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Cette date a été arrêtée lors du Conseil d’administration de la Fédération camerounaise des sports pour déficients visuels.

L’une des résolutions du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale du 22 décembre 2018 est l’adoption de la date du 13 janvier 2018 comme ouverture de la saison sportive. Ladite saison commencera dans la ville de Yaoundé, la capitale. Lors du Conseil présidé par Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), les membres prenant part aux assises sont revenus sur les problèmes rencontrés par la Fédération camerounaise des sports pour déficients visuels. Le plus préoccupant pour eux, ont-ils relevé est l’absence de sponsoring. A cela s’ajoute les cotisations des membres, les affiliations des clubs ainsi que le paiement des licences qui ne sont toujours pas respectés.

Les assises ont également permis de présenté sous réserve de validation par le Ministre des Sports le calendrier d’activités comptant pour la saison sportive 2018-2019. Dans ledit calendrier est mentionnée la participation au Cecifoot en Côte d’ivoire. Il a également été dit que pour pouvoir atteindre le budget estimé à 6 018 000 FCFA, il faut être consciencieux. Car il y a des compétitions internationales auxquelles la Fédération doit prendre part. Elle doit aussi organiser des compétitions nationales.

Le bureau de la Fédération a par ailleurs reçu le quitus pour sa gestion allant du 18 juin 2011 au 31 décembre 2018. Jusqu’à nouveau changement, le budget a été adopté ainsi que le chronogramme d’activités. A titre de rappel, ledit bureau s’est réuni, le 3 mars dernier, à Yaoundé. Il était question pour les différents membres de l’association de faire le point sur les activités à mener, sur les orientations à donner et surtout redynamiser toutes les ligues régionales qui peinent à se démarquer. Pour galvaniser les activités sur le triangle national, des objectifs assignés étaient déjà en cours de matérialisation. «C’est la tenue des différents championnats du goal bon et des regroupements au niveau du Cecifoot et même la tenue de meeting» avait précisé le président de la Fecasdev, Norbert Tsoungui. 

Au plan international, 22 athlètes étaient en stage depuis le 24 février 2018 pour la participation aux douzième Fasa et les 8ème Open de Chaja aux Emirates Arabes Unis. Cette compétition s’était ouverte du 8 au 9 mars 2018. Par ailleurs, pendant cette réunion, le sujet portant sur le soulèvement de certains athlètes qui dénonçait la magouille au sein de la Fédération avait été évoqué. Il faut savoir que la révolte survenait après la dislocation de certains pratiquants àqulques disciplines que compte la Fédération à savoir le Goal bon, le Cécifoot et l’Athlétisme.

Liliane N.  

Mis à part quelques ascètes capables de faire montre d’une capacité particulière à résister à toutes sortes de provocations, la plupart des hommes a un seuil de tolérance à ces dernières assez bas. Une fois ce seuil atteint chez la plupart, laisse généralement le pas à la raison, l’expression de l’émotivité dans ce qu’elle a de plus vil. C’est nous étant remémoré ce qui précède, qu’a résolument cédé la place au recul, l’embryonnaire  révolte qui fut la nôtre suite à l’attaque perpétrée dans la localité de Bangourain par les terroristes-sécessionistes ambozoniens hier dimanche 23 décembre 2018.

Cette attaque a suscité de notre part deux interprétations. La première est la recherche désespérée de l’exacerbation de la division francophones contre anglophones prétexte à l’introduction de ce billet et la seconde, fondée sur les pertes importantes enregistrées dans les rangs des sécessionnistes, tend à démontrer qu’il s’agit ni plus ni moins d’une quête de ressources par certains pour détaler.

Francophones VS Anglophones

Jusqu’ici, nonobstant quelques escarmouches enregistrées dans quelques localités frontalières à leur chimérique Etat, les sécessionnistes ambozoniens s’étaient  cantonnés dans ce dernier à subir les coups de boutoir de l’armée et à terroriser leurs propres populations auxquelles ils font subir au quotidien, les pires des exactions. Par cette première attaque d’envergure hors de leur territoire, attaque ayant causée enlèvements, mort d’homme et d’importants dégâts matériels, outre pour s’approvisionner, du leur, savons nous, cela étant devenu compliqué, l’objectif visé semble-t-il est de susciter la révolte des « francophones » toute chose de nature à mener ces derniers à commettre des actes incontrôlées pouvant aboutir en un conflit entre cette division qu’ils se battent à exacerber et qui ne repose sur aucune réalité sociologique : francophones contre anglophones. L’affaire est plutôt mal embarquée pour nos chantres de la division et ces derniers devront cravacher plus durement car depuis le début de cette crise, malgré les attaques contre les ressortissants de la zone francophone, aucun cheveu d’un frère Bakweri, Banso, Bagnague… eux-mêmes victimes du reste, n’a été touché en représailles et rien n’indique qu’il puisse en être autrement. De toute évidence donc, le seuil de tolérance à la provocation de la cible visée n’a pas été atteint. L’atteindront-ils ? En auront-ils le temps ? C’est lui-même qui nous le dira.

