Une centaine d’anciens combattants de Boko Haram sont prêts à suivre le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion, initié au Cameroun pour permettre à des rebelles repentis de retrouver une vie normale. Durant tout ce processus, ils seront abrités dans la ville de Mowouré, dans la région de l’Extrême-Nord, où un camp d’accueil sera construit.
Avant d’être logés à Mowouré pour les opérations de déradicalisation, ces anciens combattants seront gardés dans les villes de Mora, Mémé et Méri. Des structures sont en train d’y être aménagées.
«Nous sommes allés à Mora, Mémé et Méri pour voir les structures qui sont en train d’être mises en place et qui, dans un premier temps, vont les accueillir. Il est question de les protéger. Dans un premier temps ce sera cela et comme le processus suit avec la réinsertion, ça va se poursuivre logiquement et normalement. Ces enfants ont besoin d’être sécurisés», a indiqué le coordonnateur national du comité de désarmement, démobilisation et réinsertion, Francis Faï Yengo.
«Nous connaissons d’où ils viennent, nous ne connaissons pas l’état d’esprit de ceux qu’ils ont laissés. Je crois qu’il est de notre responsabilité de sécuriser ces enfants parce que nous ne savons pas ce qui peut leur arriver si on les laisse dans la nature», a-t-il ajouté. Francis Faï Yengo a par ailleurs appelés les personnes enrôlées dans les rangs de Boko Haram à revenir au Cameroun pour participer à la construction du pays.
En rappel, le président Paul Biya a annoncé le 30 novembre 2018, par voie de décret, la mise sur pied d’un Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) des ex-combattants de la secte islamiste Boko Haram et des groupes armés des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre favorablement à l’offre de paix du chef de l’Etat en déposant les armes.
Placé sous l’autorité du Premier ministre, le CNDR disposera de ressources constituées par les subventions de l’Etat, les dons et legs, les contributions des partenaires techniques nationaux et internationaux. Il bénéficiera également de toutes autres ressources qui pourraient lui être affectées conformément à la législation en vigueur, souligne le décret rendu public vendredi
En matière de désarmement, le CNDDR a pour missions d’accueillir et de désarmer les ex-combattants, de collecter, de répertorier et de stocker les armes et munitions remises volontairement par les ex-combattants, de prendre toutes les dispositions appropriées pour la destruction desdites armes, munitions et explosifs, en liaison avec les administrations compétentes.
S’agissant de la démobilisation, le Comité devra mettre en place des sites de cantonnement d’ex-combattants et en assurer la gestion, assurer l’encadrement des ex-combattants, leur apporter une assistance multidimensionnelle dans le cadre de leur préparation à un retour à la vie civile.
Au plan de la réintégration, il s’agira de prendre les dispositions nécessaires à la déradicalisation des ex-combattants, de mener des actions de sensibilisation et d’apporter une assistance multidimensionnelle aux communautés d’origine aux fins de faciliter la réintégration des démobilisés, d’aider à leur réinsertion dans la vie civile, notamment par l’organisation, la formation, la mise à disposition d’outils ou moyens de production et l’assistance à la création d’activités génératrices de revenus.
Depuis décembre 2017, des dizaines de combattants repentis de Boko Haram ont été accueillis dans plusieurs localités de l’Extrême-Nord du Cameroun, puis rassemblés dans un camp de la Force multinationale mixte (FMM) situé dans la localité de Mehé, d’où ils n’ont pas le droit de sortir.
Quant aux sécessionnistes anglophones, qui poursuivent leur activisme armé sur le terrain, aucune reddition n’a été officiellement annoncée à ce jour en dépit d’un appel pressant de Paul Biya qui, lors de sa prestation de serment, le 6 novembre dernier, avait demandé «aux jeunes qui se sont laissés entraîner dans une aventure sans lendemain» de «retrouver le droit chemin».
Otric N.
Cette opération se déroulera de janvier à août 2019.
Rendu à cinq jours du début des opérations de toilettage, les antennes communales d’Elections cameroon (Elecam) se mettent déjà au travail. Comme le prévoit le Code électoral, du 1er janvier au 31 août de chaque année, Elecam procède à la révision des listes électorales. En 2019, cet exercice va débuter le 2 janvier. Ce sera l’occasion de recevoir de nouveaux inscrits mais aussi d’apporter des modifications aux données de ceux qui le souhaiteront.
A titre de rappel, il faut souligner que 2019 sera marqué par les élections législatives et municipales. Suite à deux décrets présidentiels du 18 juillet 2018, le mandat des Députés et des conseillers municipaux a été prolongé de 12 mois. Les conseillers municipaux ont donc bénéficié d’un mandat valide jusqu’au 15 octobre 2019 tandis que celui des députés court jusqu’au 29 octobre de la même année.
Pour ce qui est des données trouvées dans les listes électorales après le scrutin présidentiel, on dénombre 6 667 754 inscrits parmi lesquels 19 420 qui sont à l’étranger. Avec donc 6,6 millions d’inscrits, on a eu un taux de participation de 53,85% soit environ 3,590 millions de votants. Ces personnes qui avaient regretté le fait de ne s’être pas inscrits sur les listes électorales vont pouvoir se rattraper et prendre part aux législatives et municipales.
Il faut aussi rappeler que le 18 décembre 2018 à Yaoundé, Elecam a tenu la 4e session ordinaire de son Conseil électoral. Les assises ont été présidées par Enow Abrams Egbe le président dudit Conseil électoral. Elecam souhaite une fois de plus relever le défi. Il a été question de relever en toute objectivité les points forts et identifier les aspects qu’il faut améliorer. Le but étant d’éviter des couacs lors des échéances électorales à venir. Le président du Conseil électoral a convié tous ses collaborateurs de ce fait, à un engagement optimal pour une bonne préparation et coordination de cette activité.
La 4e session ordinaire du Conseil électoral a également été l’occasion pour Elecam de parler du déroulement de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. On note que selon les observateurs nationaux et internationaux, Elecam «a bravé avec brio plusieurs obstacles auxquels elle s’est heurtée». Enow Abrams Egbe a aussi profité pour saluer le sens élevé du patriotisme, l’intégrité et le professionnalisme de tous les personnels d’Elecam.
