Le principal groupe politique salafiste du royaume a condamné le meurtre des deux randonneuses scandinaves au pied du Mont Toubkal et a rediffusé ses principales revendications.
C’est par voie de communiqué que la Coordination commune pour la défense des détenus islamistes (CCDDI) a condamné le 27 décembre le récent double assassinat à caractère terroriste commis à Imlil, dans la région de Marrakech.
La CCDDI, née afin de porter la voix des prisonniers salafistes marocains – souvent arrêtés dans le cadre de la principale loi antiterroriste, promulguée au lendemain des attentats de mai 2003, est au fil du temps devenue l’un des principaux groupes du salafisme militant marocain. La Coordination est notamment active à Rabat, Salé, Fès, Tanger et Tétouan.
Un communiqué militant
Dans son communiqué, la CCDDI a gardé un ton militant et condamné ceux qui profitent de la séquence pour accuser à tort l’islam. La CCDDI a réitéré sa demande de voir abroger la loi antiterroriste. Cette dernière avait été étendue en 2015, notamment sous la houlette du ministre de la Justice, l’islamiste Mustapha Ramid, avocat anciennement engagé dans la défense des droits des prisonniers salafistes.
Enfin, la Coordination n’a pas caché sa crainte d’abus après la confirmation de la piste terroriste du crime d’Imlil. En 2005, Mohammed VI lui-même avait reconnu l’existence d’« abus » dans la répression post-attentats de 2003 dans une interview au quotidien espagnol El País. À Jeune Afrique, Abdelhak Bassou, ancien directeur central des renseignements généraux marocains, avait assuré que l’organisation du Bureau central des investigations judiciaires, créé en 2015 et, chargé de l’enquête sur le crime d’Imlil permettait aussi d’éviter les atteintes aux droits.
Dans son communiqué, la CCDDI a regretté des « arrestations préventives » dans les milieux salafistes à l’orée de la fin d’année 2018, dont témoignent aussi des articles de la presse arabophone, notamment le quotidien à grand tirage Al Massae.
Les chouyoukh condamnent
Le texte de la Coordination n’est pas la première réaction à l’assassinat des deux jeunes touristes scandinaves par des individus visiblement radicalisés à grande vitesse émanant de la galaxie salafiste marocaine. Le cheikh Mohamed Fizazi avait rapidement condamné l’assassinat des deux jeunes touristes : « Le meurtre des femmes est illicite en temps guerre, comment tuer en paix» ?
Cette voix influente du salafisme contemporain marocain avait été arrêtée dans la foulée des attentats de mai 2003, alors qu’il était connu pour ses prêches enflammés. Aujourd’hui, toujours très conservateur, il est devenu bien moins politique dans ses propos et s’érige souvent en ardent défenseur de l’ordre. Mais comme un certain nombre de chouyoukh enfermés dans une période courant du 11 septembre 2001 aux printemps arabes et libérés dans la foulée de ces derniers, il a perdu de son influence dans le milieu salafiste.
Le cheikh Hassan Kettani, enfermé lui aussi dans la foulée des attentats de 2003 pour ses prêches et gracié par le roi en 2012, a également condamné un « crime odieux ». Kettani est resté plus proche des bases militantes que Fizazi et apparaît parfois aux côtés des militants de la CCDDI dans des manifestations publiques. Avec les réactions des salafistes dits quiétistes, comme le Marrakchi Hammad el Kabbai, qui ont tâché de condamner les assassinats tout en insistant sur la dissociation de l’islam et du terrorisme, c’est le gros de la sphère salafiste marocaine qui a désavoué le crime d’Imlil.
Nicole Ricci Minyem
La Cour constitutionnelle du Gabon a proclamé les résultats des législatives d'octobre dans la nuit de jeudi à vendredi, entraînant la fin des fonctions du gouvernement d'un pays dont le président, Ali Bongo Ondimba, est absent depuis plus de deux mois.
Ces résultats définitifs ont confirmé l'écrasante victoire du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) face à une opposition laminée qui obtient moins de 20 sièges sur les 143 de l'Assemblée nationale.
Dans les antennes de Radio France Internationale, les analystes politiques ont affirmé que cette victoire est sans surprise. Depuis cinquante ans, c’est la même formation politique qui est à la tête de chaque élection.
Par contre, c’est une autre désillusion pour les partis de l’opposition qui ont pris part au scrutin. Jean Ping, ancien challenger d’Ali Bongo a, après la proclamation des résultats appelé au boycott de ces élections.
Les nouveaux députés sont appelés en session plénière dès la 11 janvier, pour élire le nouveau président de l’Assemblée nationale ainsi que son bureau.
La présidente de la Cour, Marie-Madeleine Mborantsuo, a annoncé que le nouveau président de l'Assemblée nationale serait élu le 11 janvier 2019. Conformément à la Constitution, les fonctions du gouvernement cessent, notamment à l’issue de la proclamation des résultats des élections législatives par la Cour constitutionnelle". "Le gouvernement assure l'expédition des affaires courantes jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement", précise la loi fondamentale.
La tradition au Gabon veut que le Premier ministre, actuellement Emmanuel Issoze Ngondet, présente sa démission au président Bongo qui doit désigner un nouveau chef de gouvernement. Avec les membres de son cabinet, le nouveau Premier ministre prête ensuite serment devant le chef de l'Etat et les juges de la Cour constitutionnelle.