Rançonnons et fuyons

Bien que cette attaque ignoble et lâche ait causé de graves et irrémédiables dégâts humains et matériels, derrière celle-ci, serait-il si osé de voir les derniers soubresauts d’un monstre à l’agonie ? N’étant pas à mesure de faire face à l’armée et ne s’illustrant que par quelques actes de lâcheté ; plus forts qu’à tourner des vidéos et à se prendre en photo que de se battre en guerriers qu’ils prétendent d’être, ne tenant pas sur leur territoire relativement réduit, en manque d’hommes et équipés d’armes les plus dérisoires, est-ce en étendant la zone de conflit qu’ils s’en sortiront ? L’attaque avons-nous appris n’a fait qu’un seul mort. De toute évidence donc, ils n’y sont pas allés tuer et malgré les 28 maisons incendiées, le soin pris par ces derniers de prendre de nombreux otages laisse entrevoir qu’ils sont en grande difficulté et ont besoin de ressources. De là à envisager, par certains, la quête de ces dernières pour détaler, il y’a qu’un pas car Il faut le dire, il ne fait pas bon être chef de guerre ambazonien ces derniers temps. A la fréquence à laquelle ils sont neutralisés, s’ils n’y prennent garde, il n’en restera aucun d’ici les quelques jours qui nous séparent de 2019. Le 20 décembre 2018, succombait sous les balles des commandos du BTAP de Koutaba celui qui se gargarisait de ne pouvoir être tué par aucun homme né d’une femme : le désormais et pas le moins du monde regretté, le pseudo « générale » IVO. Dans la foulée, juste un jour après, tombait sur la route de Mbengwi le nommé Magellan qui s’était illustré dans une vidéo dans laquelle, bardé de gris-gris, et certainement sous l’emprise de quelques substances hallucinogènes osait évoquer le nom de Jésus. Il est miséricordieux certes mais…

Quoi qu’il puisse en être de tout ce qui précède, c’est indéniable, dans cette crise sécuritaire, l’armée camerounaise fait son job. Sans tambours ni trompettes, elle engrange succès sur succès malgré quelques pertes enregistrées dans ses rangs. Elle n’en est pas à ses premiers certes, mais où est-il indiqué qu’être très souvent reconnaissant des efforts, des sacrifices de ceux qui veillent sur nous est mauvais pour leur moral ? Qu’ils trouvent ici encore, l’expression de notre profonde gratitude.

Revenant à l’attaque de Bangourain, nous n’avons aucun doute à ce sujet, les coupables seront traqués et rattrapés par nos braves comme l’ont été ceux qui avant eux se croyaient invincibles. Aux terroristes-sécessionnistes nous disons : le sang innocent que faites couler a été depuis la première goutte versée, la semence de votre défaite certaine, inéluctable et très proche.

 
 
Magnifié depuis quelques temps seulement dans certains « médias clientélistes », et présenté comme étant l’homme politique providentiel dans le département du Ndé, qui regorge pourtant bien de baleines et  de crocodiles politiques ; celui-là même qui se fait appeler « Sa Majesté » Théophile Kwendjeu, laisse tomber aujourd’hui son masque ; et dévoile son imposture à ciel ouvert. 
 
La question lancinante qui se pose sur toutes les lèvres est celle de savoir qui est véritablement ce militant opportuniste, de la 25ème heure du Rdpc dans le département du Ndé; qui pense pouvoir défier le Ministre Jean Claude Mbwentchou et son mentor, le tout puissant Président du Sénat, Marcel Niat Njifenji ? 
 
 
Ce parfait anonyme qui a atterri subitement dans l’espace public il y a quelque temps seulement, comme un cheveu dans la soupe, usant de roublardise et de bluff, pour appâter une certaine presse avide des espèces sonnantes et trébuchantes, dont il arrose de temps en temps ; comme savent si bien le faire les feymen en plein embuscade. 
 
En réalité, ce « Prince » Théophile Kwendjeu, inconnu de tous les milieux visibles et invisibles du pourvoir dans le Ndé, ne justifierai d’aucune profession fixe identifiée et identifiable. Que ce soit dans son Ndé natal, au Cameroun, où même à l’étranger ; en dehors des quelques marchés publics alambiqués qu’ils gagneraient dans certains département Ministériels, où logent actuellement ses petits copains et coquins. C’est donc à s’interroger légitimement sur l’origine des fonds et des financements de ce dernier, qui se fait passer aujourd’hui pour un richissime homme d’affaire de la région de l’Ouest. Pourtant, sans aucune traçabilité. 
 
