C’est l’un des aspects sur lesquels se sont penchés les participants ayant pris part aux premières journées Camerounaises de Sénologies et des Pathologies organisées à Yaoundé, sous le thème: “ Le cancer du sein: quelles avancées en 2021?”
Durant la phase protocolaire ponctuée de discours, dont celui du docteur Christian Eyoum - Psychiatre à l’hôpital Laquintinie de Douala, il a été relevé qu’il n’est pas inopportun de penser de plus en plus à cette solution, afin de venir à bout du cancer du sein dont la prévalence est supérieure à celui du col de l’utérus, lui aussi décelé chez les femmes.
Le psychiatre pense que: “ Cette solution endogène devrait ainsi, aux côtés de la médecine asiatique ou des techniques conventionnelles de traitement, contribuer à soigner cette maladie non transmissible due à une prolifération anormale des cellules tumorales dans le sein…”.
Le docteur Christian Eyoum va plus loin, en indiquant que: “80% de la population, d’après les informations fournies par les statisticiens, ont recours à la médecine traditionnelle et se rendent à l’hôpital après avoir expérimenté de ce côté là…”.
C’est dans la même logique que s’aligne le docteur Etienne Belinga - Gynécologue obstétricien. Il note que “ Pendant longtemps, alors que le docteur Ndom attirait déjà l’attention sur ce mal, cette pathologie n’était pas au cœur des préoccupations des médecins en Afrique, pourtant dans les années 90, le mal était déjà présent…”.
Problème de Santé Publique
C’est le point de vue que soutient le professeur Jacques Fame Ndongo - ministre de l’Enseignement supérieur qui, prenant la parole à son tour indique qu'on estime qu’une “ Femme sur 9 sera atteinte du cancer du sein, au cours de sa vie; 20% de tous les cancers confondus sont ceux qui attaquent les seins et, il est évident aujourd’hui qu’il est le plus meurtrier;
Une femme sur 27 mourra à cause d’un cancer de sein dans le monde comme l’atteste l’Organisation Mondiale de la Santé; À contrario, 1% des hommes est susceptible d’être touché par un cancer du sein”.
Quelques pistes de solutions
Devant les scientifiques, les chercheurs et autres spécialistes, le professeur Jacques Fame Ndongo a énuméré les actions menées par le Gouvernement, afin de soutenir les chercheurs.
Il a entre autres citer le déboursement d’une somme de 10,5 milliards par an, alloués comme primes substantielles de recherches pour la modernisation de la recherche.
Ces fonds et bien d’autres vont désormais permettre de créer une Société de Sénologie et de Pathologies Mammaires. Le package proposé aux malades sera entre autres le dépistage, le traitement voire la reconstruction mammaire…
Nicole Ricci Minyem
Celle-ci intervient au moment où le Cameroun, du point de vue de Manaouda Malachie, ministre de la Santé Publique, se remet péniblement d’un épisode sanitaire d’une virulence particulière, comme le témoignent les statistiques sur le nombre de personnes infectées, les taux de sévérité, de létalité et le niveau de saturation des services de prise en charge dans les centres agréés à cet effet.
Toutefois, le pire a été évité
Grâce à deux principaux points, relevés par le ministre de la Santé Publique devant les Hommes des médias ce Jeudi : Le relèvement des plateaux techniques des différentes infrastructures sanitaires et le renforcement continu des capacités des personnels de santé.
Le relèvement des plateaux techniques
Dans ce registre, Manaouda Malachie a relevé que le Gouvernement Camerounais a pris la résolution « d’investir dans l’avenir, afin d’aller au-delà de la simple mobilisation des ressources pour les biens de consommation éphémère ou pour les services dont l’importance n’est plus à démontrer pour la riposte ;
Aussi, apparaissait-il de bon augure de consacrer des ressources dans des immobilisations corporelles de nature à structurer le système de santé même en dehors de la stricte riposte au Covid -19 ; toute chose qui permettra de renforcer de manière qualitative et quantitative l’offre de soins et services aux populations camerounaises… ».