Or le président Bongo est absent depuis le 24 octobre, où il a été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) alors qu'il se trouvait en Arabie saoudite. Il a été soigné plus d'un mois dans un hôpital de Ryad avant d'être transféré à Rabat où il se trouve toujours en convalescence et en rééducation.
Depuis, il ne s'est pas exprimé, mais le fera depuis Rabat pour présenter ses vœux de Nouvel an à la Nation, a indiqué mercredi dernier, une source proche de l'entourage présidentiel.
Les mêmes sources indiquent que nul ne sait si le Président Ali Bongo sera de retour au pays, pour former le nouveau gouvernement et redistribuer les postes à l’Assemblée Nationale mais, « En attendant son retour au Gabon à une date qui n'a pas été précisée, le Président Ali Bongo Ondimba a chargé le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet de répondre aux attentes de la population conformément à la Constitution », a ajouté cette source.
En deux mois, seule une photo du président et deux vidéos tournées à Rabat, ont été diffusées. Ces images où Ali Bongo apparaît toujours assis et ne s'exprime pas - les vidéos ont été diffusées sans son - n'avaient pas rassuré sur ses capacités physiques et intellectuelles à assumer ses fonctions.
Trois dirigeants de partis d'opposition ont demandé qu'une équipe médicale constituée sur une base consensuelle aille voir le président à Rabat pour déterminer s'il est en mesure d'assumer ses fonctions.
Nicole Ricci Minyem
Comment écrire ce billet avec les contraintes qui sont les miennes, c’est-à-dire faire court et simple, toujours laisser un message positif et/ou constructif, ne pas porter atteinte à l’intégrité et à la dignité d’autrui qui plus est, si cela repose sur des sentiments personnels ? J’ai tant envie de me répandre, de déverser ma bile mais… il est préférable de la terminer en beauté me dit-on, de dénoncer sans excès ce qui ne nous aura pas plu et suggérer ce que nous espérons pour celle à venir. Je m’incline devant ce propos empreint de sagesse et m’y attèle donc.
L’année 2018 n’aura pas été de tout repos pour les camerounais. La bourrasque engendrée par l’élection présidentielle qui y était prévue et qui s’y est déroulée de manière plutôt satisfaisante aura sérieusement fait tanguer le bateau Cameroun qui, n’eut été la bravoure et la résilience de la majorité de ses enfants ; la tempérance, le tact et la finesse de son commandant de bord, serait à l’heure actuelle, en train de prendre de l’eau de toutes parts. Cette année nous aura livré du bon, du moins bon et malheureusement de l’exécrable aussi.
Ce qui aura emmuré notre attention et que nous dénonçons se recrute hélas dans les deux dernières catégories et peuvent se résumer en une chose : la haine de soi. Oui, L’année 2018 au Cameroun aura été pour moi, celle au cours de laquelle j’aurai découvert l’ampleur de la haine que se portent à eux-mêmes, certains camerounais. Le pire cependant n’aura pas été cette découverte mais les considérations qui la sous-tendent. Elles ont été pour l’essentiel, relatives à la quête du pouvoir qui a réveillé une hydre qu’on croyait à jamais endormie : le tribalisme.
Imaginez-vous cette scène. Vous êtes chez vous et vous recevez des hôtes de marque. Comme en pareille circonstance, vous avez fait le ménage des grands jours, tout est beau, propre, nickel. Tout se déroule bien jusqu’à ce que certains de vos enfants en viennent à dire à vos hôtes : « Messieurs, ne vous y trompez pas, les choses ici ne sont pas toujours telles que vous les voyez. D’habitude la maison est sale et nos parents ne s’occupent pas de nous comme nous le souhaitons… » Pire encore, certains en viennent à demander de l’aide à ces hôtes pour évincer leurs parents et d’autres dans la même veine prennent des armes et commencent à tuer des membres de leur propre famille.
Maintenant, revêtez la posture de ce parent pas parfait certes mais qui ne ménage aucun effort pour le bien-être de ses enfants même s’ils estiment, à tort ou à raison qu’il est capable de bien plus: quelle sera votre réaction ?
Ce qui décrit plus haut aura été tout au long de l’année, le comportement de nombreux camerounais à l’encontre de leur propre pays et donc d’eux-mêmes. La question a toujours été de savoir : lorsqu’après de tels agissements, certains en viennent à insulter et dénigrer le Cameroun et les camerounais, pensent-ils qu’ils n’en font pas partie ? La plus part de ceux dont le comportement est décrié ici vit dans des pays étrangers. Constat fait, cela confère même à certains un curieux complexe de supériorité vis-à-vis de leurs compatriotes restés au pays... N’est-ce pas ces gens qu’ils adulent et qu’ils croient être devenus (rire) qui ont un adage qui dit : « le linge sale se lave en famille » ? Connaissant cet adage, j’ai malgré tout dû me rendre dans mon petit dictionnaire des locutions françaises de Maurice Rat paru aux éditions Garnier Frères, page 103 pour m’en faire une idée précise tant leurs agissements se situent aux antipodes de la sagesse véhiculée dans cette locution et qui du reste est bien appliquée par leurs maitres. En effet, où ont-ils vu un français, un américain, un anglais… manifester son mécontentement hors de son pays ? Depuis de début de crise dite des gilets jaunes en France leur paradis, peuvent-ils me citer le nom d’un seul pays autre que cette France-là dans lequel un français a porté son gilet et est allé manifester dans la rue ?
