Blaise Nkwenti est celui qui a remporté la compétition avec trois sets (3-6/ 7-5/ 6-2).
La finale a duré près de deux heures. Finale à l’issue de laquelle Lydienne Tete l’arbitre de chaise a déclaré que la partie est terminée avec pour gagnant Blaise Nkwenti. Ce dernier dit-on a livré l’un de ses meilleurs matches dans ses multiples confrontations avec son adversaire du jour le dénommé Etienne Teboh. Les deux passent pour être les deux meilleures raquettes masculines du pays.
«Sur le plan général, je suis très content. Tout s’est très bien passé. Nous avons eu de très beaux matches depuis le début avec des apothéoses dans les finales Dames et des Messieurs. C’est la chose qu’un Directeur de tournoi comme moi peut attendre de son organisation. C’est une réussite totale qui nous réjouit. Ce même sentiment de joie, nous avons l’impression de l’avoir chez tous les joueurs et même les spectateurs. Nous prions simplement d’avoir les mêmes énergies pour améliorer davantage. Le travail pour la prochaine édition, c’est dès le lendemain de cette finale. Si nous voulons aller plus haut comme cela a été le cas depuis la 1ère édition, nous devons passer une année entière à nous préparer», a déclaré tout satisfait Bonny Poukam le Directeur du tournoi.
Toutefois il faut savoir qu’on tout de même frôlé le pire après la finale. Le vainqueur Blaise Nkwenti a souffert des crampes généralisées. Il n’a pas pu prendre son trophée et son enveloppe d’un million de FCFA. Les récompenses ont été remises au secrétaire général de la Fédération camerounaise de tennis. Blaise Nkwenti a été conduit de toute urgence à l’hôpital régional d’Ebolowa.
A titre de rappel, l’ancien Lion indomptable Geremi Sorel Njitap a lui aussi pris part à l’Open national de tennis d'Ebolowa. Malheureusement il est sorti en 16e de finale. Il a été opposé à un jeune de 21 ans, le dénommé Claude Bouende qui venait de la ville de Douala. L’ancien joueur du Real de Madrid en Espagne et de Chelsea en Angleterre a pourtant bien entamé la partie. Il a mené au total quatre jeux à un. C’est après que son adversaire Claude Bouende pensionnaire de l’Université de Douala, a remonté la pente. Ce dernier a pu pour sa première fois atteindre les huitièmes de finale du Open national de tennis d’Ebolowa.
«Je suis très déçu de ma prestation. Pour vous qui avez suivi le match, j’ai mené au premier set de bout en bout et je n’ai pas su gérer. Je crois que j’accuse un peu la fatigue du voyage. Partant de Yaoundé (175 Km), je suis arrivé 30 minutes avant le match. Vous savez que passer trois heures assis et venir jouer directement, ce n’est pas confortable. J’ai bien commencé mais à la fin j’étais fatigué. C’est cette accumulation de l’acide lactique au niveau des jambes qui m’a rattrapé. Et aussi que je n’ai pas mes jambes de 20 ans. Mais je me suis bien battu quand même», a déclaré Njitap au terme du match.
Liliane N.
Le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bamenda a reçu le drapeau olympique lors de la cérémonie de clôture de la 6e édition.
La ville hôte des Dixiades 2019 est connue. Il s’agit de Bamenda située dans la région du Nord-Ouest. La remise du drapeau olympique a été l’un des moments ayant retenus l’attention du public venu assister à la cérémonie de clôture des Jeux du Cameroun. Il est vrai que la situation socio-politique qui sévit actuellement dans cette région anglophone a donné droit aux commentaires et débats portant sur son choix. Tout compte fait, il demeure sauf changement que c’est Bamenda qui va réunir les jeunes l’année prochaine dans le cadre des Dixiades. Durant une dizaine de jours, les athlètes des dix régions du pays seront dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest. C’est le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun qui a personnellement remis le drapeau au Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bamenda.
A titre de rappel les Dixiades 2018 ont débuté le 15 décembre 2018 et ils ont pris fin le 21 de ce mois. Il y a eu 1534 athlètes venant des dix régions qui ont pris part à ladite édition. 13 disciplines ont été retenues. En sport collectif il y a eu 108 rencontres. En sport de combat, on a compté 27 en boxe, 177 en judo, 45 en karaté, 45 en Nanbudo, 210 en lutte. Il y a eu 67 matches en tennis de table. C’est donc la région du Centre qui est sorti vainqueur des Dixiades 2018 avec 78 médailles dont 40 en or. En athlétisme il a eu 10 médailles d’or.
La région de l’Ouest est sortie deuxième avec 60 médailles dont 16 métaux précieux. L’Extrême-Nord a déclassé le Littoral au classement général. Ses athlètes ont réalisé de belles performances en lutte et en boxe en remportant 7 médailles en or avec un total de 52 médailles dont 13 en or. Le Littoral est sorti quatrième avec 35 médailles dont 9 en or. Le Nord est classé cinquième avec 37 médailles dont 8 en or. C’est la région de l’Adamaoua qui est arrivée en dernière position avec 15 médailles remportées dont une seule en or.
En troisième position du classement arrive la région du Nord-Ouest. Elle a remporté le 18 décembre 2018, deux nouvelles médailles en or en athlétisme, au javelot dames et messieurs. En dernière place du classement, on a la région de l’Adamaoua qui enregistre une médaille en or. Il faut dire que la région du Nord-Ouest qui va abriter les prochains jeux est arrivée en 6e position avec 30 médailles dont 6 en or. Le Sud-Ouest a occupé la 9e place avec 23 médailles dont 5 en or.
Liliane N.
La cérémonie de remise de ces documents s’est déroulée le 1er décembre 2018 et en présence des chefs traditionnels.
