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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Selon de sources officielles, ce sont 25 sociétés qui exercent au Cameroun leurs activités privées de gardiennage en toute légalité. Un travail important dans la mesure où à travers leurs agents, elles assurent le maintien de la sécurité dans les entreprises, ainsi que dans certains domiciles privés. Seul bémol, pour plusieurs agents de gardiennage, leur profession n’est pas un long fleuve tranquille.   

 

« Mon cas et celui de mes collègues est difficile à raconter. Présentement, Ça fait déjà deux mois que nous travaillons sans salaires. Par le passé, on a même eu à faire cinq mois sans un sou. Avec cette situation, nous sommes des pères de famille, mettez-vous à notre place, nous faisons comment pour vivre ? Nous avons des loyers à payer, la nutrition, la santé et bien d’autres charges familiales ». Ce témoignage aux allures d’une plainte, est celui d’un agent de gardiennage travaillant dans une entreprise privée logée en plein cœur de la ville de Garoua, région du Nord Cameroun.

Sous anonymat, il égrène ainsi, les difficultés auxquelles ses pairs et lui font face dans l’exercice quotidien de leur métier. « Comme si cela ne suffisait, quand le contrôle arrive, nous sommes indexés pour des cas de vols. Par malchance, on se retrouve facilement en cellule. Dans ce cas, on est contraint de restituer l’objet volé dont la valeur est évaluée en argent. Dans ma société de gardiennage, nous ne sommes pas bien payés. Nous gagnons 36 000 FCFA le mois, alors que chez certains confrères dans d’autres sociétés similaires, ils ont un salaire mensuel qui atteint 50 000 francs CFA, voire plus », confie-t-il une fois de plus.

Aux antipodes de cet agent de sécurité privée qui exprime son ras-le-bol, Michel Doumguigue quant à lui est un employé qui peut s’estimer épanoui. Il exerce pour le compte d’une société de gardiennage où l’ensemble de ses droits en tant que travailleur ne souffre d’aucun abus selon lui. « Je fais le gardiennage depuis 2012. J’ai travaillé pendant 7 ans à Yaoundé, je n’ai jamais eu de problème. Je viens d’être affecté à Garoua, tout se passe bien depuis quelques mois. Pour le salaire, on n’a pas de soucis, tout est réglé à temps. J’ai beaucoup gagné dans le gardiennage. Grâce aux retombées, j’ai pu me marier et actuellement, je suis en train de construire ma maison », se réjouit cet agent.

Efforts des employeurs

Il faut relever que pour assurer un meilleur quotidien, mais surtout garantir des lendemains qui chantent à leurs employés, les sociétés de gardiennage fournissent plusieurs efforts. « Quand on recrute des personnes, il y a d’abord les garanties que nous prenons en compte pour respecter la loi. Nous affilions nos employés à la CNPS, nous payons l’impôt, nous prévoyons aussi leur couverture santé à hauteur de 75% en signant des contrats avec des centres de Santé. Chez-moi, mes gars sont payés à 50 000 francs par mois », déclare André Djorkaï, promoteur d’une société de gardiennage dans la cité capitale du Nord.

Des efforts qui se heurtent malheureusement parfois à plusieurs écueils en croire les responsables en charge de ces structures. « C’est un service compliqué de gardiennage, c’est pourquoi certains promoteurs ne payent pas leurs agents et les vigiles ont des problèmes. En tant que responsable d’une société de gardiennage, tu dois payer l’impôt, verser la part de la CNPS. Pour ce qui est des arriérés de salaires, très souvent c’est la faute de nos clients. Très souvent ceux-ci utilisent nos agents, arriver à la fin du mois, ils vous disent qu’ils n’ont pas d’argent. De fois, on est obligé de travailler en collaboration avec ces vigiles tout en leur expliquant à tel moment vous aurez votre salaire, et dès que l’argent est là, on régularise leur situation », ajoute André Djorkaï.

