"Oui c'est vrai, Maurice Kamto a violé le droit''
Professeur,
J’ai du mal à écrire cette lettre parce qu'elle m'oblige à penser à vous. Et Dieu seul sait combien j'ai envie de vomir chaque fois que je pense à vous. Mais comme il faut que je vous dise ce que je pense de vous je suis obligé de penser à vous. Ne soyez donc pas surpris que je vomisse, mais surtout que je vomisse sur vous. Vous imaginer est trop nauséabond.
En effet, suite à votre spectacle d'hier soir je n'ai pas trouvé opportun de laisser passer des incongruités que vous avez jetées ci et là à des fins de ternir, comme il est de coutume, l'image du président élu. J'avoue qu'en vous voyant débarquer sur ce plateau avec sur les bords de votre tête quelques arrêts de poisson-sardine j'ai compris qu'on aurait droit à tout sauf un débat.
Et je ne me suis pas trompé car vous avez encore chié dans votre froc. Vous énumérez vos diplômes, 5 Masters, deux doctorats ; puis par la suite vous essayez de vous comparer au président élu. Vous le réduisez, comme votre ami le commissaire Essogo, à un ''petit capacitaire'' mais vous ne dites pas que des études en capacité sont des études spécialisées de droit dont le cursus final est l'équivalent du BAC. Le président élu fit ce choix pertinent de s'y inscrire suivant la trajectoire de ses ambitions. Aujourd'hui il est au sommet de son ''art'' grâce à ce passage en capacité et devant lui vraiment mais alors vraiment vous êtes un grain de poussière qui essaie de profiter du vent pour lui rentrer dans l'œil. Mais nous sommes là pour souffler...
Et s'il faut parler du cursus scolaire que vous vantez tant je voudrai que l'on revienne sur votre parcours au secondaire. Pourquoi le génie que vous êtes a dû abandonner le probatoire après l'avoir essayé en vain 04 fois? Pourquoi avoir fui le Cameroun pour faire au Tchad votre baccalauréat que vous n'auriez jamais eu de toute façon chez nous sans passer par le probatoire ? Vous y répondrez au cours d'une émission certainement.
05 masters et deux doctorats obtenus dans des universités occidentales et pourtant vous avez voulu parler de souveraineté de notre État qui mendie encore les bourses d'études pour sauver des cancres comme vous de l'immobilisme intellectuel...
Saviez-vous, cher Professeur, que tous les téléspectateurs ont crié lorsque vous avez décliné vos ''gros diplômes''? Oui la masse en a été surprise. Comment un homme peut-il passer ainsi de nombreuses années de sa vie à accumuler 5 masters et deux doctorats pour devenir à ce point médiocre et débiter seulement des âneries chaque fois qu'il doit parler aux Camerounais ? C'est à croire que l'école vous a plutôt rendu idiot. Votre argument par le diplôme n'a pas aidé à vous faire l'image que vous espériez. Vous avez créé beaucoup de déception mais surtout une grande peur dans l'esprit des jeunes étudiants qui rêvent d'aller aussi loin sur le plan académique et d'obtenir tous ces diplômes. Oui la peur d'être docteur les anime désormais. Ils se sentent mieux lucides et pertinents que vous avec tous ces diplômes.
Mais je dirai à ceux là de ne pas se décourager. C'est vrai que notre univers est bondé d'intellectuels de la sardine qui se plaisent à patauger dans la gadoue pour plaire à L'IMAGE de Biya. Cependant il y'a encore des références qui font rêver dans ce pays et c'est en eux qu'il faut puiser l'engagement et l'inspiration pour aller jusqu'au bout.
Vous prétendez que votre dieu Biya ne peut pas s'asseoir à la même table que le président élu. C'est cette même prétention qui nous a conduit à ce point de non retour dans la crise anglophone. Continuez à être plus royaliste que le roi. Tel que je vous connais je sais que demain vous n'aurez pas honte.
Je voudrai par ailleurs vous rassurer que vous n'avez pas été stupide à tous les coups. Vous avez dit une chose pertinente qu'il faut incruster dans la mémoire des Camerounais pour qu'ils ne l'oublient jamais. Oui, Maurice KAMTO A VIOLÉ LE DROIT. Et voilà pourquoi il doit être puni. Je m'en voudrais de ne pas être plus clair en précisant lesquels droits il a violés. Alors je dirai qu'il a violé:
-- le droit de Paul Biya à aliéner indéfiniment le peuple camerounais, en éveillant la conscience de ce dernier ;
-- le droit de Paul Biya à tricher calmement à une élection ; en démontant son système de fraude à Mondo et en disant non au hold-up électoral,
-- le droit de Paul Biya à assassiner sans reproche le peuple anglophone, en disant non au génocide anglophone ;
-- le droit de Paul Biya à détourner les milliards de francs du contribuable, en disant non au détournement de la fortune publique.