Au cours de ces assises le Conseil électoral a salué la décision du Président de la République visant l’arrêt des poursuites contre 289 personnes préalablement arrêtées dans le cadre de la crise anglophone. Pour Elecam cet acte du Président est un gage de pacification dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour l’institution qui organise les élections au Cameroun, il va contribuer sans faute au bon déroulement des élections législatives et municipales qui s’annoncent.
Liliane N.
Ils ont été faits à titre exceptionnel, chevaliers du mérite camerounais.
La cérémonie de remise des décorations au cours de laquelle quatre civils et un militaire chinois ont reçu les honneurs du Cameroun s’est déroulée le 11 décembre 2018, à la base navale de Douala. Ladite cérémonie a été présidée par Elias Tongue le général de Brigade, Commandant de la deuxième région de gendarmerie. Il faut préciser que les cinq personnes distinguées viennent de passer une année en terre camerounaise. Elles étaient là dans le cadre de la mission technique d’assistance chinoise. Ils ont été appelés pour former les militaires dans la maintenance et l’entretien des navires chinois qui sont stationnés à la base navale de Douala. Elias Tongue s’est réjoui de la qualité de coopération qui lie les deux pays. Il a salué le fait qu’elle soit aussi portée vers un transfert de compétences en matière de gestion des navires de notre marine nationale.
A titre de rappel, la République Populaire de Chine est un partenaire stratégique dans le développement du Cameroun. Ce pays finance dans notre pays de nombreux grands projets d’infrastructures énergétiques, routières, portuaires, sportives, sanitaires, etc. Pour tout dire, la coopération entre le Cameroun et la Chine est diversifiée et l’amitié sino-camerounaise solide. Les relations entre les deux pays sont promues à un bel avenir. Les autorités chinoises sont totalement disposées à accompagner le Cameroun vers l’émergence.
Il faut en outre rappeler que Paul Biya le Président de la République, a effectué une visite d’Etat en Chine du 22 au 24 mars 2018. Au bilan, il ressort que cette visite d’État a permis de raffermir les relations politiques, diplomatiques et économiques entre la Chine et le Cameroun. Paul Biya a en effet eu des échanges tour à tour avec le président de l’Assemblée Nationale Populaire, Li Zhanshu, et le Premier Ministre, Li Keqiang, qui ont permis de faire une évaluation des relations entre Yaoundé et Beijing.
Les dirigeants chinois ont saisi cette occasion pour saluer cette visite du Président Paul BIYA, premier Chef d’État étranger à se rendre en Chine après le renouvellement des instances dirigeantes dans ce pays et premier dirigeant africain depuis le début de l’année. Ils ont également souligné le leadership africain du N°1 Camerounais sur les questions de sécurité et de gouvernance.
Pour sa part, le Président Paul Biya n’a pas manqué de relever que la Chine est un exemple à suivre pour les pays africains en général et le Cameroun en particulier dans sa quête d’émergence. Il a exprimé sa satisfaction pour le soutien de la Chine dans la lutte contre le terrorisme et ses nombreuses réalisations en vue du développement du Cameroun. Paul BIYA a émis le vœu que le partenariat stratégique entre le Cameroun et la Chine se consolide davantage
On a retenu aussi surtout que le Gouvernement chinois a promis d’annuler une partie de la dette du Cameroun. Par ailleurs cinq accords ont été signés par les deux gouvernements. Il s’agit de l’accord de coopération économique et technique, le mémorandum d’accord sur le développement des ressources humaines, le protocole d’accord sur le renforcement de la coopération en matière d’infrastructures.
Liliane N.
Lesdits services ont reçu la visite d’André Mama Fouda le Ministre de la Santé.
Après un relooking, le service néonatologie et le pavillon Samuel Kondo rouvrent leur porte. Le premier des services mentionnés va pouvoir accueillir les grands prématurés dans des conditions adéquates. Celui-ci était déjà vétuste avec des équipements obsolètes et une architecture non fonctionnelle. Le pavillon Samuel Kondo avait besoin de subir une remise à niveau du secteur réservé à l’hospitalisation. Le Pr Louis Richard Njock Directeur de l’hôpital Laquintinie explique les procédés ayant permis de réaliser les travaux. «Nous avons profité du financement d’une société citoyenne, des partenaires internationaux et des fonds propres de l’hôpital pour réhabiliter au plan architectural. Egalement avec la remise à niveau des équipements de ces bâtiments, la néonatologie est à nouveau fonctionnelle et peut accueillir de grands prématurés et d’autres bébés en provenance des formations sanitaires périphériques», a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
La cérémonie à laquelle a pris part André Mama Fouda a été suivie d’une autre : la fête de l’Excellence. Des prix ont été donnés aux meilleurs employés et à ceux qui sont admis à faire valoir leur droit à la retraite. Le Dr Fritz Ntone Ntone le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de douala par ailleurs président du comité de gestion de l’hôpital a salué les efforts consentis par le comité directeur pour assurer des soins de santé de qualité aux habitants de la ville de Douala.
A titre de rappel, dans le but de répondre efficacement aux besoins des patients, en novembre 2018, l’hôpital Laquintinie a tenu ses premières journées scientifiques. Durant ces travaux les professionnels se sont penchés sur le service des urgences. Lesdits travaux ont permis aux médecins de se former, de faire des recherches mais aussi de faire une sorte de recyclage.
Liliane N.
Le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a profité de cette cérémonie d’inauguration pour se faire sa petite idée sur les différents programmes ainsi que le matériel d’apprentissage du centre de formation.
Le centre Remo consulting a décidé d’apporter sa contribution dans la lutte contre les accidents de la route. Cette contribution va passer par la formation des citoyens aptes au transport des marchandises et des personnes. «Nous voulons ainsi contribuer à la limitation des accidents de la circulation en permettant aux conducteurs de se perfectionner à une conduite rationnelle et maîtriser les bases de leur métier entre autres», a expliqué Simone Thiery Ezeogu, chargé de la clientèle du centre de formation. Cyrille Motaze le promoteur le 20 décembre 2018, jour de l’inauguration a souligné qu’il y aura deux phases dans l’apprentissage: une théorique et une autre pratique.