Rappelons que le Président de la République, Paul Biya a signé le 04 février dernier, un décret portant octroie des agréments à une dizaine de sociétés privées de gardiennage. Ce qui porte ainsi à 25, le nombre de ces sociétés légalement reconnues sur l’ensemble du triangle national.

 

Innocent D H

Des informations bien renseignées, l’enseignement des langues nationales dans des écoles pilotes au Cameroun produit des résultats satisfaisants. Dans ces établissements scolaires expérimentaux, les élèves lisent et écrivent couramment en ces langues, héritages et identités culturels du pays.

 

 « Nous pouvons conclure, à la lumière des résultats de l’évaluation diagnostique des performances scolaires des élèves de ces écoles expérimentales, que le bilan est satisfaisant », exprime Fatime Bilamo, directrice de l’alphabétisation, de l’éducation de base non formelle et de la promotion des langues nationales au Ministère de l’Education de Base (Minedub). 

« Non seulement ces élèves lisent couramment en langues maternelles, mais également ils écrivent et comprennent bien ces langues. Par ailleurs, cette évaluation a révélé que ces élèves apprennent facilement les autres langues », indique en outre cette responsable.

Notre source soutient également que ce résultat satisfaisant, traduit la volonté du Gouvernement camerounais, d’introduire les langues maternelles dans les écoles du pays. Une volonté visible si l’on se réfère aux nouveaux curricula de l’enseignement primaire et maternel actuellement en vigueur au Cameroun, mais surtout à travers des initiatives mises en œuvre, à l’image de l’Ecole et langues nationales en Afrique (ELAN-Afrique) dont l’implémentation par le Minedub remonte à 2013.

Il est question pour le Minedub à travers les 43 écoles pilotes, d’expérimenter l’utilisation de l’éwondo, du duala, du basa’a, du ghomala et du fulfulde dans l’enseignement, en plus des deux langues officielles (Français et Anglais). Une initiative découlant de la coopération entre le Cameroun et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

En rappel, la journée mondiale des langues nationales a été célébrée le 21 février dernier. A cette occasion, Fatime Bilamo a noté que dans ces écoles expérimentales, l’apprentissage est favorisé par des livrets de lecture et d’écriture élaborés dans cinq langues.

Innocent D H

 

Selon un communiqué publié le 17 février, la Commission européenne chargée de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée adresse « un avertissement au Cameroun, l’invitant à renforcer son action contre la pêche illicite ».  Cette décision apprend-on, dénote des lacunes identifiées dans la capacité du pays à respecter les normes établies par le Droit international de la mer.

 

Le Cameroun aurait brillé par son laxisme à élaborer une politique d’immatriculation solide pour les navires de pêche autorisés à exercer leurs activités sous son pavillon, et surtout à garantir efficacement le contrôle des activités menées par les navires battant son pavillon. Fort de ce constat, la Commission européenne chargée de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée, adresse un ultimatum au pays de Paul Biya qui doit renforcer son action contre cette pêche illicite.

« La pêche illicite, non déclarée et non réglementée constitue l’une des menaces les plus graves qui pèsent sur l’exploitation durable de la mer, représentant un danger majeur pour le milieu marin, la durabilité des stocks halieutiques et la biodiversité marine. Il est regrettable que le Cameroun n’ait pas été en mesure de garantir un contrôle adéquat des activités de pêche exercées sous son pavillon. La Commission est disposée à travailler et à coopérer avec le Cameroun pour mettre en œuvre les réformes nécessaires », explique Le Lituanien Virginijus Sinkevicius, commissaire chargé de l’environnement, des océans et de la pêche à l’Union européenne.

Innocent D H

 

 

 

L’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD) a récemment présenté le bilan satisfaisant de 60 ans de recherches sur le Sorgho repiqué encore appelé « Mouskouari », aux jeunes chercheurs de la région du Nord. Il était question par cette démarche, de redynamiser cette filière pour une sécurité alimentaire assurée aux population de la partie septentrionale du Cameroun.