Certains en sont même arrivés à pourchasser des artistes, leurs compatriotes et frères pour des raisons que la honte m’empêche d’évoquer ici.
D’autre part, même si ces évènements sont liés, certains voulant être khalife à la place du khalife n’ont pas hésité à exacerber les tensions tribales. Des visages jadis considérés et adulés se sont avérés d’être des plus hideux. Lorsque nous avons essayé de comprendre, l’on nous a dit c’est la politique : elle est sale. Soit ! Mais à ce point ? J’ai vu se mouvoir le tribalisme le plus nauséeux, le plus abject, le plus outrancier. La conséquence directe de ceci a été un marquage plus net des camps et avons-nous vu, des petits doigts ont été pliés…
On pourrait s’étendre à satiété mais remuer un passé douloureux, à moins d’être masochiste n’est pas constructif. Notre souhait pour 2019 est cette année soit celle de la réconciliation entre les camerounais de tout bord, il y va de notre intérêt.
La cérémonie a eu lieu le 28 décembre 2018.
Alors qu’on est rendu à quelques jours de la fin d’année 2018, Carl Enow Ngachu en sa qualité de Directeur général de l’Académie nationale de football (Anafoot) dresse le bilan des activités menées par la structure dont il a la charge. Parmi lesdites activités, il y a celle relative à la sélection des 50 jeunes qui seront formés par l’Anafoot. Soit 30 garçons et 20 filles.
«Nous sommes assez satisfaits de l’évolution de l’Académie nationale de football depuis son tout premier Conseil d’administration en août 2017, le Conseil a fixé toutes les bases. Nous avons mené une série d’activités dont les plus phares sont la sélection des 50 pensionnaires du Centre de formation de l’Anafoot que nous présentons ce vendredi 28 décembre 2018 au Centre d’Excellence de la Caf à Mbankomo. Il y a aussi eu cette deuxième opération de détection et de sélection des jeunes joueur-filles et garçons âgés de 10 à 12 ans dans les dix pôles régionaux dès le mois d’octobre 2018. Nos équipes d’experts ont fait leur travail, nous allons procéder au dépouillement et publier les listes des 50 pensionnaires de chacune des dix régions. Cela nous permettra d’avoir la deuxième vague des 500 pensionnaires de nos pôles régionaux», a déclaré Carl Enow Ngachu le Dg de l’Anafoot dans le numéro N°2840 du quotidien Le Jour.
Revenant sur le processus ayant conduit à la sélection des 50 pensionnaires de l’Anafoot, Carl Enow Ngachu a déclaré «les 50 enfants retenus sont le résultat d’une grande campagne de détection lancée dans toutes les dix régions du Cameroun en décembre 2017. Une campagne qui a abouti à la sélection de 500 enfants qui ont travaillé dans les pôles régionaux avec nos différents chefs de pôles et suivant un programme de formation adopté par le Conseil des Etudes et adapté aux exigences de formation du football moderne. Ces enfants ont été sélectionnés avec l’appui de nos experts dont d’anciens footballeurs et la Direction technique nationale».
En ce qui concerne le début de leur formation, Carl Enow Ngachu indique que les enfants retenus ont commencé leur apprentissage dans les pôles régionaux à travers un programme adopté par le Conseil d’administration et des contenus de formation adaptés à cette formule et confirmés par le Conseil des etudes. «Il n’y aura pas un début autre. Ces enfants suivent un programme spécifique dans les pôles régionaux et bénéficieront de regroupements de deux semaines à un mois sous l’encadrement des responsables du Centre de formation», a-t-il ajouté.
A titre de rappel, l’Anafoot a été créé par le décret N°363 du 25 septembre 2014. Dans ledit décret il est dit que ses missions sont: l'initiation et l'encadrement des jeunes à la pratique du football de haut niveau; la formation initiale et continue des formateurs à l'enseignement théorique et à la pratique élaborée du football; le développement de l'expertise nationale dans les métiers liés au football; la collecte, la conservation et la diffusion de la documentation relative au football; la recherche fondamentale et appliquée aux métiers liés au football.
Les objectifs de l’ANAFOOT consistent à initier et à encadrer les jeunes à la pratique du football de haut niveau. L’ANAFOOT accorde aussi beaucoup d’importance aux formateurs, qui ont eux aussi bénéficié de sessions pour renforcer leur enseignement théorique et pratique. L’Académie envisage par ailleurs de rehausser l’expertise nationale dans les métiers liés au football, notamment la recherche fondamentale et appliquée. Elle a ouvert depuis l’année dernière l’admission en son sein aux auditeurs libres. Cette mesure a été adoptée pour pouvoir répondre à la demande des parents, désireux de voir leurs enfants bénéficier de la formation dispensée à l’ANAFOOT.
Liliane N.
