Des informations bien renseignées, l’enseignement des langues nationales dans des écoles pilotes au Cameroun produit des résultats satisfaisants. Dans ces établissements scolaires expérimentaux, les élèves lisent et écrivent couramment en ces langues, héritages et identités culturels du pays.
« Nous pouvons conclure, à la lumière des résultats de l’évaluation diagnostique des performances scolaires des élèves de ces écoles expérimentales, que le bilan est satisfaisant », exprime Fatime Bilamo, directrice de l’alphabétisation, de l’éducation de base non formelle et de la promotion des langues nationales au Ministère de l’Education de Base (Minedub).
« Non seulement ces élèves lisent couramment en langues maternelles, mais également ils écrivent et comprennent bien ces langues. Par ailleurs, cette évaluation a révélé que ces élèves apprennent facilement les autres langues », indique en outre cette responsable.
Notre source soutient également que ce résultat satisfaisant, traduit la volonté du Gouvernement camerounais, d’introduire les langues maternelles dans les écoles du pays. Une volonté visible si l’on se réfère aux nouveaux curricula de l’enseignement primaire et maternel actuellement en vigueur au Cameroun, mais surtout à travers des initiatives mises en œuvre, à l’image de l’Ecole et langues nationales en Afrique (ELAN-Afrique) dont l’implémentation par le Minedub remonte à 2013.
Il est question pour le Minedub à travers les 43 écoles pilotes, d’expérimenter l’utilisation de l’éwondo, du duala, du basa’a, du ghomala et du fulfulde dans l’enseignement, en plus des deux langues officielles (Français et Anglais). Une initiative découlant de la coopération entre le Cameroun et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
En rappel, la journée mondiale des langues nationales a été célébrée le 21 février dernier. A cette occasion, Fatime Bilamo a noté que dans ces écoles expérimentales, l’apprentissage est favorisé par des livrets de lecture et d’écriture élaborés dans cinq langues.
Innocent D H
Mercredi dernier, le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie a effectué une descente sur le site de construction d’un Data center, structure qui va contenir les informations relatives à la mise en œuvre de la Couverture Santé universelle (CSU). Objectif du projet, apporter des soins de santé de qualité aux populations et ce à moindre coût.
Sur le site visité, le ministre Manaouda Malachie exprime une note de satisfaction. « Je voudrai dire ma satisfaction quand je vois le niveau des travaux que nous avons ici. C’est la même chose au niveau de Douala, car nous avons deux data center. Il y a un data center principal et il y a la back up qui est à Douala. Au cas où on a un problème ici, que Douala puisse reprendre rapidement. C’est le même niveau d’avancement des travaux », se félicite le membre du Gouvernement.
Du côté des techniciens chargés de la matérialisation du projet, le data center en construction sera une véritable une base de données sur la CSU voire plus. Jean Christian Mengue explique, « le data center est dédié à éberger tous les équipements informatiques. Que ce soit ce soient les équipements hardware et les équipements software liés à la gestion de la CSU. Tous nos serveurs, toutes nos applications seront hébergés ici ».
Notons que dans le cadre du projet de mise en œuvre de la Couverture santé universelle, le Cameroun va bénéficier de l’assistance technique de la Corée du Sud. Les data center qui afficheront bientôt fière allure à Yaoundé et Douala pourraient être livrés au premiers trimestres de l’année 2021, apprend-on des indiscrétions.
Innocent D H