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Innocent D.H.

Innocent D.H.

La convention de partenariat y afférente a été signée entre les deux parties le 26 février dernier. Il est question pour l’Institut africain d’informatique (IAI) du Centre technologique de Paul Biya d’étendre son réseau de partenaires pour accompagner l’Etat du Cameroun dans la promotion du digital.

 

Les documents de ce partenariat ont été paraphés par Armand Claude Abanda, le représentant-résident de l’IAI-Cameroun et Hamadou Hamidou, maire de la commune de Maroua Ier. C’était en présence du préfet du département du Diamaré, Jean Marc Ekoa Mbarga.

Selon les explications de Armand Claude Abanda, cet acte rentre dans le cadre de la mise en œuvre du programme social un Million de jeunes, d’enfants et femmes (MIJEf) à former aux Technologies de l’information et de la Communication (TIC) à l’horizon 2035, sous le parrainage de la première dame du Cameroun, Chantal Biya.

Dans les détails, l’on apprend, qu’à travers ce partenariat, l’IAI-Cameroun se charge de former des centaines de jeunes et de femmes de l’arrondissement de Maroua Ier à l’informatique dans les mois à venir. Il s’agit notamment des logiciels d’application de base que sont Microsoft Word, Excel, Internet, Publisher, ainsi que la citoyenneté et l’entrepreneuriat. « La signature de ce partenariat montre que le département du Diamaré est résolument dans la lignée idéologique du président de la République qui veut que les Camerounais s’arriment au monde digital. Aujourd’hui, dans la mairie de Maroua Ier, les jeunes ont la chance d’avoir un maire très dynamique », indique Armand Claude Abanda. Un partenariat qui intervient au lendemain de la célébration du cinquantenaire de l’IAI. 

Pour sa part, visiblement satisfait de son initiative, le maire de Maroua déclare : « Dès l’entame de notre mandat, nous avons pris l’engagement de former autant que nous pouvons des jeunes de notre commune à l’outil informatique, qui est aujourd’hui une utilité, une nécessité absolue pour la survie du monde ».

Le préfet du département du Diamaré a saisi l’occasion pour encourager vivement les jeunes de la localité à saisir cette opportunité en or, à eux offerte pour se former en masse aux TIC. « Actuellement on ne peut pas contourner les technologies de l’information et de la communication. Je voudrais demander aux jeunes de courir pour être les premiers sur la liste (…) », soutient Jean Marc Ekoa Mbarga.

Innocent D H

 

La journée mondiale de la protection civile se célèbre ce lundi, 1er mars 2021. Cette journée, commémore le jour où la constitution de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) est entrée en vigueur en tant qu’organisation intergouvernementale. Il s’agit d’attirer l’attention de l’opinion publique sur l’importance de prévenir les catastrophes.  Au Cameroun, il est récurrent que l’on enregistre des cas de catastrophes notamment les inondations et les mouvements de terrain dont les conséquences sont très souvent aggravées à cause des actions humaines.

 

A l’échelle mondiale, environ un millier de grandes catastrophes « naturelles » sont annuellement recensées par le Bureau des Nations unis pour la réduction des risques de catastrophe. Ces catastrophes sont en majeure partie provoquées par les crues, évènements naturels les plus fréquents et les plus destructeurs. L’origine de ces crues est météorologique à savoir : les moussons, les cyclones tropicaux, et tempêtes. Leurs effets sont les inondations et les mouvements de terrain notamment les destructions d’ouvrages comme les barrages, les ponts, les immeubles entre autres.

Au Cameroun, les cas de catastrophes les plus connus sont les inondations, éboulement de terrain et les tremblements de terre. Précisément dans le registre des inondations, l’on se rappelle encore de la forte pluviométrie enregistrée en 2012 dans la partie septentrionale du Cameroun. A l’origine, la furie en furie qui avaient causé d’importantes pertes aux populations. Pour ce qui de l’éboulement de terrain, l’impact de la catastrophe de Ngouaché en octobre 2019 dans la région de l’Ouest est aussi jusque-là frais dans les mémoires.  

La responsabilité humaine

Outre les causes naturelles de ces catastrophes, leurs effets sont très souvent aggravés par l’activité de l’homme. Aux rangs des facteurs humains : les réductions voire suppressions des zones inondables, forestières, agricoles ; extensions des zones d’aménagement, de construction ; ouvrages inadaptés ; non-respect des règles de prévention etc. Et dans ce chapitre, comment ne pas déplorer le fait qu’au Cameroun certaines populations continuent d’occuper des zones à risques (pieds de montagnes, les abords du fleuve Bénoué en l’occurrence dans le Nord par exemple).

