «Les violences sont de plus en plus fréquentes». Antonio Guterres observe que des affrontements entre les groupes armés séparatistes et les Forces de sécurité proviennent les déplacements des populations. Selon l’Onu on est déjà à plus de 400 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays et plus de 26 000 personnes qui ont passé la frontière avec le Nigéria. Voulant répondre par rapport à cette situation, le gouvernement a mis place le plan d’aide humanitaire d’urgence de 12,7 milliards FCFA. Et pour tout cela, l’Onu craint la survenue des incidences sur la tenue des élections législatives et municipales prévues en 2019. Les Nations unies pensent que l’organisation desdites élections «pourrait s’avérer difficile».
Liliane N.
C’est l’aboutissement d’un partenariat entre l’Etat du Cameroun et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), dont l’accord a été conclu il y’a quelques heures, afin de peaufiner dans les jours qui viennent, les contours de ce programme.
Un défi, qui à quelques jours de l’atteinte de cette première phase semble ne pas avoir comblé les attentes. Les résultats sont visibles, palpables et suscitent beaucoup d’inquiétude au sein de la famille des économistes, qui semblent d’ailleurs pessimistes. Le chiffre de croissance obtenu au cours des neuf dernières années est en deçà de 4% et aucune ligne n’a bougé pour laisser croire que le taux de chômage a bougé d’un iota, depuis 2010.
C’est l’une des raisons fondamentales pour laquelle le gouvernement a pensé à une nouvelle orientation, un élan plus stratégique, sur lequel travaille Pau Tasong, Ministre Délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Panification et de l’Aménagement du Territoire, représentant de la partie camerounaise et, Jacques Boyer, le représentant de l’organisme des Nations Unies en charge des problèmes relatifs à l’enfance. Les deux partenaires envisagent de mettre en place, les mécanismes qui vont permettre de tracer beaucoup plus aisément, les dépenses publiques.
A travers une enquête dont le résultat va permettre d’assurer un meilleur cadre de vie aux populations, singulièrement les plus vulnérables. Un accent va être mis sur les réalités sociales qu’elles vivent au quotidien, notamment à travers l’accès à la santé, à l’éducation, à l’hygiène, à un environnement sain, à l’eau …
La troisième enquête sur le suivi de la dépense publique et la satisfaction des bénéficiaires dans les secteurs dont certains ont été cités plus haut, vient quelques années après celles qui ont été faites entre 2003- 2004 et ensuite 2009 – 2010. Elles avaient été menées successivement dans le cadre de l’élaboration du Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) et, celui relatif au Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE).
C’est une enquête qui couvre l’ensemble du territoire national et elle va permettre, comme les précédentes:
- De Fournir une évaluation actuelle de la traçabilité de la dépense publique, afin de mesurer les progrès réalisés, dans la gestion des ressources publiques depuis le précédent PETS et, aussi d’identifier les potentielles sources d’inefficacités qui subsistent.
- D’Evaluer la mise en œuvre des mesures retenues dans la matrice d’actions prioritaires issues des PETS 1 et 2, afin d’apprécier dans quelle mesure les acteurs des secteurs de l’éducation et de la santé se sont appropriés les différents outils de suivi et de contrôle des dépenses publiques. Il sera examiné en particulier, la dissémination de l’information sur la provision des services publics dans les deux secteurs sus – cités et, qui sont nécessaires pour engager les citoyens, tout en renforçant la redevabilité sociale.
- D’Apprécier le degré de satisfaction des bénéficiaires des secteurs de l’éducation et de la santé afin de dégager des orientations pour améliorer l’accès et la qualité de ces services.
Le document de stratégie pour la croissance et l’emploi, dont l’implémentation est en cours au Cameroun depuis 2010, a pour objectif premier, de faire du Cameroun, un pays émergent à l’horizon 2035. Durant la première décennie (2010 – 2020), les indications étaient données à travers ce qui sert de boussole pour toutes les actions gouvernementales, d’augmenter substantiellement le taux de croissance national du produit intérieur brut de 5,5% en moyenne chaque année. Une politique qui devait à terme contribuer à réduire le taux de pauvreté monétaire d’environ 30% en valeur relative, en faisant passer ce dernier de près de 80% à 50%.
Nicole Ricci Minyem
Emmanuel Ramazani Shadary annule une visite dans le Kasaï après des heurts
Le candidat du parti au pouvoir, a annulé sa visite à Tshikapa, dans la province du Kasaï. Des heurts avaient éclaté ce 18 Décembre dans la matinée, en marge d'une manifestation contre la venue du dauphin désigné de Joseph Kabila dans ce fief de l'UDPS d'Étienne Tshisekedi. Une personne a été tuée.
À cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo, une manifestation contre la venue du candidat Emmanuel Ramazani Shadary a dégénéré dans la ville de Tshikapa, dans la province du Kasaï.
Au moins une personne tuée
« Les militaires, qui sont venus en renfort de la police débordée, ont ouvert le feu pour disperser les manifestants. « Une femme qui vendait des braises charbon de bois, au niveau du marché Sokajik a été touchée à la tête. Elle est morte sur le champ », a rapporté un responsable d’une Organisation Non Gouvernementale congolaise présente sur place.