 
 
Même si lui-même se présente comme étant Administrateur d'entreprises ; promoteur et Président Directeur Général (PDG), depuis 7 ans, de la société SOFITRA (Société de Fournitures Industrielles et des Travaux). Ancien Directeur Général de Atlas Télécom Network, pour la Sous-Région Afrique centrale et de l’Ouest. Ancien Directeur Général Adjoint de la Société Wintimes Cameroun. Autant de références professionnelles pourtant prestigieuses, mais qu’on ne retrouveraient nulle part dans les archives. 
 
 
Même au sein des milieux influents des ressortissants du Ndé ; dans les notabilités traditionnelles ; pour ne pas parler des réunions des puissantes élites du Ndé à Yaoundé et Douala, il reste et demeure un parfait inconnu. Personne n’arrive à vous parler réellement de ce Théophile Kwendjeu, qu’il découvre eux-mêmes aussi dans les médias.
A l’heure même où le Chef de l’Etat, S.E Paul Biya prescrit avec la dernière énergie, la transparence ; la bonne gouvernance ; la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux ; les prêtes noms et les détournements de deniers publics, avec toutes les complicités y relatives.
 
 
Comment concevoir, qu’un « Ovni politique » comme Kwendjeu, qui ne justifierait d’aucun domicile fixe à Bangangté ; dont il se revendique à tort ou à raison le titre de Majesté aujourd’hui, on ne sait trop comment, ni par quelle filiation généalogique, ni héritage familiale ; advient à résider encore dans les hôtels lors de ses rares séjours à Bangangté, à Bazou et dans le Ndé en général ; puisse aussi curieusement se transformer en bienfaiteurs de la 25ème heure ? Offrant des dons aux populations à tort et à travers ; annonçant des constructions réelles ou virtuelles des hôpitaux et des écoles ici et là, sans même que les gens ne s’interrogent sur son profil de philanthrope de circonstance, encore moins sur la traçabilité juridique de sa présumée surface financière.
 
 
Non ! Cette imposture ne passera pas par le Ndé ; bastillon imprenable du Président Paul Biya ; maillot jaune du Rdpc dans la Région de l’Ouest. Le Président National a plus que jamais besoin des militants expérimentés, populaires, crédibles, sérieux, stables, transparents et honnêtes ; qui présentent des états de services honorables pour le parti ; avec des faits d’armes remarquables sur le terrain politique, de la base jusqu’au sommet. Et non pas des bluffeurs, ou encore des feymen politiques, qui comptent plutôt sur leurs comptoirs financiers, tapis au sein du Comité Central du Rdpc, lors des investitures, afin de réussir leur passage en force à la tête des listes communales ou législatives. Se faisant parachutés ainsi grâce à des monnayages à coût de millions de Francs Cfa, avec des complicités les plus insoupçonnées, au sein même de l’appareil politique gouvernant.
 
 
Ces pratiques rétrogrades, qui déshonorent gravement le parti au pouvoir, surtout à l’ère de la montée en puissance de l’opposition radicale dans la Région de l’Ouest en particulier, au regard des résultats des dernières élections présidentielles du 07 octobre 2018 ; sont de nature à faire perdre éventuellement des sièges dans les municipalités et dans les députations, au Président Paul Biya, dans le département du Ndé ; mettant ainsi en péril le septennat des grandes opportunités.
 
 
Ce coup d’état scientifique, bien orchestré, contre le Rdpc et son champion, le Président National, S.E Paul Biya, est inacceptable ; et doit être dénoncé avec la dernière énergie, de peur qu’on ne soit complice de cette forfaiture. Observant ainsi très minutieusement le mode opératoire de ce Théophile Kwendjeu, c’est à se demander avec inquiétude, pour qui roule-t-il véritablement dans le département du Ndé ? Certainement pas pour le Président Paul Biya, car parlant du Rdpc aujourd’hui, on sait tous que le ver est dans le fruit.
 
 
 
Stéphane Nzesseu
 
 

Un mouvement de grève a débuté ce lundi au Soudan, dans le sillage des manifestations contre le prix du pain assombries par des heurts meurtriers et qui se sont transformées en l'une des plus importantes contestations en trois décennies du pouvoir d'Omar el-Béchir.

 

L'appel à la grève a été lancé dimanche par un rassemblement de professionnels de différents secteurs, alors que des manifestations étaient encore organisées jusque tard dans la soirée dans plusieurs villes dont Oumdourman, voisine de la capitale Khartoum.

 

Les hôpitaux ont été les premiers à rejoindre ce mouvement de grève, qui a commencé depuis 08H00 ce jour  a confirmé Mohamed al-Assam, membre du comité des médecins au sein de ce rassemblement.

 

Cette organisation a affirmé dans un communiqué qu'elle comptait remettre le 25 Décembre, au palais présidentiel une demande officielle exigeant la démission immédiate du président en réponse à la volonté du peuple soudanais et la formation d'un gouvernement transitoire.

