Selon un communiqué publié le 17 février, la Commission européenne chargée de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée adresse « un avertissement au Cameroun, l’invitant à renforcer son action contre la pêche illicite ». Cette décision apprend-on, dénote des lacunes identifiées dans la capacité du pays à respecter les normes établies par le Droit international de la mer.
Le Cameroun aurait brillé par son laxisme à élaborer une politique d’immatriculation solide pour les navires de pêche autorisés à exercer leurs activités sous son pavillon, et surtout à garantir efficacement le contrôle des activités menées par les navires battant son pavillon. Fort de ce constat, la Commission européenne chargée de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée, adresse un ultimatum au pays de Paul Biya qui doit renforcer son action contre cette pêche illicite.
« La pêche illicite, non déclarée et non réglementée constitue l’une des menaces les plus graves qui pèsent sur l’exploitation durable de la mer, représentant un danger majeur pour le milieu marin, la durabilité des stocks halieutiques et la biodiversité marine. Il est regrettable que le Cameroun n’ait pas été en mesure de garantir un contrôle adéquat des activités de pêche exercées sous son pavillon. La Commission est disposée à travailler et à coopérer avec le Cameroun pour mettre en œuvre les réformes nécessaires », explique Le Lituanien Virginijus Sinkevicius, commissaire chargé de l’environnement, des océans et de la pêche à l’Union européenne.
Innocent D H