Les organisateurs de cette rencontre, mis au courant du risque d’échauffourées, ont annulé l’arrivée du président Joseph Désiré Kabila, le temps pour eux, de ramener le calme et, de convaincre les congolais qui militent au sein des autres partis politiques.
Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des centaines de jeunes, parfois bâtons en main, marchant en scandant des chants hostiles à l’arrivée d’Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat soutenu par le président sortant, Joseph Kabila. « Pour l’instant la ville est paralysée », a rapporté Fabien Ngweshi, journaliste basé à Tshikapa cité par l’AFP. « Seuls les militaires en armes et les policiers circulent mais on observe des regroupements de jeunes qui veulent affronter les forces de l’ordre », a-t-il ajouté.
Sept morts depuis le début de la campagne
« La tension est vive. Dans ces conditions, on ne peut pas permettre à notre candidat d’atterrir. Nous avons annulé son arrivée aujourd’hui le temps de calmer la situation », a déclaré à l’AFP un responsable local de la majorité présidentielle, sous couvert d’anonymat.
Dimanche, à Tshikapa, au moins une personne a été tuée et 81 autres blessées dans des heurts entre des partisans du pouvoir et ceux de l’opposition à l’occasion de la venue d’un candidat de l’opposition, Félix Tsisekedi. Le Kasaï est un fief de Félix Tshisekedi et de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dont il est le président. Selon plusieurs sources, au moins sept personnes sont mortes dans les violences pré-électorales depuis le début de la campagne, le 22 novembre. Un bilan que les autorités nient.
Les multiples heurts que les congolais vivent depuis le lancement de la campagne présidentielle laissent interrogateurs. A qui profite ce climat délictuel alors que les électeurs se préparent à choisir celui qui va présider à leur destinée au cours des cinq prochaines années.
En attendant de trouver des réponses à cette question, les mesures sont prises par les responsables de la commission nationale électorale, afin que le matériel électoral, détruit pendant l’incendie qui a ravagé les bureaux de l’organisme en charge de l’organisation de cette élection, soit acheminé vers les bureaux de vote, à quelques jours du scrutin. En effet, le président Corneille Nangaa séjourne actuellement à Johannesburg en Afrique du Sud, pour superviser cette opération. Dans les prochaines heures, l’on attend entre autres les fiches de rédaction des procès verbaux ainsi que les fiches de dépouillement.
Nicole Ricci Minyem
Un communiqué du ministère camerounais en charge de la Défense (Mindef) diffusé depuis le 13 décembre 2018 annonce que les Camerounais des deux sexes désireux de faire carrière dans les forces de défense, sont invités à présenter un concours d’admission dans les écoles françaises de formation d’officiers.
Selon ce communiqué, ce concours sera organisé du 12 au 14 mars 2019 à l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé, centre unique d’examen. Les écoles françaises concernées sont: Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan, et l’Ecole navale de Lanvéoc-Poulmic.
Pour postuler, il faut, entre autres, être de nationalité camerounaise, célibataire sans enfant à charge, jouir de ses droits civiques, être indemne de toute maladie infectieuse, être reconnu apte par un médecin militaire et maîtriser la langue française.
En outre, il faut être âgé de 18 ans au moins et 23 ans au plus au 1er janvier 2019, être titulaire d’un baccalauréat toute série, ou d’un GCE/AL avec au moins deux matières, excepté la religion, et avoir accompli avec succès au moins deux années d’études dans l’enseignement supérieur.
Les épreuves écrites de présélection se dérouleront les 15 et 16 janvier 2019 au Centre d’instruction des spécialistes des armées à Yaoundé dès 7h. Les épreuves de sélection, elles se dérouleront du 12 au 14 mars 2019 à l’Emia et ne concerneront que les candidats présélectionnés. Les dossiers complets de candidatures seront reçus à la direction des Ressources humaines du Mindef au plus tard le 10 janvier à 16h.
Bon à savoir, l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM Saint-Cyr), plus souvent appelée simplement Saint-Cyr, est une école militaire française d'enseignement supérieur fondée en 1802 par Napoléon Ier, alors premier consul. Elle forme aujourd'hui des officiers de l'armée de terre et une partie des officiers de la gendarmerie.
Elle fait partie des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC), implantées dans la commune de Guer (Morbihan). Ses élèves et anciens élèves sont appelés « Saint-Cyriens » ou encore « Cyrards ». Elle a pour devise : « Ils s'instruisent pour vaincre ». En tant que grande école militaire elle est placée sous la tutelle du ministère des Armées.
Résolument orientée vers l'international, elle accueille dans chaque promotion une moyenne de 20 % d'élèves-officiers étrangers. Elle bénéficie pour cela de nombreux accords d'échanges avec d'autres académies militaires comme l'Académie militaire de West Point (États-Unis), l'Institut militaire de Virginie (États-Unis) ou encore l'Académie royale militaire de Sandhurst (Royaume-Uni).