Se voulant plus précis, le ministre en charge des questions de Santé Publique a ajouté :
« L’amélioration de la prise en charge des détresses respiratoires à travers le renforcement du plateau technique inhérent à la réanimation ;
A ce jour, toutes les formations sanitaires de 1 ère, 2 ème et 3 ème catégories disposent d’équipements pour une prise en charge optimale de ces patients, tandis que les Hôpitaux de Districts et les Centres Médicaux d’Arrondissement ont été dotés, à minima, de concentrateurs d’oxygène et d’aspirateurs de mucosités, qui permettent notamment de prendre en charge, même les interventions chirurgicales dans ces formations sanitaires ;
Il en est de même pour les équipements d’exploration fonctionnelle, à l’instar des scanners et des appareils de radiographie mobile ou encore des équipements de monitoring des paramètres fonctionnels et de gestion des urgences à l’instar des appareils ECG, des défibrillateurs, des moniteurs de surveillance multiparamétrique, qui permettent aujourd’hui d’envisager, une prise en charge qualitative des patients… ».
Le mauvais rôle donné aux réseaux sociaux
Pour le ministre de la Santé Publique, ces derniers ont même réussi à pervertir « ceux-là même qui sont supposés détenir les savoirs sur les procédés de fabrication des vaccins, qui sont supposés détenir des connaissances suffisantes sur les retombées de la vaccination dans le monde et particulièrement dans notre pays, concernant au moins les maladies telles que la rougeole, la poliomyélite, car ils s’abreuvent aux évidences scientifiques des réseaux sociaux…
Alors que la population confuse par le flot de nouvelles fausses, tronquées et manipulées sur ces plateformes virtuelles, attend d’eux les explications les plus claires pour être rassurer, ces derniers prolongent les méfaits des réseaux de la désinformation et pire encore, prêchent par le mauvais exemple, grossissant ainsi les rangs des vaccino-hésitants et des vaccino-septiques…
Or, les vagues de l’épidémie de Coronavirus se succèdent certes, mais elles pourraient ne pas se ressembler. Heureusement, depuis quelques jours, les lignes bougent considérablement ».
L’Urgence de se faire vacciner
Car du point de vue du membre du Gouvernement, «C’est une vaccination qui bénéficie, de prime à bord, à l’individu qui le reçoit. Elle est qualifiée d’immunité grégaire. Lorsque dans une communauté ou à l’échelle du pays, 80% de personnes sont vaccinés (selon l’OMS), le pays acquiert l’immunité collective.
A ce moment, la capacité de transmission du virus est limitée. C’est à cette forme de protection que nous aspirons, parce qu’elle donne la possibilité de vivre ensemble sans redouter une éventuelle contamination.
Par ailleurs, il est loisible de constater que les effets indésirables répertoriés depuis le début de la vaccination le 12 avril 2021 sont ceux habituellement recensés : fatigue, nausées, fièvre. Des maux qui s’estompent rapidement dans un délai de 72 heures.
De plus, la surveillance des Manifestations post-vaccinales Indésirables permet de prendre entièrement en charge les allergies et autres réactions développées par l’organisme… ».
Autres informations
les données épidémiologiques au 14 juillet 2021 et qui présentent un cumul de 81 871 cas positifs pour 1 852 425 tests réalisés, soit un taux de positivité globale de 4,4%. 80 303 personnes sont guéries alors que 1 332 sont décès, soit uniquement 2 décès au cours des sept derniers jours, toute chose qui témoigne de la maîtrise de la pandémie.
A ce jour, le Cameroun compte 235 cas actifs dont 17 dans les formations sanitaires, et 218 suivis en ambulatoire et 4 patients sous oxygène.
Le taux de guérison est de 98%, celui de létalité à 1,6% soit moins élevé que les moyennes mondiale et africaine, tandis que le taux de sévérité est évalué à 0,2% et celui d’occupation des lits à 0,5%.
Nicole Ricci Minyem
C’est ce qui justifie un récent décret présidentiel habilitant le Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, à conclure cet accord de prêt avec la Banque de Développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). De l’argent qui va permettre d’appuyer le Cameroun dans le financement de son plan de riposte contre la Covid-19.