L’espace portuaire dirigé par Cyrus Ngo’o a reçu le prix du patriotisme et de l'innovation.
Les 14 et 15 décembre 2018, il s’est tenu le Forum économique de l'Afrique gagnante à Paris en France. Au cours de cet évènement, Cyrus Ngo’o a été primé pour le compte du Port Autonome de Douala (Pad). Il a reçu le prix du patriotisme et de l'innovation. C’est la reconnaissance internationale du processus de normalisation, d'innovation et de développement du Port de Douala-Bonabéri engagé dès l’arrivée du nouveau top management de cette infrastructure portuaire, le 26 août 2016. Il faut également voir en cette récompense, la résultante du processus de modernisation de l’espace portuaire qui vise à arrimer le combinat portuaire de Douala-Bonabéri aux standards internationaux afin de le rendre performant, attractif et compétitif et faire efficacement face à la concurrence du secteur.
Dans une récente interview publiée par le journal Signatures, Cyrus Ngo’o présentait les contours dudit processus. «Le processus de modernisation du Port de Douala-Bonabèri tel qu’annoncé par le Président Paul Biya en 2011 est en cours de réalisation et dans de meilleures conditions. Des projets arrivés à maturité sont en cours d’implémentation. Ce sont plusieurs chantiers qui vont de la normalisation de toutes les activités du Port de Douala-Bonabèri, l’enlèvement des épaves qui jonchent les quais, les plans d’eau de les darses, la construction des voiries, la révision des concessions jusqu’à l’acquisition des nouveaux équipements nautiques, la réhabilitation d’autres en passant par la sécurisation de l’espace portuaire, la construction des magasins cales, l’aménagement des espaces de stationnement pour les pays de l’hinterland, la construction du duc d’Albe pétrolier etc».
Avant d’être honoré à Paris, la Direction générale du Pad avait déjà été félicitée lors de la 73ème session du Conseil d’administration qui s’est déroulée à Douala le 24 mai 2018. Les performances de l’espace portuaire ont été saluées. Car le Pad a réalisé un résultat bénéficiaire avant impôt de 1 milliard 276 millions 570 mille 627 francs CFA. Le résultat net bénéficiaire affiche 455 millions 570 mille 376 francs CFA. Le Conseil d’administration qui était présidé par Shey Jones Yembe, avait aussi adopté le rapport de gestion pour l’exercice 2017 tel que présenté par la direction générale.
Les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2017 affichaient aussi un total du bilan à l’actif et au passif évalué à 166 milliards 37 millions 168 mille 105 francs CFA, un chiffres d’affaires 38 milliards 18 millions 990 mille 814 francs Cfa. Le Conseil d’administration avait procédé aux diligences relatives à la préparation de l’assemblée générale d’approbation desdits comptes. Il avait apprécié la qualité des documents présentés par le Dg du Pad. Il avait salué les actions entreprises pour l’amélioration de la performance des opérations portuaires et de la compétitivité de l’espace portuaire. Il l’avait assuré de son appui ferme dans l’accomplissement de sa mission.
Pour parler brièvement du Forum économique de l'Afrique gagnante à Paris au cours duquel le Pad a été primé, il faut savoir qu’il est en fait le Club des managers africains qui est devenu le Conseil international des managers africains. En effet, de dignes fils de l'Afrique, unis par un idéal commun, avaient pris la décision historique de créer un cadre de réflexion et de partenariat pour participer à l'édification d'une Afrique forte et gagnante. Dès sa création, l'organisation a un seul credo: le patriotisme économique. Le but de son existence c’est aussi de développer le partenariat Sud-Sud et conforter le partenariat nord-Sud qui sont les leitmotivs de la démarche du CIMA.
Liliane N.
C’est ce qui ressort du traitement des données recueillies dans les différentes administrations publiques.
C’est au mois d’avril 2018, que Louis Paul Motaze le Ministre des Finances a décidé de faire la traque aux fonctionnaires fictifs qui bénéficient du fichier solde de l’Etat. Soit neuf mois après le début de l’opération nommée Comptage physique des personnels de l’Etat (Coppec), il ressort que 20500 fonctionnaires ne sont pas faits recenser. Avec le traitement des dossiers 4621 agents ont vu leurs dossiers invalidés pour de nombreuses raisons. 645 agents publics ont été déclarés décédés par des institutions bancaires et les postes comptables ont de ce fait été suspendus du fichier solde de l’Etat. Il y a également 2732 pensionnés ou chefs traditionnels qui sont passés de vie à trépas.
Il convient de noter que la première phase du Coppec a débuté effectivement en avril 2018. Durant cette phase, il a été question de collecter des données sur toute l’étendue du territoire avec l’apport de la police des frontières. Cela s’est fait entre le 20 avril et le 10 juillet 2018. Après ladite étape, 26000 fonctionnaires avaient été invités à régulariser leur situation à la deuxième phase du Coppec qui a débuté en octobre dernier. Et parmi eux, il y avait des personnes qui ont affirmé être malades.
Certains notamment des enseignants qui souffrent soit des insuffisances rénales et des accidents cardio-vasculaires ont de la peine à se mouvoir aisément. D’autres devenus hémiplégiques ont été contraints de nécessiter l’aide de leurs proches. Une fois rendue dans les services du Ministère des Finance, ils demandaient à recevoir la délivrance de la présence effective, qu’ils n’ont pas pu avoir auprès de leurs proviseurs.
«Ma sœur souffre d’une insuffisance rénale. Elle s’est fait recenser au mois de mai dernier. Mais à notre grande surprise en septembre dernier, elle a été dénoncée par son proviseur, celui du Lycée technique d’Ekounou, qui a indiqué qu’elle est un faux-malade. Or le médecin du travail du MINESEC lui a signé un repos médical de huit jours. Il a fallu que nous nous rendions au Lycée technique d’Ekounou pour avoir sa présence effective afin qu’elle puisse se présenter à la phase du précontentieux», témoignait un proche accompagnateur d’un enseignant malade dans le numéro 4734 du journal Mutations.
Voulant résoudre ce type de cas, le Ministre des Finances avait mis en place une dizaine de guichets dans son département ministériel. Ainsi pour ce qui est des cas de dénonciation, il faut se rendre au guichet numéro 8. Au guichet numéro 9, il faut montrer patte blanche pour avoir accès aux agents recenseurs. D’après les informations reçues de notre source, plus de 1200 fonctionnaires ont sollicité la délivrance des copies de quitus. En fait avec ce document ils peuvent aller retirer leur bon de caisse dans les perceptions sélectionnées à cet effet.
Par le Coppec, Louis Paul Motaze a révélé que le Cameroun fait un gain évalué à 394,7 millions de FCFA par mois, soit 4,7 milliards de FCFA par an. Pour le Ministre il est important de renforcer le dispositif de gestion des ressources humaines de l’Etat.
Liliane N.
Pour la présidente du Comica, cette somme représente le préjudice subi par la décision du retrait d’organisation de Miss Cameroun.
C’est un nouveau rebondissement dans ce qu’on pourrait aujourd’hui appelé affaire Solange Ingrid Amougou contre Ministère des Arts et de la Culture. La présidente du Comité d’organisation de Miss Cameroun (Comica) vient de saisir par voie de justice Narcisse Mouelle Kombi pour contester la décision de réappropriation du concours de la plus belle femme camerounaise et en cas de maintien de la mesure, demander réparation du préjudice causé.
«Madama Solange Ingrid Amougou, présidente du Comité d’organisation Miss Cameroun (Comica) B.P 3696 Yaoundé ayant pour conseil Me Pierre-Alexis Bayebec, avocat au Barreau du Cameroun B.P 13387 Yaoundé, Tel: 699 87 31 07/677 70 93 86, E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. lequel est constitué dans l’affaire reprise en marge aux fins d’exercer auprès de vous un recours gracieux préalable en annulation de votre communiqué Radio-presse N°0038/MINAC/CAB en date du 20 décembre 2018 et conséquemment le paiement de la somme de 2 200 000 000 FCFA (Deux milliards deux cent millions de FCFA) en réparation du préjudice subi», peut-on lire dans le document adressé à Narcisse Mouelle Kombi.
Approché par notre confrère Cameroon tribune le Ministre des Arts et de la Culture a expliqué que la décision de se réapproprier l’organisation de Miss Cameroun vient du fait de multiples scandales qui ont terni l’image de cette compétition et du pays entier. Il a indiqué qu’il est question de redorer le blason.
«La compétition Miss Cameroun a perdu ces dernières années en crédibilité et en prestige. Ceci en raison d’incidents et de dysfonctionnements récurrents. D’aucuns ont même parlé de scandales répétitifs. En considération aussi de nombreuses défaillances et carences ayant entraîné une décadence de la valeur de cette compétition qui focalise et mobilise l’attention du public. Il a aussi été relevé une espèce de déchéance de la confiance et une désaffection de l’audience en rapport avec cet évènement auquel le Haut patronage et la présidence de la Première Dame ont été accordés, auquel aussi l’Etat apporte dans la mesure du possible un soutien financier et matériel. Je souligne que, pour les trois dernières compétitions par exemple, les primes ont été payées par le Minac. Le mauvais diagnostic fait que l’état des lieux du concours Miss Cameroun a amené l’Etat à prendre ses responsabilités. Ceci en vue de redorer le blason de la compétition, de restaurer la confiance du public et de rétablir tant la crédibilité que le prestige de l’évènement au niveau tant national qu’international», a déclaré Narcisse Mouelle Kombi.
Des arguments balayés d’un revers de la main dans le document du conseil de Solange Ingrid Amougou. «Les couacs relativement à un concours fut-il celui de Miss Cameroun organisé par un privé et inhérents à l’organisation ne sauraient de quelque manière que ce soit impacter l’image de l’Etat du Cameroun, ces couacs à la limite impactent le concours, jettent le discrédit sur les organisateurs privés et non sur l’Etat du Cameroun», peut-on lire dans ledit document qui circule sur la toile.
Dans ce recours adressé au Ministre des Arts, le conseil de Solange Ingrid Amougou conteste la réappropriation de la compétition par le gouvernement.
Liliane N.
Jean Tsomelou le Secrétaire général du parti politique de Ni John Fru Ndi indique que cette réunion provient du fait qu’il y a eu mort d’homme, destruction d’habitations dans les attaques du 23 décembre 2018.
Pour le Social democratic front (Sdf), il y a urgence de se concerter. Le parti qui invite le gouvernement à mettre fin à la crise socio-politique qui perdure et s’enlise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, veut voir plus clair sur ce qui se passe à Bangourain, localité située à l’Ouest frontalière avec l’une des régions anglophones. D’après Jean Tsomelou le Secrétaire général (Sg) du Sdf il est question au cours de ladite réunion d’évaluer la situation sécuritaire et organiser l’assistance à l’égard de victimes déplacées.
«C’est une agression de trop ! Nous invitons le gouvernement à régler définitivement cette crise qui perdure depuis trois ans. Le risque de contagion plane. Il y a déjà eu des attaques à la Brigade de Babadjou (Mbouda), Dschang dans la région de l’Ouest. Maintenant c’est la Commune de Bangourain dans cette région qui est ciblée. Nous voulons porter assistance aux déplacés de cette autre attaque car ce sont également des camerounais. Une sorte de réconfort moral car ces derniers n’ont plus de lits, de produits de première nécessité», a-t-il déclaré à notre confrère Le Jour. Pour tout ce qui est suscité, le Sg du Sdf a commis un communiqué à l’attention des militants du parti politique en général et ceux de l’Ouest en particulier. Ils sont donc attendus le 30 décembre 2018 à 10 heures.
A titre de rappel, le 23 décembre 2018, il y a eu une attaque dans la Commune de Bangourain, située dans la région francophone de l’Ouest, frontalière avec le Nord-Ouest. Un membre du comité de vigilance de Bangourain a été tué lors de ladite attaque par des hommes armés soupçonnés d’être des séparatistes anglophones, selon les autorités. Des habitants ont été blessés et des maisons incendiées.
Il faut préciser que depuis le début des violences dans les zones anglophones, ce n’est pas la première fois que les régions francophones du pays proches de celles-ci, sont prises pour cible.
Les affrontements entre les groupes armés et les Forces de sécurité et de défense sont devenus récurrents. On note qu’il y a des enlèvements des populations, des autorités administratives, des élèves. Dans un souci d’apaisement, Paul Biya le Président de la République a récemment décidé, d’ordonner l’arrêt des poursuites engagées contre 289 détenus de la crise anglophone.
Liliane N.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, a donné 48 heures à l’Union européenne pour rappeler son ambassadeur à Kinshasa. Cette « mesure de rétorsion » intervient suite au renouvellement des sanctions de l’UE contre Kinshasa, le 10 décembre.
Le Belge Bart Ouvry va devoir faire ses valises en catastrophe. Le gouvernement congolais a en effet donné 48 heures à l’Union européenne (UE) pour rappeler son ambassadeur à Kinshasa.
Cette « mesure de rétorsion » a été annoncée à Kinshasa, jeudi 27 décembre, par le ministre des Affaires étrangère, Léonard She Okitundu – trois jours avant les élections cruciales censées se tenir le 30 décembre. Sa déclaration a été lue devant les ambassadeurs accrédités à Kinshasa et devant la presse.
Expulsion déguisée
Il l’a justifiée par le « principe de réciprocité », suite au renouvellement pour un an, le 10 décembre, des sanctions individuelles de l’UE contre plusieurs dignitaires du régime de Kinshasa, dont Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat de la majorité présidentielle. « C’est une manière diplomatique de dire qu’on l’expulse », souffle une source officielle congolaise.
« J’ai prévenu le Conseil de l’Union Européenne, il y a trois semaines, qu’il fallait qu’ils retirent leurs sanctions avant les élections, a expliqué Léonard She Okitundu. Mais les Européens ont fait ce qu’ils appellent une « reconduction technique », promettant de réexaminer le dossier après les élections. Pour nous, ce réexamen est un non-événement. Nous avons déjà été trop patients ».
Ingérence
Dans sa déclaration, le ministre congolais des Affaires étrangères a par ailleurs estimé que cette mesure sanctionnait « le comportement répréhensible de l’intéressé ». « Il faisait preuve d’activisme aux côtés de l’opposition et de la société civile, en particulier l’Église catholique, ce qui représentait une ingérence », explique Barnabé Kikaya bin Karubi, le conseiller diplomatique du président Joseph Kabila.
« Nous ne pouvons que dénoncer cette décision injuste de l’UE qui risque de mettre de l’huile sur le feu en RDC. Car l’opposition commence déjà à s’en prévaloir pour tenter de discréditer notre candidat, faisant ainsi de l’UE juge et partie… », pense aussi Jean Claude Mokeni, rapporteur de la cellule diplomatique au sein de l’équipe de campagne de Ramazani Shadary et président de la commission des Affaires étrangères au Sénat congolais. Léonard She Okitundu a par ailleurs indiqué que de nouvelles mesures de rétorsion vis-à-vis de l’UE seraient annoncées au fur et à mesure.
Les reproches faits à l’ambassadeur de l’Union Européenne
Il lui a été à plusieurs reprises reproché les mesures restrictives prises contre la République Démocratique du Congo, des sanctions individuelles quatorze proches du Président Joseph Kabila, comme le gel des avoirs et l’interdiction de visa pour l’Union Européenne. Il est resté ferme sur ses décisions. Parmi les personnes touchées par ces mesures, Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat de la coalition au pouvoir pour l’élection présidentielle en cours. Le diplomate lui reproche des entraves au processus électoral ainsi que des violations des droits de l’homme, quand il occupait le poste de vice – premier ministre et ministre en charge de l’intérieur.