 

Des médecins avaient eux aussi mis devant un hôpital public du sud de Khartoum, des pancartes sur lesquelles était écrit: médecins en grève, seulement les cas d'urgence…

 

Le mouvement de colère d'une partie de la population, qui a touché jusque-là une dizaine de villes du pays, a été déclenché mercredi dernier par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, dans un pays en plein marasme économique.

 

Les manifestations ont fait au moins huit morts -six à Al-Gadaref (est) et deux à Atbara (est)- lors de heurts avec les forces anti-émeutes, selon des responsables et des témoins. Mais des bilans plus lourds sont évoqués.

 

Le chef du principal parti d'opposition, Sadek al-Mahdi, a parlé de 22 morts, dénonçant la "répression armée" contre un mouvement de contestation légitime, selon lui.

 

Dernier Premier ministre démocratiquement élu du Soudan, M. Mahdi a été chassé du pouvoir par le coup d'Etat fomenté en 1989 par l'actuel président Omar el-Béchir. Poussé à l'exil à plusieurs reprises, il est rentré au pays cette semaine.

 

Après les premières revendications contre la cherté de la vie, des rassemblements sont désormais ponctués du slogan « Le peuple veut la chute du régime tiré du printemps arabe de 2011 ».

 

« La raison principale des manifestations est économique et liée aux prix élevés, mais les racines de la crise sont politiques  - l'échec des politiques gouvernementales, les erreurs et la mauvaise gestion" expliquent la colère de la population», estime Abdellattif al-Bouni, professeur de sciences politiques.

 

Pour Mohamed Lattif, chroniqueur politique au journal Al-Youm Al-Tali, l'impasse économique et budgétaire actuelle doit pousser l'Etat à se réformer au plus vite.

 

Depuis l'indépendance du Soudan du Sud en 2011, le Soudan a été amputé des trois quarts de ses réserves d'or noir. Cette année, le pays traverse des difficultés économiques croissantes avec une inflation de près de 70% et une plongée de la livre soudanaise face au dollar américain.

 

« Il n'y a pas d'autre choix que de revoir la structure dirigeante », estime M. Lattif. Pour lui, la poursuite de la mobilisation dépendra de la réaction du gouvernement. « S'il persiste dans la réponse sécuritaire, on assistera aussi à une escalade de l'autre partie », assure-t-il.

 

Suspecté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et génocide au Darfour (ouest), M. Béchir, 74 ans, est considéré par les experts comme un dirigeant autoritaire et imprévisible.

 

Le parti au pouvoir du Congrès national a affirmé comprendre la colère de la population face à la situation économique. Mais son porte-parole, Ibrahim el-Sadik, a accusé "les partis de gauche qui souhaitent déstabiliser l'appareil d'Etat" et Israël d'être à l'origine de ces protestations.

 

Nicole Ricci Minyem

24 octobre-24 décembre, soixante jours que le Chef de l’Etat gabonais a été amené hors de son pays, parce que sa santé était préoccupante. Malgré la posture rassurante adoptée par le gouvernement et la présidence de la République, cette non présence  demeure au centre des interrogations au sein de la population.

Ses concitoyens ne l’ont pas vu en public depuis ce temps, toutes les informations leur parviennent en compte goutte, notamment son hospitalisation à l’hôpital King Faisal de Riyad en Arabie Saoudite, la visite de certaines personnalités, son arrivée au Maroc… Mais, aucun message personnel d’Ali Bongo Ondimba n’a été délivré à l’endroit de son peuple.

Dans chaque pays, le Président de la République adresse un message à ses concitoyens le 31 Décembre. Moment important dans la vie d’une nation pendant lequel un bilan est fait et des perspectives sont présentées. Pourtant, au Gabon, certains  tenants du pouvoir soutiennent depuis plusieurs jours que concernant le traditionnel discours à la Nation du 31 décembre, le chef de l’Etat n’aurait pas obligation de s’adresser aux Gabonais. Toute chose qui conforte encore un peu plus l’idée largement relayée sur les réseaux sociaux d’une incapacité d’Ali Bongo Ondimba à assumer sa charge comme le soutient l’opposition.  

Au–delà de ces multiples tentatives de pallier l’absence du locataire du palais Rénovation, la confusion continue de  régner autour de son retour, les populations gabonaises étant désormais dans l’expectative, alors que le doute s’installe sur les personnalités qui assurent la gestion du pays.

Ce n’est pas la même ambiance d’inquiétude, qui prévaut au sein de certaines formations politiques de l’opposition. Dans l’optique de donner à ses militants des rudiments nécessaires dans le domaine politique, le bureau exécutif de l’Union socialiste progressiste (USP) organise depuis le 22 décembre dernier à Libreville, des séminaires de formation pour ses  sympathisants et cadres, dont le thème porte sur « le rôle et statut du militant d’un parti politique.