Notons également que les actions humaines provoquent régulièrement d’autres formes de catastrophes. Il s’agit surtout des incendies et des accidents. A ce niveau, il n’est pas rare de de constater que des personnes s’installent non loin ou pire encore sous des pilonnes, des poteaux électriques de haute tension. Résultat de course, des cas d’électrocution et d’incendies sont légion.  Pour les accidents de la circulation, ils adviennent le plus souvent à cause de la négligence de l’homme dans l’entretien des routes.

Face à cette situation, pour minimiser les risques liés à la survenance des catastrophes sur l’ensemble du Cameroun, les populations sont donc appelées à être plus responsables dans l’exercice de leurs activités quotidiennes.

Innocent D H

Le porte-parole rompt avec le silence face à une vidéo de 11 secondes qui circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux où l’on peut entendre des prétendus membres du Mouvement de Libération du Cameroun (MLC), opérant à la frontière avec le Nigéria adresser de nouvelles menaces au Gouvernement camerounais et populations locales. Guibaï Gatama réagit en indiquant que le respect de la République, est la seule pour obtenir le retour du Grand-Nord au premier plan.

 

Sur son compte Facebook, le porte-parole des 10 millions de Nordistes, Guibaï Gatama réagit à l’appel du mouvement armé MLC« La voie démocratique, dans le respect de la République, est la seule pour obtenir le retour du Grand-Nord au premier plan. Notre prise de conscience et notre détermination nous permettrons de relever de grands défis. Ensemble, tout est possible ».

Signalons que dans une vidéo de 11 minutes 58 secondes qui circule sur les réseaux sociaux depuis ce matin, des prétendus membres du Mouvement de Libération du Cameroun (MLC), un mouvement qui opère à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, adressent de nouvelles menaces au gouvernement camerounais et aux populations locales. En effet, dans leur enregistrement, Ils affirment avoir entrepris des négociations pour la libération de leurs leaders notamment : Marafa Hamidou Yaya, Gervais Mendo Ze, Iya Mohamed et autres. Mais affirment être manipulés et que certaines autorités de la ville de Ngaoundéré utilisent leur nom pour se faire de l’argent, ont relayé nos confrères du site d’information Actu Cameroun dans un article.

Innocent D H

L’information est contenue dans un communiqué du Ministère camerounais de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable, annonçant la tenue des audiences publiques du 1er au 06 mars 2021. C’est en prélude à une étude d’impact environnemental en vue de la construction de ce centre d’emplissage de gaz domestique dans la ville d’Edéa, région du Littoral.

 

La Société d’entreposage et de distribution énergétique du Cameroun (Sedecam) va construire à Edéa, un centre d’emplissage de gaz domestique. Distributeur de gaz domestique de la marque Global gaz, Sedecam est la filiale de la holding marocaine Akwa Group, qui, en 2018, a racheté au Danois Kosan Crisplant la marque Global Gaz dont la présence sur le marché camerounais du gaz domestique remonte au début des années 2000.

Il faut souligner que le centre d’emplissage d’Edéa sera la 2ème infrastructure de ce type construite par cet opérateur au Cameroun, après le centre de Limbe dans la région du Sud-Ouest. Le montant de cet investissement n’est pas pour l’instant révélé, mais une chose est sûre, il devrait permettre à Sedecam de doper ses capacités et marquer davantage sa présence sur le marché camerounais qui reste jusqu’ici dominé par des concurrents tels que SCTM ou Total.

L’annonce de la construction de cette entreprise intervient au moment où le gouvernement camerounais est engagé à assainir le secteur du gaz à travers la lutte contre la vente clandestine de cette énergie.  L’on a appris récemment le démantèlement par la Police d’un entrepôt clandestin spécialisé dans le siphonage des bouteilles de gaz domestique au quartier Yassa à Douala sous haute instruction du Ministre camerounais en charge du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.  Selon les sources policières, les présumés bandits interpellés étaient non seulement spécialisés dans le trafic du gaz, mais aussi dans le tripatouillage du carburant. La fouille des lieux avait permis une saisie réelle de plus de 600 bouteilles de gaz de marque MRS Total, ainsi qu’une multitude de tuyaux. L’entrepôt a été mis sous scellé et reste sous surveillance, a-t-on appris.

