Le club fanion de la Région du Nord Cameroun s’est qualifié dimanche dernier pour la phase de poule de la Coupe de Confédération africaine de Football (Caf). C’est grâce à cette qualification que Coton vient de recevoir un chèque d’une valeur de 135 millions de FCFA. En effet, pour valider son ticket qualificatif, l’équipe a battu en aller et retour l’AS Sonidep du Niger.
Dimanche dernier, 21 février 2021, Coton Sport de Garoua a obtenu sa qualification pour la phase de poule de la Coupe de la CAF. Salomon Banga Bindjeme et ses coéquipiers se sont défaits des Nigériens de l’AS Sonidep en match aller et retour, respectivement par un score de 2-0 à Niamey et 1-0 à Garoua. Une belle prouesse qui permet au club camerounais de décrocher la rondelette somme de 135 millions de nos francs.
Logé dans le groupe B, les Cotonculteurs ne se contentent pas à contempler cette récompense. Ils sont déjà fixés sur leurs adversaires de la phase de groupe. Dans ce groupe sont logés, les Marocains de RS Berkane, les Algériens de JS Kabylie et des Zambiens de Napsa Stars.
Le vice-champion du Cameroun en titre compte réaliser une excellente performance dans cette compétition. C’est d’ailleurs à juste titre qu’a réagi Francis Tombi Alemi au micro de nos confrères de CFOOT, « Ce seront des matchs comme tous les autres (…) Coton sport a aussi une certaine notoriété sur le continent, donc tout va se jouer comme d’habitude sur le terrain et chacun utilisera ses forces pour venir à bout des adversaires. On va continuer de travailler pour être à la hauteur de ce défi, car jusqu’ici tout dépend encore de nous-mêmes ».
Innocent D H
Les fonds sont mis à la disposition du Programme national de Développement participatif (Pndp) par l'Union européenne à travers son mécanisme du Fed qui est administré par l’Agence française de développement (Afd). Ce sont au total, 12 départements qui sont concernées par ces plans territoriaux dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, Extrême-Nord et du Nord. Pour la matérialisation de ce projet, le Pndp est à la recherche d’un partenaire.
Cette action du Pndp s’inscrit dans le cadre de la 3ème phase du Programme national de Développement participatif lancé depuis 2016. Le projet fait la part belle à l’aménagement du territoire en appuyant sur la spécificité de chaque territoire et l’appui aux filières agropastorales locales.
Ces plans territoriaux s’inspirent des transferts de compétences aux communes dans le sillage du développement des infrastructures de désenclavement notamment les routes communales, pistes rurales, ouvrages de franchissement. En outre, cette nouvelle orientation dans la mise en œuvre du Pndp se sert des appuis aux filières agricoles, animales et végétales à travers la construction des magasins de stockage, des ateliers de transformation ou des couloirs de passage.
Les bureaux d’études, Organisations Non Gouvernementales, consultants individuels, ou des bureaux d’études et organisations de la société civile, sont les acteurs auxquels s’adresse cet appel à manifestation d’intérêt lancé le 10 février dernier.
Indiquons que le Pndp de depuis son lancement il y a quatre ans, est un programme dont la contribution est non négligeable dans l’amélioration des conditions de vie des populations à la base. A mettre à l’actif du Pndp, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des acteurs, ainsi que du cadre institutionnel, législatif et réglementaire en matière de la décentralisation. De sources officielles indiquent que ce programme a permis le financement de 6 500 microprojets dans les volets : éducation, santé, électrification, hydraulique entre autres. Ce sont également, 329 plans communaux de développement qui ont été produits grâce à l’appui du Programme national de développement participatif.
Innocent D H
Un « énorme panache de poussière saharienne transporté par l’Harmattan en provenance du centre du Tchad » s’est abattu dans la région de l’Extrême-Nord via le département du Logone-et-Chari. L’alerte est du ministère des Transports dans un bulletin météo rendu public le 17 février. Une situation qui, au-delà d’impacter les habitudes des populations menace leur santé.
Le ministère des Transports avertit également que, cette tempête devrait poursuivre sa progression vers les régions du Nord et de l’Adamaoua : « Ces particules de poussière en suspension réduiront la visibilité et détérioreront la qualité de l’air », avertit le ministère. Selon les explications des experts, les fortes concentrations de poussière provenant du Sahara sont étroitement liées aux épidémies de méningite dans les pays du Sahel. C’est le cas notamment dans l’Extrême-Nord. Mais les maladies les plus fréquentes sont celles d’ordre respiratoire.