Jusqu’à la fin de ce mois, en dehors des deux jours de fête, l’objectif de ces formations initiées par Henri Mbira Nze premier secrétaire dudit parti est  « de donner aux sympathisants et cadres de l’USP des moyens intellectuels, techniques, moraux et idéologiques permettant d’acquérir une pleine conscience citoyenne, démocratique et solidarité », a précise Michel Ella Mve le coordinateur générale des formations. Ceci afin de les préparer  au combat politique pacifique devant conduire ce mouvement à la conquête et la gestion du pouvoir politique dans une orientation égalitaire, socialiste et progressiste.

Au cours de ces séminaires, les participants seront édifiés sur la  vision globale de l’USP dans le champ politique local, la promotion personnelle et participation militante dans un parti, la culture et le militantisme politique, l’éthique et la morale au sein d’une formation politique, le rôle et statut du militant etc…

Ces formations gratuites essentiellement théoriques et pratiques qui vont se dérouler sur trois mois, consistent à fournir aux militants et sympathisants cadres de l’USP des rudiments pour raffermir leur culture politiques pour plus tard être capables de tenir un débat dans ce domaine en maîtrisant les concepts. Ces derniers auront l’occasion de les appliquer sur le terrain grâce aux activités pratiques qui leurs seront offertes. 

Par l’initiation de ces formations, l’Union socialiste et progressiste se démarque de la pratique observée au sein des autres formations politiques qui accordent très peu d’intérêt à la formation de leur militantisme à la culture politique.

Nicole Ricci Minyem 

Le gouvernement signe un contrat de partenariat afin de faire intervenir les drones coréens pour passer l’agriculture à l’heure du « big data »

 

Les objectifs visés, sont entre autres : l’Amélioration des rendements agricoles, le suivi de la désertification et de la  formation des ingénieurs au big data

 trois drones qui survoleront la région de Sidi-Bouzid.

C’est depuis le mois d’août dernier que les deux partenaires, accompagnés par la Banque Africaine de Développement, que trois engins volants autonomes sud-coréens bardés de caméras et de capteurs scrutent le sol pour répertorier les réseaux d’irrigation, analyser la qualité des sols, représenter en 3D la topographie des lieux, quantifier le taux de rendements des récoltes, etc. de la région agricole de Sidi Bouzid, berceau de la révolution de 2011, dans le sud de la Tunisie. Les données recueillis sont immédiatement envoyées et traitées avec pour objectif d’obtenir de meilleurs rendements.

Améliorer la production de 20%

« Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte et que nous n’avons pas encore, mais disons que l’objectif est d’améliorer la production agricole de 20% », estime Kim Ho Jin, manager général de Busan Techno Park, agence gouvernementale coréenne basée dans la ville de Busan.

Le projet, inédit, prévoit aussi un volet formation et transfert de technologie pour permettre aux Tunisiens de collecter et analyser les données ainsi que de piloter et assurer la maintenance des drones. L’investissement près de un million de dollars est pris en charge sous forme de don par le fonds coréen KOAFEC, administré par la Banque africaine de développement. Si le projet atteint les objectifs qu’il s’est fixé, la BAD souhaite étendre le partenariat au reste de l’Afrique du nord puis du continent. Mais aucun calendrier précis n’a pour l’heure été rendu public.

Étendre le projet

La Tunisie a été choisie en raison de la désertification qui y sévit, provoquant une réduction de ses terres agricoles. Une autre raison de ce choix est technologique : le pays a d’ores et déjà suffisamment de savoir-faire dans le domaine du « big data » et de l’IoT agricole (internet des objets) pour assimiler la technologie de pointe sud-coréenne.

Le projet sera par la suite étendu à d’autres régions de la Tunisie. Dans une deuxième phase, les drones devraient également être utilisés dans d’autres secteurs : inspection des voies ferrées, détection de fuite d’eau sur les barrages, livraison de produits sensibles comme les médicaments, etc.

Une trentaine de jeunes Tunisiens bénéficieront du partage de connaissance de l’équipe du Busan techno Park, avec notamment des formations au pays du Matin calme. Présent lors de la cérémonie, jeudi, le ministre de la Coopération internationale, Zied Ladhari, n’a pas précisé comment seront sélectionnés les bénéficiaires. Mais il compte sur ce partenariat pour faire de la Tunisie « un hub continental » sur ces questions de « big data » appliqué à l’agriculture.

Les drones de Busan Techno Park sont déjà à l’œuvre dans six projets en Corée du Sud et dans la gestion de problématiques urbaines (cadastre, eau potable, réseau routier, etc.).

 

Nicole Ricci Minyem

Avant la tenue de la rencontre, de nombreuses  organisations indépendantistes ont appelé à bloquer la ville et même d'empêcher la réunion gouvernementale qui a finalement été délocalisée dans la métropole catalane.

 

 

Le gouvernement espagnol s’est réuni en fin de semaine, pour un conseil des ministres sous haute protection policière, en raison des nombreuses manifestations prévues par les indépendantistes radicaux, qui contrastent avec le dialogue renoué avec le gouvernement catalan.

