La création de liens économiques, commerciaux, politiques et culturels entre les villes est une tradition ancienne. Dans le monde actuel, avec l'aide de la mondialisation, de la démocratisation et de la participation locale, les relations entre les villes sont devenues beaucoup plus profondes, plus fortes et plus actives.
En tant que Conseil du commerce et de la coopération (ATİK), nous soutenons les relations entre les municipalités turques et leurs homologues d'AFRIQUE et du monde entier. C'est une nouvelle forme de projet de ville sœur qui constitue une partie importante de nos activités. Nous espérons que notre travail profitera à toutes les parties concernées.
Atik Vision
La vision d’ATİK est d’être la meilleure plate-forme de réseau internationale pour développer les activités d’investissement internationales dans différents pays, en fournissant aide et conseils aux investisseurs des membres d’ATİK par le biais du canal approprié pour obtenir des services sécurisés de différents pays et des investissements juridiques.
Atik Mission
La mission d’ATİK consiste à concrétiser notre vision en attirant des hommes d’affaires et en influençant les dirigeants des municipalités et des autorités officielles afin d’amener les membres de ce syndicat sur la bonne voie pour obtenir des services plus rapides et plus sûrs et pour promouvoir les activités des membres dans différents pays. La mission principale d'ATİK est d'encourager le commerce et la coopération dans le monde entier.
ATIK est né en 1967 à Istanbul et collabore avec toutes les Chambres de commerce et d'industrie turques en Turquie et à travers le monde. Le Conseil du commerce et de la coopération d’ATİK a été fondé en 2005 par M. Aziz AHİN, Président d’ATIK. Le président Aziz ŞAHİN, homme d'affaires turc, a commencé son travail dans les pays de l'UE, principalement en Allemagne et à Bruxelles. En 13 ans, l'organisation d'ATİK a été renforcée et d'ici à 2018, le président Aziz AHİN a établi une coopération très étroite avec 48 pays et 147 villes du monde entier.
Coopération multiformes entre la Turquie et les pays d’Afrique
À l’occasion de la Journée de l’Afrique, le 25 Mai 2018, Ahmet Riza Demirer, directeur général du département pour l’Afrique du ministère turc des Affaires étrangères et ambassadeur, avait fait part de ses observations concernant la croissance des relations économiques et commerciales entre la Turquie et les pays africains.
Selon lui, « il est aujourd’hui important de mettre sur pied, les bases d’une politique gagnant – gagnant, avec des solutions africaines. C’est un continent qui a des expériences datant de plusieurs siècles. Il n’existe aucune garantie selon laquelle d’autres parties du monde sauront se montrer plus efficace quant à la résolution des problèmes qu’ils peuvent rencontrer… Selon nous, une résolution proposée par les Africains doit être mise en œuvre. Lorsque nous déterminons notre politique africaine nous gardons en tête la vision, la stratégie et le type de résolution de l’Union africaine. C’est ici notre point de départ. Nous avons un principe d’union et d’action commune avec les Africains. Nous souhaitons mener des travaux conformes aux conditions des Africains et réaliser un commerce durable. Les deux parties doivent gagner dans cette coopération. Nous souhaitons que cette coopération contribue au pays et se pérennise… ».
Nicole Ricci Minyem
Tous les deux ont été pendus ce jeudi au Japon, portant à 15 le nombre d’exécutions cette année. En juillet 13 ex-membres de la secte Aum responsable de l’attentat mortel au gaz sarin en 1995 dans le métro de Tokyo avaient été exécutés.
Les deux condamnés ont été conduits à la potence aux premières heures de ce jour. Les enquêtes avaient prouvé que Keizo Kawamura, 60 ans, et Hiroya Suemori, 67 ans qui, en 1988, avaient mortellement étranglé le patron d’une société d’investissement pour le voler ainsi que l’un de ses employés. Ils avaient ensuite fait couler les corps dans du béton, a indiqué lors d’une conférence de presse le ministre de la Justice, Takashi Yamashita. La sentence avait été confirmée en 2004.
Depuis le retour au pouvoir de Shinzo Abe en décembre 2012, 36 prisonniers ont été pendus au total. Plus de 100 condamnés à mort sont en attente d’exécution dans les prisons nippones, dont environ la moitié depuis plus de dix ans, alors même que la loi précise que les condamnés à la sentence capitale doivent être exécutés six mois après confirmation de leur peine. En réalité, ils passent des années dans l’antichambre de la mort. Une situation qui n’est pas du goût de certaines organisations de défense des droits de l’Homme qui, malheureusement ne font pas montre de la même verve pour défendre les victimes. Les personnes qui commettent les exactions sont quasi certaines de trouver après leurs forfaits, des organisations prêtes à défendre leurs droits.
« Les exécutions au Japon sont secrètes et les prisonniers ne sont généralement avertis que quelques heures auparavant, mais pas toujours. Leurs familles, leurs avocats et le public ne sont informés qu’après » a expliqué dans un récent rapport, Amnesty International, qui proteste à chaque exécution.
Cependant, pour le ministre de la justice au Japon, qui réitère les propos déjà tenus par plusieurs prédécesseurs : « Je pense que la peine de mort est inévitable dans ce type de crime et je pense qu’il n’est pas approprié de l’abolir ».
Omerta
Au Japon en revanche, le débat sur la peine capitale n’est pas très audible, le gouvernement arguant qu’il n’a pas lieu d’être puisque, selon les sondages, 80 % de la population est pour. Toutefois, ces données mériteraient d’être nuancées, explique Mai Sato, chercheuse à l’Institut de recherche pour la politique criminelle à Londres, une telle majorité s’expliquant selon elle par l’omerta qui entoure le système.
« D’un côté, le gouvernement dit qu’il faut garder la peine de mort parce que la grande majorité de l’opinion est pour, mais de l’autre, très peu d’informations sont données au public pour qu’il se forge un véritable avis, c’est contradictoire », souligne-t-elle.
La peine capitale, bien qu’autorisée dans de nombreux pays, n’est pas toujours appliquée. Elle est le plus souvent commuée en condamnation à perpétuité et, quelques années plus tard, le coupable est libéré, gracié par le Président de la République, pour citer l’exemple du Cameroun. Une situation qui, de l’avis de ceux qui défendent la thèse de l’application de la peine capitale, laisse une grande marge de manœuvre à ceux qui commettent des crimes.
Et, c’est parfois le cas dans de nombreux pays, qui prône la défense de la démocratie et des droits de l’Homme.
Nicole Ricci Minyem
Cette politique a été rendu possible grâce à un partenaire, le Programme National de Développement Participatif, qui a mis sur pied un projet de lutte contre la Pauvreté
La « Méthode Haute Intensité de Main d’œuvre – HIMO », présent au Cameroun depuis novembre 2014, qu’on a initié dans onze départements de la région de l’Extrême Nord et, qui a permis le recrutement des centaines de jeunes qui ont ainsi eu l’occasion de tourner le dos aux promesses de la secte terroriste.
Il se fait sans distinction de sexe et ou de religion et, selon les responsables, au cours de la phase pilote, 1130 jeunes environs dont 350 femmes ont été mobilisés. Ils ont eu droit aux formations et ont été coachés sur l’entrepreneuriat. Ils ont en outre bénéficié d’une formation, d’un suivi médical et psychologique. C’est à la fin de cette phase qu’ils ont été recrutés au sein des entreprises, ayant accepté de collaborer avec le gouvernement dans le cadre de ce projet. Cela a été d’autant plus facile parce qu’au cours des travaux, chaque jeune a choisi le domaine dans lequel il a cru pouvoir s’exprimer et s’épanouir.
Dans chaque arrondissement, les jeunes travaillent pendant cinq jours dans divers chantiers de développement. Leur salaire journalier minimum est de trois mille (3000) FCFA, fixé selon les pratiques locales et, après le prélèvement des épargnes nécessaires pour la réalisation de l’investissement, a indiqué le responsable technique du PNDP, Fréderick Bandon, à l’occasion de la présentation des résultats de la première phase de la méthode Himo.
Il s’agit de 30% que l’on dégage au quotidien sur les salaires. Les fonds sont mis à l’épargne par l’établissement financier Crédit du Sahel et plus tard, vont servir pour le lancement des projets individuels des bénéficiaires. L’Etat, à cette politique inclusive, a contribué à améliorer la situation socio-économique des populations, dans les communes tout en y renforçant les actions en faveur de la décentralisation.
Le projet Méthode Haute Intensité de Main d’œuvre a été pensé et réalisé au plus fort de la crise sécuritaire dans la région du septentrion et, dans l’Extrême Nord en particulier. Les nombreux raids des terroristes et, la terreur qu’ils ont suscitée au sein des populations ont laissé ces dernières, dans un état de grande faiblesse morale. Des facteurs qui, couplé à la crise alimentaire ont contribué à la perte de nombreux jeunes, qui ont préféré s’allier à leurs agresseurs. Enrôlés ou kidnappés, ils ont longtemps gonflé les effectifs de ces individus qui revenaient agresser les parents et amis des jeunes, dans leurs localités respectives.
Les communes d’arrondissement choisies pour cette première phase sont : Bourha, Gobo, Guidiguis, Hina, Mindif, Moutourwa, Petté, Wina, Kaélé, Kar Hay et Mokolo. Elle a été financée par l’Agence française de développement à hauteur de 3,5 milliards de Francs CFA. 907 jeunes ont été insérés professionnellement durant cette phase ce qui aura permis, entre autres, de faire reculer le vol, la prostitution, l’enrôlement des jeunes dans des groupes armés et la pauvreté dans lesdits arrondissements.
Nicole Ricci Minyem
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce jeudi à Beni contre le report des élections générales prévues dimanche dans cette région de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) frappée par une épidémie d'Ebola et des tueries de civils à répétition.
Des barricades ont également été dressées sous forte présence policière à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu remontée contre la dernière décision de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), selon l'AFP.
A Beni, apprend-on, des coups de feu ont été entendus entre 9 et 10h00 (une heure de moins en GMT). Les manifestants se sont rassemblés devant le quartier général des institutions et ONG mobilisées contre Ebola qui a fait 356 morts depuis début août.
A Goma, ville également située dans l'est du pays, des barricades ont été dressées dans les quartiers Majengo, Katimbo et à l'entrée de l'université. Des grenades lacrymogènes ont été tirées par la police, qui a interpellé au moins six personnes.
La crise autour de la succession déjà trois fois retardée du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo a repris de plus belle mercredi à l'annonce du report partiel des élections générales dans deux régions. Cette décision de la Céni exclut du vote prévu dimanche 1,2 million d'électeurs, principalement à Beni-Butembo. L'opposition a qualifié «d'injustifiable» ce report partiel qui met à l'écart, selon elle ses bastions anti-Kabila.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) ont, au terme de leur Sommet tenu mercredi à Brazzaville, réaffirmé leur profond attachement à «la tenue des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes» en République démocratique du Congo (RDC).
Selon le communiqué final publié à l’issue de leurs travaux, les responsables des deux structures ont appelé la classe politique et la société civile de la RDC à l’apaisement et à la retenue. A ce propos, les participants au Sommet ont, d’une part, réitéré «leur engagement et leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période sensible» et, d’autre part, ont décidé de dépêcher à Kinshasa ce jeudi 27 décembre 2018 une délégation de la CIRGL et de la Sadc en vue de rendre compte au président Kabila Kabangué des conclusions de la rencontre de Brazzaville.
Sur la même lancée, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et la Sadc, présents au Sommet, ont appelé la communauté internationale à apporter «un soutien conséquent» aux autorités de la RDC dans la lutte contre le virus Ebola. Profitant de l’occasion, ils ont exprimé leur solidarité et leur compassion à l’endroit des victimes de cette maladie, notamment les populations de la région de Beni.
Le Sommet a par ailleurs condamné les violences perpétrées dans l’est de la RDC par des groupes armés contre les populations civiles et les forces de la mission d’observation des Nations Unies.
Sur un plan plus général, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et de la Sadc ont souligné l’importance de la paix et de la sécurité comme condition essentielle au développement des deux sous-régions. Partant de là, ils ont fait part de leur rejet de tout acte de violence susceptible d’affecter les populations.
Otric N.
« Même s’il y’a des erreurs sur cette liste c’est moins de 2%... »
Moins de 25 personnes en valeur absolue soit en valeur relative, moins de 0,02%. Relativement au précontentieux administratif en cours visant l’assainissement du fichier solde de l’Etat, tel est selon certains « experts », la probabilité pour les 1242 concernés de ne pas voir leurs noms figurer sur la liste suivante c’est à dire celle de ceux qui seront alors considérés comme étant des fonctionnaires réellement fictifs.
De façon péremptoire, sans recul aucun et sur la base de rien, voilà 1217 personnes vouées aux gémonies et d’ores et déjà jugées d’êtres des fonctionnaires fictifs au grand mépris de leurs images et de leurs dignités. Des noms n’ont pas été cités certes, mais c’est tout comme ; la probabilité quasi nulle de ne pas figurer dans la liste suivante exposant d’ors et déjà tous ceux de celle actuelle. Lorsqu’on sait que ce n’est que lorsque ce contentieux sera vidé, appels y compris que l’on pourra être fixé de façon définitive, la légèreté qui transparait dans le traitement de cette actualité ne peux que laisser plus d’un ahuri. La buzz dépendance et le sensationnalisme outrancier finira par perdre certains à n’en point douter.
Pour rappel, le gouvernement par l’entremise du ministre des finances monsieur Louis Paul Motaze a lancé depuis son arrivé dans ledit ministère une opération visant à assainir le fichier solde de l’Etat. Le processus y relatif a débuté par un comptage physique des fonctionnaires. Suite à ce dernier a suivi la phase précontentieuse dans laquelle nous sommes et dans laquelle il s’agit pour ceux dont les noms figurent sur la liste, d’apporter les éléments justificatifs les disculpant suite à quoi sera procédé un nettoyage puis la publication d’une autre qui nous mènera à la phase contentieuse. A cette autre phase, l’Etat, ayant épuisé tous les moyens administratifs, attraira les concernés en justice pour remboursement des sommes perçus.
Il faut dire qu’un pareil processus n’est pas sans risque. Le volume de données à traiter expose à un certain nombre de défaillances de sorte qu’un individu, dûment recensé, peut voir son nom apparaitre, ce dernier étant pourtant en règle. C’est pourquoi il convient de savoir raison gardée et d’être patient au risque de lourdement se fourvoyer. Plus encore, un fonctionnaire déclaré fictif et trainé en justice peut valablement s’y défendre et avoir gain de cause. La méconnaissance criarde de ce processus par nos « as » du sensationnel ne devrait-elle pas les amener à mettre un peu d’eau dans leur vin et arrêter toute conjecture ? Nous pensons que oui. Nous déplorons juste que leurs paroles soient bues comme du petit lait par de nombreux « followers » pas toujours avertis.
Sans qu’il ne soit question ici d’entrer dans de vaines polémiques, nous souhaitons inviter les uns et autres à apprécier l’effort fourni et à attendre en toute quiétude la fin du processus. La fin d’une chose dit-on souvent est préférable à son commencement.
Le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise, pense qu’il faut vraiment assurer côté sécurité.
De retour du terrain, où il a été à Buea au Sud-Ouest, à Mora à l’Extrême-Nord, Faï Yengo Francis livre un aperçu de ses premières impressions. Le Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise qui parle spécifiquement des repentis de Boko Haram dans une interview accordée à notre confrère Cameroon tribune affirme qu’il faut absolument sécuriser ces derniers. «Ce ne sont pas des prisonniers. Ce sont des ex-combattants. L’Etat a pris des mesures pour les réinsérer dans la société. Donc je ne pense pas qu’on puisse parler de prisonniers. Mais je voudrais vous dire que ces enfants ont besoin d’être sécurisés. Nous connaissons d’où ils viennent, nous ne connaissons pas l’état d’esprit de ceux qu’ils ont laissés. Je crois qu’il est de notre responsabilité de sécuriser ces enfants parce que nous ne savons pas ce qui peut leur arriver si on les laisse dans la nature», a-t-il déclaré.
Faï Yengo Francis indique que le souhait du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise est que la première vague des repentis, estimée à une centaine, arrive à attirer les autres. Aussi il souligne que ces derniers sont en bonne santé et propres. Il sera donc question dans un premier temps de les accueillir, ensuite la réinsertion sociale suivra. Et cette deuxième phase se passera de la manière dont explique Faï Yengo Francis. «Quand on examine les textes du Chef de l’Etat qui ont créé cette structure, on voit qu’il y a là des structures de l’Etat qui sont concernées: le Ministère en charge de l’élevage, le Ministère en charge de l’emploi, le Ministère en charge de la jeunesse…Je crois que ces structures n’y sont pas par hasard. Ce sont des gens qui vont apporter leur savoir-faire. Ils sont compétents, ils sont entraînés, ils sont formés pour ce genre d’exercice. Quand on parle d’insertion, ça ne peut pas avoir lieu le même jour. Nous sommes en train de jeter les bases maintenant et on va continuer».
En sa qualité de coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise, Faï Yengo Francis s’est rendu au Centre d’accueil de Buea. Au terme de sa visite, il a déclaré que ledit centre était déjà opérationnel. Après il a été à Mora. Il a demandé que le rythme des travaux de ce côté soit accéléré.
A titre de rappel, c’est le 30 novembre 2018 que le Président de la République par un décret a créé le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise. Sa principale mission stipule l’article 2 dudit décret «d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat en déposant les armes». Le Comité est doté de trois centres régionaux à Bamenda dans le Nord-Ouest, à Buea et à Mora dans l’Extrême-Nord.
Liliane N.
L’information a été rendue publique au cours d’un atelier tenu à Bertoua dans la région du Soleil levant.
Les Organisations non gouvernementales (ONG) qui ont mis en œuvre les projets «Fin de la faim» dans la région de l’Est, les structures techniques de l’Etat au niveau régional, les responsables des agences du système des Nations Unies à Bertoua, les structures intéressées par les activités de résilience du Programme alimentaire mondial (Pam), les autorités et les représentants des communautés locales ont eu deux jours d’échanges, les 6 et 7 décembre derniers. Au terme desdites assises, Abdoulaye Balde Directeur et représentant du Pam au Cameroun a déclaré «c’est une recherche continue pour améliorer ce que nous faisons. Ayant mené beaucoup de travaux pour développer les structures productives, nous sommes là après un an pour voir ce qui a bien marché, ce que nous devons améliorer et ce que nous ne devons plus faire».
Au cours des échanges des acteurs suscités, on a appris que du fait du fort nombre des réfugiés dans la région de l’Est, l’insuffisance des terres culturales aménagées, les effets du changement climatique et les mauvaises pratiques culturales, plusieurs familles ne parviennent pas à subvenir à leurs besoins alimentaires durant tout une année. Il faut savoir que dans un rapport publié le 31 janvier 2018, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr) a annoncé que le nombre de réfugiés vivants sur le territoire camerounais, culmine à 665 947 personnes. Dans cette population de réfugiés, a souligné le Hcr, l’on dénombre 248 926 réfugiés centrafricains.
Adamou Ibrahim qui a rejoint Timangolo, un autre site de réfugiés de l’est du Cameroun, pour subvenir aux besoins de ses deux épouses, ses trois enfants et ses deux neveux, a ouvert une petite échoppe où ses compagnons d’infortune peuvent s’approvisionner en produits de première nécessité (riz, huile, condiments…) grâce à un système de transfert des fonds d’aide sur téléphone portable, instauré en mars par le Programme alimentaire mondial (PAM). «Cette pratique, déjà expérimentée dans d’autres contextes, donne davantage de dignité aux réfugiés en évitant les files d’attente pour les distributions», expliquait à notre confrère de Jeune Afrique l’année dernière, Delphine Buyse, de la Direction générale de l’aide humanitaire et de la protection civile de la Commission européenne.
Lors de cet atelier donc les responsables du Pam dans la région de l’Est ont indiqué que pour résoudre le problème suscité, la participation des communautés a été essentielle pour assurer l’appropriation et la durabilité des investissements réalisés par le Pam. Il y a eu 10 microprojets de création d’actifs qui ont été mis en œuvre avec une assistance alimentaire à environ 15 000 réfugiés et les populations locales. Il a été dit qu’en 2019, le Pam compte poursuivre avec son assistance aux populations pour la création d’actifs.
Liliane N.
Il est question d’associer les jeunes à la modernisation de la ville.
La formation faite aux jeunes de la Commune de Tignère vise aussi à les autonomiser pour ce qui est de l’emploi. Ladite formation, il faut le préciser a été possible grâce aux actions entreprises par Mohamadou Laminou le Maire de ladite Commune. L’autorité municipale affirme avoir eu vent de ce que, le Ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) apporte un financement à la formation des jeunes grâce à l’approche Haute intensité de main d’œuvre. Après donc les formalités d’usage, il a obtenu une réponse favorable un mois et demi plus tard. Sa Commune a donc été choisie pour bénéficier d’une session de formation de 40 jours à la fabrication et la pose des pavés.
Les choses s’étant précisées, une unité de fabrication et de pose de pavés a été créée. 100 jeunes ont été sélectionnés pour faire partie de la première vague. La formation étant donc achevée, les apprenants ont reçu leurs parchemins. Il y a bien une convention qui a été signée avec les formateurs du lycée technique de la ville. «Ce projet a connu un succès éclatant puisqu’il a suscité un engouement auprès de la jeunesse locale. Les attestations de formation signées du Mindhu et remises aux lauréats lors d’une cérémonie sont une caution supplémentaire», a déclaré Daouda Pierre un habitant de Tignère.
Avec cette formation, les jeunes apprenants pourront désormais prendre part aux différents projets de la Commune. Et celle-ci compte accélérer lesdits projets dès janvier 2019. Tignère prévoit travailler sur le Stade multisports, le jardin public et l’entretien de la voirie. Et les pavés sont incontournables dans les travaux de tous ces ouvrages.
Interviewé par notre confrère Cameroon Business Today, Mohamadou Laminou le Maire de la Commune de Tignère parle la raison d’être de ce projet d’unité de fabrication de pavés dans son territoire de commandement. «L’employabilité des jeunes est une préoccupante permanente, renforcée ces derniers jours par l’élan de décentralisation voulu par les pouvoirs publics. C’est ainsi qu’en rapport avec la banque des projets de notre Commune, j’ai introduit une demande auprès du Ministre de l’Habitat et du Développement urbain pour la formation à la fabrication et la pose des pavés dans la Commune de Tignère. C’est une idée qui m’est venue de la forte demande en la matière dans divers chantiers du secteur du bâtiment et des travaux publics. Au lieu de faire venir une main d’œuvre onéreuse, nous avons pensé à quelque chose de pérenne et bénéfique pour la Commune et les jeunes. Le but étant de limiter l’exode rural et de vendre notre savoir-faire dans toute la région de l’Adamaoua qui compte 21 Communes. Dieu merci nous avons obtenu le financement. Nous avons déjà les premiers résultats et l’effet se fait ressentir dans la ville», a-t-il expliqué.
Liliane N.
Il y’a un adage qui dit « L’eau c’est la vie ».Malheureusement dans la capitale politique camerounaise, c’est une denrée qui est devenue très rare pour les populations. Et, lorsqu’elle sort des robinets vétustes, elle a une couleur qui inquiète bien plus les consommateurs. Conscients de cette situation, les responsables ont résolu pour la prochaine année, de remédier à la situation.
Etat des Lieux
C’est devenu le quotidien des habitants de la ville aux sept collines. Il ne se passe pas un jour où on ne voit, de longues files de personnes, alignées devant des points d’eau, parce qu’ils espèrent en recueillir pour leurs besoins. Dans certains ménages, l’on est obligé de veiller très tard dans la nuit ou alors se réveiller à chaque instant si on veut capter le précieux liquide.
Une situation qui n’est pas du goût des « Yaoundéens » qui ne se tiennent plus de colère, d’autant plus que la couleur de cette eau laisse véritablement à désirer. Lorsqu’on la met dans les récipients, elle est boueuse et, après deux ou trois jours, on constate qu’il y’a des têtards qui s’y baladent. Les consommateurs sont las d’être à la fin de chaque mois, de payer des factures ahurissantes pour s’empoisonner.
Pour les responsables de la Cameroon water Utilities Corporation (Camwater), cela n’est pas le fait de leur incompétence. C’est un phénomène qui est dû aux coupures intempestives d’énergie électrique. Ce qui affecte les installations de distribution d’eau : « Quand il y’a coupure d’électricité, nos installations aussi s’arrêtent et, quand l’énergie revient, parfois les pièces les plus fragiles sont endommagées. Cela nous créé des pannes. Il est recommandé aux populations, après une coupure de ne pas directement utiliser l’eau qui s’écoule du robinet. Il est important de laisser couler pendant au moins dix minutes… ».
Pour l’un des agents en service dans cette société parapublique, ce n’est pas la seule cause du manque ou de la mauvaise qualité de l’eau qui est servie aux populations. Il y’a également l’endommagement des conduites d’eau à cause du mauvais état des routes. Les travaux incessants et dont on vit rarement des résultats satisfaisants en sont une autre cause. Sans oublier les actes de vandalisme. Ce qu’il omet de dire, c’est que la vétusté des installations de ces conduites existent depuis l’époque de l’ancienne Société Nationale des Eaux du Cameroun( Snec).
Quant à la commercialisation du précieux liquide, Camwater informe qu’au courant de l’année qui est entrain de s’achever, elle a dépensé 2.5 milliards de FCFA, par trimestre. Elle ne bénéficie plus des subventions de l’Etat et vit de ses recettes.
Les Promesses
Dès le mois de Mars 2019, la Cameroon water Utilities Corporation a pris la résolution, d’acquérir des groupes électrogènes afin d’autonomiser son réseau, pour une valeur de 3.5 milliards de FCFA. Par ailleurs, les responsables s’engagent à réduire à zéro, les effets de l’eau colorée ainsi que les facturations héritées de la fusion avec la Camerounaise des eaux. Les capitales politique et économique du Cameroun, vont être les premières à vivre les premiers fruits de cette détermination…
Joseph Bolenga, le Directeur Général et, Patrick Bong Akwa, le Président du Conseil d’Administration auront – ils les moyens de tenir à leurs promesses ? Les populations le souhaitent vivement, car elles n’ont pas les moyens de continuer à payer des factures de leur manque de consommation d’une eau inodore, sans couleur et limpide.
Nicole Ricci Minyem
Toutes les conséquences que ces dernières ont causées au sein de la population ont amené l’un des habitants à lancer un cri de cœur, afin que la situation change, alors que tous les regards sont tournés vers la nouvelle année
Cris de cœur d'un citoyen. INSÉCURITÉ DANS LE SEPTENTRION LE CAS DE L'ADAMAOUA
Le beau frère du milliardaire nana bouba est aux mains des ravisseurs qui réclament 75 millions; Cet homme d'affaires a du céder son ranch pour ne pas être sous la coupe de ces bandits, Le fils de jabari à Meiganga chef lieu de mbere est également détenu depuis une semaine, lors de son enlèvement un soldat du Bir a été tué à BELEL Hier nuit également 3 personnes ont été kidnappés à balel (un village sur la route de belel) Mohamadou Maroufou, chef du village Youkkoutodou dans l’arrondissement de Belel (Vina) dans l’Adamaoua, enlevé chez lui dans la nuit du 24 décembre par des hommes armés. Trois personnes enlevées dans la nuit du 22 décembre dans la localité de Maber (Djerem) dans l’Adamaoua, ont été retrouvées mortes le lendemain dans les environs du village, tuées par leurs ravisseurs. Même dans la ville de Ndere les populations vivent sous la menace des enlèvements, l'assassinat de nos jeunes qui font le moto taxi, les agressions dans les domiciles... Les villages se vident tous les jours car les éleveurs et les agriculteurs et leurs familles sont en danger permanent. Ces bandits ne craignent plus rien, agissent de jour comme de nuit. Ils appellent même leur cible pour leur dire qu'ils arrivent et ce qu'ils veulent. Parfois même ils sont arrêtés mais relâchés quelques temps après accentuant le désarroi des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ce n'est que quelques exemples mais ils sont nombreux.
TROP C'EST TROP. IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE ET RAPIDEMENT.
Cette situation que nos autorités et élites négligent ira en s'intensifiant et ces bandits finiront par mettre main basse sur toute la région si rien n'est fait. Ces bandits sont armés de gros calibres. Les armes circulent partout. Que faire? Il faut que les populations s'organisent pour faire une marche pacifique dans tous les départements de l'Adamaoua et appeler l'état à prendre ses responsabilités Demander au Chef de l'Etat de mettre sur pied une force de défense régionale FDR couvrant tous les villages de l'Adamaoua en recrutant au moins 5 FDR par village. Il y a 844 villages dans l'Adamaoua, soit 4220 FDR. Ce qui permettra de ratisser village par village de manière concomitante pour éviter les mouvements. En plus de ces 4220 FDR, dépêcher 800 BIR pour nettoyer les réserves, les zones inhabitées et la frontière avec la RCA.
Dans les chefs lieux de département et les grandes agglomérations mobiliser la gendarmerie et la police par petites unités pour chaque quartier pour marquer de leur présence tous les jours de 16h à 6h. Déclarer un état d'urgence au moins pour 6 mois. Faire jouer les chefs de quartier et de village un rôle sécuritaire en demandant l'identification des habitants de leur zone pour en informer les autorités administratives et sécuritaires de la présence des individus résidents permanents ou temporaires de passage. La justice doit sévir sur tous les malfrats, même si ce sont parfois les rejetons des élites. Mettre en place un système de dénonciation anonyme pour délier les langues et offrir la protection aux témoins des exactions car le plus souvent les acteurs de ces atrocités sont connus Recenser les victimes de rapts, de vol de bétails et demande de rançon pour les indemniser et leur permettre de regagner leur village une fois sécurisé. Mettre en place un programme d'électrification rurale par panneaux solaires pour permettre l'éclairage de ces villages et quartiers. Ce qui pourrait également permettre le développement des activités économiques génératrices de revenus dans ces zones reculées Développer des infrastructures routières et de télécommunications pour permettre la liaison et la communication entre les arrondissements et les départements et les départements avec le chef lieu de la région. Mettre en place un programme d'entrepreneuriat et d'emploi des jeunes pour les détourner des voies de la violence et du banditisme Enfin une visite du Chef de l'Etat dans cette région qui est abandonnée depuis des lustres pour lancer un véritable projet de décentralisation avec un budget conséquent d'au moins 250 milliards par an pendant au mois 10 ans. Aujourd'hui le budget d'investissement de cette région n'est que le dixième de ce montant 25 milliards. On s'auto congratulé d'avoir distribué 350 milliards en 8 ans pour 360 communes. Faites le calcul et vous verrez que le montant est risible. Nous pouvons résoudre ces problèmes sécuritaire fondement de tout développement socio-économique si nous avons une vision claire à long terme. L’Adamaoua c'est le tourisme, les mines, l'agriculture et l'élevage, l'énergie électrique, le transport... Mais sans sécurité nos enfants vont allés vers Douala et Yaoundé laissant derrière eux désolation.
A DÉFAUT DE PRENDRE A CORPS CEPROBLÈME SÉCURITAIRE CE QUI ARRIVE AUX AUTRES POURRAIT NOUS ARRIVER AUSSI. RÉVEILLEZ VOUS PEUPLE DE L'ADAMAOUA CAR IL Y APÉRIL DANS LA DEMEURE.
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Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) ont, au terme de leur Sommet tenu mercredi à Brazzaville, réaffirmé leur profond attachement à «la tenue des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes» en République démocratique du Congo (RDC).
Selon le communiqué final publié à l’issue de leurs travaux, les responsables des deux structures ont appelé la classe politique et la société civile de la RDC à l’apaisement et à la retenue. A ce propos, les participants au Sommet ont, d’une part, réitéré «leur engagement et leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période sensible» et, d’autre part, ont décidé de dépêcher à Kinshasa ce jeudi 27 décembre 2018 une délégation de la CIRGL et de la Sadc en vue de rendre compte au président Kabila Kabangué des conclusions de la rencontre de Brazzaville.
Sur la même lancée, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et la Sadc, présents au Sommet, ont appelé la communauté internationale à apporter «un soutien conséquent» aux autorités de la RDC dans la lutte contre le virus Ebola. Profitant de l’occasion, ils ont exprimé leur solidarité et leur compassion à l’endroit des victimes de cette maladie, notamment les populations de la région de Beni.
Le Sommet a par ailleurs condamné les violences perpétrées dans l’est de la RDC par des groupes armés contre les populations civiles et les forces de la mission d’observation des Nations Unies.
Sur un plan plus général, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et de la Sadc ont souligné l’importance de la paix et de la sécurité comme condition essentielle au développement des deux sous-régions. Partant de là, ils ont fait part de leur rejet de tout acte de violence susceptible d’affecter les populations.
Pour conjurer ces périls, ils ont souligné la nécessité de mettre en œuvre les différents engagements pris dans le cadre du Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs et de l’Accord cadre pour la paix et la sécurité et le développement en RDC et dans la région des Grands Lacs.
Convoqué par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, par ailleurs président en exercice de la CIRGL, le Sommet de Brazzaville a vu la participation du président namibien Hage G.Geingor, président en exercice de la Sadc, du président de la Zambie, Edgar Chagwa Lungu, du président de l’Angola, Joao Manuel Gonçalves Lourenço et du président Mogweetsi Masisi du Botswana.