 

 

Maloum, village situé dans l’arrondissement Bibémi, département de la Bénoué, abrite un bassin de production du Sorgho repiqué ou de contre saison (Mouskouari) de 50 hectares. Une culture pratiquée par une bonne partie de la population dans cette localité. « Ici, nous cultivons le Mouskouari, le Bayéri, Safari, Dalassi, Madjéri et Boubouri et plusieurs autres variétés », confie Sa majesté Oumarou Djaouro Yaya, Chef du village Maloum. 

Durant 60 ans de recherches menées par l’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD), ce sont plus de cinq (5) variétés de ce mil (Sorgho) qui ont été améliorées par les bons soins de l’Institut. « La recherche produit des variétés, mais il faut qu’on les multiplie pour que la qualité de cette semence arrive aux paysans. Il faut donc créer une variété nouvelle qui sera meilleure que l’autre en termes de rendements », postule Dr Jacques Paul Ekebil, consultant international. 

Des défis restent encore énormes à relever dans la filière même si, les résultats obtenus sur le terrain sont palpables, indique Wouin Noé, Directeur général de l’IRAD. « L’une des variétés a eu prix d’or au salon international d’invention de Genève en avril 2016. La CS54 de chercheurs senior va former les jeunes pour qu’ils prennent le relais », évoque le directeur général Des résultats qui viennent ainsi s’ajouter aux efforts d’extension de la culture du Sorgho repiqué sur des terres marginales du Nord à l’initiative de l’IRAD. Il est question pour l’institution de garantir aux populations de cette partie du Cameroun, une sécurité alimentaire grâce à cette culture de contre saison.

Innocent D H

 

Une démarche qui participe de la poursuite des efforts de dématérialisation et de simplification des procédures dans lesquels est engagé la Direction générale des impôts (Dgi) du Ministère des finances (Minfi).  Cette autre plateforme va aux agents publics d’obtenir en ligne leur attestation d’immatriculation aux impôts, techniquement appelé « numéro d’identifiant unique ».

 

Dans un communiqué rendu public le 22 février dernier par le ministre camerounais en charge des Finances, Louis Paul Motaze écrit : « Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la politique de simplification des procédures engagée par son département ministériel et en raison de nombreuses sollicitations de plateforme de la direction générale des impôts, l’attestation d’immatriculation est désormais disponible grâce à l’application ebullletin ».  

Dorénavant, il est possible aussi bien pour les agents publics que pour les institutions bancaires de consulter ou d’imprimer ce document à partir de la connexion internet sur ordinateur, tablette, téléphone entre autres. Le Minfi indique en effet, « L’extension de cette réforme du site de la Dgi au site du ebulletin vise à mettre les usagers à l’abri des déplacements onéreux vers les différents centres des impôts de la République, en rendant plus fluide l’obtention de ladite attestation, mais également à donner la possibilité aux banques d’en éditer pour leurs clients ».

Indiquons que c’est dans la loi des finances pour l’exercice 2020, que l’Etat du Cameroun a introduit, l’obligation pour tous les contribuables de produire un numéro d’identifiant unique (NIU) attribué par la direction générale des impôts pour certains services. Il s’agit bien entendue, de l’ouverture d’un compte auprès des établissements de crédit et de microfinance ; de la souscription de tout type de contrat d’assurance ; la signature des contrats de branchement ou d’abonnement aux réseaux d’eau ou d’électricité ; l’immatriculation foncière et l’agrément à une profession réglementée à savoir un notaire, un avocat, un huissier, de justice etc.

Innocent D H

La signature de l’accord bilatéral y relatif a eu lieu ce mercredi, 24 février 2021 à Yaoundé entre le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena et l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun, Bedjaoui Merzak. Un accord qui devrait permettre de faciliter l’accélération de l’arrivée dans le ciel camerounais, de la compagnie Air Algérie.

