C’est ainsi qu’on pourrait résumer l'éditorial du Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo - chef de Division de la Communication - ministère de la Défense proposé samedi dernier sur les antennes de nos confrères de la Crtv
“Les succédanés Camerounais de certaines agitations saisonnières semblent se nourrir d’une schizophrénie particulièrement morbide de l’école, et par - dessus tout, ce qu’elle transmet.
Une haine fondamentale du savoir qui transparaît aussi bien dans les dénominations qu’au travers des mots d’ordre. boko haram ou éducation interdite, dead school, autrement dit école morte, sont ainsi des variantes linguistiques du projet commun aux membres de l’internationale obscurantiste sévissant au Cameroun.
La matérialisation de cet état de névrose se décline en l’incendie, la destruction des écoles par les terroristes, quand celles - ci ne sont pas transformées en bases de repli.
Dans cette entreprise visant à rayer de la carte la fontaine de la science, les aspirants à l’élévation morale et intellectuelle sont torturés, mutilés et trucidés sur le chemin de l’école, et jusque dans les salles de classe.
Et comme si le tréfonds de l’absurdité n’avait pas encore été atteint, voici que l’on vient à faire exploser des bombes dans les amphithéâtres, dans la recherche manifestement désespérée du carnage qui pourrait enfin sonner le tocsin de la fréquentation des temples du savoir.
Un combat perdu longtemps à l’avance, tant la ténébreuse ambition attente à notre jeunesse, dans son intangible essence. Car, et même si quelques esprits mal tournés peuvent se laisser aller à de telles élucubrations, reste qu’il est humainement impossible d’éteindre en notre jeunesse le désir de curiosité qui l’anime, cette ardente quête de l’âme en perpétuel accomplissement, avant d’être un élan de coeur jamais complètement assouvi, puis une perspective toujours renouvelée de la raison.
À l’appui de cette inclination toute naturelle à la compréhension de la disposition des constituants matériels de l’univers qui l’entoure, la jeunesse Camerounaise est consciente de ce que son épanouissement est tributaire de sa capacité à découvrir, inventer, innover et décider, toutes aptitudes ne s'acquérant que par une fréquentation assidue de l’école, préoccupations dont voudraient la dispenser les révolutionnaires du dogme rétrograde, ceux qui proposent les ténèbres en lieu et place de la lumière , la violence, le désordre et la dissension plutôt que le calme, l’ordre et la paix, l’ignorance à la place de la connaissance, l’abrutissement au lieu de l’épanouissement; Une fois de plus en pure perte.
L’attentat à l’explosif à l’université de Buea aurait pu se solder par une hécatombe. Il n’en a rien été, la nature elle même ayant pris fait et cause pour les mendiants du savoir./.”
N.R.M
Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense s’est rendu le 07 avril 2021, au quartier Olezoa à Yaoundé, pour voir l’état du chantier.
Une église d’une capacité d’accueil de 2400 fidèles et une école qui aura 20 salles de classe, 2 salles de professeurs, 5 bureaux administratifs, 1 bibliothèque et 8 blocs de toilette, ce sont là les deux ouvrages que le ministère de la Défense est en train de construire pour l’Archidiocèse de Yaoundé. En compagnie de Mgr Jean Mbarga, Joseph Beti Assomo le patron de la Défense a fait une descente hier pour s’enquérir de l’avancée des travaux.
« Pour ce qui est du niveau d’avancement, nous sommes à 42%. Nous avons déjà coulé la dalle du niveau 1. Et tous les travaux en cours actuellement sont préparatoires pour le coulage de la dalle du niveau 2, qui devrait intervenir dès la semaine prochaine », a expliqué au ministre Beti Assomo, un Commandant du génie militaire.
Il faut préciser que le génie militaire construit dans l’église, une salle de célébration, une salle de prière et une mezzanine. À l'arrière, il y a une annexe résidentielle. A quelques kilomètres de là, il y a le bâtiment R+3 de l’école, qui a aussi un gymnase en construction au collège de la retraite.
