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Les victimes selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme sont pour la plupart des civils et des combattants tous tuées ce mardi dans un marché d’Afrine, ville du nord de la Syrie tenue par l’armée turque et des forces supplétives syriennes, selon un nouveau bilan.

 

Selon nos confrères de 20 Minutes Monde, au moins six combattants syriens alliés à Ankara figurent parmi les morts. Par ailleurs, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, organisation non gouvernementale a dénombré 11 enfants parmi les victimes. Pour   l’instant, l’attaque n’a pas été revendiquée mais, les experts des questions de guerre laissent entendre que c’est l’attaque la plus meurtrière depuis des mois dans les territoires du nord du pays tenus par les supplétifs syriens d’Ankara. Ces zones sont régulièrement secouées par des attentats similaires ou des assassinats ciblés.

 

De nombreux « cas critiques »

Le bilan pourrait être revu à la hausse car il y a de nombreux « cas critiques » parmi les blessés, a souligné le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. Fournissant un bilan plus élevé des victimes, le ministère de la Défense turc a attribué l’attentat à la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) et leurs alliés.

« Des actes aussi lâches et maléfiques sont inacceptables, de quelque camp que ce soit dans ce conflit », a commenté la porte-parole du département d’État américain, Morgan Ortagus. Située dans la province d’Alep, la région kurde d’Afrine avait été conquise en mars 2018 par des forces turques et leurs supplétifs syriens, qui en avaient délogé les YPG.

 

Plus de 380.000 décès depuis 2011

La moitié des 320.000 habitants de l’enclave d’Afrine ont fui leurs foyers lors de l’offensive, selon l’ONU, et la majorité ne sont jamais rentrés. La région accueille aujourd’hui des milliers de civils qui y ont été installés après avoir été contraints d’abandonner d’anciens bastions rebelles reconquis par le régime de Damas.

D’après l’ONU et Amnesty International, des expropriations et autres abus sont commis dans l’enclave, notamment par les supplétifs syriens. En janvier, au moins sept personnes ont été tuées dans l’explosion d’une voiture piégée à Azaz, une ville de la province d’Alep tenue par des forces syriennes proturques, selon l’OSDH.

Déclenchée en 2011, la guerre en Syrie s’est complexifiée au fil des ans, impliquant des puissances étrangères. Le conflit a déjà tué plus de 380.000 personnes.

 

N.R.M

 

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D’après les informations relayées par « 20 Minutes Monde ». La progression dans la ville des forces syriennes, aidées de leur allié russe, a fait jeudi 17 victimes, dont des enfants

 

Le régime syrien est une nouvelle fois au cœur des critiques avec la mort jeudi de 17 civils, dont des enfants, dans des bombardements. Les occidentaux ont ainsi vivement condamné le même jour à l’Onu  « un carnage » en cours dans la province d’Idleb. Les forces syriennes, aidées de leur allié russe, ont encore progressé dans Idleb, une ville clé ayant le même nom que cette province du nord-ouest du pays, à la faveur d’une offensive destructrice.

« Le pire cauchemar est en train de se produire »

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, convoquée en urgence à la demande des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la France, l’ambassadrice américaine Kelly Craft a fait part de son horreur devant l’évolution de la situation : « l’administration Trump condamne, dans les termes les plus fermes, le régime Assad, l’Iran, le Hezbollah et l’offensive militaire barbare et injustifiée de la Russie ».

Plusieurs pays, notamment européens, ont aussi appelé « à faire taire les armes à Idleb », pour reprendre l’expression de l’ambassadeur français Nicolas de Rivière. « Idleb devient de plus en plus synonyme de carnage », ont renchéri dans une déclaration conjointe ses homologues belge et allemand, Marc Pecsteen de Buytswerve et Christoph Heusgen. « Je pense que le pire cauchemar à Idleb est en train de se produire », a abondé l’ambassadrice britannique, Karen Pierce.

Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires Mark Lowcock a annoncé lors de la réunion le déblocage de 30 millions de dollars pour augmenter la fourniture d’abris et d’autres aides essentielles pour les milliers de civils pris au piège dans une « catastrophe humanitaire ». « Il y a un besoin urgent d’accès continu et immédiat sans entrave à la population civile », a confirmé Geir Pedersen, émissaire de l’ONU pour la Syrie.

L’Iran propose sa médiation

Revenant sur les affrontements inédits en début de semaine entre les armées syrienne et turque, l’ambassadeur turc à l’ONU Feridun Sinirlioglu a pour sa part averti que « toute agression militaire visant des soldats turcs sera punie sévèrement ». « La Turquie ne retirera pas ses forces et n’abandonnera aucun de ses postes d’observation », a-t-il martelé. Majid Takht Ravanchi, son homologue iranien, a affirmé de son côté que « l’Iran était prêt à fournir ses bons offices pour contribuer à une solution politique entre la Turquie et la Syrie à propos de la situation à Idleb ».

Geir Pedersen est attendu samedi à Téhéran « pour discuter de différents sujets liés à la Syrie, incluant le travail du Comité constitutionnel » chargé de modifier la Constitution et d’ouvrir la voie à un règlement au conflit qui a débuté en 2011.

 

N.R.M

 
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Du retrait total des soldats américains déployés en Syrie annoncé par Donald Trump en décembre 2018, nous en sommes à celui total, avec 400 militaires américains qui restent.

 

C’est à en perdre son latin. Après avoir déclaré en décembre dernier que toutes les troupes américaines seraient retirées de Syrie, Donald Trump a annoncé en février avoir décidé de laisser dans le pays environ 200 militaires. Ce mercredi 20 mars, il annonce désormais le chiffre de 400 soldats.

Depuis l'annonce d'un retrait complet des troupes américaines de Syrie, la position de Donald Trump se bouscule. Désormais, les États-Unis prévoient de réduire leur présence militaire en Syrie à 400 personnes, a déclaré le Président américain aux journalistes à la Maison-Blanche avant son départ pour l'Ohio.

« En Syrie, nous laissons 200 personnes. Et 200 autres personnes ailleurs en Syrie, plus près d'Israël, pour un certain délai », a déclaré le chef d'État.

Il n'a toutefois pas précisé pour combien de temps les États-Unis ont l'intention de maintenir leur contingent militaire dans le pays arabe.

Fin février, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a fait savoir « qu'un petit groupe de maintien de la paix d'environ 200 personnes restera en Syrie pendant un certain temps ».

Pour rappel, le 19 décembre 2018, Donald Trump a annoncé le départ le plus rapidement possible des militaires américains de Syrie, martelant que les États-Unis ne joueraient plus le rôle de « gendarme du Moyen-Orient ».

Par la suite, la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders a annoncé que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs troupes de Syrie, tout en soulignant que la victoire sur les djihadistes de Daech ne signifiait pas la fin de la coalition antiterroriste dirigée par Washington.

En se rapportant à un article de sputniknews paru le 16 novembre 2017 citant La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, les Etats-Unis n’ont reçu aucun mandat de l’ONU pour intervenir en Syrie. « Nous avons été surpris d'entendre les déclarations du secrétaire américain à la Défense, James Mattis, lors d'une réunion avec les représentants de la presse américaine le 13 novembre, selon lesquelles les forces armées américaines seraient en Syrie, je cite "avec l'autorisation de l'Onu"», avait-t-elle déclaré selon le site d’information.

A ce jour, il demeure constant que sous la bannière d’une coalition antiterroriste, Washington a à maintes reprises pris pour cibles des centres de recherche scientifique, plusieurs bases militaires et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs.

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Soucieux de minimiser les conséquences de son retrait de Syrie, Donald Trump a prédit ce mercredi, la libération imminente de 100 %  des territoires contrôlés par le groupe de l’Etat islamique, tout en promettant à ses alliés réunis à Washington de poursuivre le combat.