 

Au début de l’année 2019, l’autorité aéronautique camerounaise, annonçait que la compagnie Air Algérie sollicitait le ciel camerounais. Cette structure étatique avait notamment précisé que la compagnie aérienne algérienne avait dûment introduit une demande auprès du Comité en charge de l’approbation des programmes des services internationaux réguliers exploités par les compagnies aériennes desservant le Cameroun. Cette sollicitation vient donc désormais de franchir un important palier avec la signature entre le Cameroun et l’Algérie de cet accord de service aériens. Un accord destiné à promouvoir le tourisme et favoriser les échanges commerciaux entre les deux pays.

Rappelons également qu’il était question, de l’ouverture d’une escale à Douala, avec trois vols hebdomadaires au départ de l’aéroport d’Alger-Houari Boumediene, grâce à un Boeing 737-800 pouvant accueillir 48 passagers en classe « affaires » et 114 en « économie », avait indiqué le journal en ligne Air Journal.  

L’arrivée de la compagnie aérienne dans les airs camerounais devrait booster l’intérêt des opérateurs économiques algériens vis-à-vis du Cameroun. A la faveur d’une journée d’information sur les opportunités d’affaires, de partenariats et d’exportation vers le Cameroun et le pays de l’Afrique centrale, tenue le 5 décembre 2018, Hocine Boubtina, le secrétaire général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur avait une déclaration très évocatrice. « Nous nous sommes déplacés, ces dernières années, dans de nombreux pays africains pour prospecter les marchés (…). Les opérateurs algériens ont à présent une vision claire sur les besoins de ces marchés et le niveau de compétitivité des entreprises algériennes étrangères déjà présentes sur le marché (…). Le Cameroun est une porte ouverte vers la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui est un groupement économique très important avec 120 millions de consommateurs, ce qui représente un énorme potentiel pour nous », a-t-il déclaré.

Innocent D H

 

Le nouveau président américain conformément à la loi fondamentale des Etats-Unis, a pris fonction à la Maison Blanche le 20 janvier 2021. Joe Biden et l’ensemble de son administration ont dès leur entrée en scène plusieurs dossiers sur leur table notamment les crises dans le monde. Au rangs des sujets d’actualités pour cette équipe dirigeante, la recherche des solutions pour une sortie définitive de la crise socio-politique dans les régions anglophones du Cameroun.

 

A cette lancinante question, le journaliste pétri d’expérience, Adamu Moussa tout en prenant du recul reste optimiste. Dans une récente interview abondamment relayés dans les médias, le spécialiste des politiques publiques analyse : « Le Cameroun n’a absolument rien à craindre de l’administration Biden. Cependant, une chose est sûre : à l’instar des précédentes administrations du Parti démocrate, le président Joe Biden sera plus actif sur la scène africaine que l’ancienne administration Trump. Vous vous souvenez de l’incident qui s’est produit à la Maison Blanche le 18 janvier, lorsque Trump a qualifié les pays africains, Haïti et le Salvador de pays « de merde » lors d’une conférence ? Biden ne fera jamais une telle déclaration. Mais cela ne veut pas dire qu’ils nous traiteront avec des gants de velours », postule-t-il.

Adama Moussa pense que la nouvelle administration américaine fera tout pour préserver ses intérêts partout et à chaque fois qu’ils feront l’objet de menace. « Vous savez que l’Amérique a des intérêts stratégiques au Cameroun, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région de l’Extrême-Nord. Nous avons eu de déclaration de la députée Karen Bass, chef du caucus noir du Congrès, selon laquelle le Gouvernement Biden réexaminerait la politique africaine des Etats-Unis en accordant une plus grande attention aux violations des droits de l’homme. Elle a déclaré que l’administration Biden examinera également les racines du conflit au Cameroun et dans d’autres pays africains dans le but de contribuer à la recherche des solutions adéquates », rappelle le spécialiste en communication stratégique.