C’est le Maire de la Commune de Bétaré-oya qui a lui-même procédé à la remise des actes de naissance. Car faut-il le préciser cette action s’est inscrite dans le cadre de l’opération «un homme un acte de naissance». Elle a été initiée par ladite Commune en collaboration avec la Fondation Ngolla pour le développement. Justin Adamou le Maire a révélé qu’en fait après le décès de l’officier d’état-civil au village Zembe Borongo, son entourage familial s’est lancé dans l’établissement de faux actes de naissance.
L’une des plus grandes conséquences est que des enfants détenteurs de ces pièces ne peuvent pas participer aux examens officiels. Manga Nicole, Directrice d’un établissement primaire privé de la place a déclaré «nous recevions des enfants jusqu’au niveau du Certificat d’Études Primaires (CEP), sans document officiel. Les parents nous disent qu’ils vont venir avec des actes après. Et une fois ces actes déposés pour la légalisation des dossiers, ceux-ci sont déclarés faux. Résultat, l’enfant ne compose pas, et fini par déserter l’école».
L’opération a aussi bénéficié aux adultes qui avaient des fausses pièces et qui ne pouvaient pas se faire des Cartes nationale d’identité. «L’acte de naissance de tout individu lui confère par les voies légales en la matière, la reconnaissance d’appartenir à une communauté, un territoire ou un pays avec en prime une nationalité», a indiqué le Maire. Au total, 2107 actes de naissances ont ainsi été distribués aux populations, en présence de Gaba Sola le représentant du Sous-préfet empêché. Il a d’ailleurs fait savoir qu’à la naissance, ce précieux document est établi gratuitement.
«Ce document aussi singulier soit-il, est l’acte de naissance de tout individu qui lui confère par les voies légales en la matière, la reconnaissance d’appartenir à une communauté, un territoire ou un pays, avec en prime une nationalité», a indiqué Gaba Sola.
La remise des actes de naissance fait suite au travail qui a été abattu sur le terrain depuis des mois. Toutefois il faut savoir que les problèmes en amont dans l’établissement des actes sont entre autres: la négligence et l’ignorance des parents en la matière, sans oublier la surenchère autour de l’établissement dudit document orchestrée par les secrétaires d’État-civils véreux. Pour réussir cette opération, l’expertise de la Fondation Ngolla pour le développement par le biais de son promoteur Jean-Didier Ngolla Mbelle a été sollicitée. En l’espace de deux mois, ce premier résultat a été obtenu, quand on connait les difficultés d’accès dans les villages où sont dissimulés leurs frères.
«La plus grande difficulté que j’ai rencontrée sur le terrain était la reconstitution de l’historique de chacun des individus afin de déterminer s’il est citoyen camerounais ou pas. Par la suite, il fallait trouver des témoins qui puissent attester des éléments qui m’étaient présentés. Il y a l’autre difficulté en termes de communication et d’accès où ces citoyens se trouvent. Tout ceci a fait que les délais qui m’étaient impartis ne m’ont pas permis de toucher toute la population qui a substantiellement augmentée avec la période du sauvetage de l’or», a déclaré Jean-Didier Ngolla Mbelle.
Cette opération vient se greffer dans la vision du Chef de l’Etat Paul Biya qui entend sécuriser les actes de l’Etat civil, avec l’ouverture des agences régionales du Bureau National d’Etat-Civil, (BUNEC).
Liliane N.
La 3ème édition s’est ouverte le 16 décembre 2018 au stade Bénoué au quartier Elig-Edzoa à Yaoundé.
Le festival organisé par la Fondation Enfant des Rails est rendu à sa 3e édition. Pour le match de gala d’ouverture, une équipe composée des joueuses locales a été opposée aux coéquipières de Gaëlle Enganamouit en sélection nationale. Le groupe des amies d’Enganamouit a perdu la partie avec un score de 0 but contre 3. Les plus connues ayant pris part à la partie sont Aboudi Onguéné en poste de défenseur central, Raïssa Feudjio, Isis Sonkeng comme avant-centre et Siliki Ejangue au milieu de terrain.
«Nous sommes venues encourager, soutenir le projet de notre coéquipière. C’est un grand plaisir pour nous de la soutenir par notre présence physique. Nous ne pouvons qu’être contentes pour ce qu’elle fait en faveur des plus démunis. Nous l’encourageons en l’assistant physiquement, moralement et financièrement. Entre nous coéquipières, c’est la famille. Lorsque l’une d’entre nous a une idée pertinente, nous ne pouvons que lui apporter notre soutien pour l’accompagner dans sa démarche comme c’est le cas ici aux rails. Ce n’est pas seulement parce que c’est Enganamouit Gaëlle. Ca pouvait être n’importe qui parmi nous et nous pensons avoir le devoir de rester soudées. Les habitants du rail sont contents de voir ce que leur fille fait pour eux», a déclaré Aboudi Onguéné.
Il faut savoir que la 3e édition du «Festi enfant des rails» se tient en prélude à l’ouverture de l’académie de football féminin qui va se faire dès le mois de janvier 2019. On a appris lors du lancement du Festival qu’Enganamouit envisage avec sa Fondation faire des dons aux habitants du quartier des Rails. Elle a même fait une visite dans un centre hospitalier, le jour de noël pour d’autres actions caritatives.