Saint-Cyr recrute aujourd'hui principalement sur concours des élèves issus des CPGE (Sciences, Lettres, Economie) et une minorité d’élèves ayant un niveau master 2 sur concours également. C'est l'une des 207 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au 1er septembre 2017 à délivrer un diplôme d'ingénieur1 pour ses élèves recrutés en filière scientifique.
L'École navale est une école militaire d’enseignement supérieur français qui assure la formation initiale des officiers de la Marine nationale française. Ceux-ci sont destinés à occuper des postes de commandement à bord des bâtiments de surface, des sous-marins, dans l'aéronautique navale, dans les formations de fusiliers marins et commandos et au sein des états-majors.
Elle constitue avec l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, l'École de l'air et l'École polytechnique, l'une des quatre grandes écoles militaires françaises. C’est l'une des 207 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au 1er septembre 2017 à délivrer un diplôme d'ingénieur.
L’École navale et son institut de recherche (IRENav) sont installés sur un site de 100 hectares au sud de la rade de Brest à Lanvéoc-Poulmic.
Otric N.
L'Afrique et l'Union Européenne (UE) doivent mettre en place un partenariat novateur pour le développement du secteur agricole et agroalimentaire, favorisant plus particulièrement les petites et moyennes exploitations et le développement durable, estime le groupe de travail créé à l'initiative de la Commission européenne.
La «task force» pour l'Afrique rurale, lancée au mois de mai, a rendu ce mardi ses premières recommandations à l'occasion du sommet UE-Afrique organisé à Vienne, en Autriche, a annoncé la Commission dans un communiqué. Son rapport complet sera publié en début d'année 2019, avec pour objectif de stimuler les revenus et les emplois dans les secteurs agricole et agroalimentaire en Afrique.
Parmi les principales suggestions soumises à la Commission européenne, rapporte l’AFP, le groupe composé d'experts indépendants venus à la fois d'Afrique et d'Europe, prescrit une approche locale, intégrant le respect de l'environnement et une gestion durable des ressources naturelles. Le partenariat se nouerait notamment entre agriculteurs ou par des échanges d'étudiants en agronomie, entre entreprises ou encore entre gouvernements.
La task force estime également que les échanges commerciaux dans l'agroalimentaire doivent être développés entre pays africains au lieu de privilégier les exportations, en créant des normes communes et en mettant en place des contrôles de qualité par exemple. Il faudra également améliorer l'accès aux financements privés et aux instruments de coopération de l'UE pour les petites et moyennes exploitations, selon elle.
En effet, la relance des investissements dans les zones rurales d’Afrique permettrait de créer les millions d’emplois tant attendus et d’améliorer la sécurité alimentaire et la résistance à la crise.
La croissance économique reste vigoureuse dans les pays africains, mais la région a connu une hausse constante de l’extrême pauvreté et sa concentration dans les régions rurales. Deux tiers de la population africaine vivent et travaillent dans les zones rurales qui offrent de vastes terres cultivables et l’agriculture représente 65 pour cent des emplois en Afrique subsaharienne.
Pourtant, les zones rurales ont été sous-évaluées par les gouvernements, les bailleurs internationaux du développement et les conseillers politiques. De ce fait, la production alimentaire par tête n’a guère augmenté au cours des 50 dernières années; l’agriculture ne représente que 17 pour cent du PIB subsaharien et sa productivité est faible voire recule. Il n’est donc pas surprenant que plus de 60 pour cent de la population rurale vivent dans l’extrême pauvreté, et que beaucoup d’entre eux partent vers les villes où ils rejoignent souvent les rangs des chômeurs ou de la main-d’œuvre informelle.
Dynamiser l’agriculture et construire autour d’elle une économie rurale forte est vital pour l’Afrique. Si les choses sont correctement faites, cela pourrait créer les millions d’emplois tant recherchés et des richesses, favoriser l’intégration, la sécurité alimentaire, la résistance à la crise et la paix sociale et politique.
L’organisation internationale du travail (OIT) s’occupe activement du travail rural depuis les années 1920, avec une attention croissante à l’Afrique. En 2008, la Conférence internationale du Travail a adopté une résolution sur l’emploi rural pour la réduction de la pauvreté qui a ouvert la voie à un programme de l’OIT sur l’emploi rural et le travail décent (2009-2013) et à la déclaration en 2013 de la «Promotion du travail décent dans l’économie rurale» comme domaine de première importance pour l’Organisation.
L’un des principaux enseignements des travaux ruraux de l’OIT est de reconnaître que les communautés rurales ont beaucoup de potentiel et que les investissements peuvent renforcer leur autonomie grâce à des approches intégrées.
Otric N.
Le ministre délégué camerounais en charge de l’Economie, Paul Tasong, a présidé le 14 décembre 2018 à Kribi, cité balnéaire du Cameroun, la restitution de l'étude d'avant-projet sommaire relatif au pont sur le fleuve Ntem. C'est sur la transnationale Kribi-Campo-Bata, reliant le Cameroun et la Guinée équatoriale.