Innocent D H

Pour le membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), cette affaire peut provoquer un soulèvement au Cameroun. Messanga Nyamding pense que le nouveau prêt de 55 milliards de francs CFA est une insulte au peuple camerounais.

 

Pour le Pr Messanga Nyamding, enseignant à l’Institut de Recherches internationales du Cameroun (Iric), le nouveau à contracter par le Cameroun à hauteur de 55 milliards de francs CFA pour la finition du complexe sportif d’Olembe n’est pas à légitimer. « Ça fait trop de milliards pour continuer à rendre ce régime que moi je trouve crédible. Je pense qu’une enquête parlementaire serait mieux indiquée pour qu’on dise où vont les 55 milliards de FCFA et qu’est-ce qu’on a reçu avant », affirme l’homme politique sur le plateau de Droit de Réponse, ce dimanche 28 février 2021 sur Equinoxe Télévision

Selon, ce cadre haut cadre du parti au pouvoir, une telle actualité peut entraîner le soulèvement de certains compatriotes mécontents. « Cette affaire peut entrainer un soulèvement. Vous ne réalisez pas ce qui peut arriver au Cameroun », s’inquiète-t-il.  Messanga Nyamding demande par ailleurs aux militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto, de ne pas faire une focalisation sur ce dossier. « Je demande à mes amis du Mrc de nous laisser régler ce problème. Si le Mrc entre dans cette affaire, ils vont encore politiser et on va encore dire que le Mrc veut le pouvoir. Laissons-nous, nous-mêmes nettoyer notre propre écurie. Que le Mrc nous laisse combattre nos voleurs », souligne-t-il.

Indiquons que le Président de la Commission ad hoc en charge des infrastructures au Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) a donné les explications sur le sujet mercredi, dernier sur le Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv). « Ce qui se passe, c’est que juste après le retrait de la Can 2019 au Cameroun, la société Piccini décide d’arrêter les travaux. Magil, qui vient d’achever les travaux sur le stade de la réunification à Douala, propose alors avec le soutien du gouvernement canadien d’aider le gouvernement dans l’achèvement du complexe d’Olembe. Magil décide d’achever toutes les composantes du complexe dans les limites de l’enveloppe restante du marché d’origine de Piccini, soit 50 milliards de FCFA, ce qui équivaut à un financement non mobilisé du premier marché plus 5 milliards de coûts supplémentaires. Les 50 milliards ne sont donc pas un projet de détournement de milliards, encore moins de surfacturation. Standard Chartered Bank s’est rendu compte que les procédures d’attribution du contrat à Magil étaient assez régulières, tant au regard des lois nationales qu’internationales. Elle a donc décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement camerounais », a expliqué Cyrille Ntolo.

Innocent D H

L’opérateur des télécommunications indique qu’il s’agit des numéros de téléphone dont l’identité des propriétaires n’est pas à jour. Pour éviter cette suspension, Orange Cameroun invite les abonnés à actualiser leur identification avant le 05 mars 2021.

 

Depuis ce 25 février 2021, ce message de Orange Cameroun est diffusé sur les réseaux sociaux : « Si votre carte d’identité (Cni) ou votre récépissé a expiré, vous risquez la suspension de votre ligne ». A en croire le message véhiculé, l’opérateur des télécoms appelle ses abonnés à mettre à jour leur identification avant le 05 mars 2021. Les concernés peuvent envoyer une photo de la nouvelle Cni ou du récépissé renouvelé par WhatsApp ou se rendre dans une agence, munis de la pièce d’identité.

A travers cette suspension en vue, Orange Cameroun veut éviter des amendes du régulateur qui, après constat de numéros non identifiés, peut procéder lui-même à la suspension, apprend-on. Au premier trimestre 2019 par exemple, l’Agence de régulation des télécoms (ART) avait suspendu 73 000 numéros de téléphone non conformes chez les opérateurs Mtn, Orange et Nexttel.

L’Art est clair sur la question, la stricte identification des numéros des téléphones est exigée parce que certains revendeurs ambulants utilisent des pièces d’identité retrouvées dans les rues pour pré-activer des cartes Sim. « Ces pratiques rendent impossible le rapprochement de la puce avec son utilisateur final, lequel n’est plus l’abonné préalablement identifié », indique l’Art.

