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La création de liens économiques, commerciaux, politiques et culturels entre les villes est une tradition ancienne. Dans le monde actuel, avec l'aide de la mondialisation, de la démocratisation et de la participation locale, les relations entre les villes sont devenues beaucoup plus profondes, plus fortes et plus actives.

 

En tant que Conseil du commerce et de la coopération (ATİK), nous soutenons les relations entre les municipalités turques et leurs homologues d'AFRIQUE et du monde entier. C'est une nouvelle forme de projet de ville sœur qui constitue une partie importante de nos activités. Nous espérons que notre travail profitera à toutes les parties concernées.

 

Atik Vision

 

La vision d’ATİK est d’être la meilleure plate-forme de réseau internationale pour développer les activités d’investissement internationales dans différents pays, en fournissant aide et conseils aux investisseurs des membres d’ATİK par le biais du canal approprié pour obtenir des services sécurisés de différents pays et des investissements juridiques.

 

Atik Mission

 

La mission d’ATİK consiste à concrétiser notre vision en attirant des hommes d’affaires et en influençant les dirigeants des municipalités et des autorités officielles afin d’amener les membres de ce syndicat sur la bonne voie pour obtenir des services plus rapides et plus sûrs et pour promouvoir les activités des membres dans différents pays. La mission principale d'ATİK est d'encourager le commerce et la coopération dans le monde entier.

 

ATIK est né en 1967 à Istanbul et collabore avec toutes les Chambres de commerce et d'industrie turques en Turquie et à travers le monde. Le Conseil du commerce et de la coopération d’ATİK a été fondé en 2005 par M. Aziz AHİN, Président d’ATIK. Le président Aziz ŞAHİN, homme d'affaires turc, a commencé son travail dans les pays de l'UE, principalement en Allemagne et à Bruxelles. En 13 ans, l'organisation d'ATİK a été renforcée et d'ici à 2018, le président Aziz AHİN a établi une coopération très étroite avec 48 pays et 147 villes du monde entier.

 

Coopération multiformes entre la Turquie et les pays d’Afrique

 

À l’occasion de la Journée de l’Afrique, le 25 Mai 2018, Ahmet Riza Demirer, directeur général du département pour l’Afrique du ministère turc des Affaires étrangères et ambassadeur, avait fait part de ses observations concernant la croissance des relations économiques et commerciales entre la Turquie et les pays africains.

 

Selon lui, « il est aujourd’hui important de mettre sur pied, les bases d’une politique gagnant – gagnant, avec des solutions africaines. C’est un continent qui a des expériences datant de plusieurs siècles. Il n’existe aucune garantie selon laquelle d’autres parties du monde sauront se montrer plus efficace quant à la résolution des problèmes qu’ils peuvent rencontrer… Selon nous, une résolution proposée par les Africains doit être mise en œuvre. Lorsque nous déterminons notre politique africaine nous gardons en tête la vision, la stratégie et le type de résolution de l’Union africaine. C’est ici notre point de départ. Nous avons un principe d’union et d’action commune avec les Africains. Nous souhaitons mener des travaux conformes aux conditions des Africains et réaliser un commerce durable. Les deux parties doivent gagner dans cette coopération. Nous souhaitons que cette coopération contribue au pays et se pérennise… ».

 

Nicole Ricci Minyem

Tous les deux ont été pendus ce jeudi au Japon, portant à 15 le nombre d’exécutions cette année. En juillet 13 ex-membres de la secte Aum responsable de l’attentat mortel au gaz sarin en 1995 dans le métro de Tokyo avaient été exécutés.

 

 

Les deux condamnés ont été conduits à la potence aux premières heures de ce jour. Les enquêtes avaient prouvé que Keizo Kawamura, 60 ans, et Hiroya Suemori, 67 ans qui, en 1988, avaient mortellement étranglé le patron d’une société d’investissement pour le voler ainsi que l’un de ses employés. Ils avaient ensuite fait couler les corps dans du béton, a indiqué lors d’une conférence de presse le ministre de la Justice, Takashi Yamashita. La sentence avait été confirmée en 2004.

 

 

Depuis le retour au pouvoir de Shinzo Abe en décembre 2012, 36 prisonniers ont été pendus au total. Plus de 100 condamnés à mort sont en attente d’exécution dans les prisons nippones, dont environ la moitié depuis plus de dix ans, alors même que la loi précise que les condamnés à la sentence capitale doivent être exécutés six mois après confirmation de leur peine. En réalité, ils passent des années dans l’antichambre de la mort. Une situation qui n’est pas du goût de certaines organisations de défense des droits de l’Homme qui, malheureusement ne font pas montre de la même verve pour défendre les victimes. Les personnes qui commettent les exactions sont quasi certaines de trouver après leurs forfaits, des organisations prêtes à défendre leurs droits.

 

 

« Les exécutions au Japon sont secrètes et les prisonniers ne sont généralement avertis que quelques heures auparavant, mais pas toujours. Leurs familles, leurs avocats et le public ne sont informés qu’après » a expliqué  dans un récent rapport, Amnesty International, qui proteste à chaque exécution.

 

 

Cependant, pour le ministre de la justice au Japon, qui réitère les propos déjà tenus par plusieurs prédécesseurs : « Je pense que la peine de mort est inévitable dans ce type de crime et je pense qu’il n’est pas approprié de l’abolir ».

 

Omerta

 

 

Au Japon en revanche, le débat sur la peine capitale n’est pas très audible, le gouvernement arguant qu’il n’a pas lieu d’être puisque, selon les sondages, 80 % de la population est pour. Toutefois, ces données mériteraient d’être nuancées, explique Mai Sato, chercheuse à l’Institut de recherche pour la politique criminelle à Londres, une telle majorité s’expliquant selon elle par l’omerta qui entoure le système.

 

 

« D’un côté, le gouvernement dit qu’il faut garder la peine de mort parce que la grande majorité de l’opinion est pour, mais de l’autre, très peu d’informations sont données au public pour qu’il se forge un véritable avis, c’est contradictoire », souligne-t-elle.

 

 

La peine capitale, bien qu’autorisée dans de nombreux pays, n’est pas toujours appliquée. Elle est le plus souvent commuée en condamnation à perpétuité et, quelques années plus tard, le coupable est libéré, gracié par le Président de la République, pour citer l’exemple du Cameroun. Une situation qui, de l’avis de ceux qui défendent la thèse de l’application de la peine capitale, laisse une grande marge de manœuvre à ceux qui commettent des crimes.

 

 

Et, c’est parfois le cas dans de nombreux pays, qui prône la défense de la démocratie et des droits de l’Homme.

 

 

Nicole Ricci Minyem 

Cette politique  a été rendu possible grâce à un partenaire, le Programme National de Développement Participatif, qui a mis sur pied  un projet de lutte contre la Pauvreté  

 

La «  Méthode Haute Intensité de Main d’œuvre – HIMO », présent au Cameroun depuis novembre 2014, qu’on a initié dans onze départements de la région de l’Extrême Nord et, qui a permis le recrutement des centaines de jeunes qui ont ainsi eu l’occasion de tourner le dos aux promesses de la secte terroriste.

 

Il se fait sans distinction de sexe et ou de religion et, selon les responsables, au cours de la phase pilote, 1130 jeunes environs dont 350 femmes ont été mobilisés. Ils ont eu droit aux formations et ont été coachés sur l’entrepreneuriat. Ils ont en outre bénéficié d’une formation, d’un suivi médical et psychologique. C’est à la fin de cette phase qu’ils ont été recrutés  au sein des entreprises, ayant accepté de collaborer avec le gouvernement dans le cadre de ce projet. Cela a été d’autant plus facile parce qu’au cours des travaux, chaque jeune a choisi le domaine dans lequel il a cru pouvoir s’exprimer et s’épanouir.

 

Dans chaque arrondissement, les jeunes travaillent pendant cinq jours dans divers chantiers de développement. Leur salaire journalier minimum est de trois mille (3000) FCFA, fixé selon les pratiques locales et, après le prélèvement des épargnes nécessaires pour la réalisation de l’investissement, a indiqué le responsable technique du PNDP, Fréderick Bandon, à l’occasion de la présentation des résultats de la première phase de la méthode Himo.


Il s’agit de 30% que l’on dégage au quotidien sur les salaires. Les fonds sont mis à l’épargne par l’établissement financier Crédit du Sahel et plus tard, vont servir pour le lancement des projets individuels des bénéficiaires. L’Etat, à cette politique inclusive, a contribué à améliorer la situation socio-économique des populations, dans les communes tout en y renforçant les actions en faveur de la décentralisation. 

 

Le projet Méthode Haute Intensité de Main d’œuvre a été pensé et réalisé au plus fort de la crise sécuritaire dans la région du septentrion et, dans l’Extrême Nord en particulier. Les nombreux raids des terroristes et, la terreur qu’ils ont suscitée au sein des populations ont laissé ces dernières, dans un état de grande faiblesse morale. Des facteurs qui, couplé à la  crise alimentaire ont contribué à la perte de nombreux jeunes, qui ont préféré s’allier à leurs agresseurs. Enrôlés ou kidnappés, ils ont longtemps gonflé les effectifs de ces individus  qui revenaient agresser les parents et amis des jeunes, dans leurs localités respectives.

 

Les communes d’arrondissement choisies pour cette première phase sont : Bourha, Gobo, Guidiguis, Hina, Mindif, Moutourwa, Petté, Wina, Kaélé, Kar Hay et Mokolo. Elle a été financée par l’Agence française de développement à hauteur de 3,5 milliards de Francs CFA. 907 jeunes ont été insérés professionnellement durant cette phase ce qui aura permis, entre autres, de faire reculer le vol, la prostitution, l’enrôlement des jeunes dans des groupes armés et la pauvreté dans lesdits arrondissements.

 

Nicole Ricci Minyem

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce jeudi à Beni contre le report des élections générales prévues dimanche dans cette région de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) frappée par une épidémie d'Ebola et des tueries de civils à répétition.

Des barricades ont également été dressées sous forte présence policière à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu remontée contre la dernière décision de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), selon l'AFP.

A Beni, apprend-on, des coups de feu ont été entendus entre 9 et 10h00 (une heure de moins en GMT). Les manifestants se sont rassemblés devant le quartier général des institutions et ONG mobilisées contre Ebola qui a fait 356 morts depuis début août.

A Goma, ville également située dans l'est du pays, des barricades ont été dressées dans les quartiers Majengo, Katimbo et à l'entrée de l'université. Des grenades lacrymogènes ont été tirées par la police, qui a interpellé au moins six personnes.

La crise autour de la succession déjà trois fois retardée du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo a repris de plus belle mercredi à l'annonce du report partiel des élections générales dans deux régions. Cette décision de la Céni exclut du vote prévu dimanche 1,2 million d'électeurs, principalement à Beni-Butembo. L'opposition a qualifié «d'injustifiable» ce report partiel qui met à l'écart, selon elle ses bastions anti-Kabila.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) ont, au terme de leur Sommet tenu mercredi à Brazzaville, réaffirmé leur profond attachement à «la tenue des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes» en République démocratique du Congo (RDC).

Selon le communiqué final publié à l’issue de leurs travaux, les responsables des deux structures ont appelé la classe politique et la société civile de la RDC à l’apaisement et à la retenue. A ce propos, les participants au Sommet ont, d’une part, réitéré «leur engagement et leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période sensible» et, d’autre part, ont décidé de dépêcher à Kinshasa ce jeudi 27 décembre 2018 une délégation de la CIRGL et de la Sadc en vue de rendre compte au président Kabila Kabangué des conclusions de la rencontre de Brazzaville.

Sur la même lancée, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et la Sadc, présents au Sommet, ont appelé la communauté internationale à apporter «un soutien conséquent» aux autorités de la RDC dans la lutte contre le virus Ebola. Profitant de l’occasion, ils ont exprimé leur solidarité et leur compassion à l’endroit des victimes de cette maladie, notamment les populations de la région de Beni.

Le Sommet a par ailleurs condamné les violences perpétrées dans l’est de la RDC par des groupes armés contre les populations civiles et les forces de la mission d’observation des Nations Unies.

Sur un plan plus général, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et de la Sadc ont souligné l’importance de la paix et de la sécurité comme condition essentielle au développement  des deux sous-régions. Partant de là, ils ont fait part de leur rejet de tout acte de violence susceptible d’affecter les populations.

Otric N.

« Même s’il y’a des erreurs sur cette liste c’est moins de 2%... »

Moins de 25 personnes en valeur absolue soit en valeur relative, moins de 0,02%. Relativement au précontentieux administratif en cours visant l’assainissement du fichier solde de l’Etat, tel est selon certains « experts », la probabilité pour les 1242 concernés de ne pas voir leurs noms figurer sur la liste suivante c’est à dire celle de ceux qui seront alors considérés comme étant des fonctionnaires réellement fictifs.

De façon péremptoire, sans recul aucun et sur la base de rien, voilà 1217 personnes vouées aux gémonies et d’ores et déjà jugées d’êtres des fonctionnaires fictifs au grand mépris de leurs images et de leurs dignités. Des noms n’ont pas été cités certes, mais c’est tout comme ; la probabilité quasi nulle de ne pas figurer dans la liste suivante exposant d’ors et déjà tous ceux de celle actuelle.  Lorsqu’on sait que ce n’est que lorsque ce contentieux sera vidé, appels y compris que l’on pourra être fixé de façon définitive, la légèreté qui transparait dans le traitement de cette actualité ne peux que laisser plus d’un ahuri. La buzz dépendance et le sensationnalisme outrancier finira par perdre certains à n’en point douter.

Pour rappel, le gouvernement par l’entremise du ministre des finances monsieur Louis Paul Motaze a lancé depuis son arrivé dans ledit ministère une opération visant à assainir le fichier solde de l’Etat. Le processus y relatif a débuté par un comptage physique des fonctionnaires. Suite à ce dernier a suivi la phase précontentieuse dans laquelle nous sommes et dans laquelle il s’agit pour ceux dont les noms figurent sur la liste, d’apporter les éléments justificatifs les disculpant suite à quoi sera procédé un nettoyage puis  la publication d’une autre qui nous mènera à la phase contentieuse. A cette autre phase, l’Etat, ayant épuisé tous les moyens administratifs, attraira les concernés en justice pour remboursement des sommes perçus.

Il faut dire qu’un pareil processus n’est pas sans risque. Le volume de données à traiter expose à un certain nombre de défaillances de sorte qu’un individu, dûment recensé, peut voir son nom apparaitre, ce dernier étant pourtant en règle. C’est pourquoi il convient de savoir raison gardée et d’être patient au risque de lourdement se fourvoyer. Plus encore, un fonctionnaire déclaré fictif et trainé en justice peut valablement s’y défendre et avoir gain de cause. La méconnaissance criarde de ce processus par nos « as » du sensationnel ne devrait-elle pas les amener à mettre un peu d’eau dans leur vin et arrêter toute conjecture ? Nous pensons que oui. Nous déplorons juste que leurs paroles soient bues comme du petit lait par de nombreux « followers » pas toujours avertis.

Sans qu’il ne soit question ici d’entrer dans de vaines polémiques, nous souhaitons inviter les uns et autres à apprécier l’effort fourni et à attendre en toute quiétude la fin du processus. La fin d’une chose dit-on souvent est préférable à son commencement.

Le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise, pense qu’il faut vraiment assurer côté sécurité.

De retour du terrain, où il a été à Buea au Sud-Ouest, à Mora à l’Extrême-Nord, Faï Yengo Francis livre un aperçu de ses premières impressions. Le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise qui parle spécifiquement des repentis de Boko Haram dans une interview accordée à notre confrère Cameroon tribune affirme qu’il faut absolument sécuriser ces derniers. «Ce ne sont pas des prisonniers. Ce sont des ex-combattants. L’Etat a pris des mesures pour les réinsérer dans la société. Donc je ne pense pas qu’on puisse parler de prisonniers. Mais je voudrais vous dire que ces enfants ont besoin d’être sécurisés. Nous connaissons d’où ils viennent, nous ne connaissons pas l’état d’esprit de ceux qu’ils ont laissés. Je crois qu’il est de notre responsabilité de sécuriser ces enfants parce que nous ne savons pas ce qui peut leur arriver si on les laisse dans la nature», a-t-il déclaré.

Faï Yengo Francis indique que le souhait du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise est que la première vague des repentis, estimée à une centaine, arrive à attirer les autres. Aussi il souligne que ces derniers sont en bonne santé et propres. Il sera donc question dans un premier temps de les accueillir, ensuite la réinsertion sociale suivra. Et cette deuxième phase se passera de la manière dont explique Faï Yengo Francis. «Quand on examine les textes du Chef de l’Etat qui ont créé cette structure, on voit qu’il y a là des structures de l’Etat qui sont concernées: le Ministère en charge de l’élevage, le Ministère en charge de l’emploi, le Ministère en charge de la jeunesse…Je crois que ces structures n’y sont pas par hasard. Ce sont des gens qui vont apporter leur savoir-faire. Ils sont compétents, ils sont entraînés, ils sont formés pour ce genre d’exercice. Quand on parle d’insertion, ça ne peut pas avoir lieu le même jour. Nous sommes en train de jeter les bases maintenant et on va continuer».

En sa qualité de coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise, Faï Yengo Francis s’est rendu au Centre d’accueil de Buea. Au terme de sa visite, il a déclaré que ledit centre était déjà opérationnel. Après il a été à Mora. Il a demandé que le rythme des travaux de ce côté soit accéléré.

A titre de rappel, c’est le 30 novembre 2018 que le Président de la République par un décret a créé le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise. Sa principale mission stipule l’article 2 dudit décret «d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat en déposant les armes». Le Comité est doté de trois centres régionaux à Bamenda dans le Nord-Ouest, à Buea et à Mora dans l’Extrême-Nord.

Liliane N.   

L’information a été rendue publique au cours d’un atelier tenu à Bertoua dans la région du Soleil levant.

Les Organisations non gouvernementales (ONG) qui ont mis en œuvre les projets «Fin de la faim» dans la région de l’Est, les structures techniques de l’Etat au niveau régional, les responsables des  agences du système des Nations Unies à Bertoua, les structures intéressées par les activités de résilience du Programme alimentaire mondial (Pam), les autorités et les représentants des communautés locales ont eu deux jours d’échanges, les 6 et 7 décembre derniers. Au terme desdites assises, Abdoulaye Balde Directeur et représentant du Pam au Cameroun a déclaré «c’est une recherche continue pour améliorer ce que nous faisons. Ayant mené beaucoup de travaux pour développer les structures productives, nous sommes là après un an pour voir ce qui a bien marché, ce que nous devons améliorer et ce que nous ne devons plus faire».

Au cours des échanges des acteurs suscités, on a appris que du fait du fort nombre des réfugiés dans la région de l’Est, l’insuffisance des terres culturales aménagées, les effets du changement climatique et les mauvaises pratiques culturales, plusieurs familles ne parviennent pas à subvenir à leurs besoins alimentaires durant tout une année. Il faut savoir que dans un rapport publié le 31 janvier 2018, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr) a annoncé que le nombre de réfugiés vivants sur le territoire camerounais, culmine à 665 947 personnes. Dans cette population de réfugiés, a souligné le Hcr, l’on dénombre 248 926 réfugiés centrafricains.

Adamou Ibrahim qui a rejoint Timangolo, un autre site de réfugiés de l’est du Cameroun, pour subvenir aux besoins de ses deux épouses, ses trois enfants et ses deux neveux, a ouvert une petite échoppe où ses compagnons d’infortune peuvent s’approvisionner en produits de première nécessité (riz, huile, condiments…) grâce à un système de transfert des fonds d’aide sur téléphone portable, instauré en mars par le Programme alimentaire mondial (PAM). «Cette pratique, déjà expérimentée dans d’autres contextes, donne davantage de dignité aux réfugiés en évitant les files d’attente pour les distributions», expliquait à notre confrère de Jeune Afrique l’année dernière,  Delphine Buyse, de la Direction générale de l’aide humanitaire et de la protection civile de la Commission européenne.

Lors de cet atelier donc les responsables du Pam dans la région de l’Est ont indiqué que pour résoudre le problème suscité, la participation des communautés a été essentielle pour assurer l’appropriation et la durabilité des investissements réalisés par le Pam. Il y a eu 10 microprojets de création d’actifs qui ont été mis en œuvre avec une assistance alimentaire à environ 15 000 réfugiés et les populations locales. Il a été dit qu’en 2019, le Pam compte poursuivre avec son assistance aux populations pour la création d’actifs.

Liliane N.  

 

 
 
 
Les économies des pays de l'Afrique noire pour la quasi totalité sont des économies extraverties. Les africains en général produisent des biens d'exportation et importent ce sont leurs populations ont besoin pour leurs consommations quotidiennes. Et le Cameroun ne fait pas exception. Comme le Cameroun, la côte d'Ivoire commet la même erreur stratégique voici des décennies.
 
Dans une de ses publications, l'intellectuel camerounais Wilfried Ekanga donné de savoir que "la Côte d'Ivoire se targue ainsi d'être le premier producteur mondial de « l'or brun » dont elle n'a pas vraiment besoin, alors que pour se nourrir, elle importe sa nourriture, allant même jusqu'à importer du poisson pour 350 millions €, malgré une ouverture sur l’Atlantique".
 
Une situation qui est tout simplement incompréhensible. Et pourtant cette logique n'a jamais conduis les puissances qui dirigent l'économie mondiale.
 
"La Russie est le premier exportateur mondial de blé. Pourtant, le premier producteur en est la Chine. Cela paraît illogique à première vue, mais la réponse est toute simple: la Chine CONSOMME d'abord son blé pour elle-même, avant de le vendre à quelqu'un d'autre. Elle n'en vend que le surplus. C'est le même scénario pour sa banane.
 
Les cinq principaux producteurs sont la Chine, l'Inde, la Russie, les USA, et la France. Ces pays ont en commun le fait qu'ils s'assurent de nourrir d'abord leurs citoyens avant de vendre. Ainsi, la France qui récolte 30 à 40 000 000 tonnes de blé par an, n'en exporte que la moitié (15 à 20 000 000 tonnes). Ce qui ne l'empêche pas d'enregistrer des bénéfices colossaux. En 2014, elle affichait une plus-value d'environ 3,5 milliards €. 
 
L'office agricole <FranceAgriMer> précisait alors à raison : « C’est le troisième poste excédentaire de notre commerce extérieur après l’aéronautique et les boissons. »
 
Que fait l'Afrique et le Cameroun dans tout ça ? 
 
Ils préfèrent que le FMI et la Banque Mondiale, en bons parents, viennent leur dire ce qu'ils doivent cultiver, même si ce n'est pas ce qu'ils mangent. 
 
Une nouvelle tendance consiste à faire croire aux Africains qu'ils ont maintenant des usines de finalisation locale. C'est ainsi que, depuis 2015, la Côte d'Ivoire s'est dotée d'ateliers flambant neufs, pour la « transformation » de son cacao. Comme le précisait le ministre des mines et de l'industrie Jean-Claude Brou, le pays ne transforme alors que 33% de son or brun.
 
 Vu qu'il représente 15 % du PIB ivoirien, fabriquer le chocolat sur place permettrait d'augmenter la croissance économique du pays. Le Président Alassane D. Ouattara ayant laissé entendre que l'objectif est de passer à 50% de transformation locale en 2020. 
Une bonne initiative alors?
 
Quand on n'est pas naïf, on observe deux gros paradoxes : 
 
1- la consommation du chocolat n'est pas encore autant ancrée dans les mœurs africaines qu'en Occident. Ce n'est donc pas pour rien que les usines de chocolat se situent près des grands ports (San Pedro, Abidjan), comme le reconnaît le journal <LeMonde>, dans une tribune du 7 octobre 2016. 
 
En d'autres termes, ce chocolat « ivoirien » est prioritairement destiné à l'exportation vers l'Occident. Les opérateurs de ces entreprises qui en sont bien conscients, ne sont pas venus habituer les ivoiriens au chocolat. Ils sont juste venus produire  à bas prix, afin d'augmenter les gains. Le prix de vente étant bien supérieur au coût de production, en plus du faible salaire à payer aux employés locaux. C'est aussi simple que ça. 
 
2- L’identité même de ces opérateurs confirme cette analyse, vu que la nouvelle usine flamboyante de Côte d'Ivoire n'est pas l'œuvre des Ivoiriens. C'est le groupe Cemoi, numéro un français de la chocolaterie basé à Grenoble, qui tient les rênes de cette nouvelle entreprise pseudo-ivoirienne. 
 
Ainsi, les Africains, en plus d'aller au champ pour nourrir les autres, ne sont même pas les chefs des entreprises basées chez eux. La médiocrité de Paul Biya et de ses homologues explique l’absence de centres de recherche sophistiqués afin de développer la technologie permettant de transformer nos produits chez nous et d'en être les propres patrons.
 
Les leçons à tirer.
 
Pour continuer à s'enrichir, les grandes puissances encouragent l'Afrique à demeurer un réservoir éternel de matières premières sans technologie, aidés des complices que nous appelons « Présidents ». 
 
C'est aussi ici qu'intervient le piège du FrancCFA.  Ce papier est une monnaie très forte, qui donne à l'Africain naïf l'illusion d'être riche, puisqu'en comparaison des pays dits anglophones, il achète moins cher. Seulement, il ne voit pas qu'une monnaie forte détruit le sens de l'initiative et encourage l'improductivité pour des pays encore sous-industrialisés. Si vous avez une monnaie forte, vous aurez du mal à vendre ce que vous fabriquez. 
 
Les dirigeants d'Afrique choisissent donc de ne rien fabriquer et de dépendre des ventes de matières premières. Du très grand art.
 
Or, quand vous n'êtes pas autosuffisant, vous n'êtes pas indépendant. L'importation de la nourriture était l'ennemi juré de Thomas Sankara, qui récusait fermement l'aide internationale. Et en moins de 4 ans, en se prenant en mains, le Burkina amorçait une voie royale vers la prospérité. Que serait-il advenu du Faso sans cette tragédie du 15 octobre 1987? La réponse est comme le nez au milieu de la figure."
 
Une démonstration du chercheur camerounais qui prouve à suffisance que les africains ont plus intérêt aujourd'hui à se prendre en main et redéfinir les grands axes de son développement. Tout commence par l'autosuffisance alimentaire. Il faut produire ce qui va nourrir directement la population. Véritable rampe de lancement pour amorcer une dynamique de croissance efficace et durable. De celà dépend la survie du continent.
 
 
Stéphane Nzesseu

Il est question d’associer les jeunes à la modernisation de la ville.

La formation faite aux jeunes de la Commune de Tignère vise aussi à les autonomiser pour ce qui est de l’emploi. Ladite formation, il faut le préciser a été possible grâce aux actions entreprises par Mohamadou Laminou le Maire de ladite Commune. L’autorité municipale affirme avoir eu vent de ce que, le Ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) apporte un financement à la formation des jeunes grâce à l’approche Haute intensité de main d’œuvre. Après donc les formalités d’usage, il a obtenu une réponse favorable un mois et demi plus tard. Sa Commune a donc été choisie pour bénéficier d’une session de formation de 40 jours à la fabrication et la pose des pavés.

Les choses s’étant précisées, une unité de fabrication et de pose de pavés a été créée. 100 jeunes ont été sélectionnés pour faire partie de la première vague. La formation étant donc achevée, les apprenants ont reçu leurs parchemins. Il y a bien une convention qui a été signée avec les formateurs du lycée technique de la ville. «Ce projet a connu un succès éclatant puisqu’il a suscité un engouement auprès de la jeunesse locale. Les attestations de formation signées du Mindhu et remises aux lauréats lors d’une cérémonie sont une caution supplémentaire», a déclaré Daouda Pierre un habitant de Tignère.

Avec cette formation, les jeunes apprenants pourront désormais prendre part aux différents projets de la Commune. Et celle-ci compte accélérer lesdits projets dès janvier 2019. Tignère prévoit travailler sur le Stade multisports, le jardin public et l’entretien de la voirie. Et les pavés sont incontournables dans les travaux de tous ces ouvrages.

Interviewé par notre confrère Cameroon Business Today, Mohamadou Laminou le Maire de la Commune de Tignère parle la raison d’être de ce projet d’unité de fabrication de pavés dans son territoire de commandement. «L’employabilité des jeunes est une préoccupante permanente, renforcée ces derniers jours par l’élan de décentralisation voulu par les pouvoirs publics. C’est ainsi qu’en rapport avec la banque des projets de notre Commune, j’ai introduit une demande auprès du Ministre de l’Habitat et du Développement urbain pour la formation à la fabrication et la pose des pavés dans la Commune de Tignère. C’est une idée qui m’est venue de la forte demande en la matière dans divers chantiers du secteur du bâtiment et des travaux publics. Au lieu de faire venir une main d’œuvre onéreuse, nous avons pensé à quelque chose de pérenne et bénéfique pour la Commune et les jeunes. Le but étant de limiter l’exode rural et de vendre notre savoir-faire dans toute la région de l’Adamaoua qui compte 21 Communes. Dieu merci nous avons obtenu le financement. Nous avons déjà les premiers résultats et l’effet se fait ressentir dans la ville», a-t-il expliqué.

Liliane N.  

   

 

 

Il y’a un adage qui dit « L’eau c’est la vie ».Malheureusement dans la capitale politique camerounaise, c’est une denrée qui est devenue très rare pour les populations. Et, lorsqu’elle sort des robinets vétustes, elle a une couleur qui inquiète bien plus les consommateurs. Conscients de cette situation, les responsables ont résolu pour la prochaine année, de remédier à la situation.   

 

Etat des Lieux

 

C’est devenu le quotidien des habitants de la ville aux sept collines. Il ne se passe pas un jour où on ne voit, de longues files de personnes, alignées devant des points d’eau, parce qu’ils espèrent en recueillir pour leurs besoins. Dans certains ménages,  l’on est obligé de veiller très tard dans la nuit ou alors se réveiller à chaque instant si on veut capter le précieux liquide.  

 

Une situation qui n’est pas du goût des « Yaoundéens »  qui ne se tiennent plus de colère, d’autant plus que la couleur de cette eau laisse véritablement à désirer. Lorsqu’on la met dans les récipients, elle est boueuse et, après deux ou trois jours, on constate qu’il y’a des têtards qui s’y baladent. Les consommateurs sont las d’être à la fin de chaque mois, de payer des factures ahurissantes pour s’empoisonner.

 

Pour les responsables de la Cameroon water Utilities Corporation (Camwater), cela n’est pas le fait de leur incompétence. C’est un phénomène qui est dû aux coupures intempestives d’énergie électrique. Ce qui affecte les installations de distribution d’eau : «  Quand il y’a coupure d’électricité, nos installations aussi s’arrêtent et, quand l’énergie revient, parfois les pièces les plus fragiles sont endommagées. Cela nous créé des pannes. Il est recommandé aux populations, après une coupure de ne pas directement utiliser l’eau qui s’écoule du robinet. Il est important de laisser couler pendant au moins dix minutes… ».

 

Pour l’un des agents en service dans cette société parapublique, ce n’est pas la seule cause du manque ou de la mauvaise qualité de l’eau qui est servie aux populations. Il y’a également l’endommagement des conduites d’eau à cause du mauvais état des routes. Les travaux incessants et dont on vit rarement des résultats satisfaisants en sont une autre cause. Sans oublier les actes de vandalisme.  Ce qu’il omet de dire, c’est que la vétusté des installations de ces conduites existent depuis l’époque de l’ancienne Société Nationale des Eaux du Cameroun( Snec).

 

Quant à la commercialisation du précieux liquide, Camwater informe qu’au courant de l’année qui est entrain de s’achever, elle a dépensé 2.5 milliards de FCFA, par trimestre. Elle ne bénéficie plus des subventions de l’Etat et vit de ses recettes.

 

Les Promesses

 

Dès le mois de Mars 2019, la Cameroon water Utilities Corporation a pris la résolution, d’acquérir des groupes électrogènes afin d’autonomiser son réseau, pour une valeur de 3.5 milliards de FCFA. Par ailleurs, les responsables s’engagent  à réduire à zéro, les effets de l’eau colorée ainsi que les facturations héritées de la fusion avec la Camerounaise des eaux. Les capitales politique et économique du Cameroun, vont être les premières à vivre les premiers fruits de cette détermination…

 

Joseph Bolenga, le Directeur Général et, Patrick Bong Akwa, le Président du Conseil d’Administration auront – ils les moyens de tenir à leurs promesses ? Les populations le souhaitent vivement, car elles n’ont pas les moyens de continuer à payer des factures de leur manque de consommation d’une eau inodore, sans couleur et limpide.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01