«Je dois dire que nous ouvrons ce Festi avec mes sœurs venus m’encourager à travers ce match de gala. Je continue dans la même lancée, au développement du foot et venir en aide à mes frères et donner la joie, comme j’ai toujours fait. A la suite du tournoi de cette année, nous allons lancer l’académie au début de l’année en janvier. Ca fait plaisir de voir mes sœurs arriver en si grand nombre. Cela démontre qu’au-delà de l’équipe nationale, nous formons une famille et je leur dis merci pour avoir fait ce déplacement pour ce quartier où on parle des rails, pas toujours de façon positive. Elles sont venues aussi donner du sourire à mes frères du quartier et ça me fait plaisir. Et il faut ajouter que les présences de la vice-présidente de la Fécafoot et de la sénatrice prouvent qu’elles encouragent vraiment le foot. Cette Fondation œuvre pour la femme et le football féminin. Nous allons tout donner pour que nos jeunes sœurs aient un avenir prometteur», a déclaré Gaëlle Enganamouit.
Le Festival va prendre fin le 30 décembre 2018.
Liliane N.
L’annonce de cette subvention a été faite par le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre des Petites et Moyennes entreprises.
C’est l’une des grandes annonces qui a été faite au cours de la cérémonie d’installation des nouveaux responsables du Centre international de l'artisanat de Yaoundé (Ciay). Le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa a dit qu’il y aura une subvention de 100 millions de FCFA accordée par le Président de la République pour assurer l’assainissement du Ciay. Le Ministre que par ce geste, il est question de démontrer à ceux qui sont là depuis quelques mois dans les villages artisanaux, qu’il s’agit des structures qui satisfont le Chef de l’Etat. Aussi il a indiqué que le Cameroun qui compte 9 villages avec 8 qui sont opérationnels, vise un but promouvoir et valoriser le génie créateur camerounais.
«Ils ont une mission d’atteinte des objectifs à eux fixés par le Chef de l’Etat. En octobre dernier, lors de la Conférence des Ministres en charge de l’Artisanat, il a été demandé à tous les pays africains d’adopter le plan de développement de l’artisanat du Cameroun. Et dans nos dix régions, il existe désormais ce bâtiment en format réduit ou en format plus grand, parce que le village artisanal de Foumban que le Chef de l’Etat a offert au peuple Bamoun, grâce à ses mérites séculaires est le plus grand du pays. Il y en a un autre qui avoisine ces dimensions, c’est le village artisanal spécial de Mbalmayo qui également est un don du Président aux populations du Nyong et So’o», a ajouté le Ministre.
«Ce qui est sûr c’est que le Chef de l’Etat a également vu ça et continue à voir quand il va dans son village. Les valeurs que doivent globalement atteindre les objectifs de construction de ces villages sont celles de la commercialisation des produits artisanaux. Il faudrait que les espaces permettent à tous les artisans connus, parce qu’on ne vient pas ici peut-être parce qu’on peut fabriquer un pilon, un mortier. On vient parce qu’on a une forte demande tel que si on vient commander les mortiers, on est capable d’en fournir, on est connu par son Maire. On est certifié, on est producteur de tous les temps et on peut supporter», a-t-il ajouté.
Au cours de la cérémonie d’installation des nouveaux responsables du Ciay, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa a indiqué qu’il faut mettre l’accent sur sa visibilité. «Le Ministre a donné des instructions fermes. Nous allons d’abord tenir une réunion de prise de contact avec le personnel. Elle nous permettra d’avoir une vue d’ensemble de la situation et avec l’apport de nos collaborateurs sur le terrain, on se fera sûrement une idée et on va faire d’autres analyses pour trouver les stratégies afin que le Centre vive effectivement comme on nous l’a demandé», a déclaré pour sa part, Roger T. Abena le Coordonnateur du Ciay.
Liliane N.
Le Chef de l’Etat a signé le 7 décembre 2018 un décret ordonnant le Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire à obtenir un accord de prêt de 25 millions de dollars soit environ 45 milliards de FCFA, avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (badea).
Les 15 milliards de FCFA que la Société de développement du Coton du Cameroun (Sodecoton) recevra vont servir d’après le décret du Président de la République «au financement d’une opération d’importation des engrais». Cet apport financier représente en fait le reste des 30 milliards de F de la contribution de l’Etat dans le cadre du plan de restructuration du géant industriel du septentrion.
Pour mieux comprendre la Sodecoton attendait 30 milliards pour son redressement. L’Etat avait débloqué 15 milliards de F. Le gouvernement avait également obtenu de la Banque islamique de développement une augmentation de son financement traditionnel qui est passé de 13 milliards à 65,5 milliards de FCFA. Ce qui a permis à la Sodecoton en plus de ses fonds propres de procéder à la rénovation de ses installations industrielles qui tournent désormais à 90% de leurs capacités contre 51% en 2016.
Il faut savoir que la Sodecoton fait partie de ces entreprises en crise qui avaient été citées comme celles devant bénéficier du 5e emprunt obligataire. Il avait été dit qu’elle va recevoir 500 millions de FCFA pour la rénovation de ses équipements et de ses appareils de production. Il convient de rappeler que précisément en 2016 l’équipement de cette société n’affichait plus fière allure. On notait la vétusté du matériel roulant. «Sur un parc de 130 camions, environ 80 sont encore opérationnels», renseignait le journal L’œil du Sahel dans son édition du 16 mai 2016. De façon globale il faut dire que les chiffres de la Sodecoton, ces dernières années n’ont pas été très reluisants à cause des problèmes tels que la contrebande. Dans l’optique de procéder à la relance de la société le Ministère de l’Agriculture et du développement rural a fait un don de 2250 tonnes d’engrais aux producteurs de coton.
A titre de rappel, la semaine dernière la Direction générale de cette entreprise a fait publier dans certains journaux écrits une mise au point relative aux allégations d’utilisation du Coton génétiquement modifié (Cgm). «La Sodecoton rejette toutes les allégations des médias sus cités et réaffirme qu’elle n’a pas l’intention d’utiliser le Coton génétiquement modifié pour la réalisation de ses objectifs de production cotonnière», a-t-elle écrit.
