25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Des hommes lourdement armés, sont entrés dans cette  commune d’arrondissement de près de 2000 âmes pour semer la mort et la désolation. Sur le carreau, un homme tué, plusieurs personnes blessées et des maisons détruites.

 

Les témoignages recueillis par les personnes présentes sur le site du sinistre laissent penser que ce sont les membres de la secte terroriste ambazonienne, qui ont une fois de plus, posé ces actes barbares.   

Les assaillants ont envahi le village alors que les populations étaient plongées dans le sommeil, on parle de 02H00 (O1H00 GMT).  

La présence des membres du comité de vigilance de Bangourain, des volontaires en quête de paix et de quiétude, n’a pas été un handicap pour ces êtres capables de tout, pour satisfaire leur soif permanente de sang. C’est d’ailleurs l’un des ces volontaires qui a été sauvagement assassiné, lors de l’attaque par les amba boys, selon une élite locale. Il a affirmé qu’un nombre encore indéterminé d’habitants avaient également été blessés et des maisons incendiées. “Nous sommes encore en train de faire le bilan” des victimes et des dégâts matériels, a-t-il dit.

Le département  du Noun est exposé à des doctrines islamistes et vit,  depuis 2017, des attaques des séparatistes qui se sont installés dans les villages des régions du Nord Ouest et, du Sud Ouest. Le flux migratoire couplé à la précarité de ceux qui s’y sont réfugiés, n’augure pas de lendemains meilleurs, si une politique d’encadrement n’est pas mise en place, afin d’encadrer les réfugiés  et, de soutenir leur vécu au quotidien. Face à la misère ambiante, il n’est pas aisé de faire un pronostic sur les agissements des personnes abandonnées à elles mêmes et, qui ont tout perdu.

C’est d’ailleurs l’un des points importants relevés par les  autorités politiques et religieuses de Bangourain, quelques heures après l’attaque de ce 23 Décembre. Une rencontre à laquelle a pris part, les membres des familles des victimes.  

« Nous avons ouvert nos portes, notre cœur à des personnes que nous ne connaissons pas. Est-ce de cette façon que nous devons être remerciés par ceux là, je ne sais pas. Aujourd'hui, je vais enterrer mon frère, qui va s’occuper de sa femme, de ses enfants, pourquoi est ce que nous devons enterrer les membres de nos familles alors que nous avons toujours vécu en paix, avec tout le monde… ».   

« On nous dit que le Président de la République a libéré ces gens qui font des revendications, qu’il les a aussi appelé à abandonner la guerre, maintenant, ils veulent quoi, les pauvres populations comme nous, nous leur devons quoi ? Ici, nous n’avons même pas beaucoup voté pour lui, nous avons notre leader de cœur, alors, dites moi, madame, ce que ces gens nous reprochent… » nous a répondu au téléphone, le Dr Moussa, l’un des membres du bureau politique de l’UDC…

Il n’est pas aisé de répondre aux questions posées par les uns et les autres, à cause des dispositions prises par le Président de la République, afin de contenter ceux qui parlent de marginalisation de la minorité anglophone au Cameroun. Plus encore, lorsqu’on se fie aux sources qui affirment qu’en plus des terroristes ambazoniens, se sont ajouté des bandes armées de bandits et de pillards qui dépouillent les populations ainsi que les entreprises.

D’après le groupe de réflexion International Crisis Group, la crise sécuritaire dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, n’a cessé de prendre de l’ampleur. Cela a causé la fuite de plus de  437.000 personnes selon l’Organisation des Nations Unies.

 

 Nicole Ricci Minyem

 

  

L’annonce a été faite par le premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga : « La présence militaire va être renforcée dans le centre du Mali, elle sera suivie peut après, par le lancement d'un programme de désarmement des milices d'autodéfense communautaires et des combattants jihadistes dans la région dès ce lundi 24 décembre ».

 

D’autres précisions ont été données, par le membre du gouvernement : « Nous allons renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité dans la région afin qu’elles puissent notamment intervenir sur les cours d’eau ». 

 

Même si le nombre d’hommes qui seront déployés a manqué dans la communication du chef du gouvernement malien, reconduit à son poste après la réélection en août 2018, du Président Ibrahim Boubakar Keîta. Pendant le week end, il s’est rendu à Mopta, la capitale régionale, après l’annonce officielle par Bamako à Paris, de la mort de Amadou Koufa. Le prédicateur peul considéré par une grande frange de la population comme un terroriste, car, à la tête d’un groupe lié à Al – Qaîda, a perdu la vie lors d’une opération menée au cours du mois de novembre. Au cours des mêmes affrontements, plus de  500 civils ont été tués. On parle des confrontations  intercommunautaires en 2018 selon l’Organisation des Nations Unies.

 

Il y’a eu recrudescence des violences dans certaines régions du Mali, quelques temps après l’apparition des groupes de terroristes ou « djihadistes, c’est selon », conduits par Amadou Koufa. Les conflits sont devenus le quotidien, au sein des communautés Peuls, traditionnellement éleveur, les ethnies bambara et dogon qui pratiquent quant à elles, l’agriculture.

 

Les différentes communautés s’accusent mutuellement de poser des actes, qui mettent à mal, la paix et la cohésion sociale. Les Peuls sont soupçonnés par les Bambaras et les Dogons d’être complices des jihadistes, tandis que les Peuls reprochent à l’armée de laisser faire, voire d’encourager, les actions des groupes de chasseurs traditionnels.

 

Proposer des projets aux jeunes 

 

« Avec l’ensemble des communautés, nous avons convenu du lancement du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, DDR, dans la région de Mopti. Il débutera dès ce lundi 24 décembre 2018 », a ajouté le Premier ministre, en soulignant que son gouvernement ne combat aucune communauté mais qu’il se bat contre l’insécurité.

 

Alors qu’ailleurs, ceux qui fêtent Christ seront occupés à préparer son arrivée, le gouvernement malien entend recevoir dès ce lundi, les renforts qu’il a sollicité à la communauté internationale, afin que le processus de désarmement dans le centre devienne une réalité, a assuré le président de la commission nationale DDR, Zahabi Ould Sidi Mohamed, qui accompagnait le Premier ministre à Mopti.

 

« Je vais commencer par les hommes à grigris », appellation désignant les amulettes des chasseurs traditionnels dogons, qui prétendent protéger leur communauté contre les groupes jihadistes recrutant majoritairement parmi les Peuls, a-t-il expliqué à la presse.

 

« Nous allons également nous intéresser aux jeunes qui veulent quitter les mouvements jihadistes. Ils sont dans des groupes qui ne sont porteurs d’aucun projet. C’est à nous de leur proposer des projets », a ajouté Zahabi Ould Sidi Mohamed.

 

Nicole Ricci Minyem

Les dirigeants des pays africains regrettent l’absence de l’opposition aux législatives au Togo

Ces dernières se sont déroulées le 20 Décembre dernier, mais sans que les partis politique de l’opposition n’y prennent part. Ce qui a conduit à la demande qui a suivi : L’annulation du scrutin.

 

Et pourtant, pour les Présidents et Chefs de gouvernements des Etats membres de la Cedeao, les élections législatives du 20 décembre dernier au Togo ont été libres et transparentes. Elles se sont tenues dans les conditions de pais et de transparentes, lit-on dans le texte du communiqué final à l’issue du sommet d’Abuja, le 22 décembre 2018.

 

Dans le même communiqué, il est noté que l’institution sous-régionale regrette fortement  le boycott de la coalition des 14 partis de l’opposition, malgré les efforts considérables […] pour favoriser des élections inclusives avec une participation équitable de tous les acteurs à la commission électorale nationale électorale indépendante (Ceni).

 

La Cedeao s’est par la suite félicitée de l’engagement résolu  du gouvernement togolais à  assurer l’adoption rapide des réformes constitutionnelles, en privilégiant la voie parlementaire pour leur mise en œuvre diligente.

 

L’opposition toujours mobilisée

 

La C14, par son boycott, sera absente au futur Parlement vers lequel tous les regards sont désormais tournés pour la révision constitutionnelle. « La coalition paiera très cher sa politique de la chaise vide et son jusqu’au-boutisme. C’est une erreur stratégique de vouloir rester en dehors du parlement. Sa marge de manœuvre sur les réformes sera faible », confie un observateur de la vie politique togolaise.