La partie équato-guinéenne était représentée par Baltasar Engonga Edjo’o (ministre en charge de l’Intégration régionale), et Reginaldo Asu Mangue, ministre délégué en charge des Travaux publics, du logement et de l'urbanisme.
Au terme de la restitution de l’étude, rapporte Investir au Cameroun, le ministre Paul Tasong a indiqué qu’après sa construction, ce pont dont la longueur est comprise entre 600 et 800 mètres, permettra «de renforcer et d’accroître la circulation des personnes et des biens entre les deux Etats, de faciliter et promouvoir les échanges commerciaux, et enfin, d’assurer la traversée du fleuve en toute sécurité».
Les parties ont convenu de se réunir à Douala, la capitale économique camerounaise, le 1er février 2019, à l’effet de choisir le site d’implantation ainsi que le type de pont sur la base des résultats de l’étude d’avant-projet sommaire et des propositions du Comité technique mixte de suivi du projet.
C’est depuis 2013 que la Banque africaine de développement (Bad) a donné son accord de principe pour l’octroi d’un financement de 2 milliards FCFA pour construire le pont sur le Ntem. Le reste du financement devant être supporté à parts égales par les deux Etats. En 2016, un contrat a été signé avec le groupement ECTA BTP/Tractebel, en vue de l'étude technique.
Bon à savoir, le Cameroun et la Guinée Equatoriale sont liés par un Traité d'Amitié et de Bon Voisinage. Signé à Yaoundé le 26 janvier 1980 entre le gouvernement de la République Unie du Cameroun et le gouvernement de la République de Guinée-Equatoriale, le Traité d'Amitié et de Bon Voisinage a été ratifié par le Cameroun le 04 février 1980.
Cet accord vise à jeter les bases d'une future coopération bilatérale pacifique et comporte huit articles qui précisent les engagements mutuels entre les deux Etats en vue d'une part, les objectifs communs visés pour une relation harmonieuse et d'autre part, les domaines de collaboration.
Aux termes de cet accord, les objectifs ci-après sont poursuivis :
Il apparait de toute évidence que les objectifs de ce texte se résument à quelques principes directeurs que sont la : fraternité à travers la recherche de l'instauration d'un climat d'amitié, de bon voisinage ; l'égalité souveraine à travers le respect du principe de non-ingérence dans les affaires internes d'un autre Etat en dépit de la différence de taille des deux pays enfin, la réciprocité et le principe de l'unité africaine.
Ces objectifs rentrent en droite ligne des fondements même de l'action et de la conduite diplomatiques du Cameroun depuis la reconnaissance internationale du principe de sa double souveraineté interne et externe. C'est aussi le témoignage de son caractère de havre de paix dont les tentacules s'étendent au-delà des frontières nationales.
Ces objectifs témoignent de la volonté politique forte partagée par les deux Etats limitrophes comme préalable indispensable à une coopération forte, sincère et mutuellement bénéfique. Car celle-ci nécessite d'une part, une bonne connaissance et une relation de confiance entre les parties susceptibles d'engager une coopération transfrontalière et d'autre part, un travail coordonné des services techniques des différentes structures engagées pour donner forme au projet ou à la démarche de coopération, qu'elle concerne une région de quelques milliers d'habitants ou une sous-région ; indépendamment des domaines dans lesquels ils souhaitent entretenir des relations.
Otric N.
Le ministre camerounais en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, a procédé le 10 décembre 2018 à la signature d’un contrat avec la Banque Islamique de Développement. Ce contrat est un prélude à l’accord de prêt que fera la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), organe spécialisé du groupe de la Banque islamique de développement au Cameroun, dans les prochains jours.
En effet, la BID entend injecter 98 millions d’Euros (environ 64,2 milliards FCFA) pour renforcer le secteur du coton et du soja. Cette somme permettra l’acquisition des intrants agricoles (engrais, pesticides, herbicides), des graines de coton et de graines de soja de bonne qualité. En outre, cet appui pourra relancer en force les activités de la Société de Développement du Coton qui jusqu’ici peine à se stabiliser. Les fruits issus de ce redémarrage seront prioritairement vendus et consommés sur le marché intérieur (au Cameroun).
L’appui de la BID pourrait ainsi relancer un géant industriel camerounais comme la Société de développement du coton (Sodecoton) qui a échoué dans la production du soja en 2017. Car, l’industriel s’est heurté au fait que son huile n’a pas réussi à se positionner sur le marché camerounais. Bien plus, la commercialisation du tourteau de soja a été mise en difficulté par la grippe aviaire.
Plus loin, c’est la filière Coton qui pourrait en sortir plus heureuse avec une production record pour la saison 2018-2019. Car, parallèlement à l’appui de la BID, la Société de Développement du Coton (SODECOTON), géant agro-industriel national, vise une production de 295 000 tonnes de coton, après quatre années difficiles qui ont vu la production descendre parfois jusqu’à 295 000 tonnes.