« Notre appréciation est unanimement satisfaisante. Il y a la technicité, la programmation et même l’esthétique des ouvrages. Donc, le génie militaire a correspondu exactement à ce qu’on attendait de ses réalisations », a déclaré Mgr Jean Mbarga, l’Archevêque métropolitain de Yaoundé.
Pour la construction de ces ouvrages, il y a 30 personnels civils et 10 militaires mobilisés. L’église est bâtie sur une superficie de 640m2. Et l’école aura des salles de classe de 47m2 chacune d’une capacité de 1000 à raison de 50 élèves par classe. Les travaux ont commencé en novembre 2020. Et le génie prévoit les mener durant une période 12 mois.
Liliane N.
L’enveloppe a été remise à Michael Mbuwir le président du Catholic Education Secretariat - diocèse de Buea par Osawa Tsutomu l’Ambassadeur du Japon au Cameroun.
53 millions de FCFA, c’est la somme disposée par le Japon et qui va servir au Catholic Education Secretariat qui doit procéder à la rénovation d’une école maternelle et primaire dans le cadre de son projet intitulé «The Project for construction of St. Laetitia catholic Nursery and Primary School in South West Region». La somme sus mentionnée a été remise en présence de Laurent Etoundi Serge Ngoa le Ministre de l’Education de Base, par le diplomate japonais Osawa Tsutomu. Et c’est Michael Mbuwir le président du Catholic Education Secretariat-diocèse de Buea.
Il faut souligner que l’une des conséquences de la crise anglophone qui dure déjà quatre années, se voit dans le domaine de l’éducation. De nombreuses écoles au Sud-Ouest comme au Nord-Ouest, ont été réduites en cendre surtout au tout début de cette crise. Selon des sources, on compte plus de 4500 école qui ont fermées. La plupart des écoles parties en fumée, ont été incendiées par les séparatistes qui réclament la sécession du Cameroun. Ils souhaitent établir leur république qu’ils appellent Ambazonie. Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), fait savoir que plus de 800 000 enfants sont privés d’éducation dans les deux régions anglophones à cause de la crise. Pour empêcher le déroulement de l’école, de nombreux enseignants et élèves ont été bastonnés, kidnappés et même assassinés.
Le projet du Catholic Education Secretariat pour lequel, le Japon pays partenaire du Cameroun a décidé de contribuer, vise donc l’amélioration de l’environnement d’étude pour les enfants de l’arrondissement de Tiko, dans le département de Fako. Le journal L’œil du Sahel paru en kiosque le 10 février 2021, indique que «l’objectif du gouvernement japonais à travers cette œuvre de générosité, est de contribuer aux efforts louables entrepris par le gouvernement camerounais en vue de rétablir le système éducatif en région anglophone».
Liliane N.
Ce mercredi 4 novembre 2020, des individus non identifiés ont attaqué le Kulu Memorial College, à Mile IV à Limbé. Selon les sources sur place, des personnes armées ont battu et déshabillé les enseignants et les élèves. Un geste qui ne laisse indifférent le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn).
Après cette autre attaque de trop perpétrée par des hommes armés non identifiés contre une école à Limbé, dans le Sud-Ouest Cameroun, Cabral Libii décrit les faits qu’il condamne avec la dernière énergie. Sur sa page Facebook, le président du Pcrn écrit : « Une vidéo virale circule en ce moment et montre des terroristes se livrant à des actes de brutalité et d’humiliation des jeunes élèves dans un établissement scolaire de la partie anglophone du pays. Hier encore on rapportait le cas d’enseignants kidnappés par une horde de bandits à Kumbo ».
L’homme politique poursuit par ailleurs, « L’objectif est manifestement de perturber la reprise des cours après 04 longues années blanches dans cette partie du pays. Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes ignobles qu’aucune personne de bonne foi ne pourrait inscrire dans le cadre des revendications sécessionnistes pacifiques ».
