Serge Espoir Matomba, le candidat à la présidentielle du 7 octobre dernier demande à l’Etat de rembourser les investisseurs locaux. Il a lancé son appel sur son compte facebook.
La perte de la Can 2019 et l’autre grande menace sociale
Le football camerounais traverse une zone de fortes turbulences. Après le retrait de l’organisation de la CAN au Cameroun, un malheur ne venant jamais seul, nos plus grandes gloires d’hier et d’aujourd’hui, comme dans un lugubre remake de la lutte des anciens contre les modernes, se sont livrées à un triste déballage par médias interposés, à l’occasion de l’élection du président de la Fécafoot. On s’en serait vraiment passé. Mais il aura fallu que rien ne nous soit épargné. Le but de cette tribune n’est point de déterminer les responsabilités dans cette catastrophe, dans cette humiliation nationale. Des responsables, indubitablement il y en a. Il appartient à l’état de faire la part des choses et de jouer son rôle. Notre propos a un autre but.
La perte de la CAN a suscité chez certaines personnalités de haut rang du monde politique, des réactions inattendues de joie. Comment peut-on être irresponsable à ce point ! Comment est-il possible que la détestation d’un système de gouvernance – puisque c’est de cela qu’il serait question - puisse pousser à de tels extrêmes ? Doit-on penser que ces hommes et ces femmes seraient prêts à soutenir des étrangers qui envahiraient notre pays pour avoir l’occasion d’en accuser le pouvoir en place ? Ne seraient-ils pas capables de vendre notre pays pour satisfaire leurs basses pensées ! Nous arrivons à un stade où ce que la psychologie désigne comme la haine de soi, devient hautement pathologique et relève de la psychanalyse.
Je suis d’autant plus heurté par leur attitude qu’ici, ce n’est pas le régime qu’ils disent honnir qui est à plaindre. C’est le peuple camerounais qui est dans le malheur. Nos parents nous ont mille fois raconté la liesse populaire qu’avait soulevée l’antique CAN des origines en 1972. Adieu ambiance carnavalesque ! Adieu communion fraternelle ! Adieu le bonheur de recevoir toute l’Afrique ! Adieu le grand frisson des matchs difficiles ! Adieu la joie de célébrer les buts en embrassant de parfaits inconnus qui ne le seront plus longtemps quand on chanterait en cœur les victoires en sortant par grappes solidaires des stades pour se déverser dans les bars dégoulinant de bonheur en décibels tonitruants.
Nous pensons aussi à tout ce petit peuple, à toutes ces petites bourses qui voyaient déjà le chiffre d’affaire de leur petit commerce d’arachides, de maïs, d’eau, de fruits divers, se multiplier pendant le mois de la CAN. Ceux-là qui se réjouissent de la perte de la CAN ne se rendent même pas compte à quel point ils mettent à nu leur égoïsme, l’ignoble idée qu’ils se font de la politique, non pas le lieu suprême du service au peuple, mais comme celui d’accomplissement de sombres et stupides desseins.
Le chef d’entreprise que je suis, ne peut pas ne pas penser à tous ces hommes d’affaires qui se sont endettés pour l’accueil de nos hôtes étrangers. Cette préparation qui aurait pu métamorphoser nos cités n’aura échappé à personne. Le ciel de nos villes est pris d’assaut par les flèches des grues qui élevaient des tours d’hôtels. Les restaurateurs ont agrandi et amélioré leurs espaces et leurs menus pour servir une belle vitrine à notre pays. Pas un seul secteur dont les professionnels n’aient fait assez d’imagination pour offrir un visage épanoui de notre hospitalité. Ils sont légions ces champs commerciaux qui ont conduit à des dépenses souvent très importantes.
Ces femmes et ces hommes qui dans leur envie de faire des affaires, mettaient l’image de leur pays en tête de leurs préoccupations, les voilà aujourd’hui, pour beaucoup assurés d’un avenir incertain. Leur ciel se voile de gros nuages lourds de la menace d’un cyclone dévastateur. Nous allons déplorer des banqueroutes et des faillites en tout genre. Le risque de suicides en cascade n’est pas exclu à moins que l’on ne se réfugie dans une folie libératrice.
Il n’existe qu’une solution pour sauver du désastre bien de ces sœurs et de ces frères dont le seul tort est d’avoir voulu être de grands patriotes. Cette solution passe par l'État. L’autorité publique en l'occurrence le ministère des finances, doit racheter toute cette dette. Ensuite, elle accordera un délai raisonnable pour le remboursement, en tenant compte de la situation à venir. Si la CAN 2021 est effectivement accordée à notre pays, la dette sera repoussée, et c’est à cette date que les débiteurs commenceront à payer leurs échéances à l'État, qui sera leur nouveau créancier. Si cette CAN ne nous est pas accordée, alors l’étalement de la dette tiendra compte de la réalité du marché et des capacités de remboursement des uns et des autres.
En politique, chacun fait ses choix. Le nôtre au PURS n’est point celui d’une opposition bête et automutilatrice. Nous travaillerons toujours pour le bien-être de nos concitoyens et nous interpellerons l'État à chaque fois que cela sera nécessaire, mais ferons aussi des propositions pour la paix sociale de notre pays. Pour le moment il me reste à assurer mes confrères chefs d’entreprise de tout mon soutien et de ma disponibilité à travailler avec eux pour trouver des solutions à leurs difficultés. Cette tribune est le premier maillon de cette chaîne de solidarité.
Je ne saurais terminer cette contribution sans parler du comportement de la CAF et de ses dirigeants. Comme moi, beaucoup doivent peiner à qualifier le positionnement de ces derniers. Les raisons pour lesquelles ils nous ont retiré l’organisation de cette grande fête sont-elles vraiment fondées ? On pourrait en discuter. Mais en se rappelant qu’un mois avant, ils n’avaient pas de plan B. Ce qui a été compris par tous que le Cameroun restait le seul candidat à cette organisation. Était-ce pour permettre le bon déroulement des élections et ne pas mettre en difficulté Paul Biya !
Peu de temps après, la massue tombait sur la tête des millions de Camerounais dont tout le monde connaît l’amour pour ce sport. L’on sanctionnait le pays d’Afrique qui a écrit les plus belles pages du football pour lui-même et pour toute l’Afrique. Mais ce n’était pas le bout de l’incompréhensible. Le président de la CAF nous promettait l’organisation de la CAN 2021. Seulement cette CAN était déjà acquise à un pays frère, et pas n’importe lequel, la Côte d’Ivoire. L’insaisissable lutin de la CAF nous promettait cette coupe, sans en avoir touché un mot aux autorités ivoiriennes. Si quelqu’un y comprend quelque chose, je voudrais qu’il m’explique.