Une contre-performance due en majorité aux effets conjugués de la baisse des cours mondiaux, des pertes consécutives à la mouille du coton et à la commercialisation du coton local au Nigéria, où les prix étaient souvent jugés plus rémunérateurs par les producteurs camerounais.
Cependant, à la faveur du plan de relance de cette entreprise, implémenté depuis quelques années, avec pour retombées principales la rénovation du matériel roulant qui permet d’évacuer à temps la production des champs vers les usines (évitant ainsi la mouille du coton), puis la réhabilitation des équipements de production qui a permis aux machines de tourner à 90% de leurs capacités (contre environ 50% auparavant).
Et le plan de relance s’avère être aujourd’hui un succès puisque la Sodecoton a renoué avec les bénéfices en 2016-2017 (4,3 milliards de FCFA), après trois années de pertes sèches d’un montant global de 35,6 milliards de FCFA; cette entreprise ambitionne de porter sa production à 400 000 tonnes en 2021, puis à 600 000 tonnes d’ici à 2025.
Pour ce faire, la Sodecoton n’exclut pas l’introduction au Cameroun du coton transgénique (OGM), dont les essais débutés depuis l’année 2012 devront livrer leurs résultats en cette année 2018. A ce sujet, l’on se souvient qu’au cours de l’année 2015, la Sodecoton a lancé, dans la région de l’Extrême-Nord du pays, une série de consultations publiques, en vue de requérir l’avis des producteurs sur l’opportunité d’introduire les OGM dans cette culture.
Otric N.
Selon des sources à la Communauté urbaine de Yaoundé, sera le consortium angolo-portugais Lipor qui opérera au côté d’Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam).
Yaoundé est la capitale politique du Cameroun qui abrite environ 2000000 d’habitants. Cette ville connaît de temps à autre d’énormes problèmes de gestion d’ordures ménagères. Lorsque l’on parcourt les artères de la ville on se rend compte qu’il y a des ordures ménagères qui, à certains moments obstruent la chaussée. Au-delà de la chaussée qui se retrouve encombrée, les riverains ont beaucoup de mal à respirer du fait des odeurs pestilentielles qui s’en dégagent.
Comme début de solution, le consortium angolo-portugais Lipor est annoncé dans le ramassage des ordures ménagères dans la ville de Yaoundé. Il viendra appuyer les actions d’Hysacam qui a visiblement du mal à remplir ses missions, au vu des immondices toujours perceptibles dans les quartiers de la capitale politique du Cameroun.
Cependant, l’attribution à ce regroupement d’une partie du marché de l’hygiène et de l’assainissement de la ville n’a pas fait l’objet d’un appel à concurrence, mais on sait toutefois que l’actuel opérateur avait, voici une année, raflé les trois lots de l’appel d’offres international pour l’enlèvement des ordures ménagères dans la ville.
Ainsi, avec une offre de quelque 40,3 milliards FCFA, Hysacam a, au terme d’un appel d’offres lancé par le gouvernement, coiffé au poteau le consortium composé des portugais Urban DNA et Lipor, ainsi que de l’angolais Ambiafrica.
Reste qu’actuellement, le prestataire revendique à la CUY des arriérés équivalant à 7 mois de prestations impayées, alors qu’en 2017 le montant total de la dette publique par elle réclamée s’élevait à plus de 14 milliards FCFA, soit 25% de son chiffre d’affaires, sur lesquels le gouvernement avait consenti à payer 6 milliards FCFA.
En août dernier, Hysacam a décroché un nouveau contrat avec la Communauté urbaine de Yaoundé. Le ministre des Marchés publics Abba Sadou a rendu public un communiqué dans lequel, il est clairement précisé le cahier des charges attribué à la société d’Hygiène et de salubrité du Cameroun (Hysacam). Pour la période allant de 2018 à 2023, Hysacam doit faire la pré-collecte, la collecte, le transport et le traitement des ordures ménagères. Sans oublier le balayage, le nettoyage des rues, des places publiques et des marchés de Yaoundé.
Le nouveau contrat d’Hysacam estimé à 40 843 215 556 FCFA va être supporté de façon conjointe par le budget de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) et celui de l’Etat. La société attendait donc la notification de l’autorité contractante pour être confortée dans sa posture. L’une de nos sources bien introduites, nous révèle que l’entreprise entend mettre à profit sa flotte qui sera composée de 211 camions et engins, pour mieux remplir sa tâche. Sur le plan contractuel, Hysacam doit procéder par jour au ramassage de 1470 tonnes d’ordures à Yaoundé.
Au Cameroun depuis 1969, Hysacam couvre 17 communes et communautés urbaines à travers le pays pour un total de 15 millions de personnes bénéficiant au quotidien de ses services, soit 5000 tonnes de déchets collectées par jour et autant d’employés. Le prestataire dispose par ailleurs de 14 agences et de 2 centrales de captage et de traitement du biogaz à Yaoundé, mais aussi dans la métropole économique, Douala.
Otric N.
De nombreux pays dans le monde sont obligés de faire face à un flux de migrants qui, pour diverses raisons, ont abandonné leur pays pour s’installer ailleurs.