 

Au sein des partis de l’opposition, la mobilisation ne faiblit pas. « Ce scrutin doit être purement et simplement annulé », a déclaré à la presse, le 21 décembre dernier, Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, coordinatrice de la coalition, justifiant une fois encore le boycott par l’absence des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, le caractère non paritaire et non inclusif de la Ceni, un découpage électoral inéquitable et aberrant, un fichier électoral fantaisiste et non fiable.

 

Appel à des mesures d’apaisement et de confiance 

 

Face à la menace persistante de troubles post-électoraux, la Cedeao a appelé, le 22 décembre, les divers acteurs à œuvrer en vue de la préservation de la paix, de la stabilité et de la cohésion.et à s’abstenir de tout acte et de tout agissement susceptibles de mettre à mal les efforts visant à la normalisation complète et durable de la situation politique. Elle a également encouragé le gouvernement à renforcer les mesures d’apaisement et de confiance entre tous les acteurs politiques en vue de décrisper davantage le climat socio-politique.

 

Au lendemain des élections, la plupart des 3 000 observateurs nationaux et internationaux accrédités ont salué la bonne organisation du scrutin. L’Union africaine s’est félicitée de « l’absence d’incident majeur durant la journée du scrutin » et de « la sécurisation des bureaux de vote » qui a été « faite de façon professionnelle ».

 

La commission électorale nationale indépendante qui a annoncé le taux de participation à 59,96 %, selon des chiffres  provisoires et partiels  proclamera les résultats dans la semaine avant qu’ils ne soient validés par la cour constitutionnelle dans un délai de sept jours.

 

 

Nicole Ricci Minyem

Les images ont circulé dans les médias et les réseaux sociaux ce week end, démontrant l’agression de trois hommes en tenue, qui étaient venus encadrer le mouvement des manifestant. Un acte qui a été condamné par les membres du gouvernement de Emmanuel Macron.

 

Et comme preuve de leur soutien, le président français, qui revient d’une visite officielle au Tchad, a instruit à son premier ministre Edouard Philippe d’aller au chevet des victimes. Il va les rencontrer en fin de matinée, au sein de l’unité de policiers motocyclistes, a annoncé Matignon, dans un communiqué : « A la préfecture de police de Paris, le Premier ministre va échanger à partir de 11 heures avec « les motocyclistes de la Compagnie de Sécurisation et d’intervention de la préfecture de police engagés dans les opérations de maintien de l’ordre  samedi à Paris ».

 

 

Retour sur les faits

 

 

Trois motards de la police, en difficulté face à l’avancée des gilets jaunes au carrefour de l’avenue George V et des Champs-Elysées, ont été pris à partie samedi en fin de journée. Débordés, les trois agents ont dû fuir les lieux à moto, poursuivis par leurs agresseurs, en laissant l’une d’elle sur la chaussée. Vandalisée par les manifestants, elle a été récupérée plus tard par les forces de l’ordre. Le parquet de Paris a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête pour violences volontaires  commises contre des policiers. Aucune interpellation n’a eu lieu après les faits. Edouard Philippe, pendant sa visite, va certainement donner d’autres instructions, afin que les coupables répondent de leurs actes.  

 

 

Autre acte de ce week end, pendant les manifestations des gilets jaunes

 

Éric Drouet, l’un des initiateurs du mouvement des Gilets jaunes, a été interpellé samedi, alors que se déroulait ce que certains ont nommé l'« Acte VI » des manifestants à Paris. Il sera jugé le 5 juin prochain, a-t-on appris ce dimanche de sources concordantes. On lui reproche le port d’arme prohibé de catégorie D, après avoir été retrouvé porteur d’une sorte de matraque et,  pour participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations.

 

 

Dans l’attente de ce procès, il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de porter une arme, après son passage devant un magistrat du parquet de Paris, qui lui a notifié qu’il sera jugé le 5 juin 2019, devant le tribunal correctionnel, a indiqué une source judiciaire. Il n’est cependant pas interdit de se présenter à Paris contrairement à ce que le parquet de Paris avait demandé, a-t-on appris de même source et auprès de son avocat.

 

 

Eric Drouet, âgé de 33 ans, est chauffeur routier de Melun (Seine-et-Marne). Il est considéré comme l’une des voix qui pèsent dans la contestation qu’il définit lui-même comme populaire et totalement apolitique. C’est lui qui, sur sa page Facebook, avait appelé les gilets jaunes  à commencer leur mobilisation parisienne de samedi à Versailles, avant de changer de destination et de les inviter à se rendre sur la butte Montmartre. Les manifestants avaient ensuite déambulé dans plusieurs quartiers de la capitale.

 

 

 « M. Drouet a appelé à cette manifestation, sur les réseaux sociaux, il a donné un certain nombre de lieux de rendez-vous et il était présent sur ces lieux, donc c’est un organisateur, à ce titre-là c’est un délit d’organiser une manifestation non déclarée… La justice va se prononcer, pour savoir s’il y a bien eu délit, sachant qu'organiser une manifestation non déclarée, c’est un délit », a déclaré samedi soir sur BFMTV ? le secrétaire d’État à l’Intérieur Laurent Nuñez.

 

 

Nicole Ricci Minyem 

Seize migrants parmi lesquels deux enfants ont été arrêtées, alors qu’ils  tentaient de rejoindre l’Angleterre à bord d’un bateau de pêche. La scène s’est déroulée au large de Boulogne-sur-Mer, au Pas – de – Calais, a affirmé la préfecture maritime.

 

Vers 04h45, la capitainerie du port de Boulogne-sur-mer a été alertée par un comportement non marin à la sortie du port. Un navire de pêche naviguait tous feux éteints et, ont refusé de répondre aux appels radio. Par ailleurs, les conducteurs semblaient effectuer une trajectoire non habituelle, selon les mêmes sources.

 

Informé, le Centre des opérations maritimes (COM) a demandé l’intervention d’un remorqueur spécialisé dans le sauvetage des navires en détresse, afin qu’une assistance soit apporter à ce navire de pêche qui se trouve alors à une dizaine de kilomètres de la côte. Arrivés à proximité de l’embarcation, des marins du remorqueur sont montés à bord pour reprendre la navigation et faire route retour jusqu’au quai de Boulogne.

 

Les seize migrants, en bon état de santé apparent, ont ensuite été pris en charge par la police aux frontières et la gendarmerie du Pas-de-Calais. Depuis octobre, ces tentatives de traversée par des migrants se sont multipliées malgré le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l’eau.

 

Les conséquences de la migration

 

Le départ des migrants se fait cruellement sentir dans les Etats de provenance de ces personnes. En perdant des travailleurs qualifiés et expérimentés, ces pays voient s’amenuiser leurs chances de mettre en place aux mêmes, des structures économiques porteuses.

 

En plus, les migrants qui se sont installés dans un Etat, jouissant d’une meilleure infrastructure et, d’un niveau de vie plus élevé s’habituent très vite à ce nouvel environnement. Ils sont alors rares, ceux qui sont prêts à se réadapter aux conditions de vie difficiles prévalant dans leur pays de provenance. De plus, l’exemple des migrants qui ont réussi, incite les autres à les imiter, pouvant profiter d’un réseau de contacts toujours plus étendu.

 

Malheureusement, tous n’ont pas la même chance. Les multiples migrations sont aussi provoquées par l’oppression ou la guerre qui entraînent des répercussions, surtout aux niveaux politique et social. Par exemple, l’opposition est muselée, les militants contraints de s’exiler parce qu’ils veulent se soustraire aux arrestations arbitraires, aux tortures et aux menaces proférées à leur encontre. Les leaders emmènent quelquefois derrière eux, les membres de leurs familles.  

 

En plus, certains Etats dits dictatoriaux et corrompus, dans lesquels la population est terrorisée avec un cercle restreint de personnes qui possèdent toutes les richesses contribuent à la migration «  sauvage » de leurs compatriotes. Les avoirs de quelques nantis ont parfois atteint des proportions exorbitantes tandis que l’extrême pauvreté s’abat sur une grande partie du peuple.