Dans son communiqué la Direction générale explique qu’il y a des expériences qui ont été faites. «La Direction générale …informe l’opinion nationale et internationale, que …l’expérimentation du Coton génétiquement modifié a été menée pour des raisons essentiellement liées à la recherche sur des sites en milieux confinés de 2012 à 2015, conformément à l’autorisation reçue du Ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded)», écrit-elle.
Ces expérimentations ont été suspendues. «La thématique du Coton génétiquement modifié n’ayant pas été retenue pour la période 2017-2022 par le Ministère de la Recherche scientifique (Minresi), la Sodecoton a suspendu cette activité de recherche confinée encore au stade d’expérimentation», peut-on lire dans la mise au point de la Sodecoton.
Liliane N.
Le service religieux s’est tenu le 21 décembre 2018.
Le président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) a initié une prière œcuménique à Foumban sons fief situé dans la région de l’Ouest. La cérémonie religieuse a eu lieu vendredi dernier. Il était question de prier pour le retour de la paix dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, aussi la région de l’Extrême-Nord dérangée par la secte terroriste Boko Haram.
En plus des militants de l’Udc, la prière a été suivie par les membres des différentes religions et de ceux de la société civile. Ils étaient réunis à la résidence d’Adamou Ndam Njoya sis au quartier Njinka. Dans une note d’information signée par le Dr Abdoulaye Laziz Nchare, il est écrit ce qui suit «compte tenu des différentes formes de violence – interpersonnelle, économique, environnementale, militaire et autres – qui touchent les sociétés, les familles et même le clergé au Cameroun, le président national de L’UDC a invité ses convives pour prier en communion afin de «vaincre la violence» dans notre pays».
La même note poursuit «c’était donc un moment de prise de conscience; les hommes de Dieu se sont engagés, des mesures originales ont été prises et les ressources sur le sujet ont été partagées. C’est donc un appel œcuménique à la paix juste qui vient d’être lancé à l’endroit de chaque Camerounais. Des réseaux de paix constitués sous l’égide de la société civile camerounaise doivent poursuivre le travail et les discussions en mettant notamment l’accent sur la justice économique et la justice climatique, mais aussi la consolidation de la paix et les politiques de sécurité au Cameroun».
En indiquant que la paix a souvent du mal à se matérialiser dans les rapports humains à cause de l’injustice, Abdoulaye Laziz Nchare rappelle que ce n’est pas la première fois que Ndam Njoya œuvre pour le retour du calme dans la partie occidentale du pays. «Il a depuis le début abordé la situation de crise anglophone et les différents enjeux Au-delà de ces prières, l’urgence en ces fêtes de fin d’année est d’encourager tous les Camerounais de se battre pour tenter d’acheminer l’aide humanitaire aux personnes de toutes confessions touchées par la guerre dans les zones anglophones et le Nord du Cameroun…», poursuit-il dans la même note.
Ce service œcuménique a permis au président de l’Udc de se montrer aussi au public. Car faut-il le rappeler lors de la période de la Présidentielle 2018, Adamou Ndam Njoya avait brillé par son absence. Il avait été dit qu’il rencontrait des soucis de santé. A dix jours du lancement de la campagne électorale et à cinq jours du vote, il n’avait toujours pas fait d’apparition publique, pourtant il était bel et bien candidat au scrutin présidentiel pour le compte de l’Udc.
Alors que les autres candidats s’activaient sur le terrain, c’est son épouse, la députée Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya qui a été vu en campagne avec les militants du parti. Ils ont privilégié le porte-à-porte à travers les régions de l’Ouest, du Nord, du Centre et du Sud.
Liliane N.
Le nombre de voyages vers ces destinations ont considérablement diminué.
Le tarif n’a pourtant pas augmenté au rond-point deido de Douala logé dans la région du Littoral. Cependant les passagers se font rares. Un transporteur indique qu’il faut débourser la somme de 1500 FCFA pour se rendre à Buea et à Limbe, des villes logées dans le Sud-Ouest. La situation actuelle qui ne fait pas le bonheur des transporteurs s’explique par le fait des tensions socio-politiques qui affectent le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. «Nous avons beaucoup perdu en terme de passagers à cause de cette crise anglophone qui secoue le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Avant il y avait de l’affluence, on pouvait facilement enregistrer au moins 50 passagers par jour», explique un transporteur.
En 2017, les groupes armés séparatistes ont initié l’opération ville morte qui devait se tenir d’après leur calendrier, les lundis, les mardis et les jeudis de chaque semaine. Durant ladite opération, il n’y a pas de mouvement. Les populations restent cloîtrées dans leur maison. Les agences de voyage même ne fonctionnent pas. Les activités commerciales étant toutes paralysées. Les autorités administratives des villes de Buea, Bamenda et Limbé ne sont pas restées sans rien faire. Elles ont multiplié les sensibilisations et les appels au boycott de l’opération ville morte. La mayonnaise avait commencé à prendre car les populations essayaient tant bien que mal de braver les interdits des groupes séparatistes.
Toutefois c’est en juillet dernier, suite à de nombreuses représailles, que les populations prises de frayeur ont recommencé à respecter l’opération ville morte. On a l’impression que l’on est revenu au tout début de la crise. Les sécessionnistes ont de nouveau réussi à contraindre les populations du Sud-Ouest à respecter le mot d’ordre de grève des villes mortes. Le 16 juillet 2018, les rues de Buea étaient toutes désertes. Les boutiques et autres lieux de commerce étaient fermés. Il se trouve que la peur des populations a été nourrie du fait des violences qui ont suivi leur refus de respecter les instructions des sécessionnistes. En date du 9 juillet 2018, il y avait eu des scènes de violence dans la ville. La journée avait été ponctuée par des échanges de tirs de coup de feu entre les sécessionnistes et l’armée.