Au Système des Nations Unies, l’on pense que ces personnes qui arrivent de partout, apportent un plus, dans de nombreux domaines - António Guterres, Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies : « Les migrations favorisent la croissance économique, le dynamisme des sociétés et la tolérance. Elles offrent une chance à des millions de personnes en quête d’une vie meilleure et, profitent aussi bien aux communautés d’origine et qu’à celles de destination… ».
C’est le message principal que l’on veut véhiculer en commémorant chaque 18 Décembre, la
Journée internationale des migrants. C’est l'occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.
Les migrations sont une réalité incontournable. De nombreuses raisons amènent les gens à se déplacer – que ce soit pour étudier à l’étranger, rejoindre des membres de la famille, chercher un emploi ou des moyens de subsistance, ou assurer un meilleur avenir à leurs enfants. D’autres quittent leur pays pour fuir la criminalité, la violence, les conflits, la persécution, l’insécurité, la discrimination, les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement, ou encore la pauvreté.
La plupart passent d’un pays en développement à un autre ou quittent un pays en développement pour un pays développé. Les migrations jouent un rôle essentiel pour la croissance économique et le développement, notamment en remédiant aux pénuries du marché du travail à tous les niveaux de qualification. Les migrations ont des effets majoritairement positifs, aussi bien pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil.
Les migrations volontaires comme les déplacements forcés ont toujours été le lot commun de l’humanité. La plupart des gens comptent probablement parmi leurs ancêtres des personnes ayant migré.
En ces temps de mondialisation et d’interdépendance, la migration internationale pourrait bien devenir un phénomène encore plus répandu. L’intégration croissante des marchés du travail, la baisse du prix des transports et l’existence de réseaux d’information et de communication et de réseaux sociaux bien établis sont autant de facteurs qui favorisent la mobilité.
Si la plupart des migrations internationales sont motivées par des raisons économiques, les conflits, les violences, les persécutions, la répression politique et les autres violations graves des droits de l’homme figurent parmi les principales causes des mouvements de réfugiés et de déplacés.
Aujourd'hui, la migration mobilise de plus en plus l'attention de la communauté internationale. Mêlés à des éléments d'imprévisibilité, d'urgence et de complexité, les défis et les difficultés des migrations internationales exigent une coopération renforcée et une action collective entre les pays et les régions.
L'ONU joue un rôle actif de catalyseur dans ce domaine, dans le but de créer davantage de dialogues et d'interactions au sein des pays et des régions, de favoriser les échanges d'expériences et les possibilités de collaboration.
Le 19 septembre 2016, à l’occasion d’un Sommet de haut niveau sommet de haut niveau, qui a eu lieu au Siège de l’ONU, l’Assemblée générale a adopté des engagements essentiels visant à renforcer la protection de millions de personnes déplacées de force et qui se déplacent pour d’autres motifs dans le monde entier. Par ce texte, appelé la Déclaration de New York, les États Membres se sont engagés à :
Nicole Ricci Minyem
L’information a été donnée aux médias ce mardi à Anadolu, par le général Aga Robinson, commandant de la région militaire interarmées. Les ambas boys ont barricadé la route au niveau de New Church dans le chef lieu de la région du Nord Ouest.
Dans son communiqué, le général Aga Robinson explique : « Des éléments de l’armée ont été déployés dans les lieux pour déloger les miliciens. Fort heureusement, nous ne déplorons aucune perte du côté de l’armée camerounaise et, plusieurs armes et munitions ont été récupérées dans cette offensive… ».
Cet autre heurt entre les forces de défense et de sécurité et les terroristes ou alors les miliciens du mouvement séparatistes anglophones intervient quelques semaines après la création par le Chef de l’Etat camerounais, d’un comité de désarmement, démobilisation et réinsertion des « combattants » séparatistes anglophones et des reconvertis du groupe terroriste boko haram. I survient quelques heures, après la libération des ambazoniens qui étaient incarcérés dans les prisons camerounaises. 289 individus ont pu bénéficier de la grâce présidentielle.
Des mesures qui visent à faire régner un esprit d’apaisement entre les camerounais qui vivent dans les zones conflictuelles et, qui ont pensé durant les deux dernières années, que les armes étaient l’unique solution à leurs préoccupations et l’Etat.
Malheureusement, on est enclin de croire que seul, le gouvernement longtemps accusé de tous les maux, est le seul qui veut que la paix et la sérénité revienne sur l’ensemble du triangle national. Face à ces actes du Président Paul Biya, les terroristes ont par exemple incendié la résidence du coordinateur du comité de désarmement, démobilisation et réinsertion dans a région du Nord Ouest. Ils sont soupçonnés d’être les meurtriers du commissaire spécial de Ngoketoundia, qui a été exécuté sur son lit d’hôpital. Il s’y était rendu alors qu’il venait à peine d’être libéré par des individus qui le tenaient captif.