Cette initiative quoi que celle d’un privé épouse les missions du département ministériel dirigé par Zacharie Perevet. «Remo consulting vient enrichir la liste de celles offrant la formation dans le domaine du transport et de la logistique», a-t-il précisé. Après inspection le Ministre a demandé à Remo consuting de disposer d’un plateau technique adapté à toutes les offres de formation, des salles de cours qui conviennent à une formation moderne et à déployer des formateurs rompus à la tâche.
Il faut souligner que la lutte contre les accidents de circulation est une question majeure pour les autorités, surtout celles en charges du transport. A titre de rappel le 18 décembre 2018, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a procédé au lancement officiel de la campagne «au volant, la vue c'est la vie» initiée par son département ministériel en collaboration avec le Ministère de la Santé et l’Organisation non gouvernementale (Ong) Care Help. Son but est donc de sensibiliser les usagers de la route à cette période où les accidents sont récurrents. «Les études scientifiques ont établi que 90% des conducteurs professionnels avaient des déficiences visuelles, lesquelles constituent l’une des causes des accidents de la circulation», a affirmé Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena à la cérémonie de lancement de ladite campagne.
La campagne qui est à sa deuxième phase porte donc sur le suivi et l’accompagnement des malades d’une part et sur la sensibilisation des usagers de la route d’autre part. Il sera question pour les automobilistes de passer des tests de dépistage de la vue et de traiter d’éventuelles déficiences visuelles diagnostiquées. «Le Cameroun a un engagement vis-à-vis des Nations unies. Nous voulons réduire à 50% le nombre de morts sur la route. Les coûts en matière d’accident de la circulation sont très élevés et nous pensons qu’avec cette sensibilisation, nous allons faire en sorte qu’il y ait moins de morts sur nos routes», a rappelé le Ministre des Transports.
Liliane N.
Clémentine Ananga Messina en visite dans la région de l’Adamaoua a profité pour faire le point sur la culture de ce fruit.
En regardant le cas de la Côte d’ivoire, le Ministre délégué (Mindel) à l’Agriculture chargé du développement rural a exhorté les agriculteurs de la région de l’Adamaoua à se lancer dans la culture de l’anacarde. De la visite de Clémentine Ananga Messina qui s’est déroulée samedi dernier, on a appris que l’Irad va produire dans un premier temps 500 000 plants destinés aux trois régions septentrionales. Le Mindel a visité les fermes et les sites d’expérimentation de la noix d’acajou mais aussi du blé.
Il faut rappeler qu’au Salon international des équipements et des technologies, les acteurs de la filière de l’anacarde ont fait mention du fait qu’il s’agit d’un secteur porteur. Aussi ils avaient, comme l’a fait le Mindel, invité les producteurs à faire des investissements massifs. Le cas de la Côte d’ivoire avait été pris en exemple. En 2017, ce pays a eu à produire 700 000 tonnes du fruit de la noix d’acajou. Il fait partie de ce côté-là, des cultures les plus phares. Le Bénin, le Sénégal et la Guinée Bissau produisent environ 40 000 tonnes par an. Souleymane Diarrasouba Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion de petites et moyennes entreprises avait indiqué que son pays la Côte d’ivoire s’est lancé dans la transformation de ce fruit et aujourd’hui, il exporte le produit massivement vers le Bénin, l’Inde et le Vietnam. La Côte d’ivoire transforme l’anacarde en jus et fait des pâtisseries.
Au Cameroun, il est dit que la culture de l’anacarde est favorable dans trois régions à savoir l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. Le fruit peut également être cultivé dans certaines localités à micro climat logées au Centre et à l’Est. Le Programme d’appui au développement rural (Pader) révèle que la production annuelle de ce fruit tourne autour de 108 tonnes. Pourtant les espaces s’estiment à des millions d’hectares. Ayant décidé de développer la filière, l’institut de recherche agricole pour le développement met en œuvre un programme de production de 10 millions de plants d’anacardiers dans les régions du septentrion et à l’Est.
En ce qui concerne les projections de vente des dérivés de l’anacarde comme les amendes blanches et les amendes grillées de cajou sur la même période, elles se chiffrent au minimum de 200 tonnes chacun par an. La production de 10 000 tonnes d’anacarde par an à l’échéance 2023 pourra générer un chiffre d’affaires annuel d’au moins 5,5 milliards de F au niveau du segment de production. Partant du fait qu’il pourrait avoir une hausse du prix moyen réel qui actuellement avoisine 850 FCFA, le kilogramme de noix de cajou, ce chiffre d’affaires pourrait à moyen et long termes être multiplié par cinq pour passer à 27,5 milliards de FCFA, si toutefois les tendances sur le marché international restent les mêmes.
Pour ce qui est des projections en termes d’emplois, avec la stratégie nationale de développement de cette filière, on s’attend à la création de 151 650 emplois pour la valorisation de 150 000 hectares de plantations. Dans les unités de transformation de noix de cajou, on pourra avoir au moins 110 000 emplois supplémentaires. Il faut noter qu’une unité de transformation d’anacarde d’une capacité de 1 000 tonnes a un besoin de personnel estimé à 275 ouvriers. Et celles qui ont une capacité de 50 tonnes nécessitent environ 20 employés.
Liliane N.
Le Ministre des Arts et de la Culture souligne qu’il y a une exigence de crédibilité et de prestige pour les labels emblématiques du Cameroun.
C’était l’un des sujets à avoir défrayé la chronique en fin de semaine dernière. Le gouvernement en date du 20 décembre 2018 par le biais d’un décret du Ministère des Arts et de la Culture a décidé de reprendre en main l’organisation du concours Miss Cameroun. Alors qu’un jour avant soit le 19 décembre 2018, Solange Ingrid Amougou la présidente du Comité d’organisation de Miss Cameroun (Comica) a donné une conférence de presse pour annoncer le lancement de l’édition 2019 de ce concours. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Arts et de la Culture (Minac) revient sur les raisons ayant conduit à ce qui a été appelé la réappropriation du concours Miss Cameroun.