Les autorités qui ne souhaitent pas voir ces populations vivre dans la peur ont dû prendre des mesures. Par exemple, Patrick Ekema le Maire de Buea, après avoir mis en garde des entreprises, avait procédé à la fermeture de celles-ci au motif de ce qu’elles ont respecté le mot d’ordre de l’opération ville morte. Parmi ces entreprises, il y avait les agences Bicec et Ecobank, les agences des opérateurs de téléphonie mobile présents au Cameroun à l’instar de MTN Cameroon, Orange et Nextell, et les sociétés Total Cameroun, Banque Atlantique, CCA, Activa. Les structures de restauration, d’hôtellerie et de transport comme Fakoship n’avaient pas échappé à la mesure du Maire. Toutefois le l’autorité municipale avait fini par revenir sur sa décision.
D’après les transporteurs, l’opération des villes mortes impacte assez négativement sur leur secteur. Si avant elle, ils chargeaient leur véhicule en une trentaine de minutes, aujourd’hui il faut attendre des heures. Pour un mini-bus de 35 places, les chargeurs affirment compter pratiquement 4 heures.
Liliane N.
En 2019, l’édition du concours de Beauté Miss Cameroun sera très certainement organisée via le Ministère des Arts et de la Culture.
L’objectif affiché des autorités camerounaises est d'effectuer une reprise en main de l’évènement tel que l’a annoncé Narcisse Mouelle Kombi du service communication du ministre, le 20 décembre dernier. Cette demande serait « sur prescription de la haute hiérarchie », dans la perspective de « préserver l’image de cette vitrine de la culture camerounaise »,
Les raisons de la forte implication des autorités trouvent son origine dans les différents scandales qui ont surgi régulièrement.
Jusqu’à présent c’était le Comica (Comité National Miss Cameroun) qui sera chargé de l’organisation du concours de beauté.
Au ministère concerné, on indique que « La question du retrait de l’organisation au Comica était en gestation depuis longtemps, mais le parrainage de la Première dame ne facilitait pas les choses. Maintenant, tout s’est débloqué ».
La réputation du concours de Miss Cameroun était entachée depuis plusieurs années et les scandales s’enchaînaient régulièrement. Le livre d’Audrey Aboula, la première dauphine en 2016, “Une Dauphine dans un monde de requin”, n’avait fait que confirmer ce que tout le monde savait.
Elle expliquait ainsi à JeuneAfrique: « Ce qu’on vous présente lorsque vous vous lancez dans l’aventure est très loin de ce que vous découvrez par la suite: une organisation désastreuse au cours de laquelle les droits de la femme, qu’on est pourtant censé mettre en valeur, sont bafoués ».
Préférant garder l’anonymat, une autre lauréate enfonce le clou: « Demandez au Comica où est passée la voiture qui était promise à la gagnante ? Et je ne parle pas des autres lots. Quant au salaire imaginaire… ».
Et ce n’est pas le seul scandale, des fraudes ont également été constatés, d’où la volonté de contrôle du gouvernement afin d’assainir la situation.
Du côté du Comica, on tente de se justifier comme on le peut. Ainsi Ingrid Amougou tente de justifier la situation: « Lors de chaque édition surviennent certaines difficultés que nous essayons de rattraper l’année suivante. Ce n’est pas facile d’organiser une compétition comme le concours Miss Cameroun sans avoir véritablement de sponsors ni de véritables moyens d’accompagnement de l’État ».
Les autorités ne semblent pas convaincues par ces explications, et si le Comica affirme détenir les droits du concept, il n’est pas certain qu’il puisse se passer du soutien du gouvernement.
Peter T.
Il ne fait pas très bon d’être joueur du Paris Saint-Germain ces derniers jours. Après Thiago Silva, c’est une nouvelle fois le lion indomptable Choupo Moting qui vient d’être la victime d’un cambriolage.
Les braqueurs se sont introduits dans son domicile à Paris ce 24 décembre alors qu’il était absent. C’est la deuxième fois en deux mois que le Lion Indomptable qui évolue dans le championnat de Ligue 1 en France de fait cambrioler.
Pour l’instant, aucun bilan n’a été dressé ni par la police en charge de l’enquête ou encore même par le joueur en question. Le déclenchement de l’alarme aurait néanmoins contraint les cambrioleurs à rapidement prendre la fuite et le préjudice serait limité.
Rappelons qu’en novembre dernier, l’attaquant camerounais avait déjà été victime d’un cambriolage pendant la rencontre contre Liverpool, des individus avaient pénétré chez lui et s’étaient emparés de 600 000 euros de biens, soit un peu plus de 250 millions de FCFA.
Éric Maxim Choupo-Moting, né le 23 mars 1989 à Hambourg, est un footballeur international camerounais qui évolue au poste d'attaquant au Paris Saint-Germain. Il possède également la nationalité allemande.
Formé au Hambourg SV, Choupo-Moting y fait ses premiers pas professionnels avant d’être prêté à Nuremberg. Il se révèle sous les couleurs de Mayence entre 2011 et 2014. Parti jouer pour Schalke 04, l'attaquant qui a confirmé les espoirs placés en lui. En 2017, il s'en va pour la première fois à l'étranger, à Stoke City en Angleterre, mais le club est relégué dès la première saison. Libre, il rejoint le Paris Saint-Germain.