Et, certaines sources affirment même que les terroristes, pour bien montrer qu’ils ne comptent pas prendre en compte ces mesures, vont multiplier les attaques, les enlèvements et les assassinats durant les prochaines semaines. Peut être qu’il serait important de prendre en compte, les sons discordants de ces individus qui entendent demeurer dans la logique des meurtres et autres exactions et, pour eux, prendre des mesures drastiques.
C’est en tout cas, ce que semblent penser, tous ceux qui écument les plateaux des débats télévisé et radiophonique. Selon eux, il n’est pas logique que seul, un camp fasse des efforts alors que de l’autre côté, ceux qui ont fait des brousses, des montagnes et autres lieux obscurs leur domicile, restent campés sur leurs positions et, continuent de faire couler le sang des fils et filles de ce pays.
Ces derniers demandent au Président de la République, de faire appliquer la loi, tel qu’il l’a promis en prononçant son discours le 5 novembre dernier. C’est le même message qui vient des membres de la société civile, de ces femmes qui multiplient les sorties médiatiques afin que règne à nouveau la paix.
Il n’est pas évident de communiquer avec exactitude, le chiffre des victimes des terroristes de l’ « ambazonie». Les Organismes internationaux ont salué les mesures prises par le Président de la République et, ils joignent leur voix à celle du gouvernement afin que les terroristes déposent leurs armes.
Nicole Ricci Minyem
La décision a été prise ce lundi 17 Décembre, par les membres du conseil d’administration de cette institution, à l’issue des travaux de la troisième revue de l’accord en faveur du Cameroun, au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).
L’achèvement de ladite revue va permettre de décaisser 55,2 millions de DTS (environ 76,3 millions de dollars, ce qui porte le total des décaissements au titre de l’accord à 317,4 millions de DTS (approximativement 438,9 millions de dollars).
En achevant la troisième revue, le conseil d’administration a également approuvé la demande des autorités d’une dérogation pour le non – respect du critère de réalisation relatif au plafond du financement net de la Banque Economique des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et, leur demande la modification de deux critères de réalisation relatifs au plafond des emprunts nets de l’administration centrale auprès de la banque centrale, hors financement du Fond Monétaire International et, du critère de réalisation continu relatif aux nouveaux emprunts extérieurs non concessionnels contractés ou alors garantis par le gouvernement.
L’accord triennal d’un montant de 483 millions de DTS (approximativement 667,8 millions de dollars ou 175% de la quote – part du pays), en faveur du Cameroun a été approuvé au mois de juin 2017. Il a pour objectif d’apporter un appui aux efforts déployés par le pays, pour rétablir la viabilité extérieure et budgétaire, ainsi que jeter les bases d’une croissance durable, inclusive et tirée par le secteur privé.
A l’issue des débats du conseil d’administration, le directeur général adjoint et président par intérim de cette institution bancaire M. Mitsuhiro Furusawa s’est exprimé ainsi : « La performance du Cameroun dans le cadre de son programme appuyé par la FEC est globalement satisfaisante. La plupart des objectifs à la fin du mois de juin 2018 ont été atteints et, les réformes structurelles ont progressé, avec l’achèvement des réformes clés du secteur financier qui avaient été retardées.
Les autorités restent attachées à l’effort concerté visant à reconstituer les marges de manœuvre budgétaires et extérieures de la CEMAC. A cette fin, il sera important de s’attaquer à l’insuffisance des recettes et, de maîtriser les dépenses d’investissement afin d’atteindre l’objectif de déficit fixé pour 2018. Il sera important, voire essentiel, de mettre en œuvre et, de manière résolue, le budget 2019, y compris les mesures visant à mobiliser des recettes non pétrolières en éliminant progressivement les exemptions tout en rationalisant d’avantage les dépenses, pour atténuer les risques liés à la situation sécuritaire difficile, à la volatilité croissante des prix des matières premières et, à d’autres chocs sur la croissance.
La dette extérieure publique a rapidement augmenté au cours de l’année qui est entrain de s’achever, principalement à cause de décaissements plus rapides que prévu de prêts projets étrangers. Pour maintenir la viabilité de la dette, il est essentiel de limiter strictement les nouveaux emprunts non concessionnels et, de s’attaquer à l’encours des prêts contractés mais, non décaissés. Des ajustements progressifs des prix administrés vont contribuer à réduire les subventions et, à rétablir la viabilité financière des principales entreprises de services publics, tout en réduisant les risques liés aux passifs contingents.
Les réformes du secteur financier doivent continuer à progresser, y compris une résolution effective des banques en difficulté et, une réduction des créances en souffrances. D’autres réformes structurelles devraient porter sur les questions de gouvernance et, l’amélioration du climat des affaires, afin de soutenir l’investissement privé et accroître la compétitivité.
Le programme du Cameroun continue de bénéficier de l’appui du FMI, pour la mise en place des politiques et réformes d’accompagnement, de la part des institutions régionales dans les domaines de la réglementation des changes et, du cadre de politique monétaire et, de favoriser une hausse des avoirs extérieurs nets régionaux, qui sont essentiels pour le succès du programme.