 

Il arrive alors que la plupart des migrants et réfugiés, ne disposant pas des moyens financiers nécessaires pour partir par des voies légales ou normales, prennent la mer. D’autres, peut être moins courageux finissent pas chercher refuge dans d’autres régions, d’autres pays. C’est pourquoi, ce sont les pays les plus faibles économiquement qui sont le plus confrontés aux problèmes de la migration et également des réfugiés.

 

Les obstacles qu’ils peuvent rencontrer dans les pays d’accueil, ne semblent pas les intéresser outre mesure : Assassinat, emprisonnement, esclavage…Ce qui les motive, c’est l’eldorado dans lequel ils pensent pouvoir vivre après avoir traversé la mer.

 

Nicole Ricci Minyem

Selon l’une de nos sources, ils voulaient réclamer le paiement de leurs salaires.

S’exprimant dans le numéro 4766 du quotidien Mutations, sur la tentative de manifestation des ex-employés du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic), Nestor Dym le Sous-préfet de l’arrondissement Yaoundé 3e a indiqué que la revendication portée par ces derniers n’est pas fondée. «Ces gens ont été payés parce qu’ils réclamaient des droits qui ont été entièrement épongés», a déclaré l’autorité administrative. Il se passe que le 20 décembre 2018, les ex-employés du Cnic ont manifesté aux environs de 9 heures à l’entrée arrière de l’immeuble abritant les services du Premier Ministère. Le 26 novembre dernier, ils avaient déjà organisé un sit-in sur ce site.

On se rappelle toutefois qu’au mois de février dernier, les ex-employés de la Cnic après plusieurs mois de grève, soit 62 sur 139 avaient perçu leurs indemnisations conformément au protocole d’accord du 28 novembre 2016. On avait vu en cela une issue de sortie. 77 d’entre eux contestaient le solde de leur licenciement. Ils avaient refusé de signer le procès-verbal de conciliation, en espérant être réintégrés. De ce fait ils avaient multiplié les requêtes à la délégation régionale et au Ministère du Travail et de la Sécurité sociale, aussi au Premier Ministère. Leur action avait accouché d’une souris.

La Délégation régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Littoral avait expliqué que l’entreprise avait sollicité un mois supplémentaire à partir de la signature du procès-verbal de conciliation par chacun des ex-employés pour traiter les dossiers et verser la totalité de leurs indemnités. Pour ce qui est du mauvais calcul des indemnités, le médiateur avait confié que le Cnic a omis de prendre en compte certains détails avant la signature du procès-verbal comme le prévoyait le protocole d’accord entre les deux parties.

Il avait été indiqué que le Directeur général du Cnic avait signé le 9 février dernier, une décision permettant aux concernés d’émettre des réserves sur le calcul de leurs droits avant la signature. La délégation avait elle aussi souligné que 55 autres licenciés avaient entre-temps paraphé leur dossier et attendaient d’être payés.         

Liliane N.

Les importations de véhicules d’occasion au port de Douala se situent autour de 45 000 en 2017, soit pratiquement le triple des véhicules d’occasion importés il y a dix ans, selon les statistiques du Guichet unique du commerce extérieur (GUCE) et de la Société générale de surveillance (SGS).

Sur la base des chiffres combinés, et relayés par APA, il ressort que le nombre de véhicules d’occasion importés ne cesse de croître au Cameroun. Ainsi, si en 2006 ces sociétés citées en sus affichaient les chiffres de 17 540 véhicules d’occasion importés, ceux-ci sont passés à 39 093 véhicules importés usager en 2012, puis, à 45 000 unités en 2017.

D’après les experts de ce secteur d’activités, ce niveau d’importation traduit tout simplement le faible pouvoir d’achat des Camerounais, les véhicules d'occasion étant toujours moins onéreux que les neufs. «Les Camerounais aiment les belles choses mais sont réalistes, et n’achètent que ce qui est à leur portée. Le phénomène des voitures d’occasion n’a commencé que dans les années 90. Je suis optimiste, je pense que ça finira et qu’un jour, nous fabriquerons nos propres voitures», analyse un Expert automobile.

La hausse des importations des voitures de seconde main est aussi encouragée par l’absence d’usines de fabrication ou d’assemblage de véhicules «made in Cameroon». Reste à attendre le démarrage effectif de la Cameroon automobile Industry Compagny (Caicc) en gestation dans la zone industrielle de Bonabéri et à Kribi.

En fin 2017, la filiale camerounaise du groupe indochinois mettra sur le marché entre autres des bus, des camions et véhicules légers, des pick-up. Le coût de l’investissement est de plus de 92 milliards de FCFA. «Pour le moment, le financement est assuré en equity par les actionnaires. Mais il y a un pool bancaire qui doit accompagner le financement à long terme. Donc, nous sommes en train de travailler sur les garanties et tous les éléments de sureté pour lever les premiers fonds», confiait Roger Djakam, le représentant local de CAIC.

Cette hausse des importations entraîne une nette amélioration des recettes pour l’Etat, de 34 milliards de FCFA engrangés en 2012 de ces opérations au titre de frais divers pour les importations de véhicules d’occasion ou usagés, on en est à plus de 40 milliards de francs CFA actuellement.

La loi de finances 2019 comporte un plan fiscal pour lutter contre les importations des voitures d’occasions au Cameroun. Dans cette optique, l’importation des véhicules de tourisme d’une cylindrée inférieure ou égale à 2500 cm3 de plus de 10 ans à 15 ans est désormais soumise à un taux du droit d’accises égale 12,5%.

Pour les véhicules de plus de 15 ans, le droit d’accises est de 25% alors que les véhicules de 1 à 10 ans sont exemptés du droit d’accises. Le même barème fiscal est appliqué pour les véhicules de tourisme les autres véhicules utilitaires, les véhicules de transport en commun, les remorques, les tracteurs à l’exclusion de ceux destinés aux activités agricoles.

«Pour encourager les Camerounais à acheter les véhicules un peu plus jeunes, l’Etat a décidé de donner la possibilité à certains entrepreneurs ou à certaines entreprises d’ouvrir des foires de véhicules dans les agglomérations de leur choix», a-t-on indiqué à la Direction générale de douanes (DGD).

Otric N.

On note entre autres la réduction du personnel et les réformes dans les procédures comptables.

Avec l’élection de Seydou Mbombo Mjoya à la tête de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), le mandat de Me Dieudonné Happi à la tête du Comité de normalisation a pris fin. A présent où une nouvelle histoir du football camerounais va s’écrire avec le fils du Sultan Mbombo Njoya, Roi des Bamouns, il convient de faire une rétrospection du travail accompli par Me Happi et son équipe. La Commission qui était composée de cinq membres à savoir, Me Happi le président, Me Denise Ambomo la vice-présidente, Maurice Bellet Edimo, Njomo Kevin et le Dr Oumarou Adbou avait été nommée le 8 septembre 2017 par la FIFA.

L’équipe de Me Happi devait gérer les affaires courantes, élaborer en consultation avec toutes les parties prenantes de nouveaux statuts conformément aux Statuts et standards de la FIFA ainsi qu’à la législation nationale obligatoire en vigueur, réviser les statuts des ligues régionales et départementales et s’assurer de leur conformité vis-à-vis des statuts de la Fecafoot ainsi que des ligues régionales et départementales, organiser les élections d’un nouveau Comité exécutif.

L’équipe de Me Happi a donc procédé au dégraissage de la structure dont elle avait la charge. De 129 employés, on est passé à plus que 65. Cette action visait à optimiser un meilleur rendement dans le travail. Me Denise Abomo a eu à s’occuper de l’une des commissions de la Fecafoot de gestion des affaires courantes. Il faut dire qu’avant la mise en place de cette équipe, la Fecafoot passait pour être l’une des fédérations les plus obèses en effectif avec 130 employés. Au cours d’une conférence de presse Me Dieudonné Happi avait déclaré «la Fédération sénégalaise compte 30 employés. La Fédération centrafricaine a une quinzaine d’employés, la Fédération ivoirienne compte 40 employés. La Caf qui gère tout le football africain a 65 employés. Or la Fédération camerounaise de football emploie 129 personnes».