Cabral Libii garantit tout son soutien aux élèves, aux enseignants et parents qui vivent l’enfer du terrorisme dans cette partie du Cameroun en crise. « Je réitère ma proposition au Président de la République d’apporter une réponse sécuritaire à la hauteur de la menace actuelle. La situation n’est manifestement pas maîtrisée. Un état d’urgence devrait être rapidement décrété pendant que le règlement politique de la crise se poursuit », souhaite le candidat arrivé troisième à la présidentielle de 2018.
Innocent D H
D'après les professionnels de la santé et la communauté éducative, les enfants qui commencent très tôt à consommer le tramol, finissent par laisser les classes.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune en 2013, le Dr Pascal Awono, Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue (Cnld), précise que le Tramadol vulgairement appelé « Tramol », fait partie des drogues qui créent actuellement des ravages. Sur le plan social, les sociologues indiquent que l’un des dégâts que cause la consommation du Tramol chez les jeunes est l’abandon scolaire.
Facile d'accès même s’il doit être vendu après présentation d’une ordonnance médicale, cette drogue s'est ainsi introduite dans les cours d'école au Cameroun où, selon le comité interministériel de lutte contre la culture et le trafic des stupéfiants, 12.000 jeunes scolarisés âgés de 13 à 15 ans consomment du tramadol ou du cannabis. Une consommation qui n'est pas sans conséquence.
Un enseignant d’un établissement de la ville de Yaoundé qui a requis l’anonymat, où de plus en plus des élèves sont interpellés pour consommation de tramadol raconte, «ceux de nos élèves qui ont été pris pour consommation du tramadol se faisaient remarquer par leur agressivité. Ce sont pour l'essentiel des élèves qui n'assistent pas à tous les cours, qui parlent mal aux enseignants et qui sont à l'origine des bagarres. Sommeil, absentéisme, troubles du comportement meublent leur quotidien». Ne voulant pas se soumettre aux règles de l’école, ces derniers décident parfois de ne plus venir en classe.
Les sociologues parlent aussi des ruptures familiales. Les jeunes qui se livrent à la consommation du Tramol, finissent par s’éloigner de leurs propres familles. Certains se retrouvent dans des gangs qui les adoptent. Ces gangs sont le plus souvent les auteurs des agressions, des actes de violence, des crimes dans les quartiers, les rues et aujourd’hui dans les établissements scolaires. « Les parents doivent être vigilants, surveiller le comportement de leurs enfants. Et, s’ils découvrent qu’un proche se drogue, il ne faut pas dramatiser, il faut le comprendre et le conduire vers les personnes avisées », conseille le Dr Pascal Awono.
Toujours sur le plan social, les dégâts de la consommation du Tramol sont la marginalisation, la folie, le suicide. En 2018, le comité national de lutte contre la drogue au Cameroun a rendu public des statistiques sur la consommation des produits illicites. Selon ces données, 21% de la population camerounaise a déjà expérimenté une drogue dure, 10% sont des usagers réguliers, dont 60% de jeunes âgés de 20 à 25 ans. En 2013 les derniers recensements ont démontré que 15% des jeunes âgés de 12 à 15 ans ont déjà expérimenté le tabac et 9% reconnaissent avoir expérimenté le cannabis.
« Je conseille de faire du sport, de se reposer. Il ne faut pas prendre de produit sous prétexte qu’on doit augmenter ses performances. Aux timides et à ceux qui n’arrivent pas à attirer la sympathie des autres en milieu scolaire ou jeune, je conseille d’adhérer aux associations de jeunes. Il faut avoir des loisirs sains (lecture, promenade, musique…). Ceux qui ont des problèmes doivent se confier aux parents, aux amis, au personnel médical. Il faut que les jeunes ignorent les publicités sur le tabac et autres. Le tabac est la porte d’entrée de toutes les drogues, car lorsqu'il n’a plus d’effet, le consommateur passe aux autres psychotropes. Pour les associations, il faut organiser des journées sans drogue », ajoute le Dr Pascal Awono.
Le Tramadol est un opioïde de synthèse, contenu dans certains médicaments analgésiques.
Liliane N.