«Le Chef de l’Etat, le Président Paul Biya dans son célèbre ouvrage «Pour le libéralisme communautaire» assigne à la culture un rôle de ciment de l’unité, de ferment de l’intégration nationale. La culture devant servir de socle à un vivre-ensemble harmonieux, à un vivre-ensemble en paix. Le Cameroun est une grande nation de culture. Il est respectueux de la culture et a fait de la diversité culturelle l’un des traits caractéristiques de son identité. Le Cameroun doit être respecté du monde quand il porte ou promeut des valeurs culturelles. Il y a donc une exigence de crédibilité et de prestige pour les labels emblématiques du pays, notamment dans le champ de l’action culturelle. Vous conviendrez avec moi que le concept Miss Cameroun mobilise des représentants et des perceptions en rapport avec l’image même du pays. Or nous sommes dans le domaine des concours de beauté. Et la beauté ne s’accommode pas de la hideur, de la défiguration ou de la cacophonie», explique-t-il.
Narcisse Mouelle Kombi ajoute «or la compétition Miss Cameroun a perdu ces dernières années en crédibilité et en prestige. Ceci en raison d’incidents et de dysfonctionnements récurrents. D’aucuns ont même parlé de scandales répétitifs. En considération aussi de nombreuses défaillances et carences ayant entraîné une décadence de la valeur de cette compétition qui focalise et mobilise l’attention du public. Il a aussi été relevé une espèce de déchéance de la confiance et une désaffection de l’audience en rapport avec cet évènement auquel le Haut patronage et la présidence de la Première Dame ont été accordés, auquel aussi l’Etat apporte dans la mesure du possible un soutien financier et matériel. Je souligne que, pour les trois dernières compétitions par exemple, les primes ont été payées par le Minac. Le mauvais diagnostic fait que l’état des lieux du concours Miss Cameroun a amené l’Etat à prendre ses responsabilités. Ceci en vue de redorer le blason de la compétition, de restaurer la confiance du public et de rétablir tant la crédibilité que le prestige de l’évènement au niveau tant national qu’international».
Après l’annonce du retrait de l’organisation de la compétition, Ingrid Solange Amougou joint au téléphone par un confrère a déclaré «moi, je voudrais travailler en collaboration avec l’Etat, avec le ministre des Arts, c’est à dire qu’il nous donne même un cahier des charges et il subventionne. Mais, dire qu’il reprenne un concept qu’un privé à créer, je ne sais comment vous l’expliquer. On voudrait travailler avec eux, pas qu’il prenne le concept».
Liliane N.
Que les chrétiens soient rassurés, nous n’avons rien contre celui qui a fait les cieux et la terre mais pour le sujet qui nous concerne ici, quelque chose mérite d’être fait par nous-même et ce, très rapidement, au risque de voir un nombre sans cesse croissant de certains d’entre nous, aller le rejoindre plus vite que prévu.
Pince sans rire, ce qui se passe sur les réseaux sociaux et Facebook en l’occurrence est alarmant. Au quotidien se découvre des talents de tradi-praticiens des personnes qui de toute évidence n’y connaissent pas grand-chose, ceci sans omettre celles-là qui par une naïve générosité partagent avec la multitude, un « secret » de famille gardé de génération en génération et qui, de leur aveu, serait toujours infailliblement venu à bout de telle ou telle autre maladie.
Si pour le cas de ce que nous appelons la « pharmacopée commune » constituée de tisane, de mélange de citron et de miel, de gingembre et autres épices il ne se pose pas de notre point de vue un réel problème, il se pose en revanche, avec une acuité certaine, un sérieux problème pour ce qui concerne la manipulation par des mains inexpertes de certaines plantes. Que dire de ces rituels magiques publiés à tout vent par de pseudos maitres, grand voyants etc. dont on ne connait le plus souvent pas l’identité ?
Dans la nuit du 23 au 24 décembre dernier, dans une localité proche de la ville universitaire de Soa, des cris stridents déchirèrent la nuit. Il était 23 h et les voix entendues suite à ces premiers cris nous laissèrent envisager qu’il pouvait s’agir d’une dispute de couple. Ce sont les appels au secours moins d’une dizaine de minutes plus tard qui nous firent nous lever de là où nous partagions notre verre pour aller nous enquérir de la situation. Le spectacle qui se livrait à nous une fois arrivé sur le lieu était des plus saisissants. Dans une modeste chambrette, allongée sur un matelas à même le sol, se tordait de douleur une jeune demoiselle qui saignait abondamment. Son compagnon à bout de souffle, les yeux hagards, visiblement partagé entre la colère et la peur ne cessait de se répéter à lui-même : « je lui ai dit, je lui ai bien dit ».
Renseignement pris, la jeune fille ne parvenait pas à tomber enceinte et lui avait-on dit « quelque part », elle avait les trompes bouchées. Les nombreux traitements suivis, nous ne savons lesquels, n’ayant pas permis d’atteindre le résultat escompté, elle décida de suivre pour la première fois l’un de ceux vu sur la page « Pharmacieverte » sur Facebook. C’était au mois d’aout 2018. Cela n’avait pas marché et elle entreprit d’essayer un autre et nous y étions. Rendus sur les pages en question, le constat fait était que pour deux plantes différentes, le texte était exactement le même et ne comportait pas de posologie entre autres. Rendez-vous compte par vous-même et vous rendant ici[1] et là[2]. La première fois, ce fut avec la plante que l’on appelle vulgairement le roi des herbes. La seconde, celle possiblement en cause dans le cas qui prévalait était cette autre qu’on nomme couramment « Sissongo ». Elle s’en était purgée une fois ce matin-là et une autre fois le soir.
Qu’il soit bien entendu qu’il ne s’agit pas ici d’accuser péremptoirement ces pages d’avoir publié des informations erronées sur des plantes ayant causé un préjudice à autrui car parait-il, elles auraient avons-nous appris, ces vertus qu’on leurs prêtent et ce qui serait en cause c’est la mauvaise manipulation qui en a été faite.
Ceci pose le problème de la protection de la jeunesse et en particulier de sa santé sur les réseaux sociaux. Il est évident qu’on ne saurait interdire les réseaux sociaux pour cela mais pour autant, allons-nous rester les bras croisés ? Il convient pour les pouvoirs publics de saisir ce problème à bras le corps. Un recensement de ces « pages à risques » avec un bon message d’avertissement à la jeunesse serait peut-être un bon début avant d’envisager d’autres mesures.
Pour notre yoyette, rassurez-vous, elle va bien. Prise en charge dans un centre de santé où elle avait été amenée urgemment, de toute évidence, ils ont rempli leur office. Nous l’avons aperçu fringante ce matin, toute chose qui nous a rappelé d’écrire ce court billet.