Je voudrais interpeller nos autorités. Comment vous sentez-vous quand vous exultez à l’idée d’organiser une CAN empoisonnée, sur le dos d’un pays frère ? Comment pouvez-vous cautionner les turpitudes de la girouette folle à laquelle on a malencontreusement confié les rênes africaines du sport roi ! Je vous dis solennellement, ne rentrons pas dans le jeu de ce triste sire. Si nous en avons été victime, ne le suivons pas dans la guerre qu’il veut allumer entre nous et la Côte d'Ivoire. Aujourd’hui, l’on peut se demander pourquoi le Maroc que tout le monde pressentait comme le maillon du plan B, pourquoi ce pays s’est retiré de la compétition. Je parierais que c’est pour s’écarter des micmacs de la CAF.
Gênés par des pluies diluviennes, les secours indonésiens ont peiné ce mercredi, à récupérer des habitants pris au piège sur des îles perdues et à atteindre les villages les plus reculés touché par le tsunami qui a fait au moins 430 morts.
Les pluies entravaient les efforts des équipes tout en aggravant les conditions de vie des survivants du tsunami qui a frappé soudainement samedi soi, les rives du détroit de la Sonde, entre les îles de Sumatra et de Java.
« Les fortes pluies ont provoqué la crue d'une rivière et il y a des inondations dans plusieurs endroits … Cela nuit aux efforts pour évacuer les gens et aider les survivants», a déclaré Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes, sur Twitter.
Un dernier bilan fait état de 430 morts
Les autorités ont demandé aux habitants de rester loin des côtes car le volcan Anak Krakatoa, l'enfant du légendaire Krakatoa, continue de gronder dans le détroit de la Sonde. Un dernier bilan légèrement révisé à la hausse fait état de 430 morts, 1.495 blessés et 159 disparus. «Il est possible qu'il s'aggrave» au fur et à mesure que les secouristes gagnent les régions reculées, a averti le porte-parole.
D'après les experts, la catastrophe de samedi est consécutive à une éruption modérée qui a provoqué un effondrement sous-marin d'une partie du volcan et le déplacement de vastes quantités d'eau. L'Anak s'était formé aux alentours de 1928 dans la cuvette laissée derrière lui par le Krakatoa, dont l'éruption catastrophique avait fait 36.000 morts en 1883.
Alors qu’il donnait un concert en plein air au Tanjung Lesung Beach Resort, le groupe Indonésien Seventeen a été violemment éjecté de la scène par une vague du tsunami. Les membres du groupe et de nombreux spectateurs ont été emportés, selon une vidéo postée dimanche sur les réseaux sociaux.
Alors qu’il donnait un concert en plein air au Tanjung Lesung Beach Resort, le groupe Indonésien Seventeen a été violemment éjecté de la scène par une vague du tsunami. Les membres du groupe et de nombreux spectateurs ont été emportés, selon une vidéo postée dimanche sur les réseaux sociaux.
Sur son compte Instagram suivi par quelque 260.000 fans, le chanteur Riefian Fajarsyah a publié une vidéo annonçant que le bassiste du groupe, Muhammad Awal Purbani, dit Bani, ainsi que son manager, Oki, avaient été tués. « Nous avons perdu Bani et notre manager Oki », dit-il dans la vidéo qui le montre avec une chemise arborant le logo du groupe Seventeen.
Crise sanitaire
Les travailleurs humanitaires ont prévenu que les ressources en eau potable et en médicaments étaient insuffisantes, ce qui fait craindre une crise sanitaire alors que des milliers de déplacés vivent dans des refuges bondés ou à l'hôpital. Beaucoup ont perdu leur maison.
Les autorités ont dépêché des hélicoptères pour larguer des vivres sur des villages isolés des côtes ravagées de l'ouest de Java et du sud de Sumatra. Des centaines d'Indonésiens toujours pris au piège sur de minuscules îles du détroit de la Sonde sont secourus par hélicoptère ou par bateau et conduits dans des centres d'urgence.
Les secouristes emploient des chiens de détection pour tenter de retrouver des disparus alors que des familles éplorées attendent devant les centres d'identification des dépouilles. Les espoirs de retrouver des survivants parmi les débris sont quasiment nuls.
Nicole Ricci Minyem
Le directeur de publication de l’hebdomadaire « Kalara » et membre du Conseil National de la Communication répond à l’un des patrons de presse installé au Cameroun et dans d’autres pays de l’Afrique Centrale. Dans une correspondance très instructive.
Contribution sans Frontière!!!
Il faut dire la vérité à Amougou Belinga
Par Christophe Bobiokono
Je ne suis pas l’homme le plus aimé des publications du groupe L’Anecdote dont je suis d’ailleurs l’une des têtes à claques préférées de ses « chiens enragés ». Il n’empêche, quand je constate que ce groupe va droit dans le mur, je me sens l’obligation de dire attention, comme je l’avais fait à l’époque pour Afrique Médias. Parce que je considère toujours que lorsqu’un média a atteint une certaine notoriété dans notre société, qu’importe la raison de son succès, sa chute sera préjudiciable à toute la presse camerounaise. Je me permets de le dire aujourd’hui à M. Amougou Bélinga.
J’ai lu avec un certain frisson une réaction de Célestin Bedzigui, suite aux sanctions prononcées par le CNC à l’égard de certains collaborateurs de M. Amougou Bélinga. J’ai frissonné parce qu’en général, le président Bedzigui est quelqu’un de lucide. Or, là, transporté par je ne sais quel dessein, il est venu affirmer qu’il est grand consommateur des produits de Vision4 (c’est son droit) « dont la qualité est portée par de brillants journalistes, l’un des meilleurs de la scène médiatique actuelle étant sans conteste Ernest Obama, qui, de [son] point de vue, ne mérite pas la lourde sanction du CNC »…
J’ai frissonné parce que M. Bedzigui est, parmi les hommes politiques de notre pays, l’un de ceux qui forcent le respect de par la densité de ses prises de position, la qualité de son raisonnement qui sont sans aucun doute le reflet du crac qu’il fut à l’époque de ses années d’étudiant. Son opinion, lorsqu’il se trompe, pourrait dérouter plus d’un. Je me sens le devoir de réagir à son propos concernant Ernest Obama et la sanction prononcée à son égard par le CNC. Je le fais avec beaucoup de détachement, pour n’avoir pas pris part (ni en chair, ni en esprit) aux discussions qui ont abouti aux dernières sanctions du CNC.
D’abord, il faut arrêter de dire que ces sanctions sont lourdes. Je sais que cette chaine avait trois ou quatre requêtes en instance contre elle lorsque le CNC a siégé la dernière fois. Je sais qu’elle a bénéficié, cette fois-là comme certaines autres fois, d’un «acquittement» (si je peux ainsi m’exprimer) pur et simple, sur probablement deux de ces dossiers. Pour moi, c’est la preuve qu’il n’y a pas volonté de nuire, contrairement à ce que j’ai entendu ici et là.
En prenant l’une seulement des requêtes visant Vision 4 et ses employés, celle qui concerne la diffusion des images de Vincent Sosthène Fouda et les commentaires qui ont accompagné à chaque fois cette diffusion, j’aurais été plus sévère si j’avais à connaître de ce cas. A elle seule, cette affaire cristallise, en effet, de nombreux défauts professionnels qui méritaient d’être sanctionnés parce qu’ils font honte au journalisme camerounais et démontrent que ceux qui sont intervenus pour le compte de Vision 4 dans cette affaire-là ne méritent pas du tout le titre de journaliste professionnel.
Le premier défaut du traitement de Vision 4 est le fait d’exhiber la nudité d’un adulte, qu’importe son identité, à une heure de grande écoute. Albert Mbida est venu justifier qu’il s’agissait d’un homme politique et que ses jeunes collègues étaient fondés à diffuser ces images-là, de ce seul fait. Je n’en crois pas mes yeux en écoutant le Pr Albert Mbida…
Ainsi, on pourrait faire peu de cas du caractère obscène des images parce qu’on veut montrer que Sosthène Fouda serait inapte à gérer la cité. C’est un mépris souverain du consommateur. Une sorte d’infantilisation du citoyen. Pour M. Mbida et Vision 4, sans images, on ne saurait se faire comprendre par les téléspectateurs. En plus, on ajoute des commentaires quasiment pornographiques…
Le second défaut du traitement de Vision 4 tient aux images qui véhiculent une violence inouïe. Je n’ai pas pu les regarder jusqu’au bout sur mon Smartphone… Sur un écran télé, pas au cinéma, on voit comment on étrangle longuement un adulte… Laissons même ce que peuvent en ressentir les adultes. Les journalistes de Vision 4 ont-ils pensé aux enfants qui regardent leur chaîne au moment de diffuser ces images ? Le Pr Mbida y a-t-il songé ?
Il y a un ou deux ans, devant le constat que la presse camerounaise était trop indifférente à l’égard des enfants, qu’elle se souciait peu de l’obligation de les protéger, le CNC avait reçu de l’Etat de gros moyens pour organiser tout un séminaire sur cette problématique. Si mes souvenirs sont bons, Albert Mbida était le rapporteur général des assises…
Le brillant professeur du droit de la presse et de déontologie des médias doit avoir tout oublié entre-temps des résolutions qu’il avait lues avec emphase. Et on voit très bien le résultat aujourd’hui. Je constate qu’il y a un gouffre entre les enseignements qu’on dispense et l’usage qu’on peut en faire soi-même quand on est en situation professionnelle… C’était une parenthèse.
Doit-on semer la violence ainsi impunément ? Certains peuvent toujours penser que les images de Vincent Sosthène Fouda étaient ludiques… Osons nous interroger sur le message, les enseignements que ces images véhiculent… Rappelons-nous que l’une des trois missions du journalisme est la formation, à côté de l’information et du divertissement. Célestin Bedzigui, il faudrait savoir qu’un vrai professionnel ne le perd pas de vue. Un brillant journaliste, non plus ! Je ne dis pas qu’il manque des qualités à Ernest Obama pour en être.
J’affirme qu’il lui manque de l’encadrement. Il n’est pas conscient des fautes professionnelles qu’il commet tous les jours. Je dis bien tous les jours. Dans ces conditions, il ne peut pas s’améliorer. Lui, comme ceux qui sont sensés l’encadrer, sont obnubilés par les voitures de service et les autres facilités de travail qu’on leur offre… Ils consacrent peu d’énergie à la qualité de ce qu’ils doivent servir au public.
Je n’ai pas achevé avec le chapelet des reproches qu’on pourrait faire à Vision 4 dans cette seule affaire. Je ne voudrais pas m’attarder sur l’origine ostensiblement illicite des images de Vincent Sosthène Fouda (pour les tourner, on a nécessairement violé son intimité), pour dire que cette origine aurait dû commander la plus grande réserve aux journalistes qui s’en sont servis. Je n’insisterais pas sur l’absence des démarches professionnelles élémentaires qui auraient dû précéder leur utilisation.
La notion d’équilibre dans le traitement de l’information si chère aux professionnels de la presse fait tellement défaut au travail de Vision 4, tel qu’on peut encore le vérifier sur Yutube. Ce qui a été fait est donc un vrai massacre du journalisme professionnel. Ce n’est pas différent de ce qu’on voit dans les réseaux sociaux, les journalistes, ici, se contentant de relayer paresseusement ceux qu’ils ont reçu on ne sait trop comment, sans déployer leur savoir-faire pour servir au public une information préparée dans le respect des règles de l’art.
Pour moi, la main du CNC n’a pas été assez lourde quand on voit qu’au lendemain de ses décisions, il n’y a pas prise de conscience par les personnes sanctionnées de la gravité des erreurs professionnelles commises. Sans doute confortées dans leur perception erronée du métier par des soutiens comme ceux de Célestin Bedzigui, certaines de ces personnes se sont permises, sur les ondes, de proférer des insultes et d’imputer à certains membres du CNC des faits qu’ils pourraient difficilement démontrer, prêtant naïvement le flanc à d’autres sanctions éventuelles. La sagesse commande, me semble-t-il, qu’on apprenne de ses erreurs pour mieux avancer.
En revoyant attentivement les sorties du Pr Albert Mbida, le défenseur en chef de Vision 4 dans cette affaire, je suis même inquiet pour ce média. On peut toujours prêter (ou reconnaître) les soutiens qu’on veut à Amougou Bélinga, mais si ses journalistes poursuivent dans leur ligne de conduite et en l’état actuel de la réglementation, cette télévision peut tout perdre de son «aura». Qu’on le veuille ou non, le CNC est un instrument de l’Etat.
S’il se déploie avec méthode, ses sanctions peuvent réduire à néant un média qui ne fait pas très attention aux pratiques professionnelles de ses hommes. Je ne l’affirme pas comme membre du CNC, mais comme simple observateur averti, en tenant compte des «victoires» judiciaires du groupe L’Anecdote sur l’organe de régulation. Il est bon de savoir que la plupart des décisions du CNC paralysées par le juge administratif l’ont été sur des questions de forme…
D’ailleurs, M. Amougou Bélinga gagnerait à moins snober le CNC. Le Pr Albert Mbida doit pouvoir lui dire que chaque fois que le Directeur de publication de Vision 4 est convoqué par le CNC, c’est lui-même qui doit pouvoir s’y rendre. Il peut se faire assister, s’il le désire. Ce n’est pas une responsabilité qu’on assume par procuration.
Comme responsable suprême de tout ce qui est diffusé dans les médias de son groupe, il doit pouvoir comprendre au travers de ses échanges avec l’organe de régulation des reproches qu’on pourrait leur faire. Si le CNC fonctionnait avec un esprit de haine, il aurait déjà payé pour le fait de ne jamais disposé du temps pour répondre aux convocations du CNC.
|
La scène s’est déroulée le jour de la célébration de la fête de la nativité. Antoine Bissaga, a reçu un projectile sur la tête, alors qu’il était venu faire la médiation entre les belligérants.
L’incivisme est la principale cause de cet accident qui a conduit deux personnes à l’hôpital. Le patron du département de l’Océan et, le conducteur de moto qui, après avoir décidé de passer outre l’ordre qui lui a été intimé par un gendarme, a reçu une balle dans la jambe.
Mis au courant de l’incident, ses collègues ont envahi le poste de contrôle et, ont détruit la barrière, n’hésitant pas à lancer des insultes et des menaces aux forces de l’ordre. Conscients de ne pouvoir contenir la masse des personnes qui leurs tombaient dessus, ils ont appelé les renforts et, c’est à ce moment que la situation s’est envenimée. Il y’a eu les lancées de projectiles contre les hommes en tenue qui, de leur côté, ont servi la matraque à tous ceux qui se sont retrouvés sur leur chemin.
Informé de la situation, le préfet et quelques uns de ses adjoints sont descendus sur les lieux, dans l’optique de ramener la paix et, d’établir les responsabilités des uns et des autres. Ne l’entendant pas de cette oreille, les conducteurs de moto ont continué à lancer des pierres et, c’est l’une d’elles qui a gravement blessé l’autorité administrative. Conduit à l’hôpital départemental de Kribi, c’est aux premières heures de ce mercredi qu’il a reçu l’autorisation de regagner sa résidence.
S’il fallait un élément de plus pour jeter le feu aux poudres, c’est l’hospitalisation du Préfet. Les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation des conducteurs des deux roues afin de savoir qui est l’auteur de la blessure reçue par Antoine Bissaga. Leur collègue se trouve encore à l’hôpital et, aux dernières nouvelles, la balle a été extraite de sa jambe et, ses jours ne sont pas comptés. Sorti de là, il va devoir répondre de ses actes, devant les juridictions compétentes.
Les conducteurs de moto taxi
Ceux qui, pour diverses raisons exercent ce métier, brillent par des comportements qui laissent quelquefois songeurs. Certains ont tendance à penser qu’ils sortent tous du même moule, tellement ils agissent de la même manière, dans toutes les villes camerounaises, même dans les coins les plus reculés de la campagne.
Il n’est pas évident de déterminer avec exactitude, le nombre de conducteurs de motos qui opèrent dans une anarchie totale. Ils traversent sans aucune hésitation, les feux de signalisation, se faufilent entre les autres automobilistes, passent sans frémir devant les camions et autres gros porteurs, parce qu’ils estiment qu’ils sont les rois de la chaussée.
On ne saurait revenir sur leur vocabulaire, qualifié de très « épicé » lorsqu’on veut rester poli. On ne compte pas le nombre de fois où, ils ont semé les larmes et la désolation dans des familles, tout simplement parce qu’à cause de leurs frasques, ils ne tiennent jamais compte des personnes qu’ils transportent. Ce sont les mêmes personnes qui font le vol à l’arrachée dans les villes…
« Le bétail politique »
Malheureusement, ce sont les mêmes personnes qui sont appelées à gonfler les rangs de certains partis politiques, comme ce fût le cas au mois d’octobre dernier. Ils courent après les promesses fallacieuses des hommes politiques ou de leurs représentants, parce qu’ils savent qu’à la fin du meeting ou de la journée, ils vont repartir chez eux avec un peu d’argent, des bouteilles d’alcool pleines dans les poches. Par contre, rien n’est véritablement fait pour que ce « métier bénéficie d’un encadrement qui puisse permettre aux acteurs de vivre décemment.
Avec les Hommes en tenue, cela a toujours été le grand désamour. Ils sont tous dans sur la voie publique et, on a tendance à croire qu’ils vivent en se lançant des défis de façon permanente. Les conducteurs des deux roues estiment qu’ils subissent à longueur de temps, les arnaques de forces de maintien de l’ordre, qui leur prennent leurs faibles revenus, sous des prétextes aussi fallacieux les uns que les autres.
On ne pourrait complètement jeter l’opprobre sur ceux qui, pour des raisons diverses, exercent ce métier aujourd’hui. A cause de la dégradation ou encore de l’inexistence des routes dans les grandes métropoles camerounaises, ils ont leur importance. Le gouvernement ou alors l’autorité administrative gagnerait à réguler les choses de ce côté, plus tôt qu’à supprimer totalement la corporation, comme le pensent les victimes de leurs conduites irresponsables.
Nicole Ricci Minyem
Une autre affaire de mœurs, dans le monde des paillettes. L’acteur de cinéma américain Kevin Spacey, bientôt inculpé pour agression sexuelle, sur un adolescent à peine âgé de dix ans, a diffusé en début de semaine, une vidéo de trois minutes sur Youtube.
Dans celle-ci, l’acteur de 59 ans simule le héros de House of Cards tout en reprenant son accent du sud des Etats – Unis. Il parle directement à ceux qu’il considère comme ses détracteurs : « Si je n’ai pas payé pour les choses que nous savons tous les deux que je les ai faites, je ne vais certainement pas payer pour les choses que je n’ai pas faites…Je sais ce que vous voulez, vous voulez mon retour… Bien sûr, il y’en a qui croient tout et qui attendent avec impatience que j’avoue tout. Ils ont hâte que j’admette que tout est vrai et que je reçoive ce que je mérite. Vous ne croiriez pas au pire sans preuves ? Vous ne jugeriez pas à la hâte sans des faits, n’est ce pas … »?
Pour ses fans, il leur promet pour bientôt, toute la vérité : « Maintenant que j’y pense, vous ne m’avez en réalité pas vu mourir… Les conclusions peuvent être si trompeuses. Je vous manque… » ?
L’acteur avait été viré de House Of Cards, après les premières accusations d’agressions sexuelles. Il a aussi été mis de côté dans le dernier film de Ridley Scott : Tout l’argent du monde.
Accusations pour agressions sexuelles et autres
Kevin Spacey a de nombreuses fois, reçu des oscars mais, derrière toutes ces reconnaissances, il vient d’être définitivement banni d’Hollywood, accusé d’agression sexuelle par le procureur de l’île de Nantucket, ville dans laquelle il aurait violé un jeune garçon. Les décisions judiciaires qui sont prises aujourd’hui interviennent après les enquêtes policières qui ont été menées depuis novembre 2017. La journaliste Heather Unruh, maman de l’enfant, a dévoilé qu’elle avait porté plainte contre la star de la série House Of Cards ainsi que du film Américan Beauty.
Pendant une conférence de presse, la journaliste a indiqué que Kevin Spacey a donné du vin à l’adolescent dans un restaurant, avant de lui mettre les mains dans le pantalon et d’attraper ses parties génitales. Cela a duré jusqu’à ce que l’acteur aille aux toilettes. C’est à ce moment qu’une dame ayant assisté à la scène est venue à son secours et lui a demandé de s’en aller, ce que le jeune garçon s’est empressé de faire.
La plainte a été déposée plus tard, selon Heather Unruh « essentiellement par gêne et par peur. C’est seulement lorsque d’autres plaintes contre l’acteur avaient émergé, dans le sillage des accusations contre le producteur de cinéma Harvey Weinstein, qu’il s’est résolu à parler… ».
Plusieurs hommes au Royaume – Uni et aux Etats - Unis l’ont accusé d’agression sexuelle depuis le début du mouvement « MeToo », ainsi que d’attentat à la pudeur et, de coups.
Kevin Spacey sera formellement inculpé le 07 janvier 2019, selon le bureau du juge de la ville de Nantucket.
Nicole Ricci Minyem
Au moins 13 soldats et un policier nigérians ont été tués dans une embuscade tendue par le groupe jihadiste Boko Haram lundi soir dans le nord-est du pays, a annoncé mercredi l'armée nigériane.
«Malheureusement, treize de nos hommes et un agent de police (...) ont payé de leur vie en tentant de s'enfuir de l'embuscade », écrit dans un communiqué le porte-parole de l'armée pour la région du Nord-Est, le colonel Onyema Nwachukwu. Selon d'autres sources médicale et militaire, le nombre de victimes s'élèverait à 18.
Un convoi militaire, partant de Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno, se rendant à Damaturu, dans l'Etat de Yobe, a été attaqué aux alentours de 18h30 (17h30 GMT) lundi soir. Les soldats «se sont battus contre les terroristes de Boko Haram qui leur ont tendu une embuscade, a indiqué l'armée. Malheureusement, treize de nos hommes et un agent de police (...) ont payé de leur vie en tentant de s'enfuir», peut-on lire dans un communiqué du porte-parole de l'armée pour la région du Nord-est, le colonel Onyema Nwachukwu.
D'autres sources concordantes citées par RFI donnent un bilan plus lourd de 18 morts. Des sources proches du groupe de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), l'une des factions de Boko Haram qui cible particulièrement l'armée, affirment qu'il ne s'agissait pas d'une embuscade mais de l'attaque d'une base militaire, située près du village de Kukareta.
L'attaque, qui selon le groupe jihadiste a été menée avec huit camions armés et des combattants en moto, s'est toutefois déroulée non loin de la route entre Maiduguri et Damaturu, forçant les automobilistes à quitter leur véhicule et à se mettre à couvert.
«Les terroristes ont tué 17 soldats dans cette attaque qui a duré pendant plus d'une heure», a déclaré à l'AFP un soldat présent sur les lieux, sous condition d'anonymat. Les attaques sur les cibles militaires sont quasiment hebdomadaires depuis le mois de juillet, certaines faisant une centaine de morts. Des chiffres toujours discutés par l'armée, qui affirme que le groupe jihadiste n'a plus de pouvoir de nuisance dans le Nord-Est du Nigeria.
En 2018, l’armée nigériane a essuyé plusieurs attaques de Boo Haram dans le Nord-Est du pays. La secte terroriste a notamment attaqué une base militaire dans cette région au mois de juillet dernier. Les insurgés ont envahi la base militaire installée aux abords du village de Jakana, à une trentaine de kilomètres de Maiduguri, la capitale de l'Etat du Borno, avant de s'en prendre au poste de police local.
«Des terroristes de Boko Haram dans une trentaine de véhicules ont attaqué Jakana», déclarait dans un communiqué le porte-parole de la police de Borno, Edet Okon. «Des unités de combat de la police (...) ont été déployées en renforts. Les insurgés ont été repoussés avec succès par les forces de sécurité», ajoutait M. Okon sans donner de bilan sur d'éventuelles victimes.
Le leader d'une milice locale engagée aux côtés de l'armée contre Boko Haram, Babakura Kolo, a lui assuré que les assaillants, armés de fusils d'assaut et de lance-roquettes, avaient réussi à prendre le contrôle de la base pendant plus d'une heure avant l'arrivée de renforts militaires de Maiduguri.
Ces attaques rappellent que Boko Haram reste une menace majeure malgré les affirmations répétées du gouvernement selon lesquelles le groupe jihadiste est sur le point d'être vaincu.
Otric N.
Plusieurs chefs d’Etat de la SADC [Conférence de coordination pour le développement de l'Afrique australe] et de la CIRGL [Conférence internationale sur la région des Grands Lacs] actuellement présidé par le Congo-Brazzaville, sont attendus dans la capitale de ce pays, ce 26 décembre. L’annonce a été faite le 21 décembre dernier par la Namibie qui dirige actuellement la SADC après une tournée préparatoire du ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.
A trois jours de la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et après une campagne marquée par des violences, Brazzaville ne cache pas son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions qu’elle pourrait avoir dans la sous-région, et dit vouloir adresser un message d’apaisement à tous les acteurs du processus électoral en RDC.
Selon RFI, cinq chefs d’Etat avaient confirmé leur présence la veille, selon le ministre congolais des Affaires étrangères. Le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, très impliqué dans le processus électoral en RDC, le Namibien Hage Geingob, président en exercice de la SADC, le Zambien Edgar Lungu à la tête de l’organe de défense et de sécurité de l’organisation, le Botswanais Masisi, et l’Angolais João Lourenço en première ligne avec ses plus de 2 500 kilomètres de frontière avec la RDC. Autres voisins, le Rwanda et Ouganda ont prévu, eux, de dépêcher leurs ministres des Affaires étrangères.
Quid du président Joseph Kabila ? Sera-t-il représenté ? La veille, il s'agissait de la grande inconnue. La question n’était pas tranchée. Son conseiller diplomatique, Barnabé Kikaya, se plaignait que son pays n’ait été formellement invité que dans l’après-midi. «Un sommet de cette envergure ne s’improvise pas», et encore moins à quelques jours d’une élection qui mobilise les autorités, expliquait le conseiller.
Quoi qu’il en soit, rapporte le média français, ce sommet témoigne d’un climat de «méfiance et d’inquiétude» dans les pays de la région. «La campagne a été d’une rare violence et le report du scrutin a créé le trouble», confie un diplomate. «Tout semble indiquer que cela pourrait déboucher sur une crise grave», s’inquiète également le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, qui dit vouloir «tendre une main fraternelle» à son grand voisin dans le respect de sa «souveraineté».
A en croire RFI, dans l'entourage du président Denis Sassou Nguesso on dit avoir un peu hésité avant d'initier ce sommet, échaudés par la susceptibilité dont a souvent fait preuve Kinshasa sur la question de sa souveraineté. D'autant que les relations entre les deux chefs d'Etat ne sont pas au beau fixe. En témoigne entre autres, l'absence de Kinshasa au sommet sur le fond bleu organisé à Brazzaville en avril dernier. Les coups de fil entre les deux présidents se sont raréfiés, souligne un diplomate.
Mais Brazzaville dit avoir reçu plusieurs sollicitations pour ne pas rester les bras croisés. De source diplomatique, il aurait été question de cette initiative au dernier sommet de la Francophonie, lors du tête-à-tête entre Denis Sassou Nguesso et le président Emmanuel Macron. Plus récemment, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, l'aurait lui aussi suggéré avant que le président angolais ne dépêche à son tour à Brazzaville son ministre de l'Intérieur sur le même sujet.
L'inquiétude grandissante face aux violences qui ont émaillé la campagne électorale en RDC a pesé le plus. Les chancelleries occidentales, soucieuses de ne pas apparaître en première ligne et de voir la communauté internationale sur le continent africain et au-delà afficher une unité de vue sur la RDC, suivront avec intérêt les conclusions de ce sommet.
Otric N.
Un cadre de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) a fait le point de la situation à Bangourain dans le département du Noun, trois jours après une attaque sanglante attribuée aux combattants séparatistes de la région du Nord-Ouest.
En effet, dimanche dernier, des individus armés présentés comme des combattants séparatistes de la région du Nord-Ouest ont attaqué les quartiers Choufpah et Menkefun. Une personne a été mortellement poignardée et une dizaine d’autres blessées. Des enfants, femmes et vieillards ont aussi été enlevés et libérés plus tard.
Malgré l’intervention des forces de sécurité, la situation n’est pas revenue au calme trois jours plus tard, tout au contraire. Présent sur place, Youmo Koupit Adamou a partagé ce 26 décembre 2018, un message sonore sur les réseaux sociaux, qui laisse penser au pire. «La situation est véritablement devenue incontrôlable ce matin. Je vous ai promis des informations une fois sur place à Choufpah. Mais au moment où je vous fais cette voix, je suis au pont, on m’a dit que par prudence, je ne dois pas y aller», affirme le membre du bureau politique de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC).
L’homme politique indique par la suite que «seules les populations armées vont y aller parce qu’il semble que la milice ambazonienne s’organise à venir venger deux des leurs qu’on a pris ce matin et qui étaient venus en expédition, visant le chef du quartier Choufpah».
«Il n’est plus possible pour nous en tant que leaders ou responsables pouvant maîtriser la situation, de nous faire entendre. Les forces de l’ordre sont à Choufpah, les populations nombreuses également ; toutes armées. On me signale qu’il y a eu coup-de feu par les champs, preuve que les ambazoniens seraient en train de venir par les champs», dit-il.
Koupit Adamou en appelle à l’intervention rapide et efficace des pouvoirs publics. «Il faudrait que le gouvernement camerounais, que les autorités fassent un renfort important de manière à ce que les limites maritime et terrestre soient quadrillées par les forces armées. Sinon, à l’allure où vont les choses, nous avons peur que cela puisse dégénérer en une guerre civile entre deux populations (du Noun et du Nord-Ouest) qui jusqu’ici vivaient en paix», prévient l’informateur.
Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a fait le déplacement de Bangourain ce mercredi. «Nous avons fait un compte rendu au chef de l’Etat qui a donné immédiatement des hautes instructions et des moyens enfin qu’une aide substantielle soit apportée aux populations sinistrées. Une aide alimentaire, sanitaire, et de reconstruction parce qu’il y aura des tôles, des ciments, des matelas», a déclaré le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji au micro de la CRTV.
«Nous sommes arrivés aujourd’hui et nous sommes en train d’y aller avec le gouverneur (de la région de l’Ouest, Ndlr) pour revisiter cet arrondissement et les populations sinistrées, et leurs apporter officiellement les dons du Chef de l’Etat en prêchant la paix. Ces populations sont frustrées, ils ont été victimes des exactions des terroristes», a-t-il ajouté.
«Nous sommes venus pour informer les habitants de Bandourain que le Chef de l’Etat suit de très près les tristes évènements qui se sont déroulés dans leur localité. Je voulais aussi les rassurer que le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes : tous ces terroristes seront traqués et remis à la justice», a indiqué Paul Atanga Nji parlant de l’objet de sa présence.
C’est la troisième fois que la commune de Bangourain, située dans la région de l’Ouest, en zone francophone et frontalière du Nord-Ouest, subit ainsi en quelques mois des assauts de groupes armés.
Otric N.
L’initiative est de Mireille Fomekong, l’une des victimes du dernier long délestage d’énergie électrique occasionné ces derniers jours dans la ville de Douala.
ACP a appris mercredi qu’un collectif d’avocat est constitué pour attaquer Eneo -l’entreprise chargée de la distribution de l’énergie électrique- en justice. Tout serait parti d’un ras-le-bol exprimé par l’internaute Mireille Fomekong sur les réseaux sociaux. Celle qui est par ailleurs manager d’une PME au Cameroun s’est offusquée du fait que plusieurs ménages de la ville de Douala étaient privés d’électricité depuis plusieurs jours alors qu’on est en période de fête de fin d’année.
Après avoir donné l’alerte, elle a invité les autres victimes via les réseaux sociaux à la contacter afin de revendiquer leurs droits. Ce 26 décembre, Mireille Fomekong annonce qu’elle a réussi à constituer un collectif d’avocat pour la défense des droits de toutes les victimes d’Eneo Cameroun.
«Comme je vous l’ai promis, un collectif d’avocats a été mis en place. À la suite de ces 5 jours dans l’obscurité et de cette privation des fêtes de noël par ENEO. Je souhaite ici leur témoigner ma profonde gratitude ! À vous, qui avez spontanément souscrit à cette action citoyenne, pour obliger ENEO à respecter nos droits en tant que consommateur, je vous dis Bravo et Merci», a publié Mireille Fomekong sur sa page Facebook.
A l’en croire, cette action ne vise pas à faire de ENEO le bouc émissaire de toutes les frustrations et souffrances des camerounais. Mais il s’agit «d’envoyer un message fort sur nos droits en tant que consommateurs a-t-elle assuré. Précisons que jusqu’à présent certains quartiers de Douala sont toujours privés d’électricité.
Dans un communiqué relayé sur la toile, Eneo avait expliqué que son réseau électrique avait été perturbé dans la matinée du 23 décembre. «Un enfant a pioché un câble souterrain en creusant des trous pour implanter des goals pour un match de football, au stade en face de Tractafric, à Kilomètres 5», pouvait-on lire sur la page Facebook de l’entreprise en charge de l’énergie électrique au Cameroun.
Et c'est en creusant sur le stade qu'il a touché un des câbles de transport souterrain. Selon des témoins, un premier bruit s'est fait entendre. Seulement, le jeune homme a continué à creuser. C'est ainsi qu'une grosse explosion va survenir, patatras, c'est la débandade. Le forfait est commis, la ville est dans le noir.
Jusqu'à ce mardi matin, les quartiers Bonanjo, Bonapriso, Bali, Koumassi, Brasseries, Marché Central, Zone portuaire Aval, Nkomondo, Bois des singes, Akwa, New Bell, Nkoulouloun, Youpwe sont dans le l'obscurité. Une situation qui a transformé la ville de Douala en un véritable capharnaüm. Des moteurs de générateurs tournent partout dans la ville. Un vacarme de plus en plus insupportable pour les populations qui doivent désormais négocier avec ces bruits et le brouhaha occasionné par le trop plein de moto-taxis dans les rues de la ville.
Le communiqué d'Eneo indique que les reconstructions sur ce tronçon va durer plusieurs jours. En attendant, un réseau aérien provisoire d'urgence est en construction. Long de 1500 mètres, avec un besoin d'une cinquantaine de supports en bois, le réseau provisoire pourrait éventuellement entrer en service le 27 décembre prochain.
Otric N.
Bangourain, une petite commune située dans la région de l'ouest frontalière du nord-ouest anglophone du Cameroun, a été attaquée ce dimanche 23 décembre, par un groupe armé non identifié. Les assaillants ont incendié plusieurs habitations et laissé un mort derrière eux. L'attaque n'a pas été revendiquée, mais des soupçons se sont immédiatement orientés vers les combattants séparatistes anglophones même si les autorités invitent à la prudence.