Pour les spécialistes de santé, l’inhalation de particules fines pourrait déclencher ou aggraver l’asthme, mais aussi la bronchite, l’emphysème et la silicose. Et l’impact de ce phénomène naturel est réel sur les habitudes des populations. « La poussière est déjà là et s’infiltre partout, même lorsque les portes et fenêtres sont fermées. Lorsqu’on respire, c’est la poussière qu’on respire », déplore une habitante de Kousserie dans le département du Logone-et-Chari. Face à cette situation, les autorités conseillent aux populations un train de précautions. Elles invitent les habitants à limiter les sorties, de porter un masque facial.
L’on apprend que les tempêtes de poussière se forment lorsque des vents turbulents violents érodent les sols arides et semi-arides et soulèvent des particules. Didier Yimkoa environnementaliste, affirme que ces tempêtes peuvent parcourir des milliers de kilomètres, causant d’autres polluants et déposant des particules loin de leur sol d’origine. Ce phénomène météorologique est courant dans la zone sahélienne du pays et peut être lié aux changements climatiques. L’environnementaliste explique également : « Dans l’énumération des phénomènes extrêmes liés aux changements climatiques, on parle des vents, des tempêtes, des tsunamis, etc. Là, c’est le vent qui transporte les particules, c’est-à-dire la poussière. Ces particules proviennent de la dessiccation des sols provoquée par la chaleur ». « C’est pourquoi il doit y avoir des programmes de mécanismes d’adaptation aux changements climatiques. Aujourd’hui, on parle beaucoup plus du port des masques, mais ce sont des préoccupations en aval. Il faut travailler en amont et en aval. Il faut, en amont, penser aux solutions durables comme planter les arbres parce que les arbres sont des brise-vents », conseille l’expert.
Innocent D H
Une saisie rendue possible grâce à la vigilance des fins limiers de l’opération Halte au Commerce illicite (Halcomi) zone 3 accompagnés des éléments du Secteur militaire 3, accompagnés des forces de défense et de sécurité. Ces marchandises de la contrebande saisies, présentées à la presse en présence du préfet du département de la Bénoué. Oumarou Haman Wabi a saisi l’occasion pour rappeler que l’arrêté régional interdisant la circulation de ces types de véhicules reste en vigueur dans le Nord.
Ce sont trois véhicules remplies de marchandises de la contrebande qui viennent d’être interceptées dans la nuit du 17 au 18 février 2021 sur l’axe Barndake-Garoua. Saisie rendue possible grâce au tact et la vigilance des éléments de la douane camerounaise déployées dans le cadre de l’opération Halte au Commerce illicite. « Ces marchandises venaient d’un pays voisin et nous avons eu le renseignement. On a donc tendu l’embuscade quelque part en brousse. Quelques heures plus tard, à minuit 14, ils sont tombés dans notre filet », explique Jude Mofor, coordonnateur Halcomi zone 3.
Le préfet du département de la Bénoué qui a félicité les responsables de la douane et les éléments du secteur militaire numéro 3, réitère que l’arrêté régional interdisant la circulation des petits véhicules signé en 2020 reste en vigueur dans la région du Nord.
« Cette opération est essentielle dans le cadre de la lutte contre la contrebande. Ce qu’ils transportent même les camions ne le peuvent pas porter autant de marchandises. L’année dernière, monsieur le Gouverneur avait pris un arrêté régional interdisant la circulation des petits véhicules "Starlet". L’arrêté est toujours en vigueur et nous continuons à nous battre contre ce phénomène. Il faudrait donc que les uns et les autres prennent des dispositions pour que ceux qui circulent à nouveau soient interceptés et mise en fourrière », indique le préfet.
Cette autre saisie des marchandises de la contrebande dans le Nord, montre que la douane dans cette partie du pays reste mobilisée et déterminée sur le terrain à mettre en déroute les contrebandiers et adeptes du commerce illicite. Des actions qui, naturellement contribuent à préserver le tissu économique de la région et par ricochet la santé des populations.
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Innocent D H
A Garoua par exemple, il ne se passe presque plus une semaine sans que l’on enregistre des décès et blessés sur nos routes. Face à cette situation qui endeuille de nombreuses populations, les pouvoirs publics prennent le taureau par les cornes. C’est le cas des responsables en charge des Transports dans le Nord en collaboration avec les autorités locales, qui mettent un point d’honneur sur la sensibilisation des usagers de la route pour une sécurité assurée.
Des scénarios de plus en plus tristes observés sur la voie publique dans le Nord. Il ne se passe quasiment plus, des jours sans que des accidents de la circulation soient décriés. Le cas le plus récent est celui survenu à Pitoa. A l’origine de cet incident qui a causé plusieurs dommages à des personnes, des bêtes en divagation percutées par un bus de transport en commun sur la nationale N° 1.
Un autre cliché sombre sur nos routes, c’est celui qui a ôté la vie à une personne au lieu-dit « carrefour 8 » à Garoua il y a quelques jours. Une recrudescence d’accidents de la circulation due pour la plupart à l’incivisme des usagers. « Il y a une l’inobservance du code de la route par les usagers. Un comportement incivique qui est principalement affiché par les conducteurs notamment les automobilistes et les motocyclistes », regrette Oumarou Sanda Taparé, délégué régional des Transports pour le Nord.
Motos taxis
Dans la cité capitale de la région du Nord, les accidents les plus fréquents impliquent les motos taxis. « C’est un secteur où il y a beaucoup de désordre, il est même très difficile de maîtriser le nombre exact des conducteurs de motos taxis qui circulent dans les villes et on y trouve des gens de divers ordres. Très souvent c’est l’excès de vitesse qui est remise en question, des collègues moto taximen qui font par exemple la course dans les artères de la ville, cela est récurrent. Et ce n’est pas une bonne car la finalité, qu’on le veuille ou pas ce sont les accidents », ajoute le délégué régional des Transports.
Pour inverser la courbe ascendante de ces accidents, les responsables en charge des transports en collaboration avec les autorités locales intensifient la sensibilisation. « Nous encadrons ces conducteurs de motos taxis en organisant des campagnes de sensibilisation et des formations à leur profit pour leur permettre d’être en phase avec la règlementation. Un travail que les collectivités locales le font aussi régulièrement. C’est le cas de la mairie de la ville de Garoua. Nous envisageons d’ailleurs dans les prochains organiser d’autres séances de formation pour la corporation », informe Oumarou Sanda Taparé.
Il est question de mettre la puce à l’oreille des usagers de la route dans le Nord. A pieds, à moto, ou au volant de leur véhicule, ils sont invités à être plus responsables, condition sine qua none pour prévenir les accidents sur la voie publique.
Outre les responsables en charge des Transports et les autorités locales, la Gendarmerie nationale contribue à la prévention des drames sur les routes dans le Nord. Les pandores qui s’activent sur le terrain répriment également les conducteurs véreux.
Innocent D H
Un terrain de 10 hectares dans la zone industrialo-portuaire de Kribi a été mis a mis à la disposition de Atlantic Group du milliardaire ivoirien par le Port autonome de la ville éponyme (PAK). L’on apprend que les autorisations préalables pour l’implémentation de ce projet industriel ont déjà été obtenues. Cette cimenterie dont les travaux construction vont bientôt démarrer, aura une capacité de production d’un million de tonnes de ciment.
Selon certaines indiscrétions, cette nouvelle cimenterie (Atlantic Ciment) devrait être la réplique de l’usine de la Société de ciment de Côte d’Ivoire, contrôlée à 100% par M. Dossongui. Inaugurée le 28 janvier 2021 dans la zone industrielle PK 24 Akoupé-Zeudji (Abidjan), cette cimenterie a coûté 60 milliards de FCFA, selon le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba.
L’arrivée imminente de Atlantic Ciment va selon plusieurs observateurs, durcir la concurrence sur le marché local du ciment, où cinq opérateurs rivalisent déjà d’offres. Ces opérateurs sont : Cimencam (2,2 millions de tonnes), filiale locale du groupe Lafarge-Holcim-Maroc Afrique (LHMA) ; du Nigérian Dangote (1,5 million de tonnes) ; du Turc Eren Holding, qui contrôle le capital de Medcem Cameroun (600 000 tonnes) ; du Marocain Cimaf (500 000 tonnes en cours d’extension), et de la société Mira Company (un million de tonnes évoqué au départ du projet).
