Du retrait total des soldats américains déployés en Syrie annoncé par Donald Trump en décembre 2018, nous en sommes à celui total, avec 400 militaires américains qui restent.
C’est à en perdre son latin. Après avoir déclaré en décembre dernier que toutes les troupes américaines seraient retirées de Syrie, Donald Trump a annoncé en février avoir décidé de laisser dans le pays environ 200 militaires. Ce mercredi 20 mars, il annonce désormais le chiffre de 400 soldats.
Depuis l'annonce d'un retrait complet des troupes américaines de Syrie, la position de Donald Trump se bouscule. Désormais, les États-Unis prévoient de réduire leur présence militaire en Syrie à 400 personnes, a déclaré le Président américain aux journalistes à la Maison-Blanche avant son départ pour l'Ohio.
« En Syrie, nous laissons 200 personnes. Et 200 autres personnes ailleurs en Syrie, plus près d'Israël, pour un certain délai », a déclaré le chef d'État.
Il n'a toutefois pas précisé pour combien de temps les États-Unis ont l'intention de maintenir leur contingent militaire dans le pays arabe.
Fin février, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a fait savoir « qu'un petit groupe de maintien de la paix d'environ 200 personnes restera en Syrie pendant un certain temps ».
Pour rappel, le 19 décembre 2018, Donald Trump a annoncé le départ le plus rapidement possible des militaires américains de Syrie, martelant que les États-Unis ne joueraient plus le rôle de « gendarme du Moyen-Orient ».
Par la suite, la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders a annoncé que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs troupes de Syrie, tout en soulignant que la victoire sur les djihadistes de Daech ne signifiait pas la fin de la coalition antiterroriste dirigée par Washington.
En se rapportant à un article de sputniknews paru le 16 novembre 2017 citant La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, les Etats-Unis n’ont reçu aucun mandat de l’ONU pour intervenir en Syrie. « Nous avons été surpris d'entendre les déclarations du secrétaire américain à la Défense, James Mattis, lors d'une réunion avec les représentants de la presse américaine le 13 novembre, selon lesquelles les forces armées américaines seraient en Syrie, je cite "avec l'autorisation de l'Onu"», avait-t-elle déclaré selon le site d’information.
A ce jour, il demeure constant que sous la bannière d’une coalition antiterroriste, Washington a à maintes reprises pris pour cibles des centres de recherche scientifique, plusieurs bases militaires et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs.