Au cours de l'année 2018, Israël bombarde de manière répétée le territoire syrien, ciblant particulièrement les formes iraniennes et le Hezbollah. L'objectif de ce pays, est d'interdire aux forces iraniennes et ses proxys, de s'implanter militairement en Syrie, afin de menacer et d’attaquer Israël à partir du territoire syrien et de construire une ligne logistique d’approvisionnement d'armes d’Iran au Hezbollah du Liban.
Ce conflit est la résultante de l'opposition politique et religieuse à l'existence d'Israël du régime iranien et à la lutte de l’Etat Juif, contre le terrorisme qui accuse l'Iran d'encourager, financer et armer le Hezbollah libanais, ainsi que des organisations palestiniennes, dans le cadre du conflit israélo – palestinien : Le Hamas, le Jihad islamique palestinien et enfin, le Front populaire de libération de la Palestine – Commandement général dont la base se trouve en Syrie.
Les accusations
La défense anti – aérienne de l’armée syrienne a opposé une riposte farouche, il y’a quelques heures contre les missiles lancés par des avions israéliens. Ces tirs avaient pour cible Damas, selon les informations fournies par l’agence officielle Sana, qui citait une source militaire. La même qui a indiqué que trois soldats ont été touchés, tandis qu’un dépôt de munitions s’est trouvé endommagé.
De l’autre côté, l’armée israélienne indique dans un communiqué qu’un système de défense aérien a été déclenché contre un missile anti – aérien lancé depuis la Syrie. Par ailleurs, on assure qu’aucun dommage ou victime n’a été rapporté.
Le directeur de l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, Rami Abdel Rahmane, a confirmé qu’il s’agissait bel et bien d’un raid israélien. Il a en outre assuré que les trois cibles visées étaient visées, notamment les entrepôts d’armes appartenant au Hezbollah ou aux forces iraniennes. Les cibles se trouvent dans les secteurs de Dimas, Kesswa ou alors Jamraya, des régions à l’Ouest ou au Sud Ouest de Damas où les raids israéliens ont été rapportés par le passé.
Historique
Il oppose les palestiniens et les israéliens au Proche – Orient, deux nationalismes et, inclut une dimension religieuse importante, du fait que Israël est une Etat juif et les palestiniens sont dans leur grande majorité, des musulmans.
L'opposition arabe au sionisme se marque dès le début du mandat britannique sur la Palestine, avec de nombreuses émeutes et massacres ainsi qu’une rébellion arabe entre 1936 et 1939. Après la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Juifs qui se révoltent. Ne pouvant plus le gérer, les Britanniques transmettent le dossier à l’Organisation des Nations Unies qui fin 1947 vote le partage de la Palestine. Le lendemain, la guerre civile éclate qui six mois plus tard est suivie de la première guerre israélo – arabe.
La région voit l’exode d’Arabes palestiniens, pendant cette guerre, l’arrivée en Israël de réfugiés juifs en provenance des pays arabes entre 1948 et 1952, puis un nouvel exode depuis la Cisjordanie vers la Jordanie, pendant la guerre des Six jours, ainsi que l'arrivée en Israël de près de 600 000 juifs en provenance des pays arabes, chassés de chez eux.
Les mouvements de populations ont débouché sur le problème des réfugiés palestiniens qui sont près de 5 millions aujourd'hui, à ne pas avoir été intégrés par leurs pays hôtes. Depuis le rejet du plan de partage de la Palestine mandataire par les pays arabes, les Nations unies ont à ce jour émis près d'une centaine de résolutions par le Conseil de Sécurité et l’Assemblée générale, afin de résoudre le conflit. Plusieurs négociations et conférences de paix ont également eu lieu.
Nicole Ricci Minyem