Selon le maire de la commune de Bangourain, les assaillants étaient au moins une cinquantaine. Ils ont fait irruption dans la petite ville dans la nuit de samedi à dimanche, entre une heure et deux heures du matin. Leur intention, croit savoir la même source, était de s’en prendre à certains bâtiments administratifs de la ville. Objectif finalement dévié après un accrochage inattendu avec des vigiles d’un établissement les ayant repérés.
L’un des vigiles sera tué par balles, un autre s’en sortira avec des graves blessures. Le commando ira par la suite essuyer sa rage auprès des populations, arrachées de leur lit dans deux quartiers. Une soixantaine habitations seront incendiées et leurs occupants, femmes, hommes et enfants, emmenés comme otages. Selon le maire, les dix otages auraient été finalement libérés.
C’est la troisième fois que la commune de Bangourain, située dans la région de l’Ouest, en zone francophone et frontalière du Nord-Ouest, subit ainsi en quelques mois des assauts de groupes armés. Pour cette dernière attaque, les autorités locales ont néanmoins invité à la prudence se refusant d’indexer les combattants ambazoniens, la localité étant aussi en proie à une grosse activité criminelle.
«Nous avons fait un compte rendu au chef de l’Etat qui a donné immédiatement des hautes instructions et des moyens enfin qu’une aide substantielle soit apportée aux populations sinistrées. Une aide alimentaire, sanitaire, et de reconstruction parce qu’il y aura des tôles, des ciments, des matelas», a déclaré le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, qui effectue mercredi une descente sur place à Bangourain.
«Nous sommes arrivés aujourd’hui et nous sommes en train d’y aller avec le gouverneur (de la région de l’Ouest, Ndlr) pour revisiter cet arrondissement et les populations sinistrées, et leurs apporter officiellement les dons du Chef de l’Etat en prêchant la paix. Ces populations sont frustrées, ils ont été victimes des exactions des terroristes», a-t-il ajouté au micro de la radio nationale, la CRTV.
«Nous sommes venus pour informer les habitants de Bandourain que le Chef de l’Etat suit de très près les tristes évènements qui se sont déroulés dans leur localité. Je voulais aussi les rassurer que le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes : tous ces terroristes seront traqués et remis à la justice», a indiqué Paul Atanga Nji parlant de l’objet de sa présence.
Déclenchée en fin octobre 2016, la crise anglophone Rechercher crise anglophone a déjà fait au moins 160 morts parmi les forces de défense et de sécurité. Au moins 400 civils ont été tués dans des homicides attribués aux deux camps.
Selon le HCR, 347 000 personnes sont déplacées des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à cause de la crise, pour d'autres localités du pays.
En juin 2018, le gouvernement camerounais a mis sur pied le plan d’assistance humanitaire d’urgence d’un montant de plus de 12 milliards de 716 millions 500 FCFA, en faveur des communautés affectées par les violences dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Sur le terrain, les habitants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, collaborent désormais avec les forces de défense et de sécurité auxquelles ils livrent les combattants sécessionnistes.
Otric N.
L'attentat en 1994 contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, affaire dans laquelle les juges d'instruction français ont prononcé un non-lieu, est considéré comme l'élément déclencheur du génocide.
Le soir du 6 avril 1994, un Falcon 50 transportant le président Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira est abattu en phase d'atterrissage à Kigali par au moins un missile. Habyarimana, un Hutu, revenait d'un sommet en Tanzanie consacré aux crises rwandaise et burundaise et au processus de négociations engagé avec la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR, à majorité tutsi) menée par Paul Kagame, l'actuel président du pays.
Le représentant du Rwanda à l'ONU déclare que les deux présidents «ont été assassinés par les ennemis de la paix». Le ministère rwandais de la Défense affirme que l'avion a été «abattu par des éléments non identifiés». Le lendemain de l'attentat, le Premier ministre hutu modéré, Agathe Uwilingiyimana, dix Casques bleus belges de la Minuar chargés de sa protection et plusieurs ministres de l'opposition sont tués.
Commencent alors des massacres à grande échelle. Les milices hutu Interahamwe et les Forces armées rwandaises (FAR) massacrent méthodiquement les Tutsi, de même que les opposants hutu au parti d'Habyarimana. Dans tout le pays, hommes, femmes et enfants tutsi sont exterminés à coups de machettes. La population, encouragée par les autorités et des médias, dont la tristement célèbre Radio-télévision libre des Mille collines (RTLM), prend largement part aux massacres, viols et pillages.
Entre avril et juillet 1994, le génocide fait environ 800.000 morts, selon l'ONU. Le 27 mars 1998, une enquête judiciaire est ouverte en France, après une plainte de la famille d'un pilote français tué dans l'attentat. En novembre 2006, le juge Jean-Louis Bruguière, en charge de l'enquête, recommande des poursuites contre le président Kagame devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda pour sa "participation présumée" à l'attentat et signe des mandats d'arrêt visant ses proches.
Dans la foulée, Kigali coupe les ponts avec Paris, et se lance dans une contre-enquête qui accuse des extrémistes des FAR de l'attentat et met en cause la France pour son soutien au «régime génocidaire» d'Habyarimana. Les relations diplomatiques reprennent trois ans plus tard. Entre-temps, le juge Bruguière a été remplacé par le juge Marc Trévidic.
Le 10 janvier 2012, un rapport d'expertise français sur l'attentat conclut que l'avion a été abattu par des missiles tirés depuis le camp militaire de Kanombe, alors aux mains de la garde présidentielle de Habyarimana. Le 20 décembre 2017, à Paris, les juges antiterroristes Jean-Marc Herbaut et Nathalie Poux, qui ont repris le dossier, signifient la fin de l'enquête sur l'attentat.
Dans son réquisitoire du 10 octobre 2018, le parquet de Paris demande l'abandon des poursuites contre les sept protagonistes mis en examen, issus du clan de Paul Kagame, faute de charges suffisantes. Ils ont ainsi suivi les réquisitions du parquet de Paris, réclamant en octobre l'abandon des poursuites contre des proches de l'actuel président rwandais Paul Kagame, qui risquaient d'être renvoyés devant une cour d'assises.
Dans cette ordonnance rendue le 21 décembre, les magistrats expliquent prendre cette décision «en l'absence de charges suffisantes», a précisé la source judiciaire. L'information judiciaire avait initialement été ouverte pour «assassinat et complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste», ainsi que pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme».
«Il faut interpréter cette décision des juges français comme une forme de résignation face à un contexte politique contre lequel le ministère public n'a pas su lutter. Les autorités rwandaises n'ont jamais cherché à apporter leur concours à la manifestation de la vérité», a réagi auprès de l'AFP Me Philippe Meilhac, avocat de la veuve de l'ex-président, Agathe Habyarimana.
Otric N.
L’État du Cameroun procède depuis ce mercredi 26 décembre 2018 à l’amortissement du capital et des intérêts de son emprunt obligataire de 2014 à hauteur de 37,5 milliards FCFA.