A titre d’indication, Atlantic Ciment est le 2e investissement dans l’industrie de Atlantic Group au Cameroun, après Atlantic Cocoa. Cette dernière est une unité de transformation de fèves de cacao d’une capacité de 48 000 tonnes extensibles à 64 000 tonnes, qui a été discrètement mise en service dans la zone industrielle du port de Kribi en 2020, et dont les premières exportations ont eu lieu le 12 décembre 2020.
L’arrivée de ces opérateurs a déjà impacté le prix du ciment sur le marché camerounais. L’on a assisté à une légère baisse du Coût de ce produit, de 5 000 francs à 4 400 FCFA voire 3 000 le sac de 50 kg. Toutefois reconnaissons-le, le prix n’est pas descendu au niveau attendu aussi bien par les populations que par les pouvoirs publics prenant en compte le pouvoir d’achat du consommateur lamda.
Innocent D H
C’est sans doute pour atteindre cet objectif que le département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI) effectue une mission une mission d’assistance technique au Cameroun du 15 au 26 février 2021.
La mission d’assistance technique du FMI au Cameroun va se faire par visioconférence et sera conduite par Jean Luc Hélis, Chef de cette mission. Spécifiquement, il s’agit pour l’institution de Breton Woods de : faire le point sur le cadre légal et institutionnel, le contrôle interne et externe des entreprises publiques ; examiner la relation entre l’Etat et les entreprises publiques sous divers prismes (recettes, dépenses, impôts, subventions, garanties, prêts rétrocédés) ; améliorer la gouvernance et la transparence dans les entreprises publiques (outils de suivi, reporting des opérations) ; identifier les risques budgétaires qui pèsent sur les entreprises publiques et renforcer les capacités des acteurs qui interviennent dans ce maillon.
Contexte de la mission
C’est une mission qui intervient dans le cadre du prolongement de la réforme des entreprises publiques. Une démarche dont le point a été, la promulgation du décret N° 2019/320 du 19 juin 2019. Cet acte réglementaire précise les modalités d’application de certaines dispositions de la loi portant statut général des entreprises publiques. Outre ce texte, i y a le décret N° 2019/321 du 19 juin 2019 fixant les catégories, la rémunération, les indemnités et les avantages des dirigeants des entreprises publiques. Selon la direction générale du Budget du ministère des finances (DGB), « Les résultats de cette mission serviront de base à la revue générale des politiques publiques à venir ».
Innocent D H
La signature du contrat commercial entre le Ministre camerounais des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi et le Directeur général de cette entreprise italienne, Francesco Pauseli, a eu lieu lundi, 15 février 2021 à Yaoundé. Une convention pour la construction (phase I) de la route Olounou-Oveng (70 km) reliant le Cameroun au Gabon.
Selon les informations fournies au Ministère des Travaux publics, le contrat va permettre de : « Mettre à contribution l’entreprise italienne Seas dans la phase I du projet de construction de la route Olounou-Oveng-frontière Gabon (105 km au total), pour un coût prévisionnel des travaux d’un montant de 67 milliards de FCFA ». L’on apprend en outre que l’étape suivante est la signature du marché public proprement dit entre l’Etat du Cameroun et l’entreprise Seas.
Profil de la route
L’infrastructure qui pourrait bientôt voir le jour, dans son profil est de 1 x 2 voies de 3,5 m d’une vitesse de référence de 60 km/heure. Il est prévu une réalisation de 59 ouvrages de drainage transversal ; la construction de 13 ponts de longueurs diverses pour un linéaire total de 260 ml. Il faut également mentionner, l’aménagement des carrefours ; la réalisation des signalisations horizontale et verticale des équipements de sécurité. La durée d’exécution des travaux est de 24 mois, qui sont des aspects contenus dans les termes du contrat. Ce contrat commercial prend aussi en compte : les contrôles techniques et géotechniques, la construction d’un poste de péage automatique, d’un poste de pesage, d’un poste de comptage.
En rappel, c’est au cours du forum des affaires tenu en marge de la visite d’État du Président Paul Biya en Italie du 20 au 22 mars 2017, que l’Italie a manifesté son intérêt pour le financement des travaux de construction de la route Olounou-Oveng-Frontière Gabon. Un protocole d’accord avait alors été signé en précisant que les entreprises italiennes Seas, Italfer et le groupe Leonardo se chargeront de réaliser les travaux. Finalement c’est uniquement Seas qui devrait s’y atteler.
