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La signature de l’accord bilatéral y relatif a eu lieu ce mercredi, 24 février 2021 à Yaoundé entre le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena et l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun, Bedjaoui Merzak. Un accord qui devrait permettre de faciliter l’accélération de l’arrivée dans le ciel camerounais, de la compagnie Air Algérie.

 

Au début de l’année 2019, l’autorité aéronautique camerounaise, annonçait que la compagnie Air Algérie sollicitait le ciel camerounais. Cette structure étatique avait notamment précisé que la compagnie aérienne algérienne avait dûment introduit une demande auprès du Comité en charge de l’approbation des programmes des services internationaux réguliers exploités par les compagnies aériennes desservant le Cameroun. Cette sollicitation vient donc désormais de franchir un important palier avec la signature entre le Cameroun et l’Algérie de cet accord de service aériens. Un accord destiné à promouvoir le tourisme et favoriser les échanges commerciaux entre les deux pays.

Rappelons également qu’il était question, de l’ouverture d’une escale à Douala, avec trois vols hebdomadaires au départ de l’aéroport d’Alger-Houari Boumediene, grâce à un Boeing 737-800 pouvant accueillir 48 passagers en classe « affaires » et 114 en « économie », avait indiqué le journal en ligne Air Journal.  

L’arrivée de la compagnie aérienne dans les airs camerounais devrait booster l’intérêt des opérateurs économiques algériens vis-à-vis du Cameroun. A la faveur d’une journée d’information sur les opportunités d’affaires, de partenariats et d’exportation vers le Cameroun et le pays de l’Afrique centrale, tenue le 5 décembre 2018, Hocine Boubtina, le secrétaire général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur avait une déclaration très évocatrice. « Nous nous sommes déplacés, ces dernières années, dans de nombreux pays africains pour prospecter les marchés (…). Les opérateurs algériens ont à présent une vision claire sur les besoins de ces marchés et le niveau de compétitivité des entreprises algériennes étrangères déjà présentes sur le marché (…). Le Cameroun est une porte ouverte vers la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui est un groupement économique très important avec 120 millions de consommateurs, ce qui représente un énorme potentiel pour nous », a-t-il déclaré.

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

Union douanière, marché unique, référendum : les députés britanniques tentent de nouveau lundi de trouver une alternative à l'accord de Brexit de la Première ministre Theresa May, et pourraient faire pencher la balance pour un divorce "plus doux" avec l'Union européenne.

 

La semaine dernière, les parlementaires avaient déjà tenté de prendre le contrôle du processus de Brexit en examinant huit options, essayant de trouver une solution à l'impasse actuelle. Le Royaume-Uni était en effet censé quitter l'Union européenne le 29 mars mais cette sortie a dû être repoussée, faute de soutien parlementaire à l'accord de retrait négocié par Theresa May avec l'UE.

Mais les députés ont échoué à dégager toute majorité. Ce lundi, ils ont de nouveau voté sur un nombre réduit d'options, sélectionnées par le président de la Chambre des Communes. Lors du premier vote, les plus populaires étaient un référendum sur tout accord de divorce conclu avec Bruxelles, et une union douanière.

La proposition d'un modèle « Norvège », également connu comme « Common Market 2.0 », pourrait aussi se distinguer. Elle signifierait la mise en place d'une union douanière spécifique avec l'UE, en plus du maintien dans le marché unique ; « Nous avons de l'espoir. Ce qui compte, c'est que nous atteignons une majorité stable à la Chambre des Communes, tous partis confondus" alors que le "parti conservateur a été constamment divisé », a déclaré le député conservateur Nick Boles, porteur de cette proposition.

Mais la dirigeante conservatrice a déjà signifié qu'elle s'opposerait au choix des députés s'il se portait vers un marché unique ou vers une union douanière européenne, car Londres perdrait la possibilité de mener une politique commerciale autonome après le Brexit.

Les votes des députés n'ont en effet qu'une valeur indicative. Mais, signe d'un cabinet divisé, le ministre de la Justice David Gauke a estimé qu'il ne serait pas viable pour le gouvernement d'ignorer la volonté des parlementaires, alors que la ministre du Budget Elizabeth Truss a déclaré sur la BBC que « l'option de la Première ministre reste l'option la plus populaire et la plus réfléchie ».

« Le cabinet de Theresa May est le pire exemple d'indiscipline de l'histoire politique britannique », a jugé le responsable de la discipline à la Chambre des Communes, le Chief Whip Julian Smith, dans une rare prise de position lors d'un entretien avec la BBC.

 

Vers un Brexit plus modéré ?

Theresa May devra tout de même présenter ses plans lors du prochain sommet européen convoqué le 10 avril. Face à des dirigeants européens dont la patience est en train de "s'épuiser", a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sur la chaîne italienne Rai 1.

En fin de semaine dernière, Theresa May avait laissé planer la perspective d'élections législatives anticipées, en soulignant que le processus parlementaire atteignait ses limites.

Mais l'entreprise n'est pas sans risque: la dirigeante avait déjà convoqué des élections en juin 2017, espérant asseoir son autorité avant d'entamer les négociations avec l'UE. Elles s'étaient soldées par un revers, son parti conservateur devant s'allier avec le petit parti nord-irlandais DUP pour pouvoir gouverner.

Selon Julian Smith, « c'est cette perte de majorité en 2017 qui conduira inévitablement à une forme de Brexit plus modéré compte tenu de l'arithmétique parlementaire ».

Le traité de Mme May, censé permettre au Royaume-Uni de quitter le giron de l'UE avec une période de transition jusqu'à fin 2020, a été rejeté vendredi pour la troisième fois par les députés.

Elle a toutefois convaincu davantage de parlementaires que lors des votes précédents, signe, selon un porte-parole de Theresa May, « que nous nous dirigeons dans la bonne direction ». La dirigeante conservatrice pourrait le présenter une quatrième fois cette semaine.

Theresa May a assuré qu'elle continuerait à plaider en faveur d'un Brexit ordonné. Elle a aussi souligné que l'option par défaut était celle d'un Brexit sans accord ("no deal") le 12 avril, redouté par les milieux économiques. 

A moins qu'elle ne demande un nouveau report, de plus longue durée, mais celui-ci doit être justifié et obligerait le Royaume-Uni à organiser des élections européennes fin mai.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01