Dénommée «ECMR 5,50% net 2014-2019», cette opération avait permis de collecter 153 milliards FCFA, sur les 150 milliards FCFA attendus, des fonds destinés à la réalisation de projets énergétiques, routiers et portuaires inscrits dans la Loi de finances 2014.
Les souscripteurs recevront ainsi 2.775 FCFA d’annuité pour chaque obligation, soit 2.500 FCFA d’amortissement du capital pour 2018 et le reste pour les intérêts annuels par titre.
Dans le même ordre d’idées le gouvernement camerounais procède, vendredi prochain, au remboursement de 20 milliards FCFA représentant le capital de son emprunt obligataire «ECMR 5,90% net 2013-2018» pour le compte de l’exercice 2017, dont 2647,5 FCFA d’annuité et 147,5 FCFA d’intérêt annuel par détenteur de titre.
Réalisé du 29 octobre au 9 novembre 2018, cet emprunt obligataire, d’un montant total de 50 milliards FCFA, était destiné à financer, pour 23 milliards FCFA, la construction du barrage hydroélectrique de Memve'ele (Sud), 18 milliards FCFA étant destinés au secteur des travaux publics alors que 9 milliards FCFA étaient affectés au projet de complexe industrialo-portuaire de Kribi (Sud).
Un emprunt obligataire est une dette émise par une personne morale (une entreprise privée, une société publique, un Etat ou une collectivité publique) pour se financer auprès d’investisseurs, appelés les obligataires. Les obligations sont des titres financiers assimilables à une dette pour l’entreprise qui émet les titres.
Lors d’un emprunt obligataire, l’émetteur et le souscripteur signent un contrat obligataire pour formaliser le prêt qui fixe notamment la maturité et le taux d’intérêt. En somme, l’emprunt obligataire est une source de financement par émission de titres qui permet à toute entreprise de financer tout type de besoin à plus ou moins long terme.
Au Cameroun, l’on a récemment noté un fort taux de souscriptions pour le 1er emprunt obligataire privé. Il s’agit du premier emprunt obligataire privé sur le marché financier local, réparti en 800.000 obligations à 10.000 FCFA le titre, lancé entre le 20 novembre et le 11 décembre 2018 avec pour arrangeur le prestataire de services d’investissement (PSI) BGFIBank Cameroun.
L’on note que cet engouement des souscripteurs contraste avec l’enthousiasme enregistré quelques mois plus tôt par la Société métropolitaine d’investissement de Douala (SMID), nouvellement créée par la Communauté urbaine de la métropole économique. Cet autre emprunt obligataire, réalisé le 5 juillet 2018 pour un montant de 10 milliards FCFA, a permis de ne recueillir que 5,414 milliards FCFA.
Seulement, plusieurs interrogations se posaient autour de cette opération financière privée qui intervenait tout juste après la demi-réussite de la Société métropolitaine d’investissement de Douala qui recherchait, il y a quelques mois, à peu près le même montant qu’Alios. En effet, EDC Investment Corp (EDC), chef de file de l’opération d’appel public à l’épargne en vue de la Constitution du capital de la Smid, avait informé qu’à la clôture, le 5 juillet, 541 719 actions ont été souscrites. Ce qui représente un montant de 5,414 milliards de FCFA soit, un peu plus de 50% des 10 milliards initialement visés.
Otric N.
Les élections directes (présidentielles, législatives et provinciales) prévues dimanche en République démocratique du Congo (RDC) ont été reportées au mois de mars dans deux zones de conflit dont Beni, a indiqué ce mercredi la commission électorale nationale indépendante (Céni).
Ce report partiel concerne notamment l'élection présidentielle, déjà trois fois reportée, qui doit désigner le successeur du président Joseph Kabila au pouvoir depuis janvier 2001. Ce report concerne 1.256.117 électeurs (sur les 40 millions inscrits).
Le communiqué de la Céni, dont ACP a eu une copie, précise «Considérant la persistance de l'épidémie de la maladie à virus Ebola qui continue de sévir dangereusement dans les circonscriptions électorales de Beni, Beni Ville et Butembo Ville dans la province du Nord-Kivu ainsi que la menace terroriste qui plane sur cette région avec des actes criminels récurrents perpétrés par des bandes et milices armées.
Considérant, en outre, que les élections suscitent des mouvements importants des électeurs vers les lieux de vote, entraînant ainsi des concentrations et une forte promiscuité de la population, augmentant le risque de propagation de cette maladie et favorisant opportunément les attaques terroristes.
Qu'en sus, le déploiement des agents opérationnels de la Céni, des témoins, des observateurs électoraux et journalistes dans ces contrées les expose aux mêmes menaces relevées ci-dessus (...) les élections directes dans les circonscriptions électorales de Beni, Beni ville et Butembo ville en province de Nord-Kivu ainsi que Yumbi, dans la province de Maï-Ndombe, initialement prévues le 30 décembre 2018, sont reportées au mois de mars 2019 et feront l'objet d'un calendrier spécifique».
Kinshasa veut organiser ses élections sans l'aide financière ni l'appui logistique de ses partenaires étrangers occidentaux (ONU, UE), ni de leur mission d'observation électorale.
Les Nations unies, présentes depuis 20 ans en RDC, et les partenaires occidentaux de Kinshasa sont restés très discrets, voire silencieux, jusqu'à présent. La Mission des Nations unies au Congo a répété qu'elle proposait ses bons offices à «toutes les parties» pour «un processus électoral pacifique, transparent et crédible».
«Nous aurions souhaité que les élections se tiennent à la date prévue», glisse une source onusienne. «Nous prenons acte de ce report de sept jours et demandons à tout le monde de rester calme». L'incendie d'un entrepôt de la Céni le 13 décembre à Kinshasa a porté un coup dur au processus électoral, s'est justifiée la centrale électorale.
La région de Beni est en proie à des attaques fréquentes de rebelles musulmans ougandais (les ADF) et à une épidémie d'Ebola qui a fait plus de 300 morts. À Yumbi, au moins 80 personnes ont été tuées dans la soudaine éruption de violences communautaires qui a touché la province du Mai-Ndombe au nord de Kinshasa, au bord du fleuve Congo.
La Commission électorale nationale indépendante maintient pour l'instant le calendrier électoral pour les autres régions du pays. Les élections directes sont donc maintenues le dimanche 30 décembre 2018 et la prestation de serment du président est prévue le 18 janvier 2019.
A la vue du dernier calendrier électoral publié par la Céni, une question se pose. Comment est-il possible de maintenir la prestation de serment du président de la république le 18 janvier 2019 si l'élection présidentielle est reportée au mois de mars 2019 dans certaines régions du pays ?
Joint au téléphone par nos confrères de la RTBF, Bob Kabamba, professeur de sciences politiques à l’Université de Liège (ULiège) et auteur de nombreuses recherches sur la République démocratique du Congo. Il se trouve pour l'instant à Kinshasa. «Pour moi, cela signifie clairement qu'on ne tiendra pas compte de l'avis de ces populations dans le cadre de l'élection présidentielle».
Otric N.