Dans une note rendue publique ce jeudi, 22 avril 2021, la Délégation de l’Union européenne (UE) annonce que la poursuite des dérèglements climatiques va toucher « fortement » le secteur agricole au Cameroun. Pour aider les populations à être résilientes face aux chocs de ces dérèglements climatiques, l’UE se dit être déterminée à poursuivre à appuyer les initiatives notamment dans le septentrion.
Selon la note de l’UE, « Au Cameroun, la température moyenne a déjà augmenté de plus de 1°C depuis 1930 et les précipitations ont diminué de 2,9 mm depuis 1960. La poursuite de ces dérèglements touchera fortement les secteurs les plus vulnérables, notamment dans le secteur agricole ». A en croire cette source, la zone la plus impactée est celle de la partie septentrionale du Cameroun très peu arrosée par les précipitations et surtout victime de l’érosion.
En réponse à ces défis qui s’imposent dans cette partie du pays notamment, l’Union européenne indique qu’elle appuie plusieurs initiatives dans le Nord Cameroun. Il s’agit par exemple du projet « Resinoc » initié depuis 2020 qui vise à renforcer la résilience des populations aux chocs et conditions climatiques extrêmes par : la promotion de l’agriculture intelligente face au climat ; l’agroforesterie, la régénération naturelle et la plantation d’arbres ; mais aussi une stratégie de diversification des sources d’alimentation et des revenus afin de réduire les risques liés aux changements climatiques.
Pour l’Union européenne, il question à travers ce projet, d’améliorer les moyens d’existence des populations de la partie septentrionale camerounaise. L’atteinte de cet objectif noble passe nécessairement, par une gestion harmonieuse des paysages permettant l’intégration de l’agriculture et de l’élevage, mais aussi et surtout la gestion des écosystèmes naturels. Il y va d’un enjeu environnemental énorme, celui de sauver la biodiversité dans cette partie du pays dotée d’une écologie très fragile.
Innocent D H
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la Gendarmerie annonce avoir mis aux arrêts des présumés coupeurs de route dans la région de l'Ouest du Cameroun. En effet, ils sont soupçonnés d’avoir récemment mené des opérations dans la localité de Malentouen, département du Noun.
Selon les informations relayées par la Gendarmerie, sur un groupe de 7 personnes, 5 a été mis aux arrêts et 2 autres restent activement recherchés. Les suspects âgés de 19 et 26 ans font l’objet d’une enquête dans la Compagnie de gendarmerie de Foumban.
Une arrestation accueillie avec joie par les populations qui depuis subissent les attaques des coupeurs de route lors des déplacements. Et dans cette partie du pays, l’attaque la plus récente a eu lieu le 1er avril dernier sur l’axe Manjouom-Mashushi toujours dans le Noun. L'on apprend également auprès des sources sécuritaires que plusieurs autres agressions ont été enregistrées en fin d’année 2020. Le 30 septembre, des individus non identifiés cagoulés avaient attaqué un véhicule de transport en commun sur l’axe Foumban-Manki 2 dans la localité de Koupa-Matapit dépouillant les voyageurs de tous leurs biens.
L’exploitation de ces 5 présumés coupeurs de route a permis la saisie des 03 armes de fabrication artisanale et 07 munitions de calibres 12 utilisées, ainsi des nombreux objets appartenant aux victimes, informé la Gendarmerie nationale.
Innocent D H
Dans une correspondance adressée au président de l’interprofession avicole, François Djonou, le 09 novembre 2020, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia) invite les opérateurs de la filière avicole à suspendre momentanément les importations d’œufs, des poussins d’un jour et autres produits avicoles.
Dans l’extrait de la correspondance du Minepia publiée ce 10 novembre 20 dans les colonnes du quotidien national bilingue, Cameroon Tribune, on peut lire : « J’ai l’honneur de vous demander d’informer les opérateurs de la filière avicole de surseoir momentanément aux importations des poussins d’un jour, des œufs à couver et autres produits avicoles en provenance des pays infectés ».
Dr Taïga justifie sa décision par « l’apparition récente et la propagation des foyers de l’influenza aviaire hautement pathogène au Danemark, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Russie et en Israël. Des pays à partir desquels le Cameroun s’approvisionne en intrants avicoles ».
L’on apprend que le Minepia a également adressé sa lettre au directeur des services vétérinaires et au directeur du développement des productions et des industries animales. Il demande à ses collaborateurs de : « renforcer la surveillance aux frontières et faire appliquer rigoureusement les mesures d’inspection sanitaire vétérinaire conformément à la décision du 25 juillet 2006 interdisant l’importation de certaines espèces sensibles à la grippe aviaire et de certains matériels d’élevage ».
Il est question d’éviter la survenue de l’épizootie de grippe aviaire au Cameroun comme en 2016 et 2017, informe le journal. « Pour un monitoring constant, le ministre instruit que des rapports hebdomadaires d’activités menées sur le terrain lui soit adressés », a relayé Cameroon Tribune.
Innocent D H
Dans un message porté adressé aux six préfets de la région, Midjiyawa Bakari lance l’alerte sur un projet d’attentats kamikazes sur le territoire camerounais. Il demande à ces autorités administratives de prendre en urgence des mesures nécessaires pour faire échec à ce projet macabre.
« 05 filles kamikazes dont les âges varieraient entre 14 et 16 ans, seraient en cours de conditionnement dans les bases Boko Haram de Mina et Teredji au Nigeria, dans le cadre d’un projet d’attentats que ce groupe terroriste envisagerait de mener sur le territoire camerounais », alerte le Gouerneur de la région de l’Extrême-Nord dans sa correspondance. Dans son message porté datée du 06 novembre 2020, Midjiyawa Bakari demande aux préfets : « de prendre, dans l’urgence, des mesures appropriées dans l’optique de faire échec à ce projet monstrueux et satanique de déstabilisation de notre territoire ».
Le numéro 1 de l’Extrême-Nord prescrit, la redynamisation sans délai des comités de vigilance de leurs circonscriptions administratives respectives autour des lieux de grands rassemblements à savoir les marchés, mosquées, églises et autres lieux de loisirs. Le Gouverneur commande également le renforcement systématique en collaboration avec les responsables des forces de l’ordre et de sécurité, des contrôles routiers, avec un accent particulier dans les zones frontalières.
Les départements du Mayo-Sava, du Mayo-Tsanaga et du Logone et Chari sont plus exposés aux incursions et attaques de Boko Haram du fait de leur proximité avec le Nigeria voisin, à en croire les informations fournies par le journal régional l’œil du Sahel. De nombreuses attaques des combattants de Boko Haram ont été enregistrées cette année dans la région de l’Extrême-Nord. La guerre contre ces insurgés a fait 2700 morts depuis 2013, apprend-on des sources non officielles.
Innocent D H