Les responsables du Programme national de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile se sont réunis à Yaoundé.
Le Cameroun continue sa lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile. La question étant un problème de santé publique, le gouvernement a mis sur pied le Programme national multisectoriel de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Il fait partie des instruments dont se servent les autorités pour réduire le taux de mortalité de la maman et du nourrisson. Il y a aussi le plan stratégique 2014-2020 qui a été mis en place. Ce dernier a été complété par le dossier d’investissement pour l’amélioration de la santé de reproduction, santé maternelle, néonatale, infanto juvénile et santé de l’adolescent (Srmnea).
D’après l’analyse faite sur la situation de la santé maternelle et infanto-juvénile par des experts, le Cameroun une détérioration de certains indicateurs. «Le ratio de mortalité maternelle est passé de 430 décès pour 10 000 naissances vivantes en 1998 à 782 décès pour 100 000 en 2011. Il existe une disparité géographique desdits indicateurs ainsi qu’un accès aux services de santé, bien que le problème se pose avec acuité dans les trois régions du septentrion et celle de l’Est», rapporte le journal Le Jour.
Pour ce qui est du cas spécifique de la mortalité néonatale, elle est restée stagnante au cours des dernières années. Tandis que la mortalité infanto-juvénile diminue progressivement tout en demeurant élevée dans les quatre régions suscitées. On a 173 et 154 décès pour 1000 naissances vivantes respectivement dans le Nord et l’Extrême-Nord, 103 décès pour 1000 naissances vivantes au plan national.
Les experts évoquent aussi le nombre d’accouchements assistés par un personnel qualifié qui n’est que d’ordre respectif de 29% et 35% dans les régions de l’extrême-Nord et du Nord contre 99% à Douala et 96% dans les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest.
Liliane N.