Les juges de la cour pénale internationale ont pris cette décision, en invoquant les questions d’ordre sécuritaire, qui prévalent dans la capitale Belge.
Il y’à quelques jours, une rumeur a circulé, laissant croire que les deux personnalités avaient recouvré la liberté, même si ce n’est que de façon provisoire. Malheureusement, il ne s’est agit que d’une fausse information. Laurent Gbagbo et Charles Blé Boudé sont invités à se montrer encore un peu patients. Les juges de la CPI ont pris la décision ce vendredi, d’ajourner leur décision et, de ne la rendre publique que le 7 janvier 2019.
En attendant, les avocats des deux hommes s’attèlent à tout mettre en oeuvre afin de trouver des résidences pour leurs clients, à Bruxelles et en Belgique. C’est dans ce pays que les autorités ont accepté d’accueillir le Président de la République et son ancien ministre de la jeunesse.
Pour l’ancien Chef de l’État, c’est presque gagné. Nadianni Bamba, sa deuxième épouse réside dans ce pays et son lieu de résidence est connu de tous. Par contre, le leader des jeunes de la Côte d’Ivoire ne sait pas encore où il ira, après la décision des juges. Son conseil cherche à trouver un domicile sécurisé et, qui réunit les conditions de sécurité requises a CPI.
D’après les informations mises à la disposition des médias, la décision a la Haye a été ajournée à cause des questions sécuritaires. Dans leur communiqué, on peut lire ce qui suit: La Belgique que nous avons choisi n’ont pas encore officiellement fait suite à notre demande. Le dossier est toujours en cours d’instructio. Vous savez, le contexte politique est très compliqué dans ce pays, notamment après la démission du premier ministre Charles Michel, le 18 décembre dernier.
De nombreux défis s’imposent dans ce pays, par exemple les questions de sécurité. Il ne faut pas oublier la mise en place des moyens logistiques qui vont permettre de protéger les deux personnalités.
Les autorités belges pensent d’ailleurs engager le personnel qu’il faut, pour Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé:. Nous avons bon espoir que tout va rentrer dans l’ordre. Ce que nous pouvons affirmer avec certitude c’est que nous avons été saisis par Les juges, qui estiment qu’aucune décision ne pourra être prise avant la mi -janvier” disent les avocats des deux ivoiriens.
A l’annonce le 14 décembre dernier, de la libération de l’ancien chef de l’État de la Côte d’Ivoire et de son ministre de la jeunesse, l’on a assisté à une liesse générale aussi bien dans les villes que dans les campagnes du pays des éléphants.
Certaines personnes ont abandonné toutes leurs activités, afin d’aller célèbrera cet homme qui pour eux, reste et demeure le Président de la République. Les témoignages étaient poignants. L’on a entendu quelques personnes dire que ces sept dernières années ont été obscure.
La libération de Koudou, comme ils l’appellent affectueusement, à fait renaître de l’espoir, pour un lendemain meilleur et beaucoup plus radieux, pour tous ceux qui donnent l’impression d’avoir été abandonnés, orphelins depuis que l’ancien président est incarcéré.
Sa libération, pour quelques hommes politiques dans son pays, sera la preuve que les blessures de 2010- 2011 sont définitivement refermées. Et que, tous les ivoiriens pourront tourner le regard vers un avenir commun.
Nicole Ricci Minyem