Les ministres et représentants les chefs d’Etat du Rwanda, de la RDC et de l’ambassadeur de l’Union Africaine en RDC, Amba Abdou Abarry, ont également pris part aux travaux.
Les élections directes (présidentielles, législatives et provinciales) prévues dimanche en République démocratique du Congo (RDC) ont été reportées au mois de mars dans deux zones de conflit dont Beni, a indiqué ce mercredi la commission électorale nationale indépendante (Céni). Ce report partiel concerne notamment l'élection présidentielle, déjà trois fois reportée, qui doit désigner le successeur du président Joseph Kabila au pouvoir depuis janvier 2001. Ce report concerne 1.256.117 électeurs (sur les 40 millions inscrits).
Kinshasa veut organiser ses élections sans l'aide financière ni l'appui logistique de ses partenaires étrangers occidentaux (ONU, UE), ni de leur mission d'observation électorale. Les Nations unies, présentes depuis 20 ans en RDC, et les partenaires occidentaux de Kinshasa sont restés très discrets, voire silencieux, jusqu'à présent. La Mission des Nations unies au Congo a répété qu'elle proposait ses bons offices à «toutes les parties» pour «un processus électoral pacifique, transparent et crédible».
Otric N.
L’ex-président français, François Hollande, est attendu le 25 janvier 2019 à Abidjan, où il interviendra en tant que keynote speaker (orateur principal) à un dîner-conférence d’affaires dénommé «Business Connexion».
La Cote d’Ivoire organisera le vendredi 25 Janvier 2019 la 23ème édition de Business Connexion. François Hollande, ex président de la république de France et actuel président de la Fondation « la France s’engage », sera l’invité d’honneur de cette rencontre.
Cette édition qui se veut un dîner-conférence sera abordée sous la thématique « stratégies pour dynamiser les économies Africaines ». En effet, selon le classement 2018 de World Economic Forum (WEF), aucun pays Africain ne figure dans le top 10 des économies les plus performantes du monde. Un affront qu’il faut balayer à travers le dynamisme des entreprises du continent.
Ce forum qui regroupera des hommes d’affaires du continent portera sur les enjeux et défis des économies africaines. Il s’articulera autour de trois panels: le financement des entreprises, les BTP et l'inclusion financière.
Business Connexion se veut un «événement stratégique» pour les décideurs et une plateforme de mise en relation d'affaires organisé sous forme de diner-conférence. Il permet aux participants de «bénéficier de bonnes pratiques notamment grâce aux débats et panels forts enrichissants».
Il vise également à donner l’opportunité aux opérateurs économiques «d’obtenir des contrats d’affaires importants» et de promouvoir leurs entreprises à travers un réseau de financiers, d’institutions et d’hommes d’affaires.
Plusieurs personnalités interviendront aussi à ce dîner-conférence, entre autres, Benoît Lagente, directeur régional de Proparco, Siriki Sangaré, PDG de Opes Holding, et Euphrasie Yao, conseillère spéciale du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
Conseillère Spéciale du Président de la République Chargée du Genre, la Ministre Euphrasie KOUASSI YAO est une experte consultante Internationale en Genre et Développement. Selon le Gouvernement ivoirien, Madame YAO est à la base de l’encrage du concept genre dans les mentalités des ivoiriens (confère le manuel du prix d’excellence 2013).
Elle a fortement contribué à instaurer dans son pays un cadre favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation de la femme. Elle est à l’initiative de la création d’une Direction dédiée à la Promotion du Genre en Côte d’Ivoire et de l’élaboration de documents de Politiques, plans et programmes nationaux visant la réduction des inégalités entre les sexes.
Seule femme Titulaire d’une Chaire Unesco en Côte d’Ivoire, dénommée Chaire Unesco «Eau, Femme et Pouvoir de Décision», et Coordonnatrice nationale du Programme Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire, Madame YAO totalise 29 années d’expérience professionnelle.
Elle a occupé précédemment les postes de Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, de Conseillère Economique et Sociale, de Représentante du Président de la République au Conseil d’Orientation de l’Observatoire National de l’Equité et du Genre et de Directrice de l’Egalité et de la Promotion du Genre.
François Hollande a été président de la République Française entre 2012 et 2017. Sa présidence est marquée par une augmentation de la fiscalité puis par un virage social-libéral, par la loi sur le mariage homosexuel, par la tenue de la Conférence de Paris sur le climat, par des interventions militaires (au Mali, en Centrafrique et au Moyen-Orient), par la crise migratoire en Europe et par l'institution d'un état d'urgence à la suite de plusieurs attentats islamistes en France.
Confronté à de très faibles intentions de vote et au risque d'échec à une primaire, il renonce à se porter candidat à un second mandat, ce qui constitue une première sous la Cinquième République. Il se tient en retrait lors de l'élection de 2017, n'apportant pas son soutien au candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon. Après sa présidence, il ne siège pas au Conseil constitutionnel — dont il est membre de droit et à vie — et n'occupe pas de mandat ou fonction de premier plan.
Otric N.