Voilà pourquoi il mérite d'être pendu n'est-ce pas ? Pendez-le ! Pendez votre prisonnier politique dont l'arrestation a été pilotée par un ministre sur la base d'un mandat de perquisition. Quand j'y pense, peut-être que finalement vous êtes restés cohérents dans votre mépris ; peut-être que c'est bien Maurice Kamto et les autres que vous alliez perquisitionner puisque pour vous les camerounais sont de simples objets meubles. Riirrre.
Pour terminer, permettez-moi de vous féliciter. Votre passage d'hier à "Nyamding Soir" était un vrai succès. Vous n'avez rien oublié dans l'étalage de votre folie... c'était impressionnant. Vous avez montré à l'opinion internationale et à l'ambassadeur américain dont vous avez dit être certain qu'il regardait cette émission, comment le RDPC et ses affidés ont pendant 37 ans muselé la pensée et les libertés d'expression. Votre performance d'hier soir a verdi dans ceci que vous avez su dévoiler sans réserve toute la cécité intellectuelle du monsieur 5 Masters et deux Doctorats que vous êtes. En toute sincérité, Dieuh le fou aurait été plus serein et plus intéressant sur ce plateau que vous.
Cordialement....
Kand Owalski
Est-ce un appel au secours en rapport avec les soupçons d’ingérence étrangère dans la crise que traverse l’Algérie? Rien n’est moins sûr. En visite à Moscou ce mardi 19 mars, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Sergei Lavrov, avoir apporté au Président Poutine une lettre d’Abdelaziz Boutéflika.
Hormis cette lettre dont le contenu demeure secret, de nombreux autres points ont été abordés lors de cette conférence de presse conjointe. la création d’un groupe de travail russo-algérien a été évoqué ainsi que la présidentielle en Algérie et les voies de la sortie de crise.
S’agissant de la création d’un groupe de travail russo-algérien, le ministre algérien des Affaires étrangères a annoncé que la Russie et l’Algérie créeront un groupe de travail au niveau des chefs de la diplomatie et leurs adjoints pour discuter de différents sujets, dont « des questions de coordination bilatérale, de coopération et de notre travail dans des forums et plateformes multilatéraux dans l’intérêt du renforcement de la paix et de la sécurité ».
Abordant le sujet de l’élection présidentielle, Ramtane Lamamra a déclaré que l’opposition pourra participer à la gouvernance du pays après la fin du forum national d’unification qui se produira « dans un avenir proche ».
« L'élection présidentielle, il faut le souligner, se déroulera dans de nouvelles conditions, car pour la première fois dans l'histoire du pays, tous ceux qui le souhaitent pourront y participer. Pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie moderne, une commission électorale indépendante suivra le processus et l'opposition algérienne aura l'occasion de participer activement aux travaux du gouvernement », a précisé Ramtane Lamamra.
« La nouvelle date de l'élection présidentielle sera déterminée par un forum national indépendant. Il convient également de noter que le Président en exercice Abdelaziz Bouteflika a décidé de ne pas participer à l'élection présidentielle. Il est prêt à transférer ses pouvoirs en toute transparence au Président qui sera élu à cette élection », a souligné le chef de la diplomatie algérienne.
Par rapport aux voies de la sortie de crise, M. Lamamra a insisté sur le fait que l'Algérie sera en mesure de surmonter seule la crise politique et d'en sortir encore plus forte.
« La Russie et l'Algérie prônent une non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Les deux pays croient en la priorité du dialogue dans la résolution pacifique et diplomatique de toutes les situations de conflit. Je tiens à vous assurer que ce qui se passe en Algérie est désormais une affaire familiale et nationale», a-t-il dit.
Abdelaziz Bouteflika avait précédemment déclaré qu'il entendait remettre ses pouvoirs à son successeur qui sera élu lors d'un scrutin organisé à l'issue d'une Conférence nationale qui se tiendra «dans un très proche avenir». Celui-ci devra réformer l'Algérie, modifier la Constitution et mettre fin à la crise actuelle.
Ciblé depuis près d'un mois par une vague de contestations inédite, l'actuel Président de l'Algérie a renoncé le 11 mars à briguer un 5e mandat et a repoussé la présidentielle — initialement prévue le 18 avril — à la fin de la Conférence nationale dont la date n'a pas encore été fixée.
Vendredi, des Algériens sont à nouveau descendus dans les rues pour protester contre la prolongation du mandat d’Abdelaziz Bouteflika.