Nicole Ricci Minyem
L’ex-chef de l’Etat Andy Rajoelina a officiellement remporté ce 27 Décembre, la présidentielle à Madagascar, battant son rival Marc Ravalomanana au second tour d’une élection très disputée et marquée par des accusations de fraude.
Andry Rajoelina a obtenu 55,66 % des suffrages contre 44,34 % pour Marc Ravalomanana, un autre ancien président, selon les résultats du deuxième tour du 19 décembre publiés par la commission électorale. Peu après la proclamation des résultats, Marc Ravalomanana a déposé plusieurs recours devant la Haute cour constitutionnelle pour les contester.
Pour les partisans du vainqueur de l’élection présidentielle, c’est un pur moment de bonheur. Ils ne tarissent pas d’éloge pour celui qu’ils considèrent comme l’homme qui va leur apporter tout ce dont ils ont manqué pendant longtemps.
« Un leader sage, unificateur, pour unifier tout le peuple malgache, nous avons besoin d’un homme comme lui. Il a déjà été Président de la République et, je suis convaincue que ce qu’il n’a pas pu faire à ce moment là, il va le faire aujourd’hui et, les erreurs du passé ne seront pas reprises… C’est normal que le président Marc Ravalomanana conteste les résultats mais, je reste convaincu qu’il va revenir à de meilleurs sentiments et mettre le peuple au centre de tout». Pense un malgache interviewé par une presse malgache.
« Nous avons déposé plusieurs requêtes aujourd’hui concernant toutes les localités de Madagascar. Ces requêtes concernent les anomalies survenues et les failles au niveau de la Céni (commission électorale) durant cette élection », a déclaré à la presse son directeur de campagne, Anisoa Tseheno Rabenja.
Marc Rabenja a accusé la commission d’avoir commis un « acte prémédité (…) pour une fraude massive ». Selon lui, elle « a aidé » Andry Rajoelina à « commettre ces fraudes massives ». De son côté, commentant sa victoire devant la presse, Rajoelina a estimé que « le peuple malgache a pu s’exprimer en toute liberté » et a appelé de ses vœux une alternance démocratique. « Mon message est simple, le peuple malgache n’a plus besoin de crise mais plutôt d’un leader sage, unificateur, pour unifier tout le peuple malgache. Les yeux du monde entier se tournent maintenant vers nous et il devrait y avoir une alternance démocratiques maintenant à Madagascar », a ajouté Andry Rajoelina.
Des campagnes aux allures de règlement de compte
La Haute cour constitutionnelle dispose de neuf jours pour valider ou infirmer les résultats après l’examen des recours. Le président de la commission électorale Hery Rakotomanana a assuré que « des efforts » avaient été faits « pour répondre aux requêtes des deux candidats. L’un a demandé un examen du logiciel de comptage, l’autre à demander des confrontations de procès-verbaux », a-t-il dit.
L’élection présidentielle a été marquée par des accusations mutuelles de fraude de la part des deux candidats finalistes qui ont dépensé sans compter et multiplié les promesses parfois irréalistes pour l’emporter et effectuer leur retour à la présidence.
Leur campagne aux allures de règlement de comptes personnels a largement occulté les problèmes de fond du pays, qui est l’un des plus pauvres du continent africain et est sujet à l’instabilité politique depuis son indépendance de la France en 1960.
Nicole Ricci Minyem
Il a pendant longtemps, été l’homme de confiance du président Donald Trump et, parmi les chefs d’accusation qui pèsent sur lui, il est dit qu’en 2016, il a été à Prague, pour rencontrer des responsables russes. Son téléphone portable avait à cette époque, émis des signaux captés par des tours téléphoniques près de la capitale tchèque à la fin août ou début septembre 2016, ont indiqué quatre sources anonymes à quelques médias.
Au même moment, une agence de renseignement d’un pays d’Europe de l’Est a enregistré une conversation téléphonique entre des Russes mentionnant la présence de Michael Cohen à Prague, selon deux personnes proches du dossier, également citées dans cet article
Une affirmation qui a provoqué une vive réaction de la part de l’avocat, qui a tweeté : « Je n’y suis jamais allé… J’ai entendu dire que Prague et la République Tchèque sont splendides en été. Je ne peux en être sûr parce que je n’y suis jamais allé. Mueller sait tout ».
Trois ans de prison pour Michael Cohen
Le procureur spécial Robert Mueller, mène depuis dix neuf mois, une enquête sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016 et sur les soupçons de collusion entre Moscou et l’équipe du candidat républicain. Le président Trump, pourtant, ne cesse de dénoncer ce qu’il a nommé « chasse à l’homme », menée par un procureur hors de contrôle, assurant qu’il n’y a jamais eu de collusion entre la Russie et son entourage.