Le Mintp précise tout de même : « Le choix de cet axe comme faisant partie d’un projet du volet routier du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (PLanut), est justifié d’une manière générale par la volonté de désenclaver des bassins de production en reliant chacune des villes concernées par ce projet au réseau structurant ; à étendre le réseau bitumé de la région du Sud vers les grands bassins de production ; à faciliter l’écoulement de la production agropastorale vers les grands pôles de consommation du pays et du Gabon ; à améliorer l’accès des populations aux infrastructures de bases ; à améliorer les revenus des populations en facilitant l’écoulement de leur production ».
Innocent D H
Le Ministre Jules Doret Ndongo a présidé ce mardi, 16 février 2021 à Garoua dans la région du Nord, le lancement officiel de la saison cynégétique 2020-2021. Occasion pour le membre du Gouvernement d’inviter ainsi, ses collaborateurs, les populations et communes riveraines aux zones d’intérêts cynégétiques à faire preuve de résilience pour booster l’activité de chasse qui n’est pas épargnée des effets néfastes de la Covid-19.
Au Cameroun, ce sont seulement 191 personnes qui ont été enregistrées dans les zones d’intérêts cynégétiques durant l’exercice 2020, soit une recette annuelle de 211 millions de francs CFA contre 387 chasseurs et 835 millions de taxes d’affermage durant l’année précédente (2019). Une baisse de vitalité dans l’activité de chasse imposée par le contexte sanitaire difficile lié au coronavirus. « Dès que vous constatez la fermeture des aéroports, des frontières, cela veut dire que les principaux acteurs de la chasse qui nous viennent surtout de l’étranger n’ont plus la possibilité de se déplacer et donc les safaris ont dû s’arrêter », explique le ministre Jules Doret Ndongo.
Pour faire face aux effets néfastes de cette maladie sur les activités de chasse au Cameroun, le Ministre des Forêts et de la Faune préconise la résilience des maillons de la chaîne. « Il a fallu un assouplissement des mesures aux alentours du mois de mai », indique le membre du Gouvernement.
Ainsi, Jules Doret Ndongo qui réitère la détermination du Gouvernement camerounais à développer les activités de chasse en cette période de crise sanitaire liée au coronavirus, invite les acteurs locaux notamment ses collaborateurs, les populations et communes riveraines aux zones cynégétiques, principales bénéficiaires des taxes d’affermage, à plus de détermination dans leurs actions. Indiquons que la région du Nord où le Ministre Jules Doret Ndongo vient de lancer la saison cynégétique 2020-2021 dispose de 32 zones de chasse.
Innocent D H
C’était ce mardi, 16 février 2021 dans la salle de conférences services du Gouverneur du Nord au cours d’une réunion présidée par l’inspecteur général Simon Sombé. L’autorité administrative a au cours des travaux invité les participants à plus de rigueur dans la mise en œuvre des actions de gestion des ressources budgétaires de l’Etat.
Selon le 10ème Rapport de la Commission nationale Anti-Corruption (Conac) publié en décembre 2020, la région du Nord s’est distinguée comme meilleure élève en matière de lutte contre la corruption au Cameroun.
Cette réunion a permis aux responsables des administrations publiques notamment les délégués régionaux de passer au scanner les efforts de lutte contre la corruption dans leurs domaines de compétences. « En tant qu’organisation de la société civile, nous suivons les actions sur e terrain, nous observons et rendons compte à qui de droit », déclare Daniel Ndakbo, représentant de l’Organisation de la Société civile.
Pour l’inspecteur général des services régionaux du Nord, il est question de s’autoévaluer sur les avancées des trains de mesures prises par le Gouvernement pour une gestion transparente des ressources de l’Etat. Plusieurs recommandations ont été formulées afin que la région du Nord, continue de servir de bon exemple dans la lutte contre la corruption. Simon Sombé explique, « C’est un cadre qui nous permet de nous situer sur ce qui est fait, ce qui reste à faire et même les recommandations nécessaires pour améliorer la qualité du service public rendu aux citoyens. Il nous a notamment paru utile de penser que nous devons prendre des mesures pour que les élèves de l’école primaire et maternelle ne soient pas exclus à cause du non payement de l’APEE ».
Une réunion au cours de laquelle les participants ont pu se regarder en face, se dire toutes les vérités sur la stratégie régionale 2021 de lutte contre la corruption, question de mieux préparer la prochaine évaluation trimestrielle de la Conac dans le Nord.
Innocent D H