En équipe nationale, l'attaquant connait plusieurs sélections jeunes avec l'Allemagne avec qui il est en réussite. Mais, en 2010, il choisit de jouer pour l'équipe du Cameroun. En 2010, Eric Maxim Choupo-Moting est appelé par Paul Le Guen afin de jouer pour l'équipe du Cameroun, devançant ainsi Matthias Sammer qui représentait la fédération allemande. Après accord de la FIFA fin mai 2010, il est autorisé à disputer la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.
Il inscrit son premier but contre la Serbie le 5 juin 2010 en match amical, puis son premier en match officiel contre l'île Maurice le 4 septembre 2010, lors des éliminatoires de la CAN 2012.
En 2017, le binational refuse de rejoindre les Lions indomptables qualifiés pour la CAN, afin de se concentrer sur son club de Schalke. Au Gabon, le Cameroun est sacré sans lui et Hugo Broos, le sélectionneur belge démis depuis, conserve un souvenir mitigé de son international.
En 2018, le nouveau sélectionneur Clarence Seedorf le rappelle en sélection début septembre pour un match face aux Comores. En octobre il le désigne capitaine de la sélection. Pour son premier match avec le brassard, il est l'unique buteur d'un match qualificatif pour la CAN 2019 contre le Malawi, mais il se blesse à la cuisse et rentre ensuite à Paris.
Hugo Broos, ex-sélectionneur du Cameroun confirme «Il a une bonne tactique, il ne perd pas beaucoup de ballons, mais son problème est mental. Il doute très vite et c’est peut-être pour ça qu’il n’a pas eu le parcours qu’on pouvait espérer au regard de son potentiel». Pour autant, Thomas Tuchel, qui le fait venir à Mayence en 2011 puis au PSG en 2018, dit de lui qu'«il a un caractère très positif, top niveau (...). Maxim peut avoir un impact en une minute, il ne perd jamais espoir et peut être décisif dès qu'il sort du banc».
Otric N.
Ces chiffres, publiés au terme de la deuxième session ordinaire du Conseil national de la décentralisation au titre de l’exercice 2018, s’accompagnent de l’état des lieux de l’exercice des compétences par les communes et les communautés urbaines, ainsi que les perspectives d’élargissement du champ des compétences de ces deux catégories de Collectivités territoriales décentralisées (CTD).
Selon le communiqué ayant sanctionné ces assises, il est ressorti que «depuis l’exercice 2010, l’Etat a transféré aux communes et communautés urbaines soixante-trois compétences dans les matières nécessaires à leur développement économique, social, sanitaire, éducatif, culturel et sportif».
Comme accompagnement de ce transfert, «350 milliards de FCFA ont été alloués, à travers le budget des vingt ministères sectoriels concernés», précise le document.
Par ailleurs, il est envisagé dès le mois de janvier 2019, après l’évaluation approfondie des lois de décentralisation de 2004, «l’organisation des assises générales de la commune, afin d’insuffler une nouvelle dynamique à l’organisation et au fonctionnement des collectivités territoriales décentralisées».
En plus des impôts communaux soumis à péréquation dans les premier et deuxième trimestres de l’année en cours pour un montant d’environ 37 milliards de FCFA, les administrations sectorielles concernées ont transféré des crédits aux communes de l’ordre de 150 milliards de FCFA. En outre, 381 millions de FCFA ont fait l’objet de paiements globaux dans le cadre de la Dotation générale de fonctionnement (DGF).
Parallèlement, le Conseil national de la décentralisation a prescrit de finaliser la réflexion en cours visant à doter les collectivités territoriales décentralisées d’un système spécifique de passation des marchés publics, d’organiser ou de faire tenir des sessions de formation à l’intention des magistrats municipaux et leurs collaborateurs sur des thématiques se rapportant à la gestion des communes et de procéder au paiement des arriérés de la DGF de l’exercice 2016.
De même, le conseil a recommandé des mesures urgentes pour améliorer la fluidité dans la mise à disposition du produit des impôts locaux, soumis à péréquation, et de mener, sans délai, une réflexion sur les implications financières et budgétaires relatives à l’élargissement du champ de compétences des municipalités.
La décentralisation au Cameroun consiste en la cession progressive par l'État aux collectivités territoriales décentralisées de compétences non exclusives accompagnées de ressources humaines, techniques, matérielles et financières adéquates. Ce transfert de pouvoirs est régi par des textes réglementaires votés par l'Assemblée nationale et promulgués par le Président de la République. Et les compétences transférées sont exercées le plus près possible des populations cibles avec succès. Elles permettent aux collectivités territoriales décentralisées (CTD) de promouvoir la démocratie participative, la gouvernance et le développement locaux sur les plans social, éducatif, sanitaire, sportif, culturel, économique, artisanal et touristique.
Au Cameroun la décentralisation ne date pas d'aujourd'hui. Elle commence entre les deux guerres mondiales d'abord au Cameroun britannique avec le système de gouvernement indirect rule pratiqué par la Grande-Bretagne et impliquant les Chefs traditionnels dans l'administration et la gestion des affaires de la cité, enfin au Cameroun français dès 1941 avec la création des Communes mixtes urbaines (CMU) de Yaoundé et Douala.
Elle est constitutionnalisée par la constitution camerounaise du 2 juin 1972 qui confère aux communes un cadre juridique en faisant d'elles des personnes morales de droit public jouissant d'une autonomie financière, juridique et administrative. La loi no 96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 2 juin 1972 vient créer une deuxième catégorie de collectivité territoriale décentralisée: la région.
Les collectivités territoriales décentralisées du Cameroun ont deux statuts juridiques: celles qui bénéficient d'une constitutionnalité directe car créées par la constitution (commune et région) et celles dont la constitutionnalité est indirecte car créées par la loi. En effet, l'article 55, alinéa 1 de la constitution permet au législateur de créer "tout autre type de collectivité décentralisée 1". La suppression des premières nécessite une révision de la constitution alors qu'un simple texte du législateur suffit pour mettre fin à l'existence des collectivités de type 2 sus-citées.
