Le propriétaire de ces produits pharmaceutiques contrefaits a été pris en flagrant délit par les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba.
Les faits remontent à la journée du jeudi 6 mai 2021. Sur renseignements, les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba ont conduit une opération baptisée «coup de poing» à Melong, une localité du département du Moungo. L’opération s’est déroulée de façon précise au lieu-dit Marché central Melong.
Au cours de ladite opération, ces éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Nkongsamba ont saisi un important stock de médicaments et autres produits pharmaceutiques contrefaits. Le bilan fait état de 06 cartons pleins, et 02 autres à moitié pleins, tous contenant du Glucosé; et de 09 cartons contenant divers autres produits pharmaceutiques.
«Le présumé propriétaire dudit stock, âgé de 46 ans, a été surpris en flagrant délit de vente illicite de ces produits pharmaceutiques dans sa boutique. Il a été interpellé et conduit à ladite unité qui mène l'enquête, en liaison avec les structures spécialisées en la matière», peut-on lire dans une publication faite sur la page Facebook de la Gendarmerie nationale.
Il convient de souligner que ces derniers temps, la Gendarmerie nationale grâce à ces opérations comme celle sus mentionnée, lutte efficacement contre les trafics de produits contrefaits et de vente illicite. Les renseignements et la collaboration des populations sont pour beaucoup dans les succès de ces opérations.
Liliane N.
Ce dimanche, 25 avril 2021, Il n’y a pas eu messe à la paroisse de l’Eglise évangélique du Cameroun (EEC) de Poola, une localité située à Nkongsamba dans troisième arrondissement de Douala, chef-lieu du département du Moungo, région du littoral Cameroun. En effet, selon diverses dont notre confrère d’Afrik-Inform, les fidèles venus en masse s’y sont rendus non pas pour prier mais pour réclamer le départ immédiat du pasteur Kungne, en poste dans cette église depuis 9 ans.
La demeure de Dieu ne s'accommode pas des mauvaises pratiques notamment l'opacité dans la gestion des finances. Les malversations financières constituent un contre-exemple pour tout berger qui tient à sa mission de guide pour ses brebis. Pour ne pas laisser prospérer de telles habitudes rétrogrades dans leur chapelle, les fidèles de l'EEC de Poola à Nkongsamba ont décidé de rompre avec le silence.
Au-delà de la dénonciation, ils sont passés à l'acte ce dimanche en procédant non seulement à la fermeture de l'Eglise mais surtout ils réclament le départ de leur pasteur à qui ils reprochent d’être l’auteur de malversations financières qui empêchent à la paroisse de connaître un essor.
C’est la raison pour laquelle, ils ont fermé l’Eglise ce dimanche 25 avril 2021 pour demander le départ immédiat et sans conditions de cet homme de Dieu. Le pasteur Kungne affirme qu’il est plutôt victime de tribalisme de la part de certains riverains et fidèles de la paroisse EEC de Poola, apprend-on.
Innocent D H
« Jeune sapeur-pompier Abema Princesse Nkongsamba 0037. A vos ordres, Excellence ! ». A dix ans, cette petite fille, dont le portrait est dressé dans les colonnes de Cameroon Tribune, a déjà une idée claire du matériel des premiers secours. « Voici un extincteur que nous pouvons utiliser en cas d’incendie. Nous distinguons quatre types d’extincteurs. Nous avons l’extincteur à eau pulvérisée, l’extincteur à eau plus additif, l’extincteur à dioxyde de carbone et l’extincteur à poudre ABC ». Elle s’exprimait devant les parents admiratifs. Princesse Abema a aussi parlé des quatre types de feux.
A l’instar de Princesse Abema, une quarantaine de jeunes âgés de 7 à 16 ans suivent la formation en premiers secours au centre des sapeurs-pompiers de Nkongsamba depuis juin 2018. Ils ont apporté la preuve des connaissances acquises jusqu’ici devant les parents et les autorités administratives.
Une formation aux objectifs clairement définis. « Cette formation a pour but de faire acquérir aux jeunes sapeurs-pompiers les gestes de premiers secours qui peuvent les aider à l’école, dans leur domicile d’une part et susciter des vocations professionnelles d’autre part», a expliqué le chef de centre des sapeurs-pompiers de Nkongsamba, l’adjudant-chef Dagobert Tawamba.
Pour les encadreurs, les parents doivent davantage faire confiance aux sapeurs-pompiers en leur confiant leurs enfants pendant les périodes de trêves scolaires. Cette formation en secourisme vient aussi en complément des leçons qu’ils reçoivent dans les écoles. «Nous nous sommes rendus compte que les parents comprennent déjà l’importance de cette formation pour leurs enfants. Ils s’impliquent davantage et voilà aujourd’hui on a un effectif important», explique l’un des formateurs.
La formation couvre plusieurs domaines. On peut citer le petit matériel, les gestes de prompt secours en termes de positions à donner à une victime d’accident, alerter les sapeurs-pompiers ou arrêter une hémorragie. Une formation qui commence à porter des fruits.
« Un feu s’est déclaré récemment au lycée technique de Nkongsamba. Nous avons amené tous les jeunes pour voir comment on éteint le feu. Sur le terrain, ils nous ont aidés à dérouler les tuyaux », a affirmé Dagobert Tawamba. Bon nombre de ces jeunes se voient déjà professionnels dans ce corps.
Une formation similaire a été dispensée à Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua en août dernier. Les jeunes sapeurs dont l’âge varie entre 6 et 16 ans ont pris l’engagement, devant les responsables de la caserne des sapeurs-pompiers de Ngaoundéré, de mettre en pratique les connaissances reçues durant ces deux mois de formation.
Pour Marius Asseng, un bénéficiaire de cette formation, certaines erreurs que les jeunes font souvent seront désormais rectifiées, « j’ai appris qu’on ne peut pas mettre une victime en position latérale de sécurité si elle ne respire pas. A partir cet élément de la formation, je pourrai mieux aider les personnes en détresse. Aussi, j’ai appris les différents types d’hémorragie et comment secourir quelqu’un selon le type d’hémorragie qu’il présente».
Otric N.