Il y a eu aussi des réformes dans les procédures comptables sous l’ère du Comité de normalisation dirigée par Me Happi. Il y a eu la modernisation du suivi des procédures comptables, commerciales et administratives, que le contrôle de la gestion des ressources. On apprend que lesdites réformes ont permis à la Fecafoot d’avoir une réduction de ses dépenses de l’ordre de 69% au 30 novembre 2018, comparativement à 2017. Le 10 novembre 2018, un manuel de procédure a été approuvé et son implémentation est en cours. Parlant au journal Le Jour, Ebeneser Nzontia Directeur administratif et financier de la Fecafoot a indiqué «ces nouvelles procédures permettent d’avoir une visibilité sur les rubriques de dépenses financées par le budget de l’Etat et celles prises en charge par le budget de la Fécafoot».

Pour le suivi budgétaire, le Comité de normalisation avait acquis un logiciel dénommé «SAGE-SAARI» pour les modules compatibilité, immobilisation, gestion commerciale et gestion de la trésorerie. «Ce logiciel permet de disposer d’un suivi budgétaire mensuel des activité de la Fécafoot», a déclaré Ebeneser Nzontia.

Liliane N.   

Dans la loi de finances 2019, le taux de croissance des revenus non pétroliers est fixé à 16%. Une projection optimiste fortement adossée sur les revenus que devaient générer les activités autour de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun. Avec l'éloignement de l'événement, de grosses inquiétudes pèsent sur le secteur bancaire notamment.

Le 11 décembre 2018, l'agence de notation Fitch Ratings, cité par le journal Repères, a indiqué que le retrait de la CAN 2019 au Cameroun «pourrait renforcer les pressions existantes sur le secteur bancaire du pays». Si l’analyse révisée des perspectives bancaires de Fitch Ratings admet qu’ «il est trop tôt pour déterminer si le remboursement des emprunts bancaires accordés dans le cadre du tournoi pourrait être perturbé par la décision de le jouer ailleurs», l’étude note tout de même qu’après des échanges avec des institutions financières opérant au Cameroun, même si la CAN avait été maintenue au pays, «il était peu probable que les revenus liés à la CAN se fassent au premier chef, notamment pour les gros emprunts à long terme consentis pour financer la construction des stades. Les recettes fiscales étaient plutôt destinées à soutenir le remboursement».

Une situation qui crée de grandes inquiétudes, puisqu’à en croire l’agence de notation, la capacité d'absorption des pertes dans le secteur bancaire est faible, notamment avec un ratio capitaux propres/actifs se situant autour de 8%, ce qui est largement insuffisamment compte tenu de la forte exposition aux risques.

Du coup, Fitch Ratings rappelle : «Nos perspectives avaient mis en évidence le risque que des dépréciations sur les prêts liés à la CAN, par exemple des projets de construction de stades et d'hôtels, se matérialisent vers la fin de l'année prochaine. Nous avons également signalé que les retards dans les projets pourraient causer des problèmes au secteur bancaire. Les prêts sont en cours de service, mais nos discussions avec les banques ont montré que les remboursements finaux sur plusieurs expositions s'étendent au-delà de 2019.»

S’agissant spécifiquement des prêts octroyés dans le cadre de la construction des hôtels, le remboursement n’est pas pour demain ou après-demain si l’on s’en tient aux déclarations des acteurs. En effet, selon un témoignage de la promotrice de l’hôtel Franco, Françoise Pouené, à la chaîne de télévision France 24, À l'hôtel Franco, les travaux engagés pour l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAF) de football en 2019 devaient permettre d'étendre les capacités de 72 à 180 chambres. Un investissement colossal pour la propriétaire qui ne s'est toujours pas remise de l'évincement du Cameroun.

«Je suis très déçue de savoir que cette CAN n'aura pas lieu en 2019 après tout l'engagement personnel que j'ai mis, j'ai perdu le sommeil après un investissement d’environ 9 milliards de FCFA. Certes, on ne pouvait pas amortir tout l'investissement en un mois, mais on aurait bénéficié d'avantage de visibilité au Cameroun», regrette celle qui est communément appelée «mamy nyanga».