PS : N’allez pas vous faire mordre par un serpent pour essayer le « Mbita kola » : c’est un autre remède magique qui circule actuellement sur les réseaux sociaux. Soyez vigilants et bonnes fêtes.
[1] https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=914406742069249&id=636854459824480&refid=46&ref=bookmarks&__xts__[0]=12.{%22unit_id_click_type%22%3A%22graph_search_results_item_tapped%22%2C%22click_type%22%3A%22result%22%2C%22module_id%22%3A1%2C%22result_id%22%3A%22799694660079003%3A1575112825870512%22%2C%22session_id%22%3A%2238e25d3bb0286ea9c2551842ea2d18c9%22%2C%22module_role%22%3A%22TOP_PUBLIC_POSTS%22%2C%22unit_id%22%3A%22browse_rl%3A61e14887-3358-0d1b-96dc-f17cc26b41fe%22%2C%22browse_result_type%22%3A%22browse_type_story%22%2C%22unit_id_result_id%22%3A1575112825870512%2C%22module_result_position%22%3A2%2C%22result_creation_time%22%3A1516633606}&__tn__=*sH
[2] https://www.facebook.com/ethniesdeCI/photos/a.1176812549006943/1584722134882647/?type=3&refid=46&ref=bookmarks&__xts__[0]=12.{%22unit_id_click_type%22%3A%22graph_search_results_item_tapped%22%2C%22click_type%22%3A%22result%22%2C%22module_id%22%3A2%2C%22result_id%22%3A%22100009220313598%3A143075472940314%22%2C%22session_id%22%3A%2238e25d3bb0286ea9c2551842ea2d18c9%22%2C%22module_role%22%3A%22FEED_POSTS%22%2C%22unit_id%22%3A%22browse_rl%3A85779562-677f-1d01-3e48-c1e9651dbe81%22%2C%22browse_result_type%22%3A%22browse_type_story%22%2C%22unit_id_result_id%22%3A143075472940314%2C%22module_result_position%22%3A0%2C%22result_creation_time%22%3A1500974393}&__tn__=*sH
Deux assaillants ont été tués mercredi dans la localité camerounaise de Bangourain (Ouest), au cours d’une attaque, la deuxième en l’espace de trois jours, attribuée aux sécessionnistes anglophones de la région voisine du Nord-Ouest.
Situé dans le département du Noun, ce grand carrefour de quelque 30.000 habitants avait été le théâtre, le 23 décembre, d’une expédition des mêmes séparatistes qui avaient tué un veilleur de nuit, blessé plusieurs innocents, incendié environ 80 maisons et pris des dizaines de personnes en otage.
Le lendemain, et alors que les autorités administratives et traditionnelles se rendaient sur place, ce sont des dizaines de résidents qui quittaient massivement Bagourain pour se réfugier dans des lieux réputés plus sûrs.
Dans un message sur les réseaux sociaux, Koupit Adamou, membre du bureau politique de l’UDC, appelait à l’intervention rapide et efficace des pouvoirs publics. «Il faudrait que le gouvernement camerounais, que les autorités fassent un renfort important de manière à ce que les limites maritime et terrestre soient quadrillées par les forces armées. Sinon, à l’allure où vont les choses, nous avons peur que cela puisse dégénérer en une guerre civile entre deux populations (du Noun et du Nord-Ouest) qui jusqu’ici vivaient en paix».
Informé de la situation, le chef de l’État Paul Biya a dépêché sur place son ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, en vue de réconforter les sinistrés et de leur remettre du matériel de reconstruction, ainsi que des denrées alimentaires et sanitaires.
«Tous ces terroristes seront traqués et remis à la justice», a-t-il déclaré à l’endroit des populations, promettant une sécurisation plus renforcée de l’arrondissement avec la police, la gendarmerie et l’armée.
«Nous sommes arrivés aujourd’hui et nous sommes en train d’y aller avec le gouverneur (de la région de l’Ouest, Ndlr) pour revisiter cet arrondissement et les populations sinistrées, et leurs apporter officiellement les dons du Chef de l’Etat en prêchant la paix. Ces populations sont frustrées, ils ont été victimes des exactions des terroristes», a ajouté Paul Atanga Nji.
Le Sultan, El Hadj Ibrahim Mbombo Njoya, roi de Bamoun (membre influent du parti au pouvoir), va effectuer ce jeudi, une descente à Bangourain, pour appeler à l'apaisement et à la sérénité. Il demandera aux populations de Bangourain de rester sur place.
C’est la première fois que les violences sécessionnistes, qui ont cours depuis octobre 2016, débordent les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Président de la République, à l’occasion de son investiture le 6 novembre 2018, lançait un appel aux groupes armés séparatistes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. «Je leur lance un appel à déposer les armes et à retrouver le droit chemin. J’en appelle particulièrement aux jeunes qui se sont laissé entraîner dans une aventure sans lendemain», avait déclaré le locataire du palais d’Etoudi.
Le Chef de l’Etat a donné la chance aux membres de ces groupes armés ainsi qu’aux ex-combattants de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord, de reprendre une vie normale. Paul Biya a en effet créé vendredi 30 novembre, le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Otric N.
C’est ce que révèle une étude de la seconde phase de l’Opération baptisée Halte au commerce illicite (HALCOMI) présentée récemment à Yaoundé, la capitale du pays.
Initiée par le ministère des Finances, cette opération ne cesse de révéler l’ampleur du fléau aussi bien à l’intérieur qu’aux frontières du Cameroun. Une situation préjudiciable pour l’économie nationale qui traverse une conjoncture difficile non seulement sur le plan interne, mis également du fait d’une conjoncture difficile sur le plan international, avec en prime, la déprécation des cours du pétrole sur le marché mondial ainsi que ceux des matières premières.
Selon l’APA qui cite des sources de la Direction générale de douanes (DGD) chargée de la phase opérationnelle de cette opération sur le terrain, la plupart des pertes enregistrées du fait de la contrebande se trouve dans les échanges commerciaux entre le Cameroun et ses partenaires extérieurs. Dans cette perspective, on cite notamment «une énorme contrebande entre le Cameroun et le Nigeria, du fait des frontières poreuses», alors que les deux pays partagent plus de 1500 kilomètres de frontières.
Autre indice de ces effets néfastes de la contrebande, les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena, pour des marchandises à destination de la Centrafrique et du Tchad, deux pays voisins dépourvus de façade maritime qui utilisent le port de Douala comme leur principal plate-forme, où transitent plus de 80% de leur volume de marchandises.
Toutefois, «la contrebande sur la plan purement interne est tout aussi nocive», sinon davantage, puisque celle-ci fait perdre annuellement plus de 100 milliards de FCFA. La plupart des secteurs de production sont frappés par la contrebande, aussi bien sur le plan agroalimentaire que les produits pharmaceutiques, cosmétiques, textiles, les biens et services.
La contrebande et la contrefaçon touchent tous les secteurs de l'économie, notamment des produits de grande consommation: boissons, ciment, sucre, poulet congelé, cosmétiques, cigarettes, tissus, médicaments, emballages plastiques non biodégradables, etc. Une situation qui met à mal l'économie camerounaise dans son ensemble, étant donné qu'aussi bien le trésor public que les entreprises sont délestées d'importantes ressources financières.
Ces fléaux ont des conséquences négatives sur les entreprises du pays qui peinent toujours à écouler leurs marchandises à causes des produits contrefaits qui pullulent sur les marchés camerounais. Depuis le 1er juin 2017, des équipes opérationnelles des douanes procèdent à un maillage systématique du territoire national à la recherche des marchandises sensibles à origine douteuse telles que: les alcools, les produits cosmétiques, les boissons, le ciment, les produits ferreux, les cigarettes, le sucre, les véhicules de luxe, les produits pétroliers, les huiles végétales, etc.
«L'opération Halcomi enregistre ainsi de nombreuses saisies de marchandises de contrebande et de contrefaçon», confie Edwin Fongod Nuvaga, directeur général des douanes du Cameroun.
La contrebande, la contrefaçon et le commerce illicite ne sont pas des phénomènes nouveaux au Cameroun. Déjà très enracinés dans le pays, le gouvernement est confronté à un travail permanent pour leur éradication. Pour cela chaque année, les autorités du pays prennent des mesures pour tenter d'assainir les marchés Camerounais.
Otric N.
Le chef de l’État camerounais, Paul Biya, a habilité, par voie de décret, le ministre de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire à signer, avec l'Association internationale de développement (IDA-Groupe Banque mondiale), un accord de prêt d'un montant d’environ 13,6 milliards FCFA destiné au financement additionnel du projet de «filets sociaux» en direction des personnes vulnérables.
Lancé en novembre 2013 pour une enveloppe totale de quelque 30 milliards FCFA, dont la moitié financée par le pays, ledit projet ambitionne de financer la création d’un système de filet de sécurité sociale de base, y compris le pilotage de programmes de transferts monétaires ciblés et de travaux publics, en faveur des personnes les plus pauvres et les plus vulnérables dans les régions participantes.
Il compte ainsi réduire la pauvreté extrême et l’insécurité alimentaire à travers l’octroi, à chaque bénéficiaire et ce pendant une période de 24 mois, de transferts d’argent de 20.000 FCFA tous les deux mois, et 80.000 FCFA les 12ème et 24ème mois, soit une enveloppe globale de 360.000 FCFA par bénéficiaire.
Dans son rapport de l’exercice clôt au 31 décembre 2017, le cabinet d’audit Deloitte avait notamment pointé l’absence d’inventaire physique des immobilisations mises à la disposition de l’Institut national de la statistique (INS), mais aussi une mise à disposition des fonds non apurés.
Selon la Banque mondiale, l'objectif de développement du Projet de filet de sécurité sociale du Cameroun est de financer la création d’un système de filet de sécurité sociale de base, y compris le pilotage de programmes de transferts monétaires ciblés et de travaux publics pour les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables dans les régions participantes sur le territoire du bénéficiaire.
Le projet s’articule autour de trois composantes: la première composante concerne la mise en place des fondations du système de filet de sécurité et de la gestion du projet qui s’y rapporte (7,8 millions USD). Elle comporte les deux sous-composantes suivantes: (1) assistance à l’emprunteur pour la création de systèmes de coordination et de gestion de programmes de filets de sécurité pour les personnes pauvres et vulnérables; et (2) financement des coûts des activités de gestion, coordination, suivi et évaluation dans le cadre de cette composante et des deux autres composantes du projet.
La deuxième composante concerne le programme pilote de transfert monétaire mettant en œuvre des mesures visant à stimuler la productivité des ménages (36,3 millions USD). Elle financera le développement et la stimulation de la productivité des ménages chroniquement pauvres et fera office de pierre angulaire du filet de sécurité sociale du Cameroun. Des mesures d’accompagnement seront mises en place pour maximiser l’impact des transferts monétaires sur le bien-être et la productivité des ménages bénéficiaires.
La troisième composante traite du programme pilote de travaux publics (5,9 millions USD). Elle financera le développement et le pilotage du programme de travaux publics à forte intensité de main-d'œuvre visant à aider les ménages vulnérables à faire face aux chocs exogènes (comme les sécheresses ou les inondations). Les activités de travaux publics seront coordonnées par le biais du programme de transfert monétaire de manière à faciliter sa mise en œuvre et à renforcer son efficacité.
Otric N.
Le Conseil d'Administration de Société Général Cameroun a nommé Marème Mbaye Ndiaye directrice général de Société Général Cameroun, au terme de la session ordinaire de son Conseil tenue le 20 décembre 2018 à Douala. Marème Mbaye Ndiaye succède à Alexandre Beziaud.
Cette nomination prend effet le 24 décembre 2018, sous-réserve de la validation ar les autorités de régulation compétentes. Marème Mbaye Ndiaye présidera alors le Comité de direction de Société Général Cameroun, assisté de deux Directeurs Généraux Adjoints: Ezechiel Passam Mukwade et Nicolas Pichou, la nomination de ce dernier étant également soumise à la validation des autorités de régulation compétentes.
Marème Mbaye Ndiaye bénéficie d'une expérience de 17 années dans la finance, notamment au sein du Groupe Ecobank où elle a respectivement occupé les fonctions de Gestionnaire de comptes au sein du Département de la Clientelle institutionnelle puis Chef de service de la Division des Entreprises Multinationales et Régionales et Directrice du Département Grandes Entreprises d'Ecobank Sénégal.
Ensuite, elle a occupé les fonctions de Directrice Générale d'Ecobank Gambie de mai 2010 à janvier 2015, puis de Directrice Général d'Ecobank Rwanda de février 2015 à mai 2016. Depuis juillets 2016, elle était Directrice de Cabinet du Directeur Général du Groupe Ecobank, en charge de la stratégie et du business process management.
Marème Mbaye Ndiaye est titulaire d'un Master in Science Managemet (Msc) en Economie Financière de l'Ecole des hautes Etudes Commerciales (HEC) Montréal, Canada. Ses premiers chantiers seront sans doute sur la relance du projet «Yup Cameroun», service de Mobile Money. A la différence de ses devanciers comme Afriland (en partenariat avec MTN), Bicec (en partenariat avec Orange) et UBA (en tandem avec Viettel), SGC ne s’appuie pas sur un opérateur de téléphonie mobile pour opérer dans le secteur du Mobile Money.
Marème Mbaye Ndiaye prend la tête de SGC qui, selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), est leader du marché de la distribution du crédit au Cameroun. Au cours du premier semestre 2018, avec 30,86% des parts de marché, suivie de la Camerounaise Afriland First Bank, avec 14,69 %. La Bicec (filiale de Bpce), la SCB (filiale d’Attijariwafa) et Ecobank Cameroun complètent ce classement avec respectivement ; 10,91%, 8,52% et 8,30%.
Société Générale Cameroun est la première Banque du pays en termes de financement bancaire avec près de 23% des parts de marché sur l’octroi de crédits. Dotée de 625 collaborateurs, elle s'engage à offrir à sa clientèle de grandes et moyennes entreprises, de professionnels, d’institutions, d’associations et de particuliers, des produits de qualité, flexibles, innovants, adaptés à leurs besoins et à des prix compétitifs.
Prix de la « Meilleure Banque au Cameroun » en 2011, 2012 et 2014, 1ère banque du Cameroun et 5ème banque en Afrique subsaharienne en termes de résultats nets en 2013.
Société Générale Cameroun est désignée pour la 5ème fois « Meilleure Banque au Cameroun » et pour la deuxième fois « Meilleure Banque d'Investissement au Cameroun » par le magazine EMEA Finance en décembre 2016.
Ces deux récompenses matérialisent les solides performances continues de la Banque et illustrent les efforts effectués depuis 2013, qui s’inscrivent dans une politique de transformation et de consolidation des acquis.
Société Générale Cameroun a su en plus de 50 ans de présence au Cameroun, s’imposer comme un acteur de référence du secteur bancaire camerounais.
Au travers d’une relation incarnée par un échange avec l’ensemble de ses publics, nous sommes aujourd’hui un acteur phare du paysage économique camerounais. Présents aux côtés de l’État du Cameroun depuis ses débuts, des particuliers, des entreprises camerounaises et entreprises implantées sur le territoire, nous souhaitons accompagner chacun dans ses projets de développement et contribuer ainsi à l’épanouissement de l’économie camerounaise.
Otric N.
Les réponses ont été apportées dans les colonnes du magazine « Jeune Afrique » et, à la lecture de ce qui est présenté, il est aisé de comprendre que les libériens se sentent assez satisfaits du travail de Georges Weah, à la tête de leur pays, au cours de l’année qui s’achève.
Le 26 décembre 2017, la star du football était élue président du Liberia, soulevant d’immenses espoirs. Retour sur cinq épisodes marquants de sa première année à la tête du pays.
Il y a un an, après plusieurs semaines de report, les Libériens se pressaient enfin dans les bureaux de vote pour le second tour de l’élection présidentielle. La tendance n’avait alors pas tardé à se dessiner : avec 61, 5% des voix, Georges Weah l'emportait largement face à Joseph Boaki, le vice - président d'Ellen Jonhson Sirleaf. Douze ans après sa première tentative, l’ancien footballeur, demi-dieu dans son pays, accédait à la plus haute fonction de l’État.
Dans les rues de Monrovia, les cris de joie ont aussitôt remplacé les craintes et les crispations. Le 22 janvier, pour l'investiture du nouveau président, la foule était gigantesque au stade Samuel Doe. Lui, le fils de « natives » – en opposition aux descendants d’Africains-Américains qui ont longtemps détenu la plupart des leviers du pouvoir – , lui, le gamin né dans les bidonvilles, avait réalisé l’impensable.
Mais rapidement, les attentes ont succédé à la joie. Alors que le pays reste marqué par plus d'une décennie de guerre civile, de 1989 à 2003 et? qu’il peine à se relever des ravages socio-économiques de l’épidémie d’Ebola, les chantiers sont immenses et les interrogations nombreuses. Dès la prise de pouvoir de George Weah, les cafouillages se sont multipliés lors des nominations aux postes ministériels, et les détracteurs du nouveau chef de l’État se sont interrogés sur ses capacités à diriger le pays.
« Nous avons fait plus que lors des douze ans du mandat précédent », a récemment déclaré le président libérien dans une interview à Radio France International et Le Monde. Qu’en est-il vraiment ? Des réformes historiques aux scandales retentissants, retour sur ces premiers mois au pouvoir en cinq événements clés.
Dans une adresse à la nation, le président libérien annonce des mesures monétaires d’urgence. 25 millions de dollars américains (21,9 millions d’euros) seront injectés « afin d’éponger la liquidité excessive de dollars libériens », déclare-t-il, et les pouvoirs de la Banque centrale renforcés.
Marquée par l’épidémie d'Ebola qui a frappé le pays en 2014, l’économie nationale est en difficulté depuis l’arrivée au pouvoir de George Weah. « L’inflation est passée de 17 % en février à 21 % », avait alors reconnu le chef de l’État. Alors que le pays utilise deux monnaies – le dollar américain et le dollar libérien –, la chute de la deuxième devise continue d’entraîner une forte hausse des prix, notamment des produits de première nécessité.