Pour Adamu Moussa, le Cameroun est appelé à être proactif et bien jouer sa partition sur le plan diplomatique pour faire de sa relation avec l’administration Biden un partenariat gagnant-gagnant pour les deux pays.

Carnet d’adresse

A son niveau, le journaliste de haut vol se montre disposé à mettre en valeur son carnet d’adresse au profit de la diplomatie entre le Cameroun et les Etats pour des actions qui favorisent une relation bilatérale fructueuse. « Le réseautage et la communication stratégique sont deux outils indispensables dans le monde politique d’aujourd’hui. En effet, l’actuel conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, Jake Sullivan, est un camarade de classe et un ami de Yale. Nous avons tous participé au Yale World Fellows Program en 2002. L’une des camarades de classe et très bonne amie à la Harvard Kennedy School of Government, Maia Sandu, vient d’être élue présidente de la Moldavie. Elle vient de nous inviter, nous ses camarades de classe, à une réunion de classe qui se tiendra dans son pays une fois la crise de la Covid-19 résolue », confie Adamu Moussa.

Innocent D H

 

Ainsi s’exprime avec conviction le journaliste chevronné, spécialiste des politiques publiques, et en communication stratégique. Adamu Moussa, dans une interview relayée par notre confrère Actu Cameroun, décrypte la dernière actualité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise socio-politique depuis quatre ans déjà.

Un émissaire du Pape François a récemment effectué une visite au Cameroun notamment dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. L’homme de Dieu a adressé aux populations des deux régions en crise, un message de paix. Interrogé sur cette visite de l’envoyé spécial du patron de l’Eglise catholique romaine dans les deux régions en crise, Adamu Moussa apprécie : « (…). J’étais bien évidemment ravi lorsque j’ai appris la nouvelle de la visite de haut vol de cet homme de Dieu en ce début d’année alors que le pays traverse des moments troubles et fait face simultanément au regain de la pandémie de la Covid-19 dans le monde, la crise sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », répond le journaliste chevronné.

Pour lui, réussir à faire venir une autorité de l’Eglise du rang de l’émissaire du Pape, il s’agit d’un véritable exploit diplomatique que seuls des hommes d’Etat chevronnés comme le Président Paul Biya pouvaient accomplir. « Le Président Paul Biya nous a démontré à maintes reprises que des actions efficaces en disent plus que des paroles. Ses prouesses diplomatiques, sa vision et les moyens qu’il met en œuvre pour naviguer dans les eaux politiques troubles font indubitablement de lui le maillon indispensable pour le maintien de la cohésion, de l’unité et de la vitalité de notre pays. Paul Biya est la colle forte qui maintient le pays debout », est convaincu le spécialiste des politiques publiques.

De l’inédit dans les deux régions

« Les populations se sont déplacées en grand nombre pour accueillir la deuxième autorité la plus importante de l’Eglise catholique romaine (…). Par milliers, les habitants de Bamenda ont répondu présent, ignorant les appels au boycott de la visite pastorale de l’homme de Dieu lancés par les leaders sécessionnistes de la région et de la diaspora. Au vu du courage et de la détermination de la population à se rendre en grand nombre pour recevoir l’envoyé du Saint-Siège, on pourrait raisonnablement déduire que la population est fatiguée de vivre dans la peur et qu’elle est maintenant prête à prendre son destin en main », note Adamu Moussa.

 Le spécialiste en communication stratégique reste confiant quant aux perspectives de sortie de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il estime que cette crise socio-politique va prendre fin, car rien ne dure éternellement. « La participation active de la population lors de la visite du secrétaire d’Etat du Vatican révèle clairement que la majorité silencieuse des populations de la région ne soutient pas les actions des sécessionnistes. La confiance inébranlable que j’ai dans l’avenir radieux du Cameroun repose en grande partie sur ma foi en la capacité de nos dirigeants actuels à prendre les bonnes décisions pour le pays », argue Adamu Moussa.