Nicole Ricci Minyem
La communauté internationale a doté il y’a quelques heures, l'accord de Paris, des outils qui vont lui donner vie, mais sans s'engager à faire plus et plus vite contre le réchauffement climatique malgré l'urgence et les catastrophes qui se déchaînent à travers le monde.
Il y a quelques semaines, les scientifiques du Giec tiraient la sonnette d’alarme, dans un monde à +2°C, objectif minimal du pacte climatique de 2015, alors que les impacts seraient bien plus importants que dans un monde à +1,5°C, limite idéale de l’accord.
Mais pour rester sous +1,5°C, il serait important de réduire les émissions de CO2, de près de 50% d’ici 2030 par rapport à 2010, alors que les engagements actuels des Etats annoncent un monde à +3°C avec son lot de tempêtes, sécheresses, inondations…
Face à ce coup de semonce, nombre de délégations, en particulier les vulnérables Etats insulaires, espéraient que pour cette 24e Conférence climat de l’ONU (COP24) les pays ont promis de relever d’ici 2020 leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre.
Mais dans un contexte géopolitique peu propice, les Etats se sont surtout appliqués à boucler les règles qui permettront d’appliquer l’accord, à la grande satisfaction des délégations qui ont accueilli leur adoption par une standing-ovation.
Préparé pendant trois ans et finalisé ces 14 derniers jours et quelques nuits de négociations tendues, ce mode d’emploi d’une centaine de pages fixe notamment les modalités de suivi des actions nationales. Une flexibilité a été accordée aux pays en développement.
« Ce manuel d’utilisation est suffisamment clair pour opérationnaliser l’Accord de Paris et c’est une bonne nouvelle - Dans les circonstances actuelles, continuer à construire notre bâtiment est déjà une réussite », a commenté la ministre espagnole de l’Environnement Teresa Ribera
Manque de compréhension
Les Etats « ont fait des progrès, mais ce que nous avons vu en Pologne c’est un manque fondamental de compréhension de la crise actuelle », estime Manuel Pulgar-Vidal du WWF, rappelant que le Giec donne seulement 12 ans pour agir.
« Ce manque de réponse au rapport du Giec, c’est choquant - Vous ne pouvez pas vous réunir après ça, et dire que vous ne pouvez pas faire plus », ajoute Jennifer Morgan, de Greenpeace.
La décision finale de la COP se limite de fait à répéter la demande de mise à jour des engagements d’ici 2020, déjà formulée dans l’accord de Paris. Elle insiste sur l’urgence d’une ambition accrue, sans calendrier.
Le cas américain
Une passe d’arme sur la reconnaissance ou non des conclusions du Giec avait déjà donné le ton en milieu de COP, Etats-Unis, Arabie Saoudite et Russie refusant la mention « accueille favorablement » dans la décision finale.
Sortants de l’accord de Paris mais pour l’instant toujours dedans, les Etats-Unis ont vivement défendu leurs positions traditionnelles, soulignent les observateurs, qui voient leur empreinte notamment sur les règles concernant les pays en développement.
« Le plus grand pollueur de l’histoire et le plus gros producteur actuel de pétrole dit aux pays en développement vous avez les mêmes responsabilités que nous, tout en bloquant les progrès sur les nécessaires transferts de technologie et le soutien financier », a dénoncé Meena Raman, de l’ONG Third World Network.
Quant à la Pologne, dont le président a défendu bec et ongle son industrie du charbon pendant cette COP, elle n’a pas été épargnée. « Que ce soit la perversité de l’utilisation de cette réunion comme une foire commerciale pro-charbon (…) ou le manque d’intérêt pour des conclusions ambitieuses, on ne se souviendra pas d’eux avec tendresse », a résumé Mohamed Adow, de l’ONG Christian Aid.
Débats houleux
Le financement des politiques climatiques est l’autre préoccupation des pays pauvres, notamment la manière dont va s’organiser la montée des fonds promis par le Nord à partir de 2025.
Alors que les pays du Nord ont promis de passer leur aide climat à 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, quelques pays comme l’Allemagne ont annoncé de nouvelles contributions, notamment au Fonds vert. Et la Banque mondiale a promis 200 milliards de dollars pour la période 2021-2025.
« Mais il est clair qu’il faudra aller au-delà et faire davantage d’annonces concrètes pour convaincre les pays en développement qu’ils seront soutenus dans leurs efforts pour la transition bas carbone », souligne David Levaï, de l’Institut des relations internationales.
Plus inattendu, les règles des mécanismes d’échange de quotas d’émissions carbone ont bloqué pendant des heures samedi la conclusion des travaux, le Brésil menant la contestation. Le cœur de ce sujet très technique mais qui doit empêcher que des réductions d’émissions soient comptées deux fois, a été retiré du texte adopté.
De quoi indigner vivement un observateur vétéran des négociations: « Cette conférence a été retardée par le Brésil alors qu’elle aurait dû l’être par les petites îles. C’est tragique ».
Mais comme le soulignait, fataliste, le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama, président de la COP23, son île de moins d’un million d’habitants ne peut pas menacer ou forcer qui que ce soit à faire ce que l’on veut.
Nicole Ricci Minyem