L’affaire, digne d’un roman policier, a fortement ébranlé le régime Weah. Selon une enquête de la presse libérienne, près de 100 millions de dollars américains, livrés au port et à l’aéroport de Monrovia, se seraient volatilisés sur le chemin des coffres de la Banque centrale. La somme, faramineuse et qui correspond à environ 5 % du PIB du pays, est confirmée par les autorités, qui annoncent l’ouverture d’une enquête. Alors que les soupçons de corruption et de détournement sont forts, une liste d’une trentaine d’officiels, dont l’ancien gouverneur de la Banque Centrale, Milton Weeks, et Charles Sirleaf, le fils de l’ancienne présidente, qui a assuré l’intérim à la tête de l’institution, sont suspectés et interdits de sortie du territoire.
Néanmoins, début octobre, Nathaniel Patray, l’actuel gouverneur de la Banque centrale, déclare que les billets « ont été retrouvés » et qu’ils « sont dans des coffres ». Il demande ainsi la fin des enquêtes et des poursuites. Une déclaration étrange selon de nombreux observateurs, qui redoutent que les autorités libériennes souhaitent étouffer cette affaire. Les interrogations resurgissent en cette fin d’année, tandis que le pays fait face à une pénurie de billets de dollars libériens.
Réclamée de longue date et préparée sous Ellen Johnson Sirleaf, la prédécesseur de George Weah, la réforme foncière prévoit que les paysans puissent devenir propriétaires de leurs terres. Il s’agit d’une révolution dans le pays. Depuis l’indépendance du Liberia, en 1847, le foncier n’appartient qu’à l’État – qui en a cédé des parts à des investisseurs privés. Les communautés villageoises devraient désormais pouvoir en posséder, développer l’agriculture et améliorer leur niveau de vie.
Si la promulgation de cette réforme était très attendue, elle ne résout pas encore tous les problèmes. Un cadastre doit notamment être établi avant la cession des terres. George Weah s’est engagé à ce que cela soit fait d’ici à dans deux ans.
Devant un parterre d’étudiants, le président libérien annonce que les universités publiques du pays deviendront gratuites. Un geste à l’endroit de la future élite libérienne, alors que les autorités disent avoir été alertés sur les difficultés économiques des élèves. Sur quelques 20 000 étudiants, 8 000 n’iraient pas en cours à cause des frais d’inscription. La mesure coûterait « un à deux millions de dollars », selon Latim Da-thong, le ministre de l’Éducation.
Elle s’inscrit dans le vaste « Pro-Poor Agenda », présenté en juillet par le président libérien. Un programme en forme de plan de développement sur cinq ans, à destination des « pauvres », qui représentent plus de la moitié de la population du pays. Il prévoit des mesures dans des domaines aussi variés que les infrastructures, la santé ou la justice. Si la popularité et l’image de George Weah lui ont permis d’obtenir la promesse d’aides des bailleurs de fonds internationaux, des interrogations persistent quant à la capacité du gouvernement libérien à financer ces immenses réformes.
Près d’un an après son élection, dans un communiqué, le président libérien a lancé un ultimatum à ses ministres et directeurs d’agences publiques. Seuls un quart des hauts responsables avaient alors déclaré leurs biens à la Commission libérienne anti-corruption, a-t-il déclaré, en leur donnant une semaine pour régulariser leur situation sous peine de sanctions.
Alors qu’Ellen Johnson Sirleaf avait été critiquée pour avoir nommé certains de ses enfants à des postes-clés, et que le fléau reste important, la lutte contre la corruption était une des promesses de la campagne de George Weah, et figure parmi les attentes majeures des Libériens.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit de 6 milliards 271 millions 328 mille de FCFA, selon le porte – parole du gouvernement, rémis Fulgance Dnadjinou, visible à travers l’adoption de plusieurs projets de loi portant par exemple sur la mise en œuvre du traité sur le commerce des armes, datant des 2013 et, mis en vigueur le 24 Décembre 2014.
Ledit traité engage États signataires à instituer des normes communes les plus strictes afin de règlementer ou d’améliorer la règlementation du commerce international des armes classiques, de prévenir et d’éliminer le commerce illicite des armes classiques et d’empêcher le détournement de ces armes. Ce projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale pour qu’il soit a adopté.
Autres dossiers inscrits à l’ordre du jour du Conseil des Ministres présidé le 26 Décembre 2018 par Roch Marc Christian Kaboré, celui du décret portant remise de peine des détenus condamnés à l’occasion du 1er Janvier 2019. Les graciés sont choisis parmi ceux qui ont déjà purgé la moitié de leur peine, en fonction des critères comme : la Précarité de leur santé – les mineurs pénales – l’âge avancé et, l’intérêt porté aux travaux dans les unités de formation. Deux cent dix neuf personnes ont été choisies et vont bénéficier du reliquat de leur peine et six cent quatre vingt trois vont avoir une remise partielle de peine allant de 3 à 8 mois.
Au titre du ministère des Finances, le Conseil a adopté une ordonnance de l’accord de don conclu le 3 Décembre 2018, entre le Burkina Faso et l’association internationale de développement pour la mise en œuvre des programmes d’urgence. Il est question, d’améliorer la sécurité alimentaire et même que l’offre dans les services de base, notamment la santé, l’éducation dans quatre régions : Le Nord, le Sahel, l’Est et le Centre. Le montant de ce don est d’environ cinquante sept (57) milliards de FCFA.
Au niveau du ministère de la Santé, le Conseil a adopté un décret portant gratuité de la planification familiale. Cette dernière, selon le ministre en charge de la Communication est une stratégie majeure qui va permettre d’améliorer la qualité de vie des populations, à travers la réduction de la mortalité infantile et maternelle. Ce qui inclut en outre l’amélioration des conditions économiques de la famille.
Par planification sociale, le gouvernement Burkinabé pense en plus, à la gratuité des actes pour l’offre de planification de longue durée, la gratuité des produits contraceptifs, l’accès gratuit à la consultation et au consulting qui est offert. L’une des choses proscrites dans ce système de santé sociale est l’avortement car, sa pratique est interdite par la loi et punit par la législation Burkinabé.
Le montant de la gratuité ainsi voulue par Roch Marc Christian Kaboré et son gouvernement pour2019, est de six milliards deux cent soixante onze millions trois cent vingt huit mille FCFA (6 milliards 271 millions 328 mille). Elle sera effective à partir du premier juin 2019.
Nicole Ricci Minyem