Le décret du 2015/3759 fixant les modalités d’identification des abonnés et des équipements terminaux des réseaux de communication électroniques, précise que tous les abonnés mobiles sur le territoire national doivent fournir une pièce d’identité valide pour bénéficier des services des opérateurs mobiles. Il est question pour le régulateur du secteur des télécommunications au Cameroun de suivre les traces des communications téléphoniques dans la mesure où celles-ci servent parfois pour des causes criminelles, surtout dans un contexte où le pays fait face à l’insécurité notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Innocent D H

Dans un communiqué rendu public récemment, le sous-préfet de Maïganga dans la région de l’Adamaoua annonce « l’incarcération de toutes personnes prises en flagrant délit de défaut de port du masque, qui seront interpelées et conduites au commissariat de sécurité publique et la brigade de gendarmerie ».

 

Cette phase répressive de lutte contre la pandémie du coronavirus lancée le 22 février dernier, vise toutes les personnes qui foulent au pied l’observance des mesures barrières dans cette ville de 123 000 habitants et 18 000 réfugiés porte d’entrée de la région de l’Adamaoua. Mesure qui constitue la réponse de l’autorité administrative à une « situation de plus en plus préoccupante », indique le communiqué.

Dans son communiqué l’autorité administrative, promet aussi la fermeture et des sanctions contre les responsables des services publics qui n’auront pas disposé d’un seau d’eau et du savon pour le lavage systématique des mains. 50 nouveaux cas ont été enregistrés entre le 8 et le 23 février, portant le nombre total des cas positifs à 88, dont 50 actifs et un décès dans cette partie du pays.

L’on apprend que les descentes musclées dans les espaces publics notamment les administrations, les hôtels, restaurants, débits de boisson et gares routières conduites par le sous-préfet de l’arrondissement de Maïganga, appuyé par les forces de maintien de l’ordre prennent fin ce 26 février 2021. Ces mesures ont pour objectif, de palier le relâchement des meures barrières dans tous les espaces ouverts au public. Maïganga est d’ailleurs cité comme un grand foyer de la pandémie du coronavirus dans la région château d’eau du Cameroun (Adamaoua).     

Indiquons, qu’en guise de riposte, le district de santé de cette de cette unité administrative a engagé « des dépistages de masse dans les établissements scolaires et les communautés. Par ailleurs, tout patient hospitalisé et garde-malades sont systématiquement dépistés dans toutes les formations sanitaires ».

Innocent D H

La première audience criminelle dans l’affaire Ngarbuh, impliquant trois militaires camerounais accusés d’être à l’origine des massacres ayant coûté la vie à une vingtaine de personnes dans cette localité du Nord-Ouest, s’est ouverte le 18 février 2021 devant le tribunal militaire de Yaoundé.  

 

Selon les informations publiées par le quotidien Le Jour, ce procès a été reporté dans un mois pour convocation et comparution des familles des victimes devant le tribunal militaire de Yaoundé, mais aussi pour notification aux accusés, des griefs qui leur sont reprochés. Le journal indique également que, les avocats des victimes travaillent à mobiliser les moyens financiers pour faire voyager ceux-ci à Yaoundé en toute sécurité. De même, ils exigent du ministère de la Défense, qu’il adresse des invitations aux représentants des familles de manière formelle.

Dans les colonnes de Le Jour, Me Thomas Dissake confie, « Nos clients vivent à plus de 300 km de la ville de Yaoundé où se déroule le procès. Il serait normal que l’Etat mette à leur disposition un fonds d’urgence et des dispositions sécuritaires qui leur permettront de se déplacer dans les conditions adéquates. Cette intervention de l’Etat permettra que la justice se fasse de manière équitable. Dans une autre mesure, l’Etat aurait pu décider dès le départ que cette procédure judiciaire se déroule à Bamenda dans le Chef-lieu du Nord-Ouest, où la majorité des témoins peuvent facilement se rendre ».

Il convient de préciser à titre de rappel que, les trois éléments des forces de défense et de sécurité ( Nyangono Ze Charles, Baba Guida et Cyrille Sanding) comparaissent devant le tribunal militaire de Yaoundé pour coaction de meurtre, incendie et destruction, violence sur les femmes enceintes ou encore violation de consignes, dans le cadre du massacre de Ngarbuh advenu en février 2020.

 

Innocent D H 

 

La douane camerounaise va ainsi décupler le spectre de son dispositif informatique baptisé « Cosmos ». Il est question de traquer rigoureusement, les véhicules en circulation mais non dédouanés. Des efforts que la Douane compte mener conjointement avec le Ministère des Transports (Mintransport) pour l’atteinte de ce noble objectif.