Otric N.
Dans la famille de Marlène, au quartier Ekoumdoum a Yaoundé, personne n’a pu fermer les yeux la nuit dernière. Le petit David, âgé d’à peine six mois, a été volé durant la célébration eucharistique de la nativité
Marlène est inconsolable. Sa sœur aînée, Muriel lui a confié son petit bébé, malheureusement, une dame qui semblait pourtant très gentille, lui a demandé si elle pouvait porter ce bébé, parce qu’elle le trouvait très beau : « C’était pendant que la chorale chantait, elle est venue vers moi et m’a demandé si elle peut danser avec le bébé. J’ai accepté et, elle m’a montrée là où elle était assise et est partie. Quand j’ai regardé après, je ne l’ai plus vu, je suis sortie mais, elle n’était plus là… ».
Une histoire que la petite fille âgée de douze ans, raconte avec pleines de larmes dans les yeux. La maman de l’enfant quant à elle, promène autour d’elle un regard hagard, tenant entre ses mains, les vêtements de son enfant. Elle est traumatisée, ne sachant de quel côté chercher du secours. Et pourtant, ce n’est pas la première fois que sa petite sœur amène le petit David à la messe, comme le déclare Muriel : « Ma petite sœur adore David. Elle passe le temps à le porter et, même lorsqu’elle rentre des classes, à peine a-t-elle déposé son sac qu’elle courre le prendre. Elle l’amène partout, à la boutique et même à la chapelle, ils partent souvent ensembles. Et, chaque fois, elle est revenue avec mon bébé. Qui me l’a pris, que vais-je faire maintenant ? ».
Alors, les larmes recommencent à couler de ses yeux. Alors que les dames de la maison et quelques voisines du quartier l’entourent, prenant les photos de l’enfant pour la mettre certainement dans les réseaux sociaux, les hommes sont allés au commissariat et peut être à la gendarmerie, pour porter plaine contre inconnue.
Le vol des enfants au Cameroun, une préoccupation devenue permanente
Il ne se passe plus une journée, une semaine, sans qu’on ne lise dans les réseaux sociaux, qu’un tel cherche son enfant disparu. Volé par une baby siter ou alors, dans les formations hospitalières qui recueillent la maman pendant qu’elle est en travail. Même dans les quartiers, les écoles, le vol des enfants est devenu le sport favori de certains individus aux sombres desseins.
Malgré la vigilance dont font montre les familles ayant des enfants en bas âge, parfois ceux qui sont à l’âge de l’adolescence bénéficie de la même attention, certains voleurs d’enfants réussissent leur coup, comme c’est le cas du bébé David. Mais, l’on n’a rarement entendu des plaintes pareilles venant des maisons de prière. Même si une fois, il y’a huit ou neuf ans, dans une église réveillée du côté de Tsinga, une femme, richement vêtue a failli commettre ce forfait. Pendant que tout le monde était engagé dans la louange, elle est allée vers une maman qui tenait son bébé entre ses mains. Elle lui a demandé si elle pouvait danser avec l’enfant, parce qu’elle a peur de se lever toute seule. La maman a accédé à sa demande, mais suivait du regard, tout ce que la femme faisait.
Se rendant compte que tous ses gestes étaient contrôlés, elle a voulu déjouer l’attention en prenant le chemin des toilettes. La maman de l’enfant l’a suivi et, s’est rendu compte que la femme se dirigeait vers une voiture. Elle lui a couru après et s’est mise à crier très fort. Les gens sont sortis et sont venus s’enquérir de la situation. Percée à jour, la voleuse d’enfants a fait savoir qu’elle n’a pas d’enfant et c’est la raison pour laquelle elle était venue dans cette église, espérant en trouver un. Conduite au commissariat, elle répond encore aujourd’hui, de l’acte qu’elle a voulu poser. Fort heureusement, la maman de l’enfant n’a pas été crédule.
Vivement que le petit David soit retrouvé et qu’il revienne dans sa famille.
Nicole Ricci Minyem
Au cours de l'année 2018, Israël bombarde de manière répétée le territoire syrien, ciblant particulièrement les formes iraniennes et le Hezbollah. L'objectif de ce pays, est d'interdire aux forces iraniennes et ses proxys, de s'implanter militairement en Syrie, afin de menacer et d’attaquer Israël à partir du territoire syrien et de construire une ligne logistique d’approvisionnement d'armes d’Iran au Hezbollah du Liban.
Ce conflit est la résultante de l'opposition politique et religieuse à l'existence d'Israël du régime iranien et à la lutte de l’Etat Juif, contre le terrorisme qui accuse l'Iran d'encourager, financer et armer le Hezbollah libanais, ainsi que des organisations palestiniennes, dans le cadre du conflit israélo – palestinien : Le Hamas, le Jihad islamique palestinien et enfin, le Front populaire de libération de la Palestine – Commandement général dont la base se trouve en Syrie.
Les accusations
La défense anti – aérienne de l’armée syrienne a opposé une riposte farouche, il y’a quelques heures contre les missiles lancés par des avions israéliens. Ces tirs avaient pour cible Damas, selon les informations fournies par l’agence officielle Sana, qui citait une source militaire. La même qui a indiqué que trois soldats ont été touchés, tandis qu’un dépôt de munitions s’est trouvé endommagé.
De l’autre côté, l’armée israélienne indique dans un communiqué qu’un système de défense aérien a été déclenché contre un missile anti – aérien lancé depuis la Syrie. Par ailleurs, on assure qu’aucun dommage ou victime n’a été rapporté.