Eviter la résurgence de l’EI, trancher le sort de ses combattants étrangers détenus en Syrie, dissiper les tensions entre Kurdes et Turcs : les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la coalition internationale anti djihadistes, réunis par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, devaient faire face aux multiples casse-tête créés par le départ américain.  

En sonnant le retrait en décembre, à la surprise générale, le président des Etats-Unis avait invoqué une défaite totale de l’EI. Mais cette proclamation hâtive a depuis été mise en doute de toutes parts. 

 

La reprise du califat bientôt proche ?

« L’armée des Etats – Unis, nos partenaires de la coalition et les Forces démocratiques syriennes, une alliance arabo-kurde, ont libéré la quasi-totalité des territoires auparavant contrôlés par l’EI en Syrie et en Irak », a déclaré Donald Trump, venu clôturer la réunion au département d’Etat : « L’annonce formelle que nous avons repris 100 % du califat devrait intervenir la semaine prochaine », a-t-il ajouté.

« Je ne veux pas l’annoncer trop tôt », a-t-il précisé, prudent, alors qu’il espérait initialement faire coïncider ce succès avec la réunion de la coalition et prouver ainsi que la mission première des 2.000 soldats américains déployés dans le nord syrien est accomplie.

« Pour autant, les djihadistes qui restent  peuvent être très dangereux. Ils ont encore de petites poches, qui seront de plus en plus petites mais peuvent être si dangereuses », a reconnu le locataire de la Maison Blanche, promettant de tout faire pour vaincre jusqu’au dernier membre de la folie de l’EI et défendre nos gens du terrorisme islamique radical » 

Avant lui, son secrétaire d’Etat avait déjà admis que l’EI restait une menace dangereuse et appelé les 74 pays et cinq organisations multilatérales membres de la coalition à réaffirmer l’objectif de la défaite définitive du groupe djihadiste, qui a lancé ces dernières années des attentats meurtriers en Europe depuis ses anciens bastions, notamment en Syrie.

 

Les deux hommes ont une nouvelle fois, appelé les autres pays à participer davantage à l’effort financier de ce combat

Le sort des djihadistes étrangers qui, après avoir combattu sous la bannière de l’EI, ont été arrêtés par les forces kurdes alliées des Occidentaux sur le terrain, est aussi un problème pour plusieurs pays, France en tête. Paris comptait initialement sur les Kurdes pour les juger et les incarcérer sur place, afin de s’épargner d’avoir à gérer leur retour dans un pays encore marqué par les attaques de 2015.

Mais avec le départ des GI’s, le risque est trop grand de voir ces djihadistes se disperser dans la nature et reprendre le combat. Le gouvernement français semble donc se résoudre progressivement à les voir rentrer.

Surtout que Washington s’est invité dans cette équation épineuse : « Les membres de la coalition doivent accepter de reprendre » leurs djihadistes, « les poursuivre en justice et les punir » dans leurs pays respectifs, a lancé Mike Pompeo.

 

La situation pour les combattants kurdes était à l’ordre du jour

Enfin, la réunion de mercredi devait être l’occasion d’aborder, en coulisses, la situation des combattants kurdes qui risquent de se retrouver seuls face à la Turquie, autre membre de la coalition mais qui les considère comme des terroristes  et menace d’une offensive contre eux.

Un projet de  zone de sécurité  à la frontière turco-syrienne a été évoqué par Donald Trump et par son homologue turc Recep Tayyip Erdogan  mais reste controversé et complexe à mettre en œuvre.

Nous sommes engagés dans des négociations avec nos homologues turcs sur ce qui est faisable en termes de zone tampon  pour protéger à la fois la Turquie qui a des inquiétudes sécuritaires légitimes à sa frontière, et les Kurdes qui ont combattu avec nous ces dernières années, a affirmé une responsable américaine, refusant d’en dire davantage sur quelle force internationale pourrait superviser une telle zone.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01