Le texte présidentiel est sans équivoque. Les fonds attendus de BDEAC par l’Etat camerounais serviront au financement partiel du plan de riposte contre la pandémie du coronavirus mis en place et implémenté par le gouvernement camerounais depuis mars 2020, date de l’apparition des premiers cas dans le pays.
Indiquons à titre de rappel, en avril 2020, l’institution financière régionale avait annoncé la mise à la disposition des six pays de la Communauté économique et Monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), d’une enveloppe de 03 milliards de FCFA dans le cadre de lutte contre la Covid-19. Cet « appui direct » visait « à soutenir les pays de la Cemac dans la mise en œuvre de leurs programmes de riposte contre cette pandémie, dont l’objectif principal est de contenir la propagation du virus et préserver la santé et le bien-être des populations », avait précisé la Banque de Développement des Etats de l’Afrique centrale dans un communiqué officiel.
La stratégie de riposte contre le coronavirus annoncée par le Gouvernement camerounais dès la survenue de la pandémie dans le pays, est adossée sur cinq paliers couvrant une période de trois ans. Le programme élaboré destiné aux partenaires techniques et financiers se résume en 5 piliers à savoir : la riposte sanitaire, la résilience économique et financière, l’approvisionnement stratégique, le renforcement de la recherche et de l’innovation, ainsi que la préservation de l’outil de production. Cette stratégie est dotée d’une enveloppe globale de 479,3 milliards de FCFA. Elle avait prévu d’injecter 296 milliards de FCFA en 2020.
Innocent D H
Dans les années 80 déjà, la Libye du feu Guide libyen Mouammar Kadhafi était dans le viseur des occidentaux dont en particulier la Grande Bretagne.
Selon le site d’information sputniknews qui cite The Times qui se serait procuré ledit rapport déclassifié, en 1986, les autorités britanniques avaient un projet de riposte à une possible attaque libyenne contre Gibraltar. Le risque d’une frappe libyenne s’expliquait par le soutien de Londres aux bombardements de Tripoli et Benghazi menés par les États-Unis.
Le ministère de la Défense britannique se préparait à une possible attaque de la Libye contre Gibraltar en riposte au soutien de Margaret Thatcher aux bombardements de Tripoli et Benghazi en 1986, révèle The Times se référant à un document déclassifié.
« À la suite des actions militaires américaines contre la Libye, il y a un risque accru d'attaque libyenne contre des cibles britanniques», peut-on lire dans ce document auparavant classé comme «top secret ».
Selon le rapport, les autorités britanniques estimaient que la Libye pouvait utiliser ses bombardiers Tu-22 livrés par l'URSS afin de frapper Gibraltar avec cinq bombes de 1.000 kilogrammes. Elles ont autorisé l'interception de tout avion «suspect» s'approchant de Gibraltar.
À cette fin, la Royal Air Force y a déployé un avion d'interception Phantom ainsi que des systèmes de missiles sol-air Rapier.
Londres avait également peur que Gibraltar ne soit visé par un attentat. D'après le rapport cité par The Times, « différentes organisations terroristes en Espagne » étaient « liées à la Libye ». C'est pourquoi, un contrôle plus strict a été introduit à l'égard des populations nord-africaines en provenance du Maroc.
Le 15 avril 1986, Washington a effectué une série de frappes aériennes en Libye, ciblant notamment la résidence de Mouammar Kadhafi à Tripoli. Environ 60 militaires et civils libyens ont été tués dans ces attaques.
Il s'agissait d'une riposte des États-Unis à l'attentat dans le club La Belle, à Berlin-Ouest, le 5 avril 1986. Le Président Ronald Reagan avait alors accusé la Libye de cet attentat qui a fait trois morts dont deux militaires américains. À l'époque, Tripoli a démenti son implication dans cette attaque mais a payé en 2008 une indemnisation aux familles des victimes américaines afin de normaliser ses relations avec Washington.
Source : Sputniknews