Le directeur de l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, Rami Abdel Rahmane, a confirmé qu’il s’agissait bel et bien d’un raid israélien. Il a en outre assuré que les trois cibles visées étaient visées, notamment les entrepôts d’armes appartenant au Hezbollah ou aux forces iraniennes. Les cibles se trouvent dans les secteurs de Dimas, Kesswa ou alors Jamraya, des régions à l’Ouest ou au Sud Ouest de Damas où les raids israéliens ont été rapportés par le passé.
Historique
Il oppose les palestiniens et les israéliens au Proche – Orient, deux nationalismes et, inclut une dimension religieuse importante, du fait que Israël est une Etat juif et les palestiniens sont dans leur grande majorité, des musulmans.
L'opposition arabe au sionisme se marque dès le début du mandat britannique sur la Palestine, avec de nombreuses émeutes et massacres ainsi qu’une rébellion arabe entre 1936 et 1939. Après la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Juifs qui se révoltent. Ne pouvant plus le gérer, les Britanniques transmettent le dossier à l’Organisation des Nations Unies qui fin 1947 vote le partage de la Palestine. Le lendemain, la guerre civile éclate qui six mois plus tard est suivie de la première guerre israélo – arabe.
La région voit l’exode d’Arabes palestiniens, pendant cette guerre, l’arrivée en Israël de réfugiés juifs en provenance des pays arabes entre 1948 et 1952, puis un nouvel exode depuis la Cisjordanie vers la Jordanie, pendant la guerre des Six jours, ainsi que l'arrivée en Israël de près de 600 000 juifs en provenance des pays arabes, chassés de chez eux.
Les mouvements de populations ont débouché sur le problème des réfugiés palestiniens qui sont près de 5 millions aujourd'hui, à ne pas avoir été intégrés par leurs pays hôtes. Depuis le rejet du plan de partage de la Palestine mandataire par les pays arabes, les Nations unies ont à ce jour émis près d'une centaine de résolutions par le Conseil de Sécurité et l’Assemblée générale, afin de résoudre le conflit. Plusieurs négociations et conférences de paix ont également eu lieu.
Nicole Ricci Minyem
« Je suis heureux de l’incroyable succès de la pétition pour le climat, cependant, Ce n'est pas dans un tribunal qu'on va faire baisser les émissions de gaz à effet de serre … », déclare le ministre de la Transition écologique François de Rugy
La pétition en ligne " l'affaire du siècle" pour soutenir un recours en justice contre l’État français pour inaction climatique, lancée par quatre ONG, a recueilli mardi soir, plus de 1,million de signatures. Interrogé par le Parisien, le ministre de la Transition écologique François de Rugy, a enfin réagi à cet engouement jamais vu en France.
« J’ai été agréablement surpris. Je suis heureux que les citoyens s’expriment pour lutter contre le dérèglement climatique. Une pétition pour le climat, oui je signe. Une pétition pour attaquer l’Etat, non. (…) Les ONG sont dans leur rôle d’aiguillon de l’opinion… Mais ce n’est pas dans un tribunal qu’on va faire baisser les émissions de gaz à effet de serre. C’est un combat qui doit interpeller chaque personne et pas seulement l’Etat»…
Qu’est-ce que les citoyens sont prêts à accepter ?
Certaines Organisations non gouvernementales ont adressé lundi, une requête préalable au gouvernement, qui a deux mois pour répondre. Elles envisagent dans un second temps, en mars 2019 probablement, introduire un recours juridique devant le tribunal administratif de Paris une première à l’échelle française. Les citoyens « ont envie de passer à l’action, cela nous renforce dans l’espoir que le gouvernement ne reste pas sans réponse », indique Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.
« En France, tout le monde est d’accord pour lutter contre le changement climatique mais, en revanche, quand on pose la question des moyens, c’est plus complexe. Qu’est-ce que les citoyens sont prêts à accepter? On a vu la crispation sur le niveau de la taxe carbone, même si la contestation était surtout liée à la brusque hausse des cours mondiaux du pétrole début octobre » S’interroge le ministre de la Transition écologique dans Le Parisien.
Il existe aujourd’hui, deux grands systèmes de valorisation du carbone : l’un découlant du marché de quotas d'émissions comme c'est le cas dans l'Union européenne et l’autre, reposant sur une taxe carbone comme c’est notamment le cas dans les différents pays nordiques.
En France, une composante carbone a été introduite en 2014 dans les taxes portant sur la consommation d’énergies fossiles (TICPE, TICGN, TICC). Également qualifiée de contribution climat énergie, son montant est proportionnel aux émissions de CO2 desdites énergies et peut à ce titre être qualifiée de « taxe » carbone.
La contribution climat-énergie a été adoptée par le Parlement français fin 2013 dans le projet de loi de finances pour 2014. La mise en place d’une telle contribution figurait déjà dans la loi de finances pour 2010 mais elle avait été censurée par le Conseil constitutionnel car elle créait selon l’institution une rupture de l’égalité devant l’impôt, compte tenu des nombreuses exonérations alors prévues.
Dans le cadre de la composante carbone, le prix de la tonne de CO2 émise a été fixé à 7 euros en 2014 (cette taxe a été compensée cette année-là par une baisse équivalente de la TICPE pour les carburants. Son montant a par la suite été progressivement rehaussé : 14,5 €/t CO2 en 2015, puis 22 €/t CO2 en 2016, 30,5 €/t CO2 en 2017 et 44,6 €/t CO2 en 2018.
Le projet de loi de finances pour 2018, prévoyait une trajectoire portant la contribution climat - énergie à 55 euros/t CO2 - en 2019, 65,4 euros/t CO2 - en 2020, 75,8 euros /t CO2 en 2021 et, 86,2 euro/t en 2022.
Nicole Ricci Minyem