Mais pour Fitch Ratings, cette situation était prévisible. «Notre point de vue selon lequel les indicateurs de qualité des actifs ne devraient pas s'améliorer sensiblement en 2019 reflétait déjà la faible croissance des prêts (en hausse de 3% au cours de la période de 12 mois écoulée) et l'accumulation persistante d'importants arriérés de paiements publics au secteur privé qui limite la capacité des emprunteurs à faire face à leurs dettes», fait savoir le rapport de l’agence de notation londonienne.

Otric N.

Ledit classement a été publié le 20 décembre 2018.

Après le mois de novembre, les Lions indomptables du Cameroun n’ont pas fait d’avancée. C’est à la 55e position au niveau mondial et 7e au niveau continental, que l’équipe de football du Cameroun finit l’année 2018 dans le classement réalisé par la Fédération internationale de football association (Fifa). Pour le compte du mois de décembre c’est donc la Belgique qui est à la première place. Elle a un point d’avance sur la France. Elle gagné le titre honorifique d’«équipe de l’année». Le Kosovo est par ailleurs l’équipe qui a gagné le plus de places (+46), devançant largement les progressions de 31 et 30 places respectivement enregistrées par le Koweït (158e, inchangé) et le Salvador (70e, inchangé).

En somme l’année 2018 a été une bonne année en général pour l’Europe, qui compte maintenant 31 des 50 meilleures équipes – soit deux de plus qu’en décembre 2017 –, tandis que l’Asie a également fait passer de deux à trois le nombre de ses équipes figurant au sein du Top 50. Ces évolutions s’opèrent au détriment de l’Afrique, dont la représentation est passée de huit à cinq. Avec seulement huit matches internationaux « A » disputés dans une période particulièrement calme pour le football international, la dernière édition du classement n’a connu que peu de changements. Le Top 100 est d’ailleurs presque inchangé, l’unique mouvement enregistré voyant Oman (82e, plus 1) déloger la Zambie (83e, moins 1).

Pour revenir au Cameroun par rapport au début de cette année, on note qu’il a fait une grosse dégringolade. A titre de rappel le mois dernier, après la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, la FIFA a rendu public son classement. Les Lions indomptables étaient classés 55e au niveau mondial et 5e au niveau du continent. On notait déjà que le Cameroun avait régressé car au classement du mois d’octobre, il était à la 51e place. Ca faisait donc quatre places perdues au niveau mondial et deux places au niveau de l’Afrique où il était à la 5e position. Cette chute du Cameroun s’explique par ses deux défaites contre le Maroc (2-0) et contre le Brésil (1-0).

Dans le top 10 africain le Sénégal était en tête, la Tunisie 2e, le Maroc 3e, le Nigéria 4e, la République démocratique du Congo (RDC) 5e, le Ghana 6e, le Cameroun est 7e, l’Egypte 8e, le Burkina-Faso 9e et le Mali 10e. Au niveau mondial le Maroc était 40e, le Nigéria 44e, la RDC 51e, l’Egypte 56e, le Burkina Faso 61e, le Mali 64e, la Côte d’ivoire 65e et la Guinée 66e. La meilleure progression en novembre était à mettre à l’actif du Maroc (40e, plus 7) après les victoires enregistrées par les Lions de l’Atlas contre la Tunisie (26e, moins 4) et le Cameroun.

Pour le classement de décembre, la meilleure progression du mois est à mettre à l’actif du Guyana (177e, plus 3), dont le match nul contre la Barbade (162e, moins 3) en septembre dans le cadre des éliminatoires de la Ligue des Nations de la Concacaf a récemment été reclassé comme étant «gagné par forfait» en raison de la présence de deux joueurs inéligibles dans l’équipe de la Barbade. Parmi les hausses plus modestes, citons le Zimbabwe (114e, plus 1), la Sierra Leone (115e, plus 1), le Kazakhstan (119e, plus 1), la Guinée-Bissau (120e, plus 1), l’Indonésie (159e, plus 1), le Belize (160e, plus 1) et le Népal (161e, plus 1).

Liliane N.

Page 869 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01