Innocent D H

 

 

L’annonce est faite par le Ministre camerounais de la Santé publique (Minsante) dans un communiqué daté de ce lundi, 22 février 2021. Dr Manaouda Malachie informe que cette épidémie fait suite à la détection de deux cas de poliovirus de type 2 dans les prélèvements environnementaux dans le quartier de la Cité Verte, région du Centre.

 

Le Minsante informe l’opinion publique nationale et internationale, de la survenue d’une nouvelle épidémie de poliomyélite dans la ville de Yaoundé. « Cette épidémie fait suite à la détection de deux cas de poliovirus de type 2 dans des prélèvements environnementaux dans le quartier de la Cité Verte, Région du Centre. Cette situation constitue une urgence de santé publique, considérant que le risque de propagation du virus est élevé », annonce-t-il.   

Face à cette situation, le patron de la santé rassure que le Gouvernement son département ministériel a d’ores et déjà pris les mesures qui s’imposent en vue notamment d’une investigation profonde, d’une sensibilisation accrue des communautés et de la planification des activités de vaccination dans les zones à risque. « L’objectif étant de stopper dans les plus bref délais la transmission du virus de la poliomyélite dans la ville de Yaoundé et sur toute l’ensemble du territoire national », indique Dr Manaouda Malachie dans le communiqué.  

Et pour que cet objectif soit atteint avec succès, le membre du Gouvernement lance un appel à l’endroit des populations. Elles sont invitées à soutenir les efforts engagés par le Gouvernement camerounais avec l’appui des partenaires au développement. Le Ministre les engage par ailleurs à adhérer aux activités de vaccination, ainsi qu’au respect des règles d’hygiène de base et du calendrier de vaccination des enfants dans les formations sanitaires du pays.

Innocent D H

L’une des mesures prises à l’issue de la réunion de concertation que viennent de présider à Yaoundé, le Ministre camerounais des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibéhé et son homologue centrafricain, Arnaud Abazene Djoubaye. Une rencontre regroupant des autorités, transporteurs camerounais et centrafricains opérant sur le corridor Douala-Bangui.  Elle a également débouché sur d’autres mesures notamment celles portant annulation des frais de stationnement et de surestarie pour toutes les marchandises à destination de la RCA. 

 

Selon les explications du Ministre des Transports au sortir de cette rencontre, les parties ont convenu de la suspension de la pose des GPS sur les camions transportant des marchandises à destination de la République centrafricaine (RCA), en raison du nombre important de véhicules qui attend actuellement de recevoir cet équipement au port de Douala. Cette longue file d’attente fait suite aux perturbations créées à la frontière avec le Cameroun, depuis décembre 2021, par des rebelles centrafricains, apprend-on. 

Indiquons que le GPS (Global Positioning System) est un équipement permettant de s’assurer que les marchandises déclarées en transit sur le territoire camerounais et donc exonérées de droits de douane, ne sont pas reversées sur le marché par des opérateurs économiques véreux.

Cette rencontre a aussi accouché de deux importantes décisions. Il s’agit d’abord, de l’annulation des frais de stationnement (pénalité pour occupation de l’espace portuaire au-delà des jours de franchise) pour toutes les marchandises à destination de la RCA. Il y a ensuite pour ces marchandises, l’annulation des frais de surestarie (pénalité sur détention du conteneur sur un terminal au-delà des delais de franchise).

La revalorisation des tarifs à 3,3 millions de francs CFA par camion, ainsi que la sécurisation du corridor Douala-Bangui, avec escorte des camions à partir de la ville frontalière de Garoua-Boulaï, sont entre autres, les assurances faites aux transporteurs camerounais par le par le Ministre centrafricain des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Abazene Djoubaye.

Innocent D H    

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Sunday, 05 June 2022 11:01