Dans le cadre de ses investigations, Robert Mueller a débusqué plusieurs malversations commises par Michael Cohen, dont des fraudes fiscales et des infractions à la loi sur le financement des campagnes électorales. Le 12 décembre, l’ancien avocat de Donald Trump a été condamné à trois ans de prison, notamment pour avoir organisé le paiement de 280.000 dollars à deux maîtresses supposées de son patron afin d’acheter leur silence pendant la campagne.
L’avocat Michael Cohen, ex-conseil du président, a finalement décidé de témoigner contre Donald Trump en passant avec la justice un accord de reconnaissance de culpabilité. Aux Etats – Unis, cette procédure permet de limiter la peine encourue. Le juriste a aussi reconnu avoir grassement acheté le silence de deux maîtresses présumées du magnat de l’immobilier, ceci afin de lui dégager la voie vers la Maison Blanche.
L’année suivante, celle de la présidentielle, il a versé 130.000 dollars à l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels, en vertu d’une des clauses de confidentialité dont il est spécialiste. Sous serment, Michael Cohen a avoué, affirmant que le président américain « lui avait demandé de commettre ce crime ».
Sa chute a aussi été précipitée par son appât du gain : on lui reproche d’avoir touché des millions de dollars de personnes cherchant un accès privilégié à la Maison Blanche. Des paiements adressés à une société écran qu’il contrôlait. Les chefs d’inculpation retenus contre Michael Cohen, bientôt 52 ans, sont passibles de peines cumulées pouvant atteindre 65 ans de prison.
Nicole Ricci Minyem
Travaillant avec AFP, une agence de presse réputée et intégrée à un réseau mondial d'organisations de vérification des faits, certifiée par le réseau international indépendant de vérification des faits, l'objectif est de réduire la propagation de la désinformation, tout en améliorant la qualité d’information que des personnes trouvent sur sa plate-forme.
«Si l’une des personnes en charge de la vérification identifie une histoire comme étant fausse, Facebook la montrera plus bas dans le fil d'actualité, ce qui réduira considérablement sa diffusion», lit-on dans le communiqué diffusé ce jour par Facebook Afrique francophone.
«Le Cameroun est important pour nous, et nous sommes déterminés à prendre des mesures pour aider à lutter contre la propagation de fausses informations sur notre plate-forme. C'est une responsabilité que nous prenons au sérieux. Nous savons que l’agence de vérification des informations ne constitue pas à elle seule une solution, mais bien une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour améliorer la qualité des informations que les internautes voient sur Facebook. En identifiant et en rétrogradant les fausses nouvelles, nous contribuons à réduire les incitations économiques et à en limiter la propagation», déclare Aida Ndiaye, la responsable des relations publiques de Facebook por l’Afrique francophone.
Le programme de vérification des faits de Facebook s'appuie sur les commentaires de la communauté Facebook, représentant un des nombreux signaux utilisés par Facebook pour signaler des histoires potentiellement fausses à l’organe de vérification pour examen. Les articles locaux seront vérifiés ainsi que les photos et les vidéos. Si l’une des personnes en charge de la vérification identifie une histoire comme étant fausse, Facebook la montrera plus bas dans le fil d'actualité, ce qui réduira considérablement sa diffusion.
Aida Ndiaye, Responsable des Relations Publiques de Facebook pour l'Afrique Francophone, a déclaré: «Le Cameroun est important pour nous, et nous sommes déterminés à prendre des mesures pour aider à lutter contre la propagation de fausses informations sur notre plate-forme. C'est une responsabilité que nous prenons au sérieux. Nous savons que l’agence de vérification des informations ne constitue pas à elle seule une solution, mais bien une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour améliorer la qualité des informations que les internautes voient sur Facebook. En identifiant et en rétrogradant les fausses nouvelles, nous contribuons à réduire les incitations économiques et à en limiter la propagation. »
Lorsque l’organe de vérification d’information examine une nouvelle histoire, Facebook l’affiche dans des articles associés immédiatement sous le récit, dans le fil d'actualité. Les administrateurs de page et les utilisateurs de Facebook recevront également des notifications s’ils essaient de partager une histoire ou en ont partagé une qui a été jugée fausse, ce qui leur permettra de décider par eux-mêmes de ce qu’il faut lire, croire ou partager.
«Nous sommes ravis de nous associer à l'AFP pour étendre nos efforts de vérification de l’information au Cameroun.» La désinformation est un problème répandu, mais ce sont des étapes importantes pour commencer à résoudre ce problème au Cameroun", a déclaré Jocelyne Muhutu-Remy, Responsable Stratégique de Facebook pour les partenariats médias Afrique.
Michèle Léridon, directrice de l’Information de l’AFP, s’est félicitée de «cet élargissement de l’accord entre Facebook et l’AFP, l’agence de presse leader sur l’Afrique. Nous étendons au Cameroun notre opération de fact-checking, après le Kenya, l’Afrique du Sud, le Sénégal et le Nigéria, au côté d’Africa Check, organisation bien connue pour son travail en Afrique. Les initiatives mises en place par l’AFP dans la lutte contre la désinformation témoignent de notre expertise et de notre crédibilité dans ce domaine, à l’heure où prolifèrent les fausses informations. Elle nous permettent de développer la mission historique de l’AFP, avec le travail réalisé par notre réseau de journalistes pour fournir quotidiennement à ses clients une information vérifiée».
Otric N.