C’est une décision que vient de prendre l’Union des fédérations africaines de karaté (Ufak) à la suite de l’affaire des athlètes Camerounaises victimes d’harcèlement sexuel de la part de certains membres de la Fédération camerounaise de karaté. L’ancien président Fédération camerounaise de karaté et disciplines affinitaires (Fecakada)avait déjà écopé d’une suspension de toutes les activités sportives d’une durée de 8 années.
L’Ufac résolument déterminé à en découdre avec les pratiques peu orthodoxes dans les fédérations nationales avec en prime, les cas d’harcèlement sexuel qui auraient un impact très négatif sur l’environnement sportif africain s’il venait à y trouver un terreau fertile. Elle vient de radier à vie Emmanuel Wakam des activités sportives dans une décision rendue publique à Alger ce mercredi, 04 novembre 2020. L’ancien président de la Fecakada n’est pas le seul que l’Ufak a décidé de radier à vie. Il y a aussi Jean Mbobda, le Directeur technique adjoint numéro 2 et membre de la commission d’arbitrage de l’Ufak, Germain Désire Ambani, entraîneur nation adjoint Junior et Jean Francis Esse, entraîneur principal national Junior.
L’Ufac a également pris une décision portant suspension de certains membres de la Fédération camerounaise de karaté pour deux olympiades (2021-2024, 2025-2028). Il s’agit tour à tour de Christian Ndougsaatsa (athlète de l’équipe nationale senior), de Marie Martine Ngo Sim II (entraineur national senior dames), d’Evelie Mbembe (1er vice-président de la Fecakarate) et de Jeff Bassilekin (arbitre).
En rappel, c’est le 07 octobre dernier que le Conseil d’administration du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), réuni en session extraordinaire a infligé huit ans de suspension (2020-2028) à Emmanuel Wakam, l’ex-président de la Fédération camerounaise de karaté et disciplines affinitaires pour motif de violation du code d’éthique.
Innocent D H