 

Des informations bien renseignées auprès de l’administration douanière, « Une plateforme de collaboration Douanes/ministère des Transports (Mintransport) est en cours. Il est question pour les opérationnels du Mintransport de s’assurer du dédouanement des véhicules avant de les immatriculer. Dans un proche avenir, les informaticiens de nos deux administrations vont développer une application qui rendra bloquante toute procédure d’immatriculation d’un véhicule n’ayant pas été dédouané au préalable ».

L’administration douanière engagée dans la dynamique de renforcement de son dispositif technologique pour produire des résultats probants dans l’optimisation de la collecte des ressources, indique qu’en 24 heures, l’application Cosmos a permis, entre les 24 et 25 février dernier, à ses éléments de saisir huit véhicules à Yaoundé, la capitale du Cameroun. La loi de finances pour l’exercice 2021 lui prescrit d’ailleurs de collecter 804 milliards de FCFA, au titre des recettes douanières.

« Il suffit de faire renter le numéro de châssis d’un véhicule dans l’application et vous saurez immédiatement s’il a été dédouané ou pas. Plusieurs véhicules sont immatriculés, mais non dédouanés. Or, dans la procédure normale, le véhicule est d’abord dédouané avant d’être immatriculé », renseigne la douane camerounaise.

Innocent D H

Ce sera à la faveur à la faveur du premier salon virtuel dédié à l’industrie agroalimentaire « The FoodEshow » qui tient sa deuxième édition. L’évènement en ligne de mire, va réunir pendant quatre jours des exposants et experts issus des 5 continents et représentatifs des divers secteurs de l’agroalimentaire.

 

L’Afrique sera au cœur de cette deuxième édition de The FoodEshow du 9 au 12 mars prochain. Il s’agit ainsi, d’une édition qui met en avant l’Afrique, terre promise de l’industrie alimentaire avec ses différentes opportunités d’investissement, grâce à un partenariat avec AUDA-NEPAD. Une approche basée sur l’expérience personnalisée et orientée résultats, à l’aide d’outils de connaissance clients et de l’usage de l’intelligence artificielle. C’est un programme sur 4 jours axé sur les stratégies de développement international et l’innovation, en misant sur le digital et la data.

Dans la lignée de l’édition précédente, la deuxième édition de cet évènement propose un programme attractif conçu pour faire aboutir à des partenariats grâce à la participation de gros acheteurs. L’Afrique qui représente une grande opportunité de croissance pour les opérateurs du secteur, fera l’objet d’une attention particulière.

L’Afrique : le nouvel eldorado de l’alimentaire

L’Afrique sera donc au cœur de cette édition de The FoodEshow. Pour ce faire, un sous thème sera dédié aux opportunités qu’offre le continent pour les investisseurs du secteur grâce à son immense potentiel de production agricole et la hausse rapide des importations de produits alimentaires qui s’y opèrent depuis quelques années. Sont annoncés, des partenariats avec différentes institutions. Ce qui permettra notamment à celui initié cette année avec l’Agence de planification et de coordination de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD). Celle-ci présentera son initiative Grow Africa dédiée aux entreprises privées dans l’agribusiness en Afrique. Par ailleurs, l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) présentera, pour la deuxième année consécutive, le potentiel du Maroc par le biais d’un pavillon incluant 35 stands d’entreprises.

La deuxième édition de The FoodEshow est pensée pour offrir une expérience optimale et plus personnalisée grâce à l’intelligence artificielle. Les participants peuvent ainsi accéder à la dernière technologie sur la transformation alimentaire, la conservation, l’emballage entre autres, à des ateliers de formation en branding, veille réglementaire et marchés, ainsi s’ouvrir à d’autres expertises pour développer leurs affaires.

La 2ème édition de The FoodEshow se tiendra sur 4 jours au lieu de 2 comme celle précédente pour toujours plus de partage et de collaboration. L’accélération des stratégies de développement international, est l’axe principal de cette édition avec au programme plus de 40 sessions de tables rondes, d’ateliers de formation en branding ou marketing, d’interviews, et de démos marquées par des pauses gourmandes. Comment exporter en Europe, faire du e-commerce en Europe ; social celling etc.

« 2020 mis à rude épreuve les échanges internationaux. Tous les secteurs sont concernés ssnotamment l’agroalimentaire et il a fallu réinventer le modèle de développement international. L’objectif de cette deuxième édition de The FoodEshow est de permettre aux participants de découvrir les nouvelles pratiques du marché et d’en discuter », explique Heuda Guessous, co-organisatrice de l’évènement.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01