 

 

«Soyons ingouvernables - Faisons tomber le régime…». C'est sous ces mots d'ordre que plusieurs organisations catalanes ont appelé leurs militants à tenter de bloquer Barcelone et même d'empêcher la réunion gouvernementale délocalisée dans la métropole catalane et perçue comme une provocation du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

 

 

Dès l'aube, une dizaine de routes avaient été coupées par les indépendantistes radicaux des Comités de défense de la République (CDR) en Catalogne, dont les autoroutes AP7 et A2, d'importantes voies d'accès à Barcelone ainsi que des axes névralgiques de la métropole catalane, a indiqué le service de gestion du trafic de la région.

 

 

L'image contraste avec la réunion au sommet en fin de semaine dernière, entre M. Sanchez et le président indépendantiste régional Quim Torra, à l'issue de laquelle un inhabituel communiqué commun a été publié pour affirmer le pari d'un dialogue effectif en vue de garantir une solution à la crise catalane. Au cours de cette rencontre, tenue après des semaines de tensions, Madrid et le gouvernement catalan ont convenu de se revoir en janvier.

 

 

Parmi les sujets à l’ordre du jour, l’approbation d’une forte augmentation du salaire minimum, la revalorisation du salaire des fonctionnaires et l’annonce des investissements dans les infrastructures catalanes, réclamés de longue date.

 

 

Mais les activistes indépendantistes ont prévu d'offrir un accueil des plus hostiles à Pedro Sanchez, que même son prédécesseur conservateur Mariano Rajoy, pourtant fermement opposé aux séparatistes, n'a pas connu.

 

 

Les militants des CDR prétendent empêcher l'accès des ministres aux lieux. Ces collectifs d'extrême gauche, qui ont déjà tenté par le passé d'occuper par la force le parlement régional, ne cessent de répéter sur les réseaux sociaux les slogans «Soyons ingouvernables» ou «Débordons-les».

 

 

Parallèlement, l'influente association Assemblée nationale catalane (ANC), organisatrice ces dernières années de manifestations massives pour l'indépendance, a invité ses militants à se rendre en voiture à Barcelone pour bloquer la ville.

 

 

Face aux risques d'incidents, après que plusieurs rassemblements dans la région eurent dégénéré ces derniers mois en affrontements avec la police, le gouvernement régional a multiplié les appels au calme : «Le gouvernement a toujours été très clair et appelé à la non-violence, au pacifisme, au civisme», a affirmé la porte-parole de l'exécutif régional, Elsa Artadi.

 

 

Investi à la tête du gouvernement début juin 2018, notamment grâce aux voix des indépendantistes catalans, Pedro Sanchez avait entamé son mandat avec la volonté de renouer le dialogue, huit mois après la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017.

 

 

Mais le ton s'était durci ces dernières semaines entre les deux parties. Les indépendantistes, sans qui M. Sanchez n'a pas de majorité au parlement, avaient ainsi annoncé qu'ils ne voteraient pas le budget après les lourdes réquisitions du parquet espagnol début novembre à l'encontre de leurs dirigeants devant être jugés début 2019 pour leur rôle dans la tentative de sécession.

 

 

Le chef du gouvernement, échaudé par le succès de l'extrême droite à l'élection régionale début décembre en Andalousie (sud), notamment grâce à son discours anti-indépendantiste, avait tenu des propos très virulents contre les séparatistes la semaine dernière en les accusant de «ne plus avoir que le mensonge pour soutenir leurs positions politiques».

 

 

Nicole Ricci Minyem 

Dans une chronique publiée sur son compte Facebook, l’ancien Directeur de rédactions du groupe l’Anecdote, Xavier Messè, s'attaque aux hors la loi des médias. Pour le journaliste, ces médias qui sont régulièrement sanctionnés par le Conseil National de la Communication et qui surtout ne respectent pas ces décisions  «ont des sérieuses lacunes dans le respect de la déontologie du journalisme».

Cette chronique fait suite aux récentes sanctions du Conseil nationale de la Communication. En effet, le président du Conseil national de la communication (CnNC) a décidé le 19 décembre 2018, à l'issue de la 22ème session ordinaire de cet organe de régulation de médias qu'il dirige, la fermeture de la chaîne de télévision Vision 4 pour un mois. Journaliste et directeur de la même chaîne de télévision, Ernest Obama, écope d'un mois de suspension. Période durant laquelle à en croire le communiqué de Peter Essoka, le journaliste ne pourra exercer la profession.

Le CNC accuse le journaliste sanctionne le journaliste pour «diffusion de propos incitant à la haine tribale». En effet, le 04 novembre 2018, dans le cadre de l'émission «Club d'élites» diffusée sur Vision 4, le CNC a estimé que notre confrère avait violé l'éthique et la déontologie journalistique. Sa collaboratrice Nadine Patricia Mengue, s'en tire aussi avec un mois de suspension, suite à l'annonce de la fausse mort d'Ali Bongo Ondimba le président gabonais. Le Président directeur général du groupe l'Anecdote, éditeur de Vision 4, Jean Pierre Amougou Belinga, reçoit un avertissement.

D'autres sanctions sont aussi tombées. Maneh Mireille Flore, journaliste à Canal 2 international, écope d'un mois de suspension, ainsi que Benjamin Zebaze le directeur de publication de Ouest-Échos, et Joseph Roland Djotie du Quotidien de l'Économie.

D'autres sanctions ont suivi, comme la suspension pour deux mois, de notre confrère Michael Doppas (quoique jeté en prison par Samuel Eto'o) de Soleil Fm. Le footballeur milliardaire s'était plaint du journaliste, lequel l'accusait alors de promouvoir l'homosexualité dans l'équipe nationale de football du Cameroun.

Lire la chronique de Xavier Messe

CNC: Des sanctions à appliquer !

Le 19 décembre dernier, le Conseil national de la communication (Cnc) a pris des sanctions contre certains hommes de médias et certains journalistes. Ces sanctions suspendent organes de presse et journalistes, alors que, quelques dirigeants de médias écopent des avertissements.

Les médias sont saints dans leur existence. Ils sont nobles dans leurs missions. Mais, comme ils sont la création de la société, ils sont forcément produits par des femmes et des hommes. Beaucoup de ces humains sont corrects, bien cultivés, bien instruits et dotés d’une solide formation professionnelle. Au plan de l’éthique et de la déontologie du journalisme, ils sont au-dessus de tout soupçon.

Malheureusement, dans cet univers, on retrouve des incultes, des incompétents, des manipulés, des personnes sans formation ni morale. C’est cette dernière catégorie qui pollue les médias.

Un journaliste respecte les personnes, les institutions et les personnes qui les incarnent. Il maîtrise les règles de sa profession. Béchir Ben Yahmed, le fondateur de Jeune Afrique avait coutume de nous rappeler que lorsque son journal est saisi dans un pays, ou qu’il perd un procès, c’est que l’auteur de l’article aura été un piètre journaliste. C’est une vérité !

Les personnes que le Cnc vient de frapper, récidivistes pour certaines, ont des sérieuses lacunes dans le respect de la déontologie du journalisme. Ces personnes parlent ou écrivent pour dire la haine, pour justifier l’injustifiable, pour parader, pour diffuser ou publier n’importe quoi ! Si ces personnes ne sont pas capitales de pratiquer le journalisme selon ses règles, il faudrait qu’elles se remettent humblement à l’apprentissage, ou alors qu’elles changent de métier.

Dans un pays où il existe des personnes civilisées, il faut que celles-ci commencent par respecter les lois de ce pays. Si ces lois s’avèrent mauvaises, alors se battre pour les faire changer. Le Conseil national de la communication est un organe de régulation des médias, créé par une loi, celle-ci mise en application par un décret du chef de l’Etat. Les médias et les hommes des médias qui chercheraient à affaiblir le CNC ne seront ni des légalistes, et encore moins des patriotes.

Otric N.

Deux objectifs rappelés par Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la CUD, vendredi 14 décembre 2018, lors de la session ordinaire du conseil de communauté du 4e trimestre consacrée au vote du budget de l’exercice 2019.

Ainsi, selon Cameroon Tribune, les membres du conseil, grands conseillers, réunis à la salle des Actes Rudolph Tokoto de la CUD, ont adopté un budget de 49,9 milliards FCFA. Une enveloppe en baisse de 5% par rapport à l’année dernière. Par contre, le budget alloué au fonctionnement, comme le précise le patron de la collectivité publique décentralisée, est en «légère augmentation».

Une hausse liée à la première priorité: «Les frais qui concernent le ramassage des ordures sont logés dans la partie fonctionnement de notre budget. Il y a l’instauration de ce qu’on appelle la pré-collecte», explique Fritz Ntonè Ntonè. Les maires vont donc s’impliquer afin que les ordures sortent des quartiers et les jeunes riverains seront mis à contribution. Le délégué du gouvernement reconnaît que la problématique d’enlèvement, de transport et de traitement des ordures ménagères est une actualité dans les grandes villes camerounaises.

Quant à la deuxième priorité, M. Ntonè Ntonè n’a pas manqué de souligner les dangers du désordre urbain: «L’incivisme fiscal, la criminalité, l’insécurité d’une manière générale». Comme moyens de lutte donc:

«Nous allons être de plus en plus vigilants pour que les gens respectent la réglementation urbaine. D’ailleurs, la nouvelle cuvée du personnel de la police municipale en formation entre en activité dès le 1er janvier 2019». Des objectifs qui ne pourront être atteints que par les performances financières et du personnel.

Et quelques recommandations ont été faites dans ce sens par les grands conseillers. On peut citer: la nécessité d’une utilisation harmonieuse de la nomenclature du budget-programme par les services de la CUD et de la recette municipale pour faciliter le suivi budgétaire des opérations engagées; sensibiliser le personnel aux nouvelles méthodes du budget-programme, ainsi que sur les objectifs de l’institution; Initier un audit pour évaluer la productivité du personnel de la CUD pour aboutir à un déploiement plus efficace sur le terrain, etc.

Pour revenir au désordre urbain, si cette initiative de la CUD est à saluer, il faut craindre qu’elle ne soit très vite diluée dans deux éléments essentiels si l’on ne fait pas attention, à savoir la résistance des acteurs principalement visés par l’opération, et l’absence de suivi qui caractérise d’habitude les actions administratives.

D’abord la résistance des acteurs. D’après le communiqué, la cible principale est constituée des conducteurs des motos taxis et des taxis dans la ville, principaux auteurs de l’incivisme lié aux règles de la circulation et là la réglementation des transports. Ces derniers ont en effet développé une habitude contraire à la norme et s’y confortent désormais. Ils considèrent les surcharges, la circulation en sens inverse et le non-respect des feux de signalisation comme leur mode opératoire normal, auquel personne n’a le droit de s’attaquer.

L’opération sera donc considérée par ces derniers comme une violation de leur territoire comportemental, qu’ils entendent défendre avec becs, ongles, klaxons, roues, pare-chocs et foule au besoin. Pas besoin de rappeler que pour ce qu’i est de faire foule, les motos taxi en sont capables, surtout que leur croissance en nombre est exponentielle, et aucune mairie n’est en mesure de dire à ce jour combien on en compte sur son territoire. Ignorer leur capacité de nuisance serait donc fatale pour l’opération.

Otric N.

Le parti du président Faure Gnassingbé, l'Union pour la République (Unir) a obtenu 59 des 91 sièges à l'Assemblée nationale lors des élections législatives du 20 décembre boycottées par la principale coalition de l'opposition, selon des résultats officiels provisoires.

Sans les principaux partis d'opposition, qui avaient dénoncé des irrégularités dans la préparation du scrutin, UNIR pouvait espérer remporter les 4/5 des sièges au Parlement (73 sièges contre actuellement 62) pour faire passer aisément une réforme constitutionnelle autorisant le président Faure Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025.

Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, a succédé dans la violence à son père, le général Eyadéma Gnassingbé, qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 38 ans. Toutefois, le parti au pouvoir pourra compter sur son allié principal, l'Union des forces de changement (UFC) de l'ex-opposant historique Gilchrist Olympio, arrivée en deuxième position avec six députés et d'autres partis et indépendants.

Au total, 850 candidats issus 130 listes (105 pour 12 partis politiques et 25 pour les indépendants) ont pris part à ces élections. Le taux de participation officiel est de près de 60% d'électeurs inscrits, les partis boycottant le scrutin ayant invité leurs supporters à ne pas s'inscrire sur les listes.

Après plus d'un an de grave crise politique, et des dizaines de marches de protestation, certaines massives, les leaders de la principale coalition des 14 partis politiques de l'opposition (C-14) n'ont pas présenté de candidats, et n'auront plus aucune représentation au Parlement. Ils ont toujours réclamé davantage de transparence et des réformes constitutionnelles pour permettre la limitation du mandat présidentiel.

Les observateurs de l'Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont salué la bonne tenue de ces législatives. Les dirigeants ouest-africains ont également se sont félicités samedi à Abuja (Nigeria) de la tenue des législatives libres et transparentes, conformément à leur feuille de route pour une sortie de crise au Togo.

Ils ont fortement regretté le boycottage de ce scrutin par la C-14, «malgré les efforts considérables déployés par les facilitateurs pour favoriser des élections inclusives avec une participation équitable de tous les acteurs à la Céni». L'opposition a dénoncé la partialité de la CEDEAO, et considère qu'elle n'avait pas suffisamment de représentants à la Commission électorale pour un scrutin libre et équitable.

Le taux de participation provisoire a été communiqué par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) vendredi. Il atteint quasiment 60%. «Après compilation des remontées des résultats, le taux de participation partiel et provisoire est estimé à 59,96 %», précise le professeur Kodjona Kadanga, président de la Commission électorale nationale indépendante.

Dans le détail, le taux de participation dans les bureaux de vote varie beaucoup d'une localité à une autre. Plusieurs préfectures de la région septentrionale du Togo ont un taux de participations de plus de 80 % voire plus 90%. Dans les villes du sud, ce taux tourne autour de 50 % alors qu'il est de 21 % dans les sept zones du Golfe, y compris Lomé. «Nous tenons à remercier tous les électeurs qui se sont mobilisés pour aller accomplir leur devoir citoyen dans